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Unité africaine cherche nouveau souffle

mai 25, 2023

DÉCRYPTAGE. Tout en tirant les leçons de ses échecs passés, l’Union africaine (UA) affiche sa ferme volonté de ne plus être au centre des rivalités géopolitiques.

Moussa Faki Mahamat (1ere a gauche), president de la Commission de l'Union africaine, et Azali Assoumani (au centre), president des Comores, et actuellement a la tete de l'UA, regardent une exposition de photos lors du 60e anniversaire de l'Organisation des unite africaine (OUA), devenue Union africaine, au siege de l'institution a Addis-Abeba le 25 mai 2023.
Moussa Faki Mahamat (1ère à gauche), président de la Commission de l’Union africaine, et Azali Assoumani (au centre), président des Comores, et actuellement à la tête de l’UA, regardent une exposition de photos lors du 60e anniversaire de l’Organisation des unité africaine (OUA), devenue Union africaine, au siège de l’institution à Addis-Abeba le 25 mai 2023.© AMANUEL SILESHI / AFP

Ce jeudi 25 mai est célébrée la journée de l’Afrique. En effet, cela fait soixante ans que l’idée d’une unité africaine a fait son chemin pour devenir plus concrète à travers une institution dédiée. Après la première Conférence des États, qui avait réuni à Accra, en 1958, les huit États africains indépendants, près d’une trentaine de pays décident de fonder, à Addis-Abeba, le 25 mai 1963, l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Et ce malgré les divisions entre « progressistes » et « modérés ». Parmi, les objectifs fixés, au-delà du contenu et de la forme à donner à l’unité, l’urgence a été de faire front pour obtenir la décolonisation du continent et mettre fin à l’apartheid. Depuis, l’institution n’a fait que grandir, avec au total, aujourd’hui 55 pays membres et autant de défis. 60 ans après, quel bilan dresser de l’action de cette organisation ? Que reste-t-il du rêve des pères fondateurs ? Quel avenir pour l’institution panafricaine ?

La Nouvelle Donne géopolitique en échos aux débuts de l’OUA

L’Afrique ne doit pas redevenir un « terrain de bataille géostratégique », a martelé ce jeudi le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, appelant les pays du continent à « résister à l’instrumentalisation » des grandes puissances sur fond de conflit en Ukraine. « Dans ce contexte international d’affrontement, des intérêts géopolitiques divergents, la volonté des uns et des autres menace de transformer l’Afrique en terrain de bataille géostratégique, recréant de ce fait une nouvelle version de la guerre froide », a lancé le dirigeant de l’organisation panafricaine, depuis le siège à Addis-Abeba. « Dans ce jeu à somme nulle, où les gains des autres se traduisent par des pertes pour l’Afrique, nous devons résister à toutes les formes d’instrumentalisation de nos États membres », a-t-il poursuivi.

L’Afrique est au cœur de luttes d’influences internationales qui ont redoublé depuis l’offensive russe en Ukraine. Sur fond de sanctions occidentales, Moscou cherche des soutiens en Asie et en Afrique, où de nombreux États n’ont pas ouvertement condamné l’intervention militaire russe. La Russie a multiplié ces dernières années les initiatives sur le continent, visant à se poser comme alternative aux anciennes puissances coloniales.

Au-delà des difficultés, des progrès

Moussa Faki Mahamat a salué les succès de l’OUA, « celui des indépendances et de la victoire contre l’apartheid, celui des progrès économiques significatifs, des sports, des arts, de l’accroissement du rôle international de l’Afrique ». Il a parallèlement énuméré « les facteurs négatifs, tels que les changements inconstitutionnels de gouvernement et leur cortège d’oppression et de bâillonnement des libertés, l’insécurité, l’extension du terrorisme, l’extrémisme violent, la circulation incontrôlée des armes, les effets négatifs du changement climatique ». « Malgré les difficultés de tous ordres, l’Afrique reste caractérisée par sa grande capacité de résilience. Elle a pu malgré des prévisions pessimistes d’alors, tenir bon face à la prévalence de la Covid-19. Mieux, elle a saisi l’occasion de ce malheur pour repenser sa stratégie sanitaire », a-t-il rappelé. « Preuve que si l’Afrique veut, elle peut, quels que soient la nature et les types d’adversité auxquels elle pourrait avoir à faire face », a-t-il insisté.

