
Le président russe Vladimir Poutine se montre intraitable, malgré les appels à la paix de ses homologues européens. Photo: AP/Mikhail Klimentyev
Un énième échange téléphonique du président français Emmanuel Macron et du chancelier allemand Olaf Scholz avec Vladimir Poutine « n’a pas permis de déceler chez le président russe de volonté de cesser la guerre en Ukraine ».
Cette discussion de 75 minutes entre les trois hommes, la seconde en deux jours, s’est focalisée
sur la demande de Paris et Berlin quant à un cessez-le-feu immédiat et l’amorce d’une solution diplomatique
. Paris et Berlin qualifient de mensonges
les accusations de Vladimir Poutine sur des violations flagrantes
du droit humanitaire par les forces ukrainiennes.
Ces discussions ont lieu au lendemain du sommet européen de Versailles, où les 27 se sont entendus pour doubler les financements pour des armes à l’Ukraine.
Approche fondamentalement différente
de Moscou
Le président Zelensky, qui a également parlé à Emmanuel Macron et Olaf Scholz, a dit constater une approche fondamentalement différente
de Moscou dans les pourparlers.
Les négociateurs russes et ukrainiens, a-t-il expliqué, ont commencé à discuter de sujets concrets plutôt que de se lancer des ultimatums.
Plus tôt, le président affirmait que Moscou était en train d’envoyer des renforts en Ukraine
alors que plusieurs villes étaient sous un bombardement continu des forces russes.
Il a jugé que les pays occidentaux devraient s’engager davantage dans ces négociations, saluant par la même occasion les efforts du premier ministre israélien, Naftali Bennett, pour tenter de servir de médiateur entre l’Ukraine et la Russie.
M. Zelensky a ajouté avoir suggéré à Naftali Bennett d’organiser des pourparlers à Jérusalem.
Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Reuters
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