«Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi vite!», s’est exclamée la jeune maman Audrey Matte, qui a donné naissance à son deuxième enfant, un garçon du nom de Malyk, dans sa voiture, directement dans le stationnement de la Sûreté du Québec de Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières, dans la nuit de mercredi à jeudi.
© Courtoisie Audrey Matte a donné naissance au petit Malyk dans sa voiture. Un accouchement dont elle va se souvenir longtemps!
C’est à minuit et quart qu’elle a perdu ses eaux à son domicile. «Je suis allée réveiller mon conjoint, on a appelé les grands-parents pour leur dire qu’on allait leur reconduire notre fille de trois ans. Ils n’habitent vraiment pas loin de chez nous», a raconté la mère.
Malgré la courte distance, ce n’était pas assez rapide pour le bébé qui semblait plus que prêt à sortir de son nid des neuf derniers mois. Quand ils ont quitté le domicile des grands-parents, c’était maintenant ou jamais. «J’avais déjà des super grosses contractions. Je mettais ma main et je sentais déjà sa tête qui sortait et qui rentrait, a-t-elle expliqué. J’ai dit à mon conjoint: ‘‘On ne se rendra jamais à l’hôpital. Arrête, appelle l’ambulance’’.»
C’est à ce moment que le couple s’est stationné à l’endroit le plus près, soit le poste de la Sûreté du Québec. L’adrénaline a alors pris place chez les deux parents, le conjoint a appelé l’ambulance et s’est assuré que la femme se portait bien.
«Il était au téléphone avec la répartitrice qui lui posait des questions pour faire un suivi pendant que les ambulanciers étaient en route. On était sur l’adrénaline vraiment beaucoup, donc par moments, il déposait son téléphone sur le top de l’auto et il s’occupait de moi au lieu de répondre à la personne», a soutenu la jeune mère, le sourire dans la voix.
Un bébé pressé
Dans les neuf minutes qu’a duré l’appel, le nouveau-né a décidé que c’était son moment de gloire. Pas question d’attendre l’ambulance. «Je lui ai dit [au conjoint] que la tête était sortie, il a regardé, et tout de suite, le reste a suivi. Il a attrapé le petit, il me l’a mis dessus. […] Le bébé pleurait déjà, il avait les yeux ouverts, il respirait, tout avait l’air normal de notre côté», a rapporté Audrey Matte, qui se disait rassurée que tout se soit bien déroulé.
La date prévue de l’accouchement était le 19 mai. La maman avait donc eu un suivi le mercredi matin à la clinique de périnatalité, mais sans signe que le bébé allait naître dans les prochaines 24 heures. «On m’a dit que je n’étais pas beaucoup ouverte et que le bébé était encore très haut, donc je ne m’attendais pas à ce que ça arrive à ce moment. On avait prévu un rendez-vous pour me déclencher la semaine d’après.»
Toutefois, sa marche d’après-midi en forêt la même journée pourrait avoir eu une incidence sur le moment de l’accouchement. «J’ai vraiment marché beaucoup, donc j’imagine que ça a aidé à descendre un petit peu et que ça arrive de cette manière», a-t-elle dit avec un brin de rire.
Tout est bien qui finit bien
Le fait que tout le monde se porte bien en conclusion de cet évènement permet aux parents de se dire que c’est une belle histoire à raconter. «Il n’y a pas eu de complications, autant le bébé que moi, ça va bien, et mon chum s’est remis de ses émotions aussi. On a juste hâte d’être tranquille en famille à la maison et de reprendre notre petite routine», a confié la jeune mère.
D’ailleurs, leur jeune fille âgée de trois ans, Olivia, a bien hâte de rencontrer son petit frère. «On l’a appelée en vidéo pour qu’elle puisse le voir et me voir aussi. Elle est bien excitée, ça fait longtemps qu’elle demande quand on va avoir son petit frère et elle a hâte qu’on le ramène à la maison», a conclu Audrey Matte à quelques heures de retourner chez elle avec le nouveau membre de la famille.
Avec Rosie St-André – Le Nouvelliste
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