Des Canadiens s’envolent vers un ciel plus clément malgré la recommandation d’Ottawa

Voyager à l’époque du variant Omicron comporte des risques, indique un expert.

Des voyageurs déambulent dans le hall d'un aéroport.

Des passagers étaient à l’aéroport Montréal-Trudeau dimanche. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Malgré la recommandation du gouvernement fédéral d’éviter tout voyage non essentiel à l’étranger afin de lutter contre la propagation de la COVID-19, beaucoup de Canadiens continuent de quitter le pays.

Les nombreuses annulations de vols dans le monde liées au déferlement du variant Omicron et le risque d’être coincé dans le pays de destination n’ont pas tempéré l’ardeur des voyageurs canadiens.

Je ne me sens pas plus en danger à mon condo là-bas [Floride] qu’ici. Ça fait juste nous libérer un peu l’esprit, a affirmé un voyageur rencontré dimanche à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal.

Ce n’est pas interdit de voyager, donc je voyage quand même, martèle un autre passager, même s’il reconnaît avoir hésité un petit peu avant de prendre l’avion.

Même raisonnement chez une passagère, qui estime qu’il n’est pas interdit de voyager. Il faut seulement prendre les mesures d’hygiène nécessaires avant de prendre l’avion, et c’est ce que j’ai fait, assure- t-elle.

Une autre voyageuse ne voit pas l’intérêt de rester au Canada pour ne pas contracter le virus.

« Je vais faire là-bas les mêmes choses que je faisais ici. »— Une citation de  Une voyageuse

À la mi-décembre, le gouvernement fédéral avait déconseillé tout voyage non essentiel à l’étranger.

Voyage à plusieurs risques

Selon Jacob Charbonneau, président-directeur général de l’entreprise Vol en retard, voyager en temps de pandémie est beaucoup plus difficile parce qu’on doit tenir compte de plusieurs facteurs.

« Il faut être prêt à être plus flexible. Si on doit rester cinq jours de plus à destination, est-ce qu’on est prêt pour ça? Si on voyage en famille, il y a les enfants. Il faut prendre des médicaments : est-ce qu’on en a suffisamment? »— Une citation de  Jacob Charbonneau, président-directeur général, Vol en retard

Même si beaucoup de voyageurs qui quittent le pays disent être assurés, M. Charbonneau les appelle à faire preuve de vigilance lors de l’achat de leur billet. Il faut vraiment voir ce qu’on a acheté et ce qui est inclus dans les petites lignes, conseille-t-il aux voyageurs.

L’entrepreneur rappelle que des annulations de vols surviendront en raison du nombre d’infections à la COVID-19 qui affecteront le personnel de bord. Par conséquent, beaucoup de transporteurs risquent de se retrouver avec des vols avec moins de passagers, ce qui pourrait entraîner des annulations, fait-il savoir.

À ces raisons s’ajoutent les conditions hivernales observées ici et aux États-Unis. Plus d’une soixantaine de vols ont été annulés au Canada dimanche.

Du côté des États-Unis, ce sont plus de 2000 vols qui ont été annulés dimanche en raison du variant Omicron, des vents forts, des inondations et des tempêtes de neige qui ont secoué le pays. Dans le monde, 3743 vols ont été annulés dimanche.

Avec Radio-Canada avec les informations d’Alexie André-Bélisle

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