Le matin du téléphone

 

Encore sous la couverture, sonne le téléphone

Lourdes sont les paupières, à peine écloses

Lente la main comme une fine fleur rose

Qui s’ouvre à l’orient de l’appel monotone

 

La voix chevrotante, enrouée et encore drapée

Cherche à se détacher des bras de Morphée

Il est 5h30 le corps alangui se tourne du lit

Reçoit le souffle de l’aurore qui lui sourit

 

La voilà dans sa splendide silhouette

Marchant aux pas feutrés d’un ermite

Elle s’étire redressant sa colonne vertébrale

Avant de prendre une douche verticale

 

Bernard NKOUNKOU

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