Du haut de la colline du Parlement
Sur le majestueux firmament
A soufflé un triste vent violent
D’une colère sans précédent
Épais était son beau manteau
Dessinant les muscles de sa peau
Quand soudain au soir d’Ottawa
La peur provoquait le branle-bas
Voyant à côté les ombres de l’atmosphère
Gatineau tremblait dans toute sa chair
Quand de sa bouche et de sa langue acérée
Il vomissait des vents inouïs et forcenés
De son passage d’une rare violence
Il arrachait les toitures des maisons
Emportant des objets des balcons
Qui volaient dans les airs sans grâce
L’hébétude était à son comble
Comme une scène de guerre
Dont la désolation décapait la ville
Semant un désastre de grande frayeur
Personne ne pouvait lui résister
Le Dieu d’Outaouais déchainé
Qui demande respect et considération
À ses enfants de premières nations
Bernard NKOUNKOU
Étiquettes : CANADA, Dégâts, maisons, Ottawa, Outaouais, Vent
septembre 23, 2018 à 1:18 |
Très bien écrit j’aime beaucoup !
septembre 23, 2018 à 11:22 |
Merci Gys!
septembre 23, 2018 à 3:22 |
Oui Bernard, ils en ont pris tout un coup. Pour certains câest la dévastation totale et même aujourdâhui il y a encore des milliers de familles qui nâont pas dâélectricité.
Ce qui a rendu cette épisode pire que la tempête glaciale de 1998, câest que la force de lâorage nâa non seulement fait tomber les fils électrique mais a arraché les poteaux et les tours du sol; ce qui rend la tâche de restauration très difficile.
Heureusement que nous, nous nâavons souffert que des vents disgracieux qui nâont pas causé de dommage.
Quel beau poêmeâ¦
Comment va la santé?
A bientôtâ¦
Paul
septembre 23, 2018 à 11:24 |
Mon Cher Paul,
Cette tornade est un signe du temps qui doit nous interpeller pour une bonne prise de conscience.