Archive for the ‘Bourse’ Category

Les actions de la société de cannabis Hexo chutent après l’annonce de jeudi

décembre 27, 2019
© Fournis par La Presse canadienne
 

OTTAWA — Les actions de la société de cannabis Hexo ont chuté de 21 % vendredi avant-midi à la Bourse de Toronto, après que l’entreprise eut annoncé qu’elle émettrait environ 15 millions de nouvelles actions, une décision qui pourrait diluer la valeur de ses actions existantes.

Les actions ont chuté à un nouveau creux de 26 mois, à 2,03 $, au premier jour de transactions à Toronto après la pause de Noël, en baisse par rapport à un taux de clôture de 2,57 $ la veille de Noël.

Hexo a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec des investisseurs institutionnels pour l’achat et la revente de 14,97 millions d’actions ordinaires à 1,67 $US par action, ce qui représente une aubaine de 14 % par rapport à son taux de clôture de 1,94 $US mardi à la Bourse de New York. L’offre devrait venir à échéance le 30 décembre.

Les actions à double cotation ont glissé à 1,53 $US à New York jeudi, mais ont rebondi jusqu’à 1,67 $US vendredi.

Hexo dit qu’elle a l’intention d’utiliser les 25 millions $US qu’elle prévoit générer par le biais de l’émission d’actions pour le fonds de roulement et pour financer la recherche afin de faire avancer ses «stratégies d’innovation».

L’entreprise a également annoncé un accord pour soumettre aux investisseurs des bons de souscription d’actions de cinq ans pour permettre l’achat de 7,5 millions d’actions supplémentaires à 2,45 $US par action.

Hexo a annoncé en octobre qu’elle supprimait 200 emplois pour s’adapter aux revenus futurs et assurer la viabilité à long terme de l’entreprise.

À la mi-décembre, Hexo a déclaré une perte de 62,4 millions $ pour le trimestre terminé le 31 octobre. La perte avait été de 12,8 millions $ au même trimestre un an plus tôt. Les revenus nets sont passés de 5,7 millions à 14,5 millions $.

Entreprise dans cette dépêche: (TSX:HEXO)

La Presse canadienne

La Bourse de Shanghai dévisse sous le poids des tensions sino-américaines

octobre 8, 2018

Photo d’archives du 25 septembre 2018, un investisseur à la Bourse de Shanghai. / © AFP/Archives / Johannes EISELE

Les places boursières chinoises ont dégringolé lundi, subissant le contrecoup de l’escalade généralisée des tensions avec les États-Unis pendant la semaine écoulée, alors que les marchés du géant asiatique étaient fermés.

A la Bourse de Shanghai, l’indice composite a terminé en repli de 3,72% à 2.716,51 points, tandis que la place de Shenzhen cédait 3,83% à 1.386,28 points. Les deux marchés sont restés fermés la semaine dernière pour cause de fête nationale chinoise, au moment où les relations avec les États-Unis se dégradaient fortement.

Les relations avec les États-Unis ont été notamment marquées la semaine dernière par des informations de l’agence financière Bloomberg selon lesquelles de minuscules puces informatiques auraient été insérées dans des ordinateurs américains fabriqués en Chine afin de voler des secrets technologiques américains.

Ces informations ont pénalisé lundi les valeurs technologiques, notamment le groupe de télécommunications ZTE, qui a cédé plus de 8%. ZTE a déjà fait l’objet de sanctions aux États-Unis et a été menacé de faillite ces derniers mois à la suite de menaces de l’administration Trump.

Le discours du vice-président américain Mike Pence, qui s’est livré jeudi à un réquisitoire en règle contre Pékin, accusé de travailler à la défaite de Donald Trump, a pu aussi agir sur le moral des investisseurs.

D’autant que des navires de guerre chinois et américain se sont dangereusement approchés en mer de Chine.

