Placée ce jeudi en garde-à-vue, la femme de 57 ans a avoué aux enquêteurs avoir égorgé cet homme car des « voix lui demandaient de le faire ». Elle a été hospitalisée sous contrainte.
Une femme de 57 ans, diagnostiquée schizophrène, a reconnu avoir tué un homme retrouvé égorgé cette semaine à Grenoble et a fait l’objet d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte, selon le parquet.
La quinquagénaire, «suivie psychiatriquement», avait été placée en garde à vue jeudi par la police judiciaire, relate vendredi Eric Vaillant, procureur de la République à Grenoble. «Elle a reconnu en présence de son avocat avoir égorgé» la victime, un homme de 52 ans, «car des voix lui demandaient de le faire», poursuit le magistrat dans un communiqué, précisant que «d’autres éléments viennent corroborer ses déclarations» et que «les médecins ont décidé ce jour de son hospitalisation complète sous contrainte».
La victime, inconnue des services de police, résidait dans un quartier populaire de la ville. Appelés lundi en milieu de journée, les secours avaient tenté sans succès de ranimer cet homme qui se trouvait sur la voie publique et saignait fortement au niveau du cou. Un cutter avait été retrouvé à proximité, décrit alors par la police comme étant «probablement l’arme du crime».
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «assassinat» et une expertise sera réalisée pour déterminer la responsabilité pénale de la mise en cause.
Par Le Figaro avec AFP
Étiquettes : Grenoble, Isère, schizophrène
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