Archive for the ‘Cinéma’ Category

Le destin dramatique des petites sœurs de Marilyn Monroe

mars 12, 2023

D’innombrables comédiennes ont été présentées comme de « nouvelles » Marilyn Monroe. Un livre raconte le parcours, souvent tragique, de dix d’entre elles.

Dans son livre, Adrien Gombeaud debusque derriere le glamour des magazines people, le parcours souvent douloureux des apprenti-stars. Telle l'Anglaise Diana Dors, egerie de la RKO a partir de 1956.
Dans son livre, Adrien Gombeaud débusque derrière le glamour des magazines people, le parcours souvent douloureux des apprenti-stars. Telle l’Anglaise Diana Dors, égérie de la RKO à partir de 1956. © DR

On ne succède pas impunément à un mythe. Pour avoir tenté de remplacer Marilyn Monroe, de nombreuses comédiennes se sont brûlé les ailes à Hollywood. Non seulement leur vie a été tragique mais leur carrière a ensuite été occultée. Leur filmographie s’effaçant presque après leur trépas. Si les noms de Jayne Mansfield et Anna Nicole Smith restent encore dans les mémoires, la plupart de ces jeunes actrices, surtout celles ayant émergé dans les années 1950 et 1960, ont aujourd’hui été presque totalement oubliées.

Dans un livre-hommage* d’une grande beauté, Adrien Gombeaud répare cette injustice en évoquant le destin de dix d’entre elles. L’auteur, connu pour ses ouvrages sensibles sur le septième art (il a signé une formidable biographie de Bruce Lee mais aussi une évocation magique de la petite ville de Tombstone en Arizona, la toile de fond à de multiples westerns), dépeint ici leurs parcours, leurs succès mais aussi et surtout leurs chutes après avoir pris la lumière des sunlights.

Corinne Calvet donne la réplique à Danny Kaye dans Sur la Riviera de Walter Lang, 1951.© DR

Surprise… Une Française figure dans le lot ! Elle se nomme Corinne Calvet (1925-2001). Les cinéphiles retiennent d’elle une apparition envoûtante dans un western de Louis King : La Rivière de la poudre (1953). On l’y voit incarner une « entraîneuse » de saloon troublant tous les cow-boys qu’elle croise. Coïncidence étonnante, dans ce film malheureusement peu programmé, elle arbore le même corset fleuri que portera, quelques mois, plus tard Marilyn dans La Rivière sans retour d’Otto Preminger. Adrien Gombeaud reconstitue d’une plume alerte sa carrière cinématographique.

Née à Paris dans une famille aisée du 16e arrondissement (son père, Pierre Dibos, a inventé un verre ultrarésistant qu’on appellera bientôt le Pyrex), Corinne Calvet a d’abord tâté des Beaux-Arts. Ses dessins ont même retenu l’attention de Jean Cocteau. Repérée par le réalisateur Jean Delannoy après une série de portraits réalisés par le photographe de mode Sam Levin, elle opte vite pour le septième art, multipliant les petits rôles à partir de 1945 dans des productions françaises. Cinq ans plus tard, elle traverse l’Atlantique pour tenter sa chance aux États-Unis. Elle ressemble vaguement à Rita Hayworth. Corinne Calvet est, un temps, envisagée comme « doublure » de la star avant de jouer les femmes fatales, à l’accent « frenchy », dans plusieurs longs-métrages de John Ford et d’Anthony Mann. Mais, à la quarantaine, son téléphone cesse de sonner. Le désespoir la conduit aux portes du suicide.

Étoiles filantes

Le destin dramatique de Jayne Mansfield, décédée dans un accident de la route en 1967, apparaît, sous la plume d’Adrien Gombeaud, comme un véritable chemin de croix.© DR

Le parcours météorique de Jayne Mansfield (1933-1967) suit la même trajectoire… mais en accéléré ! Au contraire de Mae West, son modèle, qui la soixantaine passée n’avait pas raccroché ses boas et continuait de se produire dans les cabarets new-yorkais, la carrière de cette jeune femme tourne court. Sa plastique parfaite a fait la une de Playboy en 1955. Elle connaît la gloire entre 1956 et 1958 à travers trois films mettant à l’honneur sa blondeur. Après avoir imprimé la pellicule sous l’œil de Frank Tashlin et Raoul Walsh, la comédienne périclite douloureusement dans les années suivantes. Problèmes d’alcool et déboires conjugaux pavent sa lente descente aux enfers qui se solde par un accident de la route le 29 juin 1967, sur une route de Louisiane. La mort la cueille à tout juste 34 ans.