Cette chute intervient alors que la banque centrale chinoise a annoncé dimanche qu’elle allait réduire d’un point de pourcentage le taux de réserves obligatoires pour la plupart des banques, la quatrième baisse de cette année visant à les encourager à accorder davantage de crédits aux petites entreprises et au secteur privé.

Ces réductions successives doivent permettre à la Chine d’amortir l’impact économique des taxes imposées par le président américain, Donald Trump, sur 250 milliards de dollars de marchandises chinoises, environ la moitié des exportations du pays vers les États-Unis.

A Hong Kong, à 40 minutes de la clôture, l’indice Hang Seng était en repli de 1,18%.

Romandie.com avec(©AFP / (08 octobre 2018 10h22)

Égypte: les deux fils de Moubarak arrêtés pour manipulation boursière

septembre 15, 2018

Le Caire – Les deux fils de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak dont la révolution de 2011 avait provoqué la chute, ont été arrêtés samedi dans une affaire de « manipulation boursière », selon une source judiciaire.

Après la chute de Hosni Moubarak à la faveur du Printemps arabe, plusieurs procédures judiciaires ont été déclenchées contre l’ancien chef de l’Etat, resté 30 ans au pouvoir (1981-2011), et ses proches.

Gamal et Alaa Moubarak, ainsi que trois autres personnes, sont accusés d’avoir convenu d’acquérir la majorité des actions de plusieurs banques via des sociétés écrans, sans le déclarer en bourse, comme les y obligeait la loi.

Ils ont été arrêtés sur ordre d’un juge lors d’une audience, en leur présence, dans un tribunal pénal du Caire, et doivent être transférés en centre de détention, selon la même source judiciaire. La prochaine audience dans leur affaire a été fixée au 20 octobre.

Alaa Moubarak a confirmé samedi sur Twitter ce placement en détention, en espérant que « la vérité sera un jour révélée » dans cette affaire.

A l’époque des faits reprochés, il se tenait à l’écart de la politique mais il est accusé d’avoir amassé une fortune grâce aux réseaux de son père.

Son cadet Gamal Moubarak, à la tête du puissant comité politique du parti au pouvoir sous le régime de son père, avait lui longtemps été pressenti pour succéder à ce dernier.

Arrêtés en 2011 dans différentes affaires, ils ont été placés en détention provisoire à plusieurs reprises avant de bénéficier de remises en liberté. Ils n’avaient plus été incarcérés depuis leur dernière libération il y a trois ans.

Avec leur père, Alaa et Gamal Moubarak avaient été condamnés en mai 2015 à trois ans de prison pour avoir détourné plus de 10 millions d’euros de fonds publics alloués à l’entretien des palais présidentiels. Leurs périodes de détention provisoire avaient couvert cette peine.

Plusieurs responsables du régime de M. Moubarak, dont l’ancien chef de l’Etat lui-même, accusés dans des affaires de corruption, ont finalement été acquittés.

M. Moubarak, acquitté en mars 2017 pour le meurtre de manifestants, reste toutefois sous le coup d’une enquête pour corruption.

Les autorités sont en revanche accusées d’instrumentaliser le pouvoir judiciaire dans leur répression des opposants et des partisans de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l’armée en 2013.

La semaine dernière, un tribunal du Caire a condamné à mort 75 personnes, dont des dirigeants des Frères musulmans, dans l’un des plus grands procès de masse depuis la révolte ayant secoué l’Egypte en 2011.

Une commission judiciaire a annoncé mardi le gel des avoirs de plus d’un millier de membres des Frères musulmans, mouvement classé « terroriste » par Le Caire, et d’entreprises ou associations leur appartenant.

Romandie.com avec(©AFP / 15 septembre 2018 16h21)                                                        

Le pétrole monte un peu avec le risque géopolitique

septembre 11, 2018

Londres (awp/afp) – Les cours du pétrole montaient un peu mardi en cours d’échanges européens, dopés par le risque géopolitique au Moyen-Orient à l’approche d’une réunion de suivi de l’Opep.

Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 77,85 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’octobre prenait 22 cents à 67,76 dollars une heure après son ouverture.

L’écart entre le prix du Brent, référence internationale, et le WTI américain, se creusait au-dessus de dix dollars pour la première fois depuis deux mois et demi.

« L’attention des marchés se focalise à nouveau sur la géopolitique, avec l’attaque du siège de la Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC) » lundi, ont commenté les analystes de JBC Energy.

Par ailleurs, les exportations iraniennes continuent de diminuer en amont de l’application début novembre des sanctions américaines contre Téhéran visant directement son industrie pétrolière.

« Est-ce que la Russie et l’Arabie saoudite arriveront à compenser cette perte de l’offre, cela reste à voir », a commenté Hussein Sayed, analyste chez FXTM.

Alors que ces deux géants du pétrole menaient depuis fin 2016 l’effort de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres producteurs pour limiter l’offre et faire remonter les prix, ils ont repris leurs extractions de plus belle depuis juin pour éviter que l’escalade des cours ne pèse sur la demande.

Une réunion de suivi de l’accord est prévue fin septembre à Alger, en présence notamment des ministres de l’Energie d’Arabie saoudite et de Russie. Leur homologue iranien, qui s’était opposé en juin à une hausse de la production qui permettrait à son rival saoudien de récupérer les parts de marché perdues par Téhéran à cause des sanctions américaines, sera également présent.

Aux Etats-Unis en revanche, les prix souffrent depuis le début du mois.

« Si certains doutaient de l’effet négatif de l’accumulation des stocks de brut à Cushing (terminal du sud de l’Oklahoma qui sert de référence au WTI), il suffit de regarder les cours », a jugé Tamas Varga, analyste chez PVM.

Selon lui, si le prix américain souffre du manque d’infrastructures permettant de transporter le pétrole de schiste produit dans le Sud vers les raffineries ou les ports, il pourrait être soutenu à court terme par des tempêtes tropicales.

Les autorités météorologiques américaines ont émis mardi une alerte à la montée des eaux sur une vaste portion de la côte est des Etats-Unis, à l’approche de l’ouragan Florence qui forçait l’évacuation de plus d’un million de personnes.

Les analystes prendront par ailleurs connaissance mercredi des données hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis arrêtées au 7 septembre, qui seront publiées par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Les analystes s’attendent à un recul des stocks de brut de 2,25 millions de barils, à une hausse des stocks d’essence de 750.000 barils et à une montée des stocks d’autres produits distillés (gazole et fioul de chauffage) de 2 millions de barils, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

Romandie.com avec(AWP / 11.09.2018 16h11)                                                        

Wall Street rattrapée par la crise turque

août 13, 2018

La Bourse de New York a terminé dans le rouge lundi / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives / Drew Angerer

La Bourse de New York a terminé dans le rouge lundi, rattrapée en cours de séance par les inquiétudes liées à l’effondrement de la livre turque et à un éventuel effet de contagion sur d’autres économies.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,50% à 25.187,70 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,25% à 7.819,71 points.

L’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,40% à 2.821,93 points.

Les trois indices avaient débuté la journée dans le vert avant d’hésiter sur la direction à suivre.

« Le marché a été sans aucun doute guidé par la situation en Turquie et toutes les craintes sur les conséquences qu’elle pourrait déclencher, même si au final la réaction est plutôt contenue », a remarqué Karl Haeling de LBBW en mettant en avant les faibles volumes d’échanges.

Sur fond de tensions diplomatiques entre Ankara et Washington, la livre turque a de nouveau chuté lundi à son plus bas niveau historique.

Dans l’espoir de rassurer les marchés, la Banque centrale de Turquie a bien assuré qu’elle prendrait les « mesures nécessaires » pour assurer la stabilité financière mais cela n’a pas suffi à enrayer l’effondrement de la devise, jetant un froid sur les marchés mondiaux.