D’immenses défis à venir

Président en exercice de l’UA, le chef de l’État comorien Azali Assoumani a lui aussi dénoncé « les changements anticonstitutionnels de pouvoir » qui se sont multipliés ces dernières années en Afrique. Pourtant, la déclaration d’Alger de 1999 contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement, avait mis l’Afrique sur la bonne piste pour en finir avec les putschs. Avec cinq coups d’État dans l’espace de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) en deux ans, force est de constater que l’UA doit encore se mobiliser. « Les conflits inter et intra-africains mais aussi le terrorisme perdurent et par conséquent la paix, la sécurité, la démocratie et le développement de notre continent sont menacés dans plusieurs de nos contrées », a-t-il poursuivi. « À cet égard, nous devons convaincre nos frères du Soudan de privilégier le dialogue pour que cesse la guerre fratricide qui sévit dans ce pays », a-t-il ajouté.

Avec Le Point Afrique

La Russie a commencé le transfert d’armes nucléaires vers la Biélorussie, assure Loukachenko

mai 25, 2023

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a annoncé que Vladimir Poutine lui a assuré avoir signé le décret permettant le transfert de charges nucléaires.

En mars, Vladimir Poutine annonçait le déploiement d’armes nucléaires vers la Biélorussie. Selon le président biélorusse Alexandre Loukachenko, la Russie a d’ores et déjà commencé le transfert des charges nucléaires. Pour l’heure, le Kremlin n’a fait aucun commentaire.

« Le transfert des charges nucléaires a commencé, ça a déjà commencé », a déclaré Alexandre Loukachenko, répondant à une question d’un journaliste russe dans une vidéo diffusée par la chaîne Telegram officieuse de la présidence biélorusse, Pul Pervogo.

Alexandre Loukachenko, qui était à Moscou jeudi pour un sommet régional, n’était pas en mesure d’indiquer si les armes en question étaient déjà dans son pays. « Peut-être, je rentre et je verrai », a dit le dirigeant biélorusse et principal allié russe. Alexandre Loukachenko a expliqué que Vladimir Poutine lui avait dit la veille avoir signé le décret permettant le transfert.

La crainte d’une escalade du conflit

Le président russe avait annoncé le 25 mars que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire biélorusse, un pays situé aux portes de l’Union européenne, nourrissant la crainte d’une d’escalade du conflit en UkraineL’annonce avait suscité des critiques de la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d’autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d’un recours à l’arme atomique.

L’opposante en exil Svetlana Tikhanovskaïa a dénoncé jeudi une menace pour tout le continent européen. « Cela ne met pas juste en danger la vie des Biélorusses, mais crée aussi une nouvelle menace pour l’Ukraine, pour toute l’Europe », a écrit sur Twitter Svetlana Tikhanovskaïa. « Lorsqu’on parle d’armes nucléaires tactiques, la plupart sont aussi puissantes que celle qui a tué 140 000 personnes à Hiroshima », a-t-elle ajouté. Les armements nucléaires dits « tactiques » peuvent provoquer d’immenses dégâts, mais leur rayon de destruction est plus limité que celui d’armes nucléaires « stratégiques ».

Début avril, la Russie avait indiqué avoir commencé à former les militaires biélorusses à l’utilisation d’armes nucléaires « tactiques ».

En outre, Vladimir Poutine a indiqué par le passé que dix avions avaient déjà été équipés en Biélorussie pour l’utilisation de telles armes et qu’un entrepôt spécial serait terminé d’ici au 1er juillet. Le pays n’est pas directement engagé sur le terrain en Ukraine mais a prêté son territoire à l’armée russe pour qu’elle puisse lancer son assaut en février 2022.

Le Point par M.R. avec AFP

Congo-Musique : Fally Ipupa en concert le 27 mai au stade Massamba-Debat

mai 25, 2023

En prélude à ce concert événementiel, le comité d’organisation à travers la maison VVPrime représentée par Charlemagne Mayassi et l’artiste musicien Fally Ipupa ont donné une conférence de presse, le 24 mai, au site touristique de Ngabé, au cours de laquelle ils ont invité les mélomanes de la bonne musique à venir nombreux au stade Alphonse- Massamba-Debat tout en leur rassurant sur les dispositions prises sur les mesures sécuritaires.

1)- L’artiste musicien Fally Ipupa répondant aux questions de la presse/ DR

Prenant la parole après le mot du modérateur et du représentant de la maison VVPrime, l’artiste musicien Fally Ipupa a tenu d’abord à remercier les chevaliers du micro et de la plume pour avoir fait le déplacement de Ngabé pour échanger avec lui, avant de répondre de façon interactive à ses questions. Pour Fally Ipupa, l’idée de se produire au stade Alphonse-Massamba-Debat lui est venu juste après son concert historique du 29 octobre 2022 au stade des Martyrs de Kinshasa, qui a connu la présence de 120 mille personnes. Cela est dû surtout au fait que, lors de ce concert, il y a eu beaucoup de Congolais de Brazzaville qui avaient fait le déplacement de Kinshasa. D’où il a voulu leur rendre l’ascenseur. Et afin de montrer son amour envers le public brazzavillois, il a décidé de passer son maquis au site touristique de Ngabé une semaine avant.

