« On m’accuse d’avoir volé ! Tout ce que je fais, le président le sait. Les gens racontent n’importe quoi! Quand je fais une importante transaction en Chine au nom de l’Etat, je n’ai qu’une petite partie. Le président même sait comment les choses se passent.
Je sais que le président fait tout ça pour calmer les choses. Sauf s’il veut me sacrifier. Et pourtant mon petit frère Kiki a fait pire », aurait dit Jean Jacques Bouya, en privé, au sortir de la séance de questions orales des députés aux membres du gouvernement. « Cet Ibovi là, a t-il poursuivi, il se prend pour qui ? Un pauvre type comme ça ! Vraiment mes parents du Nord là hein! On verra son cas! », nous a soufflé à l’oreille un proche de Bouya qui a entendu son chef maugréer.
Le ministre de l’Aménagement du territoire, chargé des Grands Travaux était visiblement remonté. Il y voit un complot ourdi par les réseaux Okemba et Denis Christel Sassou Nguesso contre lui, « le grand bâtisseur », tel il aime à se faire appeler. Ce n’est donc pas pour rien que ses chiens de garde, Parfait Iloki et André Ondélé, ont été chargés d’engager, en sourdine, une campagne anti JDO et Denis Christel Sassou Nguesso, à travers les réseaux sociaux, la presse nationale et internationale, surtout auprès des journalistes qui sont souvent passés à la caisse des Grands Travaux pour des interviews payantes accordées à Jean Jacques Bouya.
D’ores déjà, certaines informations intox contre Okemba et Kiki que m’a fait parvenir un ami pour un relais, sont, après vérification, l’oeuvre des communicants de Bouya. « La fake news selon laquelle Okemba a échappé à un assassinat est sortie des laboratoires de Iloki parfait et André Ondélé ».
Les personnes a qui ils ont envoyé cette fake news m’ont imprudemment contacté pour en faire un relais. J’ai décliné l’offre en constatent qu’était cousue de fil blanc. Apparemment, Jean Jacques est disposé à faire le grand déballage s’il continue à faire l’objet de ce que lui-même appelle « calomnie ».
Ce n’est pas seulement sur le plan de la communication que Bouya a investi. En interne, des millions de FCFA (le montant est inconnu) ont été mobilisés pour graisser la patte à tous ceux qui ont une réelle influence sur la gestion des dossiers se rapportant aux crimes économiques. Qu’il s’agisse de la DGST ou du Parquet.
Jean Didier Elongo, l’un des hommes écrans de Bouya dans ses tours de passe passe aux Grands Travaux, garde le contact avec ces gens pour ne pas être surpris par une interpellation inopinée. Des gens des services sont payés pour renseigner constamment Bouya et Elongo. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres. »
Rien de grave pour l’instant, c’est le code qu’ils auraient confié à Jean Didier Elongo pour le rassurer. À demain pour la suite, notamment le désengagement de Beijing qui refuse de garantir les investissements chinois au Congo, à cause de Bouya.
http://www.zenga-mambu.com par Elie SMITH
Étiquettes : Congo, détournement de fonds, Jean Jacques Bouya, Offensive
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