Certains observateurs craignent en particulier l’exposition de quelques grandes banques européennes à ces risques.

A Wall Street les valeurs financières ont été particulièrement affectées, à l’instar de JPMorgan Chase (-1,59%), Citigroup (-1,57%) ou Bank of America (-2,28%).

Le repli de la place new-yorkaise dans ce contexte « correspond peut-être juste à un nouvel accès de nervosité du marché, qui va se stabiliser et rapidement remonter à des niveaux record. Mais on ne peut pas non plus écarter tout risque et les comparaisons avec la crise asiatique de 1997, déclenchée par la chute de la monnaie thaïlandaise, ne doivent pas être complètement négligées », a relevé M. Haeling.

« De nombreux pays ont emprunté beaucoup d’argent en dollar, qui grimpe fortement, ce qui va rendre les remboursements plus chers », a-t-il souligné. Dans le même temps, « la liste des pays confrontés à des problèmes économiques ne s’amoindrit pas, qu’il s’agisse de la Chine, de la Russie, de l’Argentine, de la Turquie ou de l’Italie », a-t-il ajouté.

Le marché obligataire se tendait un peu: le rendement sur la dette américaine à dix ans montait vers 20H15 GMT à 2,875% contre 2,873% à la clôture vendredi, et celui à 30 ans à 3,044% contre 3,030% en fin de semaine dernière.

– Trump s’en prend à Harley –

Tesla a pris 0,26% alors que son PDG Elon Musk a indiqué être en discussion avec le fonds souverain saoudien (PIF) et d’autres investisseurs dont il ne dévoile pas l’identité pour financer le possible retrait de la Bourse du constructeur de véhicules électriques haut de gamme.

Harley-Davidson a lâché 4,32% alors que le président américain s’en est de nouveau pris dimanche au groupe, qu’il a conseillé de boycotter si le constructeur de motos déplaçait une partie de sa production en Europe comme il l’a annoncé.

Nielsen, le groupe spécialisé dans la mesure d’audience, a bondi de 12,06% alors que la société d’investissement Elliott Management a pris une participation de 8% et souhaite, selon le Wall Street Journal, pousser la société à se vendre.

Netflix a reculé de 1,32% après l’annonce du départ de son directeur financier, à ce poste depuis huit ans.

Le géant des semi-conducteurs Qualcomm, qui a accepté vendredi de payer à Taïwan une amende largement revue à la baisse pour abus de position dominante, s’est apprécié de 0,03%.

La société VF Corp, propriétaire des marques de jeans emblématiques Wrangler et Lee, a perdu 3,60% après avoir confirmé qu’elle avait l’intention de scinder ses activités en deux sociétés indépendantes, avec d’un côté les vêtements et chaussures et de l’autre les jeans et les magasins d’usines.

Romandie.com avec(©AFP / (13 août 2018 22h49)

Twitter perd des utilisateurs et dévisse en Bourse

juillet 27, 2018

L’action de Twitter en nette baisse à New York alors que le réseau social perd des utilisateurs / © AFP/Archives / NICOLAS ASFOURI

Le réseau social Twitter perdait plus de 17% vendredi à New York, les investisseurs s’inquiétant de la baisse du nombre de ses utilisateurs, malgré un bénéfice d’une ampleur inédite.

Vers 10H30 (14H30 GMT), l’action de l’oiseau bleu abandonnait 17,11% à 35,60 dollars, dans un marché quasiment à l’équilibre (+0,04%).

Cette réaction rappelle celle qui a suivi les résultats de Facebook jeudi, l’action du premier réseau social au monde perdant 19% en une seule séance.

Twitter a eu beau publier vendredi un bénéfice historique de 100 millions de dollars, le troisième trimestre d’affilée dans le vert après plus de dix ans de pertes, les regards se sont concentrés sur la fréquentation de la plateforme.

Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels, paramètre publié chaque trimestre par le site de microblog, a ainsi reculé de un million, à 335 millions, alors que le marché l’attendait en légère hausse.

