Le risque de contracter le COVID-19 au Canada en ce moment est extrêmement faible. Les responsables de la santé publique ont été loués pour leurs efforts visant à détecter et à isoler les neuf cas confirmés dans le pays jusqu’à présent.
Le cas récemment confirmé d’une Canadienne âgée de la trentaine qui a contracté le virus en Iran soulève des inquiétudes quant à une possible augmentation de cas non détectés dans le monde.
Le Canada a pris des mesures importantes pour prévenir le genre de tragédie qui a frappé l’Ontario lors de l’épidémie de SRAS en 2003. Pas moins de 44 personnes avaient alors perdu la vie. Le gouvernement a ensuite fondé l’Agence de la santé publique du Canada dont le rôle est de coordonner une intervention à l’échelle nationale.
Mais si une pandémie devait se propager au Canada aujourd’hui, les médecins des urgences craignent que les hôpitaux canadiens déjà surchargés ne soient pas en mesure de gérer l’afflux de patients, ce qui pourrait contribuer à la propagation de la maladie.
Le médecin en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, reconnaît que la capacité hospitalière est un élément essentiel des plans de préparation du Canada, mais ajoute que c’est aussi quelque chose que le pays a l’habitude de gérer pendant les très mauvaises saisons de la grippe.
Avec La Presse canadienne
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