L’accusé, qui aurait eu l’aide d’une complice, a tenté de bénéficier de nombreux avantages dans le monde entier, rapporte « Le Parisien ».

Ce sont de rocambolesques escroqueries dont il devra s’expliquer devant la justice. Comme l’indique Le Parisien, un jeune homme ainsi que sa complice vont être jugés mardi 26 octobre au tribunal correctionel de Paris dans une affaire d’usurpations d’identités liée à la Première dame, Brigitte Macron. Entre mars et avril 2018, l’accusé se serait fait passer pour le neveu de l’épouse du chef de l’État dans des mails frauduleux envoyés sous le nom de Pierre-Olivier Costa, le directeur de cabinet de Brigitte Macron, avec l’adresse « dir.cab@presidence-france.fr ».
Avec cette manoeuvre, le fraudeur aurait tenté de bénéficier de nombreux avantages comme rencontrer l’ambassadrice de France en Birmanie, profiter d’un hôtel de luxe à Marrakech, au Maroc, assister au Grand Prix de Formule 1 d’Australie ou encore se rendre à un concert de musique classique à Hong Kong.
Le Parisien révèle également qu’une autre identité aurait été usurpée, celle de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, pour tenter d’obtenir des faveurs dans un palace marocain, auprès de la compagnie Air China, du constructeur automobile Tesla, de la prestigieuse marque Tom Ford ou encore du Ritz, à Paris, pour privatiser la salle de spa.
L’accusé avait déjà été condamné pour des escroqueries
Si un grand nombre de ces escroqueries ont échoué et que le préjudice financier reste limité, les magouilles des deux malfaiteurs ont parfois été jusqu’au bout. Le quotidien explique notamment que le duo a pu profiter d’un hôtel 5 étoiles, avec un accueil VIP et des tarifs réduits pour une suite, à Hong Kong. L’établissement était alors persuadé d’héberger le neveu et la fille de Brigitte Macron.
Reconnu « menteur pathologique, mythomane, fabulateur » par les psychiatres, l’accusé a déjà été condamné à une dizaine de reprises pour des faits d’escroquerie. Par le passé, il avait notamment été mis en examen pour une autre affaire, en 2016, dans laquelle il s’était fait passer pour le fils d’un ministre de François Hollande dont il partageait le patronyme.
Avec Le Point
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octobre 24, 2021 à 11:24 |
Quelle ruse de mauvais goûts ?