Fally Ipupa va profiter de ce concert pour présenter son trophée de platine aux mélomanes. Au stade des Martyrs, il avait présenté au public son disque d’or certifié. « C’est une drôle de coïncidence, parce que le disque d’or m’a été attribué avant le concert du stade des Martyrs et, curieusement, le disque de platine on vient de me l’attribuer avant le concert du stade Alphonse -Massamba-Debat », a déclaré l’artiste.

A la question de savoir s’il vient avec l’intention de remplir le stade Alphonse-Massamba-Debat, Fally Ipupa répond : « Outre la qualité artistique de ce concert, si je viens jouer au stade, c’est pour essayer de faire le plein également. Sinon pourquoi aller jouer dans un stade si on ne vise pas le plein ? Dès lors, autant mieux jouer dans une boîte de nuit. Je sais que le stade Alphonse-Massamba-Debat a 33 000 places, je dois avoir au minimum 20 000 personnes, mais le souhait est de le remplir », a souhaité l’artiste. 

Pour le comité d’organisation de ce concert, les dispositions sécuritaires sont prises. « Nous travaillons avec les services de l’Etat. A l’orée du concert, nous ferons une simulation des flux à l’entrée et à la sortie avec le commandement des forces publiques : gendarmerie, police, sapeurs-pompiers afin que la fête soit belle et qu’à l’issue du concert, chacun puisse rentrer chez lui en beauté », a signifié Charlemagne Mayassi.

2)- Fally Ipupa, Charlemagne Mayassi et les partenaires/ DR

Pour le concert du stade Alphonse Massamba Debat, Fally Ipupa bénéficie du soutien de certains artistes congolais et amis. « J’apprécie beaucoup des artistes tels que Tidiane Mario, Afara Tsena, Baltazar… Ces jeunes sont déterminés et font du bon boulot que personne ne peut contester.  Il a reconnu que le Congo Brazzaville fournit les danses aux artistes de la RDC pour ne pas dire de toute l’Afrique. Il a cité quelques danses parmi lesquelles « Egondza », « Bore-bore » et, surtout, « Mopacho » que j’ai récupérée officiellement », a dit l’artiste.

 Par ailleurs, il a annoncé aux chevaliers du micro et de la plume la sortie prochaine d’un documentaire et un film sur sa carrière ainsi que sa prestation à Paris La Défense à Arena, le 25 novembre prochain.

Par Adiac-Congo avec Bruno Okokana

Sénégal: Menacé d’inéligibilité, Ousmane Sonko annonce son retour à Dakar

mai 25, 2023

Alors que le verdict de son procès pour viols devrait être prononcé le 1er juin, l’opposant sénégalais lance un appel à « une caravane de la liberté » qui devra s’élancer de Zinguinchor pour rallier la capitale.

Meeting du chef de l’opposition, Ousmane Sonko, à Ziguinchor, le 24 mai 2023. © MUHAMADOU BITTAYE / AFP

L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 et menacé d’inéligibilité, a lancé un nouveau défi à risque au pouvoir en annonçant son prochain retour à Dakar à la tête d’un convoi populaire à travers le pays.À LIRE[Série] Au Sénégal, Ousmane Sonko et le procès de la dernière chance 

« Je vous donne rendez-vous à Dakar, soit [le président] Macky Sall recule, soit on lui fera face pour en finir », a-t-il lancé à ses partisans qui s’étaient massés devant sa maison de Ziguinchor en apprenant qu’il allait prendre la parole au lendemain de son procès pour viols, tenu en son absence.

« Caravane de la liberté »

« Le combat final, ça se passera où ? Ça se passera à Dakar !, a-t-il proclamé. Si vous êtes 2 000, que 1 500 rallient Dakar pour continuer le combat. » Ousmane Sonko a affirmé son intention de rentrer par la route et de transformer ces quelque 500 kilomètres de trajet en « caravane de la liberté ». Puis il a paradé ceint du drapeau sénégalais au milieu de ses sympathisants exaltés.

Il a précisé plus tard sur les réseaux sociaux qu’il comptait se mettre en route ce jeudi 25 mai, et a appelé les Sénégalais à converger vers Dakar.

C’est un nouvel acte de défiance à l’encontre des autorités de la part du président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez une partie de la jeunesse.

