L’agriculture urbaine gagne du terrain en Mauricie et cette fois, des jardins prennent d’assaut les terrains d’organismes et d’entreprises de Trois-Rivières.
© /iStock Des jardins ont vu le jour sur le terrain de certains organismes à Trois-Rivières.
Ce sont trois projets qui ont reçu un soutien financier de la part d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières. La Maison des familles du Rivage a implanté un potager près de son bâtiment, la Maison des jeunes Le Chakado a mis sur pied un jardin collectif alors que la microbrasserie Le Temps d’une pinte a décidé d’installer sur son toit un jardin de fleurs comestibles.
Au cœur de ces projets se trouvent des jeunes et leurs parents. Rapidement, ces jardins se sont avérés être des lieux de rencontres intergénérationnels pour les gens qui les animent.
Mes grands-parents faisaient des jardins, d’énormes jardins et j’ai toujours trouvé ça extraordinaire. Alors de partager, de transmettre les traditions à nos enfants et nos petits enfants je trouve ça valorisant pour eux», explique Sylvie Sicard, une bénévole qui s’occupe du jardin de la Maison des familles du Rivage.
Pour Sylvie Sicard, c’est donc l’occasion de passer du temps avec sa petite fille Maëlle et de lui transmettre certaines connaissances. Pour Maëlle cependant, c’est le désir de prendre soin de l’environnement qui la pousse à s’impliquer.
Je trouve que c’est vraiment important. L’environnement, il ne faudrait pas le polluer. Même pour des voisines d’expérience, c’est l’occasion de partager des conseils aux plus jeunes», explique-t-elle.
À la Maison des jeunes Le Chakado, ce sont les adolescents qui la fréquentent qui ont fait la demande pour un jardin, ce qui réjouit l’une des coordonnatrices
Les jeunes, c’est les acteurs qui sont le plus impliqués dans le projet. On a environ une vingtaine de jeunes différents qui se sont impliqués jusqu’à maintenant. Ils sont vraiment persévérants, déterminés. Ils aiment apprendre de nouvelles choses et ils sont contents quand ils voient ce qui pousse et ce qu’ils sont capables de récolter. C’est vraiment une belle réussite pour eux», explique Audrey Charron, coordonnatrice, la Maison des jeunes Le Chakado.
Détermination, c’est le mot tout désigné, selon Audrey Charron. Motivation aussi, car la coordonnatrice n’a pas besoin de tordre un bras à qui que ce soit pour venir arroser le jardin ou arracher les mauvaises herbes.
D’ailleurs, les surplus des récoltes seront offerts à des banques alimentaires, a fait savoir Mme Charron.
Par CBC/Radio-Canada d’après le reportage de Magalie Masson
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juillet 25, 2021 à 1:13 |
Une initiative salutaire !