Loin des yeux de ma chère femme
Je rendis malgré tout mon âme
Au soir sinistre de ma triste vie
Après de longues années de maladie
Sentant le parfum de ma fin prochaine
Avec ces perfusions relayées à la chaîne
Je revisitais notre vie maritale à la loupe
Avant le soupir de cette triste enveloppe
Comme un oiseau solitaire sans compagne
J’admirais déjà l’Olympe cette montagne
Où je préparais ma demeure éternelle
Dans la joie des battements de mes ailes
Durant cette pandémie séculaire
Où les chouettes aux yeux lunaires
Erraient dans ces vastes cimetières
Leurs cris d’orfraies étaient linéaires
Bernard NKOUNKOU
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juillet 29, 2020 à 12:15 |
très touchant