Garde étroite et menaçante

Ce mardi, Ousmane Sonko a brillé par son absence à son procès pour viols, disant craindre pour sa sécurité et remettant en cause l’impartialité de la justice. Il a toujours réfuté les accusations portées contre lui et dénoncé un complot destiné à l’écarter de la présidentielle. L’opposant risque son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.

Plusieurs jours avant son procès, il s’est retranché à Ziguinchor, ville dont il est le maire. Ses partisans ont monté une garde étroite et menaçante autour de son domicile pour parer une éventuelle tentative d’arrestation. Les autorités et la justice ont fait le choix de ne pas chercher à l’arrêter.

Se retirer à Ziguinchor lui a permis « de gagner du temps » et de « remobiliser les troupes un peu partout », a expliqué Ousmane Sonko.

Par Jeune Afrique (avec AFP)

Iran: la tombe de Masha Amini vandalisée

mai 24, 2023
Iran: la tombe de Masha Amini vandalisee
La tombe de la jeune Masha Amini vandalisée© AFP/John MACDOUGALL

La tombe de Masha Amini, la jeune kurde iranienne dont la mort avait déclenché un mouvement de protestation de grande ampleur contre les dirigeants politiques et religieux iraniens, a été vandalisée, selon des militants et l’avocat de la famille.

Âgée de 22 ans, Masha Amini est décédée en septembre 2022 après avoir été arrêtée par la police des moeurs de Téhéran qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict imposant aux femmes notamment le port du voile dans la République islamique.

Les manifestations après sa mort avaient défié le système islamique qui dirige l’Iran depuis la révolution de 1979. Elles ont toutefois faibli en amplitude ces derniers mois même si des actions se poursuivent de manière plus sporadiques.

La jeune femme, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, est enterrée dans sa ville natale de Saqez, dans la province iranienne du Kurdistan où, selon les militants, les autorités sont déterminées à empêcher tout rassemblement public en sa mémoire.

Le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN), basé en France, a déclaré que la tombe, portant son nom kurde Zhina en grosses lettres persanes, avait été attaquée le matin du 21 mai. Des images publiées sur les réseaux sociaux, qui proviendraient du compte Instagram de son frère Ashkan, ont montré que le verre qui protège un portrait d’Amini sur la pierre tombale était brisé.

« Malheureusement, dimanche matin, des personnes que nous connaissons déjà et qui ont déjà agi de la même manière dans le passé, ont attaqué la tombe de Zhina Mahsa Amini », a déclaré l’avocat de la famille Saleh Nikbakht dans un communiqué publié par KHRN.

Il n’a pas précisé qui étaient ces individus, tout en ajoutant que les autorités étaient intervenues auparavant pour empêcher la construction d’un auvent de protection au-dessus de la tombe.

« Alors le verre de votre pierre tombale les dérange aussi ? Laissez-les le casser mille fois, nous le rétablirons à nouveau, voyons qui se fatigue le premier », a déclaré Ashkan Amini dans son message sur les réseaux sociaux.

La famille et les partisans de Masha Amini affirment qu’elle a été tuée d’un coup à la tête en garde à vue, mais les autorités déclarent que sa mort est due à une crise cardiaque provoquée par sa mauvaise santé antérieure.

Selon l’ONG norvégienne Iran Human Rights (IHR), la répresssion des manifestations a fait plus de 500 morts. L’Iran a également pendu sept hommes dans des affaires liées à des manifestations dans ce que les militants décrivent comme une politique délibérée visant à créer un climat de peur.

Amnesty International a averti cette semaine que sept autres hommes risquaient d’être exécutés en lien avec les manifestations.

Par Le Point avec AFP

Les États-Unis approuvent la vente de missiles sol-air à l’Ukraine

mai 24, 2023

Washington a annoncé ce mercredi la cession de plusieurs missiles pour un total de 285 millions de dollars, aux forces armées ukrainiennes. 

285 millions de dollars de missiles sol-air seront livres aux Ukrainiens par les Americains.
285 millions de dollars de missiles sol-air seront livrés aux Ukrainiens par les Américains.© Alexandre MARCHI / MAXPPP / PHOTOPQR/L’EST REPUBLICAIN/MAXPP

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l’Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie

« L’Ukraine a un besoin urgent de renforcer ses capacités de défense contre les frappes de missiles et l’aviation russe » a indiqué l’Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA) dans un communiqué.

Le département d’Etat a approuvé la vente qui a été notifiée au Congrès américain, lequel doit encore donner son feu vert. La défense aérienne s’est avérée un facteur crucial dans le conflit face au tir de barrage des missiles russes. Cette vente de systèmes NASAMS vient en parallèle des milliards de dollars d’aide militaire fournie par les Etats-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’offensive russe le 24 février 2022.