Dans les documents publiés vendredi et durant la conférence téléphonique de présentation, les dirigeants du groupe ont lié ce recul aux multiples initiatives de rationalisation et de nettoyage de la plateforme.

Twitter a fait un grand ménage depuis le début de l’année pour tenter de se débarrasser des utilisateurs qui tenteraient de se servir de ce canal à des fins de propagande ou de prospérer grâce à une économie de faux comptes et de faux abonnés.

Des dizaines de millions de comptes ont été supprimés à cette fin, même si le directeur financier Ned Segal a précisé vendredi qu’il s’agissait d’utilisateurs inactifs, non pris en compte dans la population des utilisateurs actifs mensuels.

Twitter cherche aussi à rationaliser le fonctionnement de sa plateforme pour les utilisateurs, qui ont parfois du mal à faire un tri efficace dans le flux qui se déverse sur le réseau social.

Le groupe de San Francisco entend se positionner en destination légitime pour s’informer, en complément de sa dimension réseau social.

Il agrège désormais des tweets autour d’un événement ou d’une information pour donner aux utilisateurs un aperçu des derniers développements sur le sujet, sans avoir à remonter le fil.

– « En sécurité » –

Il propose également d’envoyer aux utilisateurs des alertes, orientées sur leurs sujets d’intérêt.

Ces initiatives n’ont cependant été annoncées et mises en place qu’en juin à l’occasion de la Coupe du monde de football, soit en fin de trimestre.

Revenu à la tête de l’entreprise mi-2015 après en avoir quitté la direction opérationnelle en 2008, le co-fondateur Jack Dorsey s’est lancé dans une réorientation stratégique avec la rentabilité en priorité.

La stratégie a été validée début 2018, avec la publication du premier bénéfice de Twitter, près de douze ans après sa création.

Avec les mesures prises depuis son retour et plus encore depuis le début de l’année, Jack Dorsey s’attache à faire de Twitter une destination respectable, prisée des annonceurs, et se débarrasser de l’image de grand fatras, parfois terrain d’expression de propagande et de haine, qui lui était régulièrement accolée.

« Nous voulons que les gens se sentent libres de s’exprimer, en sécurité », a assuré M. Dorsey vendredi.

Mais la patience n’est pas la première des caractéristiques des marchés boursiers, qui ont surtout retenu vendredi la baisse du nombre d’abonnés.

Pour M. Dorsey, ce léger repli découle pour partie de l’entrée en vigueur en mai de la directive européenne sur la protection des données (GDPR).

Ce tassement est aussi dû, selon lui, au refus de Twitter de prendre en charge le coût des SMS pour les utilisateurs qui accèdent au réseau par ce biais.

La tarification des SMS induit ainsi une baisse du nombre d’utilisateurs, qui ne souhaitent pas payer pour le service.

Le réseau social a estimé que ces deux facteurs avaient entraîné une perte de 3 millions d’utilisateurs actifs mensuels sur le trimestre.

Durement sanctionné vendredi, le titre est néanmoins un habitué des variations spectaculaires en Bourse et a déjà pris ou perdu, en plusieurs occasions, plus de 10% sur une séance.

Après la publication de vendredi, les analystes de Goldman Sachs ont indiqué qu’ils conseillaient toujours d’acheter le titre, qu’ils voient gagner plus de 50% d’ici un an.

Romandie.com avec(©AFP / 27 juillet 2018 16h50)

Facebook s’effondre à l’ouverture de la Bourse à New York

juillet 26, 2018

Touché de plein fouet par des résultats et prévisions décevants, le titre de Facebook plonge à l’ouverture de la Bourse de New York, emportant plus de 100 milliards de dollars de valorisation / © AFP/Archives / JOSH EDELSON

Touché de plein fouet par des résultats et prévisions décevants, le titre du réseau social Facebook plongeait à l’ouverture de la Bourse de New York et emportait dans son sillage plus de 100 milliards de dollars de valorisation.