Plus qu’une succession de notices biographiques, l’ouvrage d’Adrien Gombeaud propose une plongée saisissante dans les coulisses des studios des années 1950 et 1960. S’il dénonce une époque où les apprentis-comédiennes sont la proie facile des prédateurs sexuels qui les dirigent, son livre s’attaque aussi aux liaisons dangereuses que certaines starlettes de l’époque entretiennent avec des figures du crime organisé. Les destins des Américaines Liz Renay (1926-2007), Barbara Payton (1927-1967) ou encore de l’Anglaise Diana Dors (1931-1984) témoignent ainsi des dangers de certaines de ces relations toxiques. Ces trois actrices ont toutes eu à souffrir d’amants-manageurs malhonnêtes. L’auteur se penche aussi sur la manière dont les spécialistes du marketing des grandes sociétés de production d’alors (la Fox qui avait Marilyn sous contrat, mais aussi Columbia Pictures, MGM, Paramount et Warner) envisagent les jolies frimousses.

Les starlettes sont pour eux des « produits » susceptibles de répondre aux attentes d’un public désireux d’oublier les rudes années de la guerre. Ils les jettent sans ménagement dès qu’elles ne répondent plus à leur office. Le parcours de Joi Lansing (1929-1972), présentée faussement comme une Marilyn « mormone » parce qu’elle est née à Salt Lake City, ou encore celui de Sheree North (1932-2005) illustrent la cruauté des « agents » qui les considèrent comme de vulgaires marchandises frappées d’une date de péremption. La première jouait pourtant l’inoubliable Zita dans la scène d’ouverture de La Soif du mal d’Orson Welles en 1958 ; elle finira par cachetonner dans des films d’horreur de troisième zone à l’orée des années 1970. La seconde, lancée début 1955 par la Fox pour remplacer au pied levé Marilyn Monroe, alors désireuse d’abandonner les rôles de jolie idiote pour se consacrer à des films d’auteur, se retrouvera au générique de séries télévisées moins glamour vingt ans plus tard (Kojak, Mannix, Hawaï Police d’État).

Joy Lovelands, rebaptisée Joi Lansing à Hollywood, a marqué l’histoire du cinéma par la courte séquence qui ouvre La Soif du mal d’Orson Welles. Quelques mètres de pellicules qui font curieusement écho à sa vie.© DR

Même les actrices les plus lucides sur le star-system finissent par se faire broyer par la machine. Prenez Anna Nicole Smith (1967-2007), par exemple. Cette ancienne serveuse du Texas ne se fait aucune illusion sur la vraie nature de Hollywood. Convaincue que sa silhouette compte plus que son intellect, elle a sacrifié au bistouri. À sa demande, le chirurgien esthétique, Gerald W. Johnson, a augmenté artificiellement son tour de poitrine à la veille de ses vingt ans. Désormais dotée d’une paire de seins siliconés, Anna Nicole écume les podiums de clubs de strip-tease avant d’approcher l’empire Playboy.

Sans contact dans la profession, elle sait qu’une une de ce magazine est seule susceptible de lui ouvrir les plateaux de cinéma. Son calcul se révélera payant puisqu’elle se retrouvera devant la caméra des frères Coen en 1994 dans Le Grand Saut. Mais cette métamorphose n’aura pas été sans conséquence sur son équilibre mental.

Au milieu de tous ces drames, la vie de Mamie Van Doren, pour mouvementée qu’elle fût, en apparaît presque comme un modèle de tranquillité. Cette accorte demoiselle, née Joan Olander en 1931 dans le Dakota du Sud, est probablement celle, de toutes les femmes évoquées par Gombeaud, qui a le mieux passé le douloureux mur du temps.

Sosie de Jean Harlow dans sa jeunesse, elle a conduit une carrière bien plus paisible que les autres actrices citées dans ce livre. Après des débuts prometteurs en Californie, elle a obliqué vers l’Italie quand les producteurs américains ont commencé à l’ignorer. Elle a ensuite revu ses prétentions artistiques à la baisse en acceptant de jouer au théâtre loin de Broadway, dans une petite salle de Meadowbrook dans le New Jersey. C’est là, à plus d’une heure de voiture de New York, qu’elle a pu continuer d’éprouver les frissons de la scène bien après que le rideau fut tombé pour ses camarades. Et ce jusqu’à un âge avancé. Mamie Van Doren vient en effet de fêter ses 92 printemps et ne semble pas près de raccrocher si l’on en juge par l’activité débordante de son compte Instagram !