Le Point par H.R avec AFP

La chanteuse Tina Turner est décédée

mai 24, 2023
Tina Turner sur scène.

La chanteuse Tina Turner, lors d’un événement à San Francisco en 1997 Photo : AFP via Getty Images/Monica M. Davey

La célèbre chanteuse américaine Tina Turner, souvent qualifiée de « reine du rock’n’roll », est décédée mardi à 83 ans, selon un communiqué publié sur son compte Instagram officiel. Elle s’est éteinte des suites d’une longue maladie dans sa maison de Küsnacht près de Zurich, en Suisse, où elle a passé les dernières années de sa vie, a ajouté son agent.

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de Tina Turner, indique le communiqué, ajoutant que la chanteuse américaine, naturalisée suisse il y a dix ans, laisse derrière elle sa plus grande œuvre : sa musique.

Avec sa musique et sa passion infinie pour la vie, elle a enchanté des millions de fans à travers le monde et inspiré les vedettes de demain, ajoute le communiqué, alors que la Maison-Blanche a salué une icône, déplorant une perte immense.

Née le 26 novembre 1939 à Nutbush, dans le Tennessee, Tina Turner a commencé sa carrière aux côtés d’Ike Turner, son premier mari, d’abord avec les Kings of Rhythm, puis au sein du duo Ike and Tina Turner à partir de 1960. Ce dernier a connu plusieurs succès en un peu plus de 15 ans d’existence, dont River Deep, Moutain High et Proud Mary, reprise d’une chanson du groupe Creedence Clearwater Revival qui a valu au tandem un prix Grammy en 1972.

Le duo musical et le couple se sont séparés en 1976, leur relation s’étant détériorée au fil des ans vu le caractère de plus en plus irascible d’Ike Turner, un homme violent et accro à la cocaïne qui a roué sa femme de coups pendant 20 ans. Le couple divorcera officiellement en 1978.

Sans producteur et sans le sou, Tina aura un début de carrière solo plutôt cahoteux. En 1978, elle lance son troisième album solo, Rough, un premier depuis sa séparation avec Ike Turner, mais les ventes ne seront pas à la hauteur des attentes, tout comme pour le suivant, Love Explosion (1979).Début du widget . Passer le widget?

Avec Private Dancer, un album qu’on lui propose en 1984, Tina Turner reviendra en grâce, renouant enfin avec le succès à 45 ans. What’s Love Got to Do With It deviendra le simple le plus connu de toute sa carrière et lui vaudra le Grammy du meilleur enregistrement de l’année en 1985.

Dans la foulée de la parution de l’album, il y a une biographie, et c’est là qu’elle libère sa parole par rapport aux violences qu’elle a subies pendant presque deux décennies de la part d’Ike Turner, explique Philippe Fehmiu, animateur de l’émission Via Fehmiu, à Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l’émission Le 15-18.

Avec ses chansons, surtout What’s Love Got to Do With It, et sa voix rauque et puissante, elle donne la parole à des millions de femmes sur la planète qui subissent comme elle des violences conjugales. Cela va au-delà de sa portée musicale, elle a une portée sociale.

La chanteuse au puissant contralto s’illustrera dans le rock, mais aussi dans le R’n’B, la soul, la dance et la pop. Parmi ses autres mégasuccès, on compte notamment la chanson The Best, une reprise d’une chanson de Bonnie Tyler écrite par Mark Chapman et Holly Knight. Paru sur l’album Foreign Affair (1988) de Tina Turner, le titre fera le tour de la planète.

En 1995, elle surprend à nouveau avec son interprétation grandiose de la chanson titre du film de la saga James Bond GoldenEye, écrite par Bono et The Edge du groupe U2.

Tina Turner a vendu plus de 150 millions de disques dans le monde, a remporté 11  prix Grammy et a été élue à deux reprises au Rock and Roll Hall of Fame, une première fois avec Ike Turner en 1991, puis seule en 2021.

Elle a été honorée au Kennedy Center en 2005, avec Beyoncé et Oprah. Sa vie est devenue la base d’un film, d’une comédie musicale de Broadway et d’un documentaire HBO en 2021, qu’elle a présenté comme ses adieux publics.

Une pluie d’hommages, de Mick Jagger à la NASA

En plus de la Maison-Blanche, plusieurs personnalités issues de différents milieux ont réagi à la mort de Tina Turner sur les réseaux sociaux, comme Magic Johnson, l’un des meilleurs joueurs de basket de l’histoire, qui s’est ému de la perte de cette légendaire reine du rock.

Je l’ai vue de nombreuses fois [en concert] et elle donnait, de loin, certains des meilleurs shows que j’ai jamais vus, a-t-il poursuivi sur Twitter.

Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones, a partagé sa tristesse après le décès de sa merveilleuse amie. Une artiste tellement talentueuse, mais aussi chaleureuse, drôle et généreuse, a-t-il écrit.Début du widget Twitter. Passer le widget?

Une autre vedette de la chanson, Gloria Gaynor, a rappelé que Tina Turner avait ouvert la voie à tant de femmes dans le rock, qu’elles soient noires ou blanches. Pour la chanteuse Ciara, le paradis a gagné un angeMerci pour l’inspiration que tu nous a tous donnée, a-t-elle déclaré sur Twitter.

Même la NASA y est allée de son hommage. La légende de la musique Tina Turner a brillé sur scène et dans les cœurs de millions de fans, a déclaré l’agence spatiale américaine.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Associated Press

Conflit au Soudan : les discussions se poursuivent, les combats et les pillages aussi

mai 24, 2023

Le nouveau cessez-le-feu, entré en vigueur lundi soir, est censé créer des passages pour les civils pris sous les feux croisés et pour le personnel humanitaire. Mais l’acheminement de l’aide est, pour l’heure, toujours impossible.

Des tirs d’artillerie résonnent encore dans la capitale du Soudan mais les combats se sont, d’après les habitants, calmés depuis le cessez-le-feu, ce qui a suscité de faibles espoirs dans cette ville en proie à l’agitation. © AFP

L’acheminement de l’aide humanitaire au Soudan en guerre est toujours impossible mercredi, au deuxième jour de la trêve entre militaires et paramilitaires, tandis que les médiateurs saoudiens et américains continuent à œuvrer pour mettre en place des couloirs sécurisés. Le conflit depuis plus de cinq semaines entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Daglo a fait, selon l’ONU, un millier de morts, plus d’un million de déplacés et plus de 300 000 réfugiés.

Dès l’entrée en vigueur d’un nouveau cessez-le-feu lundi soir, des habitants de Khartoum avaient rapporté des tirs d’artillerie et des raids aériens. Mercredi, ils se sont poursuivis dans la capitale où les colonnes de fumée noire se sont élevées en divers endroits. « Malgré les trêves successives, les civils vivent toujours sous la menace d’être tués ou blessés », a déploré à Genève le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.

Les médiateurs saoudien et américain, eux, disent avoir présenté aux émissaires des belligérants « des informations démontrant qu’ils avaient violé » la trêve. Le cessez-le-feu conclu en Arabie saoudite est censé créer des passages pour les civils pris sous les feux croisés et pour l’aide humanitaire, dont plus de 25 des 45 millions de Soudanais ont besoin, selon l’ONU.

Pillages

Mohammed Taher, 55 ans, raconte « avoir pu aller jusqu’au grand marché de Khartoum à cinq kilomètres de chez (lui) pour acheter à manger et revenir sans incident ». Ali Mohammed, lui, n’a plus d’eau depuis le début de la guerre : « Elle n’est toujours pas rétablie mais au moins, j’ai pu sortir en acheter pour faire boire ma famille. »

Les humanitaires, eux, regrettent de ne toujours pas pouvoir accéder aux hôpitaux de Khartoum et du Darfour (ouest) – les deux zones les plus touchées par la guerre – presque tous hors d’usage. Ceux qui n’ont pas été bombardés n’ont plus de stocks ou sont occupés par des belligérants. « Un de nos hangars à Khartoum a été pillé », s’alarme Jean-Nicolas Armstrong Dangelser, de Médecins sans frontières (MSF). Les piliers ont « débranché les réfrigérateurs et sorti les médicaments : une fois la chaîne du froid rompue, ces médicaments ne pourront plus soigner personne », dit-il.

Les émissaires des deux camps continuent de discuter et « les préparatifs pour des mouvements d’aide humanitaire sont en cours », assurent malgré tout Ryad et Washington. Mais après cinq semaines de promesses, les humanitaires réclament des actes. « Nous avons pu faire venir des équipes d’urgence, mais nous peinons à obtenir des permis de déplacement ou des visas pour des renforts », affirme MSF.

Pour le chercheur Alex de Waal, ce qui se joue aujourd’hui dans ce pays d’Afrique de l’Est, « c’est l’effondrement de l’État qui va transformer tout le Soudan en quelque chose qui ressemble au Darfour d’il y a dix ou quinze ans ». La guerre qui a débuté en 2003 dans cette région a fait 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés. « C’est de cet environnement, où l’argent et les armes décident de tout, que le général Daglo est sorti », rappelle-t-il, et avec lui ses milliers de miliciens Janjawids accusés d’atrocités et désormais intégrés au FSR.

