A
Me Maurice Massengo-Tiassé
Dr d’état en droit Spécialiste en droit international des droits de l’homme.
Auteur du 1er guide des droits et devoirs des Africains « Comment peut-on vivre libre et digne en Afrique? »
Si c’est pour impressionner, c’est vraiment raté et c’est très léger. Vous remarquerez que les deux documents portent la même date et la même heure. Et depuis son Guide ci-dessus rappelé par lui, où est le résultat ? Cela fait des décennies que Me Massengo Tiassé brasse du vent en dehors de l’agitation.
Et c’est maintenant que Me Maurice Massengo Tiassé se rend compte que les pays de Mpangala sont brûlés et meurtris. Or les pays de Mpangala brûlent depuis 1998.
Enfin, dès lors que Me Maurice Massengo Tiassé avait adressé une lettre en privé à Modeste Boukadia, il était dans son intérêt d’attendre quelle serait la réaction et/ou la réponse de Modeste Boukadia. Ce qu’il n’a pas fait. Dans la foulée, il en fait une LETTRE OUVERTE. Est-ce que Modeste Boukadia est injoignable ? Avait-il répondu négativement à l’interpellation de Maurice Massengo Tiassé pour mériter une LETTRE OUVERTE le même jour et à la même heure ?
A ce sujet, je ne suis pas un adepte de la polémique inutile. Ce que je réprouve dans cette lettre ouverte, à l’exclusion, n’est pas tant que cela la critique, qui peut s’entendre, mais la finalité sous-jacente à cette publication qui n’augure de rien de bon pour les Congolais et Congolaises et le Congo. De cela encore, Modeste Boukadia saurait se passer si de celui que vient la critique on avait attendu plus d’humilité eut égard aux nombreuses casseroles, et non des moindres, qui lui collent aux basques. Ce ne sont pas les critiques que je répugne ou me révulsent, mais cette volonté de manipuler les gens, de es trainer dans la farine aux seules fins de nuire.
Voyez-vous, Me Maurice Massengo Tiassé n’est pas à sa première incartade avec un compatriote. Quand il arrive en France, il claironne qu’il est le Représentant du Général Mokoko. Peu de temps après, il est en conflit avec Gaston Nitou-samba au sujet du Pasteur Ntumi dont il se proclame être le seul Représentant, etc. Aujourd’hui, on ne l’entend plus parler ni de Mokoko ni de Ntumi. Maintenant le dévolu est jeté sur Modeste Boukadia qui le couvre de honte (sic) puisque voici 7 mois que ce qu’il boycottait n’avance pas. En clair, il voudrait simplement dire que puisqu’il est le GRAND SPECIALISTE DU DROIT INTERNATIONAL, il lui revient donc, peut-être, de droit d’être à la tête de ce dossier. Sait-il au moins où en est Modeste Boukadia dans ses démarches au lieu de l’invectiver, de le traiter d’incapable ? Et si c’est ce qu’il voudrait savoir, alors il s’y est mal pris, très mal pris.
Par ailleurs, puisque M. Massengo Tiassé a créé à Paris, le 22 février 2018, la Force pour l’Alternance au Congo (FAC) en remplacement du CNR du pasteur Ntumi, peut-être pense-t-il qu’il faut éliminer Modeste Boukadia pour qu’il ne lui fasse pas de l’ombre, surtout que le pasteur Ntumi vient de bénéficier d’un abandon de toutes les charges qui pesaient sur lui !
Maurice Massengo Tiassé n’a pas été sincère avec tous les Congolais, sauf avec ses commanditaires. Modeste Boukadia n’a jamais refusé les conseils de qui que ce soit. Mais de la façon dont s’y est pris Maurice Massengo Tiassé, je crois que ce serait difficile de faire passer le message. Même si, sur certains points, il aurait eu raison.
Enfin, pour faire le point comme disent certains, fallait-il une LETTRE OUVERTE alors qu’il lui avait adressé, le même jour à la même heure, la même lettre en privé ? La façon de s’y prendre peut fausser beaucoup de choses. Et ça, ce n’est pas la faute à Modeste Boukadia.
A ses amis de parler à Maurice Massengo Tiassé et lui dire d’éviter ce type d’affrontement, inutile.
Jean-Claude Mayima-Mbemba
Président de l’Association Union-Congo
Ancien Rapporteur de la Commission ad hoc « Assassinats » de la Conférence Nationale Souveraine (1991).
Étiquettes : Congo, Me Massengo-Tiassé, Modeste Boukadia, Opposition
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