— Nicolas Bedos (@NicolasBedos1) May 28, 2020
Le décès de Guy Bedos survient quelques jours après celui annoncé dimanche de son ami, le parolier et homme de lettres Jean-Loup Dabadie, qui avait notamment écrit pour lui le sketch « Bonne fête Paulette ».
Célèbre en France, Guy Bedos, connu pour ses sketchs féroces, son engagement à gauche et ses rôles dans des films comme Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, réalisés par Yves Robert dans les années 1970.
Un humour mordant
Né à Alger en 1934, alors que l’Algérie était encore française, Guy Bedos s’est fait connaître au début des années 1960 grâce à des sketchs mordants, en duo d’abord avec la comédienne Sophie Daumier qu’il épouse. Leur numéro consacré à la « drague » est un de leurs plus connus.
La consécration vient en 1968, seul sur scène à Bobino, puis avec des rôles sur grand écran, très souvent devant la caméra d’Yves Robert. Il travaille aussi pour Marcel Carné, Claude Berri ou Patrice Chéreau.
Guy Bedos s’est également produit dans de nombreux spectacles comiques dont il est l’auteur, passe au Zénith, triomphe à l’Olympia avec Muriel Robin. Ils obtiennent la Victoire de l’humoriste en 1993.
Ce grand angoissé, aux cheveux devenus blancs et aux yeux noirs espiègles, adorait aussi jouer les éditorialistes, s’en prenant aux hommes de pouvoir et défendant les sans-papiers et les ouvriers.
En 2013, Guy Bedos avait achevé sa carrière longue d’une quarantaine d’années en donnant un dernier spectacle d’humour sur la scène de l’Olympia, à Paris.
Guy Bedos était le père de quatre enfants, Leslie, Mélanie, Victoria, écrivaine, actrice et chanteuse, et Nicolas, devenu scénariste et réalisateur à succès.
Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Le Monde
mai 29, 2020 à 10:27 |
Ô grand acteur, repose en paix !