« Scénario somalien »

Yasser Abdelaziz, fonctionnaire à Chendi, dans le Nord épargné par les combats, redoute, lui, « que le scénario à venir ne soit pas celui de la Syrie, la Libye ou le Yémen », trois pays frappés par des guerres meurtrières cette dernière décennie, « mais le scénario somalien avec des gens tentés par le racisme et le tribalisme ».

Les pays voisins, qui accueillent des dizaines de milliers de réfugiés, redoutent eux aussi une contagion, notamment du fait des liens tribaux transnationaux, et ne cessent de réclamer d’être intégrés aux négociations, plaidant pour des solutions africaines aux problèmes du continent.

Sur le terrain, des milliers de familles persistent à fuir le Darfour vers le Tchad ou prennent la route de l’Égypte dans le nord. Ils sont 300 000 à avoir quitté le pays, selon l’ONU. Plus de 800 000 autres se sont réfugiés dans d’autres villes du Soudan. Mais les camps de déplacés, qui accueillaient déjà 3,4 millions de personnes avant la guerre, sont pleins ou ont été détruits par les combats, rappellent l’ONU.

Par Jeune Afrique avec AFP

La Russie affirme avoir éliminé les combattants infiltrés depuis l’Ukraine

mai 23, 2023
Deux civils et un homme en uniforme devant une résidence endommagée lors d'affrontements armés.

Sur cette capture d’écran un bâtiment endommagé dans la région de Belgorod, en Russie, où les troupes russes et les forces de sécurité disent s’être battues mardi pour la deuxième fois contre des combattants venus d’Ukraine. Photo: AP

La Russie a affirmé mardi avoir « écrasé » avec son aviation et son artillerie le groupe qui a attaqué la veille depuis l’Ukraine la région frontalière de Belgorod, la plus grave incursion en territoire russe depuis le début du conflit.

Lundi, des combattants entrés en Russie depuis l’Ukraine ont attaqué plusieurs localités de la région de Belgorod, qui a également essuyé des tirs d’artillerie et des attaques de drones qui ont poussé les habitants à fuir.

Le Kremlin a exprimé sa profonde préoccupation et appelé à faire plus d’efforts pour empêcher ces incursions, en pleine multiplication d’attaques sur le sol russe ces derniers mois, qui ont soulevé des questions sur la solidité des défenses de Moscou.

Image aérienne d'un bombardement.

Une image fixe d’une vidéo, publiée par le ministère russe de la Défense, présentant une attaque aérienne russe contre des combattants ukrainiens dans la région de Belgorod, à un endroit inconnu. Photo: Reuters/Ministère Russe de la Défense

Le ministère russe de la Défense a assuré mardi avoir repoussé cette incursion après une opération d’une ampleur inédite, qui a notamment mobilisé l’aviation et l’artillerie.

« Les formations nationalistes ont été bloquées et écrasées. »— Une citation de  Extrait du communiqué du ministère russe de la Défense

Le reste des nationalistes ont été repoussés sur le territoire de l’Ukraine, où les frappes […] se sont poursuivies jusqu’à leur élimination totale, a encore indiqué le ministère, affirmant avoir tué plus de 70 terroristes ukrainiens.

Ces déclarations étaient invérifiables de source indépendante dans l’immédiat.

La Russie a accusé Kiev d’être derrière cette attaque, mais les autorités ukrainiennes nient toute implication.

Nous ne livrons pas de guerre sur des territoires étrangers, a ainsi assuré mardi la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar, y voyant une crise interne russe.

L’attaque a été revendiquée sur une chaîne Telegram qui se présente comme appartenant à la Légion Liberté pour la Russie, un groupe de Russes combattant côté ukrainien, qui avait déjà assuré être à l’origine d’incursions précédentes dans la même région.

Un autre groupe similaire participerait à l’opération, le Corps des volontaires russes.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, regardant directement la caméra lors d'une conférence en février.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin Photo: Reuters/Sputnik Photo Agency

Ce qui est arrivé [lundi] suscite une profonde préoccupation et démontre une fois encore que les combattants ukrainiens poursuivent leurs activités contre notre pays, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Cela nécessite de notre part plus d’efforts, ces efforts continuent d’être fournis et l’opération militaire spéciale [en Ukraine] se poursuit pour que cela n’arrive plus, a-t-il ajouté.

Le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a déclaré que plusieurs localités, dont Graïvoron, chef-lieu du district du même nom, avaient été soumises à de nombreux bombardements, au moyen de pièces d’artillerie, de lance-roquettes multiples et de drones.

Neuf localités ont par ailleurs été évacuées, a indiqué le gouverneur, qui a fait état d’un total d’au moins 12 civils blessés.

En réponse à l’incursion, la Russie a décrété lundi un régime antiterroriste dans toute la région de Belgorod, une mesure qui renforce les pouvoirs des autorités pour mener des opérations armées, contrôler les civils ou encore évacuer les populations. Ce régime avait été utilisé en Tchétchénie de 1999 à 2009.

Le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations, a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour acte terroriste.

Alors que se profile une vaste contre-offensive ukrainienne, le territoire russe a été ces derniers mois et semaines la cible d’un nombre croissant de sabotages, d’attentats et d’attaques de drones imputés à Kiev, mais jamais revendiqués par l’Ukraine, qui préfère évoquer des actions de partisans russes.

Le président russe Vladimir Poutine ne s’est pas exprimé au sujet de l’incursion, se bornant, lors d’une cérémonie de remise de décorations au Kremlin mardi, à parler de manière très générale du conflit en Ukraine.

« Oui, la Russie fait face à des temps difficiles, mais aujourd’hui est un moment particulier pour notre consolidation nationale […] Moscou défend les populations russes du Donbass ukrainien. »— Une citation de  Vladimir Poutine, président de la Russie

Lundi, son porte-parole avait indiqué qu’il avait été informé de l’incursion dans la région de Belgorod.

Le Kremlin avait accusé lundi Kiev d’être derrière cette attaque, dans le but de détourner l’attention de la prise revendiquée par les forces russes de la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine.

Les forces russes ont affirmé ce week-end avoir pris l’intégralité de cette ville dévastée, théâtre de la bataille la plus longue et la plus meurtrière du conflit, où les deux camps ont subi de lourdes pertes.

Kiev a démenti la perte de Bakhmout, affirmant encore mardi que les batailles pour la ville […] se poursuivent.

Par ailleurs, le président Volodymyr Zelensky s’est rendu mardi sur la ligne de front dans la région de Donetsk, dans l’est, où il s’est entretenu avec des militaires.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Musique: des artistes ivoiriens invités au Fespam

mai 23, 2023

Les artistes ivoiriens sont invités à participer à la 11e édition du  Festival panafricain de musique (Fespam) qui aura lieu du 15 au 22 juillet prochain, à Brazzaville.

L’invitation a été transmise à la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, par son homologue congolaise, Lydie Pongault, en marge du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) qui s’est tenu du 9 au 13 mai dernier et  dont la République du Congo avait été l’invitée d’honneur.

Au cours de ces retrouvailles marquées à la fois par les allocutions et les ateliers, la délégation congolaise, forte d’une dizaine d’écrivains et d’autres professionnels du livre, a eu des échanges fructueux avec tous ses partenaires. Des prises de parole des autorités ivoiriennes, il en ressort une reconnaissance du rayonnement international de la littérature congolaise ; la nécessité de penser le livre comme levier de l’inclusion sociale et du développement des économies, à travers notamment la mise en place des industries culturelles et créatives et le renforcement des liens d’amitié et de la coopération culturelle entre le Congo et la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, les discussions entre les deux ministres, qui ont eu lieu en marge du salon, ont porté essentiellement sur la mise en application de l’Accord de coopération culturelle et artistique entre le Congo et la Côte d’Ivoire du 22 novembre 2022 ; le statut et le cadre juridique de l’artiste et des professionnels de la culture et des arts ; la restitution des œuvres d’art africain ; la réforme du corpus juridique réglementant le fonctionnement des institutions en charge de la gestion collective que sont le Bureau ivoirien du droit d’auteur et le Bureau congolais du droit d’auteur ; le développement des industries culturelles et créatives, à travers la création ou l’augmentation des fonds dédiés à la création et à l’action culturelle ; les formations professionnalisantes dans les domaines artistiques et d’expertise culturelle ; l’appui ou la relance des centres de lecture et d’animation culturelle en zones urbaines et rurales ; la construction ou la rénovation d’infrastructures culturelles ainsi que la préservation du patrimoine.

En effet, la participation du Congo au Sila constitue un premier pas dans la démarche de mise en application de l’accord susmentionné. De plus, il s’agit également de la nécessité d’un dialogue ouvert avec les experts des pays africains au sujet de la restitution des œuvres d’art, laquelle est régie par le Rapport Jean Luc Martinez, loi-cadre fixant les critères de restitution des œuvres dans le but de faire bloc et de repenser les critères jugés européo-centrés. De la même manière, la participation du Congo au Sila devrait permettre d’établir des objectifs chiffrés en termes d’organisation d’événements culturels dans les grandes villes et dans l’hinterland afin d’apporter un dynamisme aux vies culturelles nationales.      

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé