COVID-19 : un nouveau sous-variant aux États-Unis pourrait bientôt arriver en Ontario

Une personne tient un écouvillon dans la main.

Le sous-variant XBB.1.5 est l’une des mutations de la souche Omicron. (Archive) Photo : La Presse Canadienne/Paul Chiasson

L’Ontario pourrait bientôt connaître une hausse de cas de COVID-19 lié à un nouveau sous-variant de la souche Omicron qui se propage rapidement aux États-Unis, selon un expert.

Le variant XBB.1.5 est actuellement à l’origine de plus de 40 % des infections à la COVID-19 aux États-Unis, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention (CDC)).

Il fait partie de la longue lignée de variants qui ont émergé de la vague Omicron au début de l’année dernière, explique le Dr Fahad Razak, l’ancien directeur scientifique du Groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19.

Selon l’épidémiologiste, l’infectiosité de ce sous-variant est encore inconnue, mais rien n’indique qu’il présente des symptômes plus sévères que les autres sous-variants d’Omicron.

Windsor touchée en premier?

Selon les données des CDC, cinq comtés du Michigan présentent des niveaux élevés d’infections à la COVID-19, alors que le comté de Wayne, qui inclut la ville de Détroit, montre un seuil d’infections moyen.

La ville frontière de Windsor est habituellement la première région canadienne à ressentir les effets d’une nouvelle vague aux États-Unis, selon le Dr Razak.

Portrait du Dr Fahad Razak.

Dr Fahad Razak est l’ancien directeur scientifique du Groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19. (Archive) PhotoHOTO : (DRFAHADRAZAK/TWITTER)

C’est statistiquement là où l’on peut s’attendre à ce que débordent en premier les infections des États-Unis, détaille-t-il.

Selon les données de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), les cas causés par le sous-variant XBB.1.5 ne représentaient que 0,6 % des infections dans la semaine du 11 décembre au Canada.

L’ASPC soutient que le processus d’identification des souches d’infections prend de une à trois semaines.

Le programme de surveillance génomique de la COVID-19 en Ontario n’avait quant à lui pas identifié le sous-variant XBB.1.5 dans son dernier rapport. Celui-ci était basé sur les données récoltées jusqu’au 10 décembre.

Par Radio-Canada avec les informations de CBC

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