Après avoir perdu jusqu’à 19,6% en tout début de séance, le titre de l’entreprise dévissait vers 13H50 GMT de 18,34% à 177,61 dollars. A ce niveau, cela correspond à une perte de 115 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Forte d’une envolée de 23,3% depuis le début de l’année, l’action Facebook avait pourtant grimpé mercredi à un niveau inédit, atteignant 217,50 dollars.

Mais le groupe, englué depuis plusieurs mois dans les polémiques, a pris les investisseurs et analystes financiers de court mercredi soir en annonçant ses résultats du deuxième trimestre.

Même si le nombre d’utilisateurs mensuels actifs de Facebook s’affichait au 30 juin en hausse de 11% sur un an, à 2,23 milliards, et que son chiffre d’affaires a sur la période progressé de 42%, à 13,2 milliards, les observateurs s’attendaient à mieux.

Coup de massue pour les acteurs du marché, le groupe a également prévenu que le ralentissement de la croissance et la hausse des dépenses allaient se poursuivre nettement dans les mois qui viennent.

« La chute du cours a été entraînée par les commentaires de la direction, qui a toujours adopté une posture très prudente, sur le ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires après un trimestre au cours duquel l’entreprise a pour la première fois (depuis son entrée en Bourse) déçu en matière de revenus publicitaires », selon les analystes de Goldman Sachs.

Ils incitent toujours leurs clients à acheter le titre mais ont réduit leur objectif de prix à 12 mois de 225 à 205 dollars l’action.

« Le deuxième trimestre a apporté des grandes surprises à Facebook », a remarqué de son côté Michael Graham, analyste spécialisé dans les technologies chez Canaccord Genuity, qui a aussi revu son estimation de prix de 240 à 200 dollars.

« La croissance du chiffre d’affaires est affectée de façon importante par les effets de change, les utilisateurs se tournent de plus en plus vers Stories, qui rapportent moins d’argent, et le groupe va potentiellement être affecté par toutes les problématiques autour du Règlement général pour la protection des données », entré en vigueur en mai dans l’Union européenne et qui renforce les droits des usagers, a-t-il souligné.

Romandie.com avec(©AFP / 26 juillet 2018 16h43)

Liste des dirigeants congolais ayant caché de l’argent dans les paradis fiscaux

mai 8, 2018

 

 

 

Une enquête planétaire réalisée par une centaine de journaux sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan. Plusieurs responsables congolais sont cités, directement ou indirectement.

Plus de cent médias répartis dans 77 pays, regroupés au sein du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dévoilent le résultat d’une enquête de neuf mois. Intitulée « Panama Papers », elle rend publique l’identité des clients de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Plus de 214 000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde, selon le consortium.

 

Voici la liste des congolais ayant directement et indirectement des comptes offshores

 

1 – DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO

-Banco Privée d’Andorre (BPA) : 825.000.000 (Euro)

Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 400.000.000 ( Euro)

EFG Bank (Gibraltar) Ltd : 150.000.000 ( Euro)

Fidelity Bank ( Cayman) Limited : 600.000.000 ( Dollars)

Cainvest Bank and Trust Limited (Cayman) : 60.000.000 ( Dollars)

Arab African International Bank ( Dubai) : 460.000.000 ( Dollars)

Bank of sharjah ( Dubai) : 48.000.000 ( Dollars)

Malayan Banking (BHD- Singapur) : 70.000.000 (Dollars)

Bank of China Limited ( Hong Kong) : 340.000.000 (Dollars)

Mauritius Commercial Bank Limited ( île Maurice) : 8.000.000 ( Dollars)

 

2- RODOLPH ADADA

The Oxxy Bank Limited (Belize) : 300.000.000 ( Dollars)

Bank of Bermuda Limited ( îles Caiman) : 200.000.000 (Dollars)