Happy. Birthday 92. pic.twitter.com/ZKdMBEomhE— Mamie Van Doren (@Mamievandoren) March 9, 2023

*Des blondes pour Hollywood, Marilyn et ses doubles, d’Adrien Gombeaud, Capricci éditions, 160 p, 17 euros.

Avec Le Point.fr par Baudouin Eschapasse

« New-York unité spéciale » : l’acteur Richard Belzer est décédé

février 19, 2023

L’acteur américain connu pour son rôle de détective dans les séries « Homicide » et « New-York Unité Spéciale », diffusée sur TF1, s’est éteint à l’âge de 78 ans.

Richard Belzer s'est eteint a son domicile de Bozouls, en Aveyron.
Richard Belzer s’est éteint à son domicile de Bozouls, en Aveyron.© Neilson Barnard/North America/Getty Images via AFP

L’acteur et humoriste américain Richard Belzer est décédé, ce dimanche 19 février, dans sa résidence de Bozouls, dans le sud-ouest de la France. Selon l’écrivain Bill Scheft, son ami de longue date cité par The Holywood reporter, le comédien de 78 ans souffrait de « nombreux problèmes de santé ». Celui qui incarnait le cynique détective John Munch dans plusieurs séries dont « Homicide » et « New York Unité Spéciale », diffusée sur TF1, avait commencé comme artiste de stand-up. Ses derniers mots ont été « Va te faire foutre, enfoiré », toujours selon Bill Scheft.

Richard Belzer avait fait ses débuts dans l’émission mythique « Saturday Night Live » en tant que chauffeur de salle. Il est ensuite apparu au cinéma dans « The Groove Tube », sorti en 1974. Mais l’Américain a davantage connu de succès sur le petit écran, notamment grâce à son rôle dans « Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman », mais surtout pour avoir incarné le détective John Munch, d’abord la série « Homicide », en 1993, puis dans « New York, police judiciaire » et enfin dans « New York : Unité Spéciale », aux côtés de Mariska Hargitay, Christopher Meloni et Ice-T, des saisons 1 à 15. L’acteur avait annoncé prendre sa retraite en 2013.

Sur Instagram, sa partenaire de plateau Mariska Hargitay s’est fendue d’un long et touchant message d’adieu : « Au revoir mon cher, cher ami. Ta lumière unique et ta vision singulière de ce monde étrange vont me manquer. Je me sens bénie de t’avoir connu, de t’avoir adoré et d’avoir travaillé avec toi, côte à côte, pendant tant d’années. Quelle chance les anges ont de t’avoir. Je peux déjà les entendre rigoler. Je t’aime tellement, maintenant et pour toujours. »

Avec Le Point.fr

L’acteur britannique Julian Sands porté disparu en Californie

janvier 19, 2023

Julian Sands n’a plus donné de nouvelles à son entourage depuis le 13 janvier. L’acteur britannique était parti randonner dans le sud de la Californie.

Le comedien de 65 ans est notamment connu pour son role dans le film Chambre avec vue.
Le comédien de 65 ans est notamment connu pour son rôle dans le film Chambre avec vue. © Ana M. Wiggins / Avalon / MAXPPP / PHOTOSHOT/MAXPPP

L’acteur britannique Julian Sands, rendu célèbre par des films comme Chambre avec vue et Warlock, est porté disparu depuis près d’une semaine dans une chaîne de montagnes enneigée en Californie, ont indiqué jeudi les autorités, soulignant que la météo freinait les recherches. « Le vendredi 13, vers 19 h 30, un randonneur identifié comme Julian Sands, 65 ans, de North Hollywood, a été porté disparu dans la zone de Baldy Bowl, sur le mont Baldy », a indiqué à l’AFP une porte-parole du bureau du shérif du comté de San Bernardino, Mara Rodriguez.

Des équipes de sauvetage ont entamé des recherches au sol mais ont dû les suspendre samedi soir en raison de l’état des sentiers et du risque d’avalanche dans ces montagnes proches de Los Angeles. « Toutefois, nous continuons à effectuer des recherches par hélicoptère et à l’aide de drones lorsque les conditions météorologiques le permettent », a-t-elle précisé. « Nous lancerons de nouvelles recherches au sol quand la météo s’améliorera et quand la sécurité de nos équipes au sol sera assurée », a noté la porte-parole.

