Toux, irritation de la gorge, maux de tête ou essoufflement: la fumée générée par les feux de forêt en Colombie-Britannique peut accentuer les problèmes respiratoires causés par la COVID-19, selon des experts en santé.
© Kyle Brittain/Radio-Canada La qualité de l’air risque aussi de se détériorer en Alberta, à cause des feux de forêt en C.-B.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique met en garde la population contre les risques associés à la mauvaise qualité de l’air, des risques décuplés pour les personnes qui ont été atteintes de la maladie causée par le coronavirus.
Depuis le début de la pandémie, plus de 145 000 personnes ont été contaminées par la COVID-19 en Colombie-Britannique. Fait encourageant, le nombre de nouveaux cas et de cas actifs est relativement bas depuis plusieurs semaines.
Environnement Canada rappelle que les enfants, les aînés et les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire, comme l’asthme, sont aussi plus à risque.
Afin de limiter les risques associés à la fumée, il est conseillé de rester hydraté, de réduire les activités physiques à l’extérieur, de fermer les fenêtres lorsque l’on est chez soi ou dans sa voiture et d’utiliser l’air climatisé, d’avoir recours à un purificateur d’air lorsque cela est possible.
L’utilisation de masques N95 peut aussi s’avérer plus efficace contre la pollution que des masques chirurgicaux ou en tissu.
Indices de risque élevés
La province, actuellement aux prises avec une saison de feux de forêt qui s’annonce historique après le passage du dôme de chaleur dans l’Ouest, compte plus de 200 feux actifs. Plus d’une dizaine de régions sont concernées par des bulletins sur la mauvaise qualité de l’air.
La fumée pourrait également affecter la province voisine de l’Alberta, si les vents changent.
La fumée touche surtout les régions de l’Intérieur de la province. L’Okanagan a affiché durant la semaine des risques modérés pour la santé. La ville de Kamloops est la pire au classement, avec des risques élevés pour la santé.
Les villes de Prince George, dans le Nord, ainsi que Quesnel et Williams Lake, dans la région de Cariboo, ont aussi présenté au cours de la semaine des risques élevés liés à la qualité de l’air.
Avec Radio-Canada par Sophie Chevance
Étiquettes : Colombie-Britannique, COVID-19, Qualité de l'air
juillet 12, 2021 à 7:41 |
Une étude qui doit attirer l’attention des populations !