-Fortis Bank Limited ( îles Caiman) : 300.000.000 (Dollars)

KB Luxembourg S.A ( Monaco) : 5.000.000 ( Euro)

 

3- JEAN RICHARD BRUNO ITOUA

Banco del Pacifico S.A ( Panama) : 30.000.000 ( Dollars)

Bancafe S.A ( Panama) : 4.000.000 ( Dollars)

 

4 – JEAN JACQUES BOUYA

-Abu Dhabi Islamic Bank (Dubai) : 600.000.000 ( Dollars)

Bank of Baroda ( Dubai) : 280.000.000 (Dollars)

Agricultural Bank of China ( Hong Kong) : 960.000.000 ( Dollars)

Bank SinoPac ( Hong Kong) : 480.000.000 (Dollars)

China Construction Bank ( Hong Kong) : 758.000.000 (Dollars)

Banque des Mascareignes Limited ( île Maurice) : 152.000.000 ( Dollars)

Banco Surinvest S.A ( Uruguay) : 80.000.000 (Dollars)

Arab Bank Plc ( Singapur) : 230.000.000 ( Dollars)

Banque Pasche Monaco : 12.000.000 ( Euro)

-Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 32.000.000 ( Euro)

 

5- GILBERT ONDONGO

Banque Pasche Monaco : 3.000.000 ( Euro)

The Bank of East Asia Limited ( Hong Kong) : 783.000.000 ( Dollars)

Bank Sinopac ( Hong Kong) 271.000.000 ( Dollars)

Banco Portugues de Negocios S.A ( Cap Vert) : 40.000.000 ( Dollars)

Banco Espiritu Santo S.A ( SFE Cap Vert) : 143.000.000 – Dollars)

 

6- LUCIEN EBATA

Dresdner Bank Monaco : 32.000.000 ( Euro)

Capital G Bank Limited ( Bermude) : 420.000.000 ( Dollars)

Alexandria Bancorp Limited ( île Caiman) : 60.000.000 ( Dollars)

Centrale Van Bank Aruba ( Antilles Hollandaises) : 11.000.000 ( Dollars)

 

Avec Sacer-infos.com

Twitter interdit à son tour certaines publicités liées aux cryptomonnaies

mars 26, 2018

San Francisco – Le réseau social américain Twitter va à son tour interdire sur sa plateforme certaines publicités relatives aux cryptomonnaies, afin de parer aux tentatives d’escroquerie, a-t-il annoncé lundi.

« Nous sommes engagés à assurer la sécurité de la communauté Twitter. Pour cela, nous avons ajouté une nouvelle règle concernant les publicités sur Twitter liées à la cryptomonnaie (qui stipule que) la publicité pour les levées de fonds en cryptomonnaies (Initial coin offerings, ICO) et les ventes de « +jetons virtuels+ seront interdites dans le monde entier », a indiqué Twitter.

Une ICO consiste à créer sa propre monnaie virtuelle et à la vendre à des investisseurs payant avec d’autres cryptomonnaies ou avec des devises traditionnelles.

Facebook et Google ont déjà annoncé des mesures similaires.

Les échanges de devises virtuelles sont soumis à une grande volatilité. Elles sont aussi régulièrement accusées de servir d’outil de blanchiment pour des réseaux criminels et des régulateurs du monde entier tentent de développer des systèmes de supervision plus adaptés et efficaces.

Plusieurs pays ont lancé des initiatives en faveur d’une plus grande régulation de ce marché, qui a connu une véritable explosion en 2017.

La plus célèbre des cryptomonnaies, le bitcoin, est passée lundi sous la barre des 8.000 dollars contre 8.616,25 dollars vendredi soir, accusant une chute de quelque 8%

Lundi, une autre cryptomonnaie, le Litecoin, a aussi mordu la poussière perdant 10% à environ 144 dollars après l’annonce de la fermeture de la plateforme de paiement LitePay.

LitePay avait récemment demandé à la Litecoin Fondation, basée à Singapour et qui oeuvre pour promouvoir cette monnaie, de nouveaux financements, selon le communiqué de la Fondation annonçant lundi la fin de LitePay.

Toutefois, LitePay n’a « pas été en mesure de fournir une idée satisfaisante » de ce qu’elle avait fait des sommes déjà levées, a ajouté l’organisation.

« Nous sommes profondément attristés de voir se clore cette saga de cette façon et présentons nos excuses pour ne pas avoir été assez prudents, ce qui aurait pu permettre de découvrir des problèmes plus tôt », a-t-elle poursuivi.

La Fondation promet de faire mieux à l’avenir « façon à ce que cela ne se reproduise pas ».

Le 7 mars, le gendarme américain des marchés financiers (SEC) a appelé les plateformes électroniques sur lesquelles s’échangent les cryptomonnaies à s’enregistrer auprès de ses services.

La SEC monte depuis plusieurs mois au créneau face à l’explosion du secteur, engageant des actions en justice contre des ICO qui lui apparaissent frauduleuses, lançant des enquêtes sur diverses entreprises impliquées sur ce marché et mettant régulièrement en garde les investisseurs.

La semaine dernière, les ministres des Finances du G20 ont refusé de considérer le bitcoin et les autres cryptomonnaies comme des monnaies souveraines et ont alerté sur leurs possibles « implications sur la stabilité financière ».

Romandie.com avec(©AFP / 26 mars 2018 23h06)                                            

Juncker craint une « réaction forte » des marchés après les élections en Italie

février 22, 2018

Bruxelles – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a mis en garde jeudi contre une « réaction forte » des marchés après les élections en Italie, appelant « à se préparer au pire scénario ».

« Début mars sera une semaine très importante dans l’Union européenne », avec le référendum interne des sociaux-démocrates allemands sur l’accord de coalition avec les chrétiens-démocrates et les élections italiennes, a souligné le Luxembourgeois lors d’une conférence à Bruxelles.

« Je suis davantage inquiet du résultat des élections italiennes que de celui du référendum interne du SPD », a-t-il ajouté. « Nous devons nous préparer au pire scénario », a-t-il lancé, « qui pourrait être de ne pas avoir de gouvernement opérationnel en Italie ».

« Si l’on combine toutes ces incertitudes, le SPD, les élections italiennes, les gouvernements minoritaires ici et là (l’Espagne n’est pas le seul pays à être dans cette situation), nous pourrions avoir une réaction forte des marchés financiers dans la seconde semaine de mars », a-t-il prévenu. Et par conséquent, nous nous y préparons, a-t-il poursuivi.

Les Italiens votent le 4 mars pour élire députés et sénateurs dans une grande incertitude, en dépit de l’avance dans les sondages de la coalition de droite menée par Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, déjà en proie aux divisions.

Après le référendum sur le Brexit en 2016 et la montée de l’extrême droite en France, en Allemagne ou encore en Autriche, Bruxelles et les capitales européennes s’inquiètent désormais de la poussée des populistes et eurosceptiques dans la troisième économie de la zone euro.

Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, s’est employé à rassurer Bruxelles après les propos de M. Juncker qui ont impressionné la Bourse de Milan.

« Je tranquilliserai M. Juncker, les gouvernements sont tous opérationnels. Il n’y a pas de gouvernement plus opérationnel et moins opérationnel. Les gouvernements gouvernent », a-t-il déclaré lors d’une émission télévisée à diffuser dans la soirée et dont des extraits sont cités par les agences.

Les deux hommes doivent se voir dans la soirée à Bruxelles, avant un sommet de l’UE vendredi.

Après les propos de M. Junckr, l’indice FTSE Mib de la Bourse de Milan perdait 1,27% vers 15H50 GMT, alors que quelques heures plus tôt la baisse n’était que de 0,7%.

Romandie.com avec(©AFP / 22 février 2018 16h31)