Des conditions météo difficiles

Les autorités du comté de San Bernardino avaient fait état de conditions météorologiques difficiles la semaine dernière sur Twitter et ont alerté mercredi sur la dangerosité des randonnées sur le mont Baldy en cette période à cause des vents violents et de la glace. Âgé de 65 ans, l’acteur britannique Julian Sands a élu domicile en Californie. Après Chambre avec vue, Julian Sands a tourné dans de nombreux autres films et séries télévisées populaires, notamment Warlock (1989), Arachnophobie (1990) et Smallville.

Avec Le Point par AFP

Mort de Gina Lollobrigida : les 5 films qui ont marqué sa carrière

janvier 16, 2023

La star italienne aura baladé son peu farouche caractère partout dans le monde, illuminant de sa charismatique présence le cinéma italien, français et américain.

Gina Lollobrigida, inoubliable Esmeralda.
Gina Lollobrigida, inoubliable Esmeralda.© PANITALIA PARIS FILM PRODUCTIONS / Collection ChristopheL via AFP

Gina Lollobrigida, qui vient de nous quitter à l’âge de 95 ans, fait partie de ces actrices italiennes que l’on n’oublie pas, une fois que l’on a croisé leur regard pénétrant. Dans les années 1950, la comédienne se fait une place à Cinecittà et dans le cœur du public avec des comédies que l’on dit volontiers légères, mais qui la hissent en quelques apparitions au firmament des stars de cinéma. Parfois mésestimée à tort, Gina fait pourtant partie des grandes (en dépit de son petit mètre cinquante-deux), au même titre que Silvana Mangano, dont elle se veut la concurrente à ses débuts, et plus espiègle que la racée Sophia Loren. Une chose est certaine, l’actrice aura réussi à séduire les metteurs en scène du monde entier, de Comencini à John Huston, en passant par Carol Reed ou Jean Delannoy qui, tous, trouveront dans son regard noir et son charisme naturel une source d’inspiration.

Il faut dire que la comédienne ne manque ni de talent ni de caractère. Au début des années 1950, elle est repérée dans un roman-photo par Howard Hughes, célèbre milliardaire, aviateur et producteur dangereusement obsédé par les actrices… Le séjour hollywoodien de la jeune Romaine se passe très mal : horrifiée par les contraintes que son nouveau patron lui impose (il la cloître carrément dans une chambre d’hôtel), elle claque la porte. Retour à la case Europe où sa carrière prend son envol. Où ses passions prennent le dessus. Documentariste le temps d’une interview de Castro (son Portrait de Fidel, en 1972, fut en son temps un vrai scoop), photographe et sculptrice, elle fut aussi candidate malheureuse au Parlement européen en 1999… Mais c’est pour sa carrière d’actrice que l’on se souviendra d’elle.

Fanfan la Tulipe, de Christian-Jacque (1952)

Hasard des coproductions franco-italiennes très en vogue à l’époque, Christian-Jaque réunit à l’affiche de son film de cape et d’épée l’une des rares réussites du genre dans l’histoire du cinéma français, un couple improbable et irrésistible : Gérard Philippe, comédien poétique et cérébral, et Gina Lollobrigida, sex-symbol volcanique. Adeline, le personnage que joue la belle Romaine, feint d’être une diseuse de bonne aventure pour se jouer des hommes (elle est en réalité la fille du sergent-recruteur que joue Noël Roquevert) avant de succomber au charme de l’aventurier Fanfan. Le rôle permet à Lollobrigida de déployer son remarquable sens du tempo comique.

Pain, Amour et Fantaisie, de Luigi Comencini (1953)

Premier d’une série de délicieuses comédies italiennes intitulées Pain, Amour et…, ce film de Luigi Comencini offre à Gina Lollobrigida l’occasion de partager l’affiche avec Vittorio De Sica, irrésistible dans le rôle d’un maréchal des carabiniers séducteur qui a du mal à s’acclimater à son nouveau poste. C’est que le village (imaginaire) de Sagliena est si tranquille qu’il n’y a rien à y faire sinon à marivauder. La jeune Maria dite « La Bersaglière » que joue Gina Lollobrigida est une amoureuse éperdue, une jeune fille pleine de fougue et de malice. Le rôle (qui lui vaut plusieurs récompenses) fait beaucoup pour la réputation d’actrice de Gina Lollobrigida, jusqu’alors réduite par la profession à ses allures de pin-up.

Trapèze, de Carol Reed (1956)

Quatre ans après l’immense succès du Plus grand chapiteau du monde signé Cecil B. DeMille, Trapèze est confié au Britannique Carol Reed (Le Troisième Homme