Après un travail de lobbying, la compagnie au léopard a obtenu du Fonds de promotion de l’industrie un peu plus d’un million de dollars de prêt étalé sur 36 mois.
Comme de nombreuses compagnies aériennes, Congo Airways a souffert de la pandémie de coronavirus. Ses quatre aéronefs ont été cloués au sol pendant quatre mois
Dans le même temps, les factures se sont accumulées, notamment des créances dues à ses partenaires chargés de la maintenance de ses avions comme par exemple Air France Industries.
Des coûts fixes qui étranglent la compagnie d’État. Car dans le même temps, le manque à gagner depuis l’arrêt du trafic passager s’est élevé à 30 millions de dollars d’après son directeur général interrogé sur Radio Okapi.
Selon lui, la reprise sera progressive et elle dépendra de la confiance des voyageurs qui pour l’heure se plaignent des tarifs jugés élevés.
La compagnie rétorque que la sécurité a un coût, en particulier pour le maintien de sa certification internationale IOSA. Par ailleurs, dit son directeur, elle se plie aux mesures dictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale en matière de gestes barrières : prise de températures, impositions du port des masques à bord et désinfection des appareils après chaque vol.
Avec RFI
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