
L’ambassade camerounaise à Paris fait l’objet d’une enquête anti-corruption de la Conac depuis le début du mois dernier.
Depuis la mi-septembre, une mission de la Commission nationale anticorruption (Conac), conduite par Garga Haman Adji, l’ex-ministre du Contrôle de l’État, passe au crible la comptabilité de l’ambassade du Cameroun à Paris. Cet ancien candidat à la présidentielle, qui ne fait pas mystère de son intention de se représenter, n’y va pas de main morte.
Achat d’une résidence à Saint-Maures-Fossés
Le 27 septembre, des visiteurs l’ont entendu tancer Christophe Ketchankeu, le percepteur de l’ambassade, qu’il a auditionné deux jours de suite et qui refusait de lui dévoiler le détail des dépenses liées à la présidence de la République.
Il a également interrogé les personnels, tenus de justifier absences et missions, s’est rendu chez Me Thibaut Égasse, notaire parisien à l’étude duquel s’est conclu en 2008 l’achat de la résidence francilienne (Saint-Maur-des-Fossés) de l’ambassadeur, pour en vérifier la régularité, avant d’aller inspecter la villa et de chronométrer le trajet entre celle-ci et l’ambassade.
Jeuneafrique.com avec AFP
Étiquettes : Ambassade, Cameroun, Corruption, FRANCE
octobre 5, 2017 à 7:32 |
Ô corruption quand tu deviens une vertu des chancelleries africaines ?