Emmanuel Macron a exhorté les femmes victimes de violences à «ne pas rester seules» et à utiliser les dispositifs d’alerte ou d’hébergement existants, mercredi 25 novembre à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. «L’essentiel, c’est que vous ne restiez pas seules», a assuré le chef de l’État dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, assurant qu’endiguer les violences faites aux femmes était «la grande cause de (son) quinquennat».
«Nous ne lâcherons rien, je vous le promets», a-t-il ajouté, avant un Conseil des ministres consacré à ces violences mercredi. Assurant que «oui, les violences domestiques augmentent pendant les périodes de confinement», il a estimé que cela ne devait «jamais être une fatalité».
«La première chose à faire c’est alerter, dénoncer», a-t-il dit, que ce soit sur le numéro de téléphone 39 19, par SMS au 114 ou encore sur la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr. «N’hésitez jamais» à contacter les policiers ou les gendarmes, a-t-il ajouté, soulignant la mise en place de points d’alerte dans les pharmacies ou les grandes surfaces.
«À toutes celles qui ont encore peur de quitter leur foyer, je veux qu’elles sachent qu’elles ne se retrouveront pas seules», a promis le chef de l’État, en rappelant qu’en 2021 «mille nouvelles places» d’hébergement seraient créées, comme en
De son côté le député LR Aurélien Pradié, à l’origine d’une loi sur le bracelet anti-rapprochement pour les conjoints violents, a affirmé sur twitter qu’«il faudra tellement plus que des symboles, des pin’s et des slogans pour être à la hauteur de ce combat», tandis que l’eurodéputé EELV Yannick Jadot appelait : «Donnons-nous les moyens de stopper l’inacceptable».
Chaque année, quelque 220.000 femmes subissent des violences conjugales et 93.000 sont victimes de viol ou tentative de viol. Paroxysme de ces violences, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex en 2019, soit 25 de plus que l’année précédente.
Par Le Figaro avec AFP
Étiquettes : Femmes, Journée, Violences conjugales, violences faites aux femmes
Votre commentaire