Ecrivain et critique, Georges Mavouba Sokate s’est éteint le 20 juillet à Pointe-Noire à l’âge de 71 ans des suites d’une courte maladie.
Le regretté Georges Mavouba Sokate Crédit photo »Adiac »
La nouvelle est tombée comme un couperet et a mis tout le monde littéraire et artistique en émoi. L’écrivain Georges Mavouba Sokate est décédé à l’hôpital général Adolphe-Sicé de Pointe-Noire. Écrivain très prolixe à la muse fertile, aussi à l’aise en poésie, dans le conte, le récit ou le roman, l’écriture de Georges Mavouba Sokate a toujours suscité le respect et l’admiration. Adepte du mot juste, de la phrase idéale, ce grand orateur à la plume alerte et libertaire savait châtier la langue française pour décrier les maux de la société par ses mots emprunts de néologismes qui faisaient sa marque de fabrique. « L’écrivain est celui qui ose » aimait t-il répéter.
Ancien professeur d’anglais à la retraite, Georges Mavouba Sokate a aussi exercé à Pointe-Noire dans les sociétés pétrolières de la place, notamment à CMS Nomeco. Membre du Salon littéraire Jean-Baptiste Tati-Loutard de Pointe-Noire, qui réunit des hommes et femmes de lettres, Georges Mavouba Sokate a été également un critique littéraire.
« Mal de mer à vingt ans », publié en 2000 aux Editions Souvenir du Benin, « Des iles de l’extrême océan », « Sous les piliers du wharf » (poésie), « Arthur Nona et la grande épopée des diables rouges », « De la bouche de ma mère » en 2009, « Ndandu le vieux pêcheur et l’enfant du fleuve », contes du royaume Kongo chez l’Harmattan Paris en 2011 (récits et contes), « Libertés d’oiseaux et de pierres vives » (poésie) en 2013, « La construction d’une conscience nationale au Congo par le musicien » chez l’Harmattan Paris 2014, « Que les ténèbres soient… » en 2016, « Sous le charme des courtisanes » en 2019 sont ses principales œuvres.
Étiquettes : Écrivain, Congo, Disparition, Georges Mavouba Sokate
juillet 21, 2020 à 1:18 |
Repose en paix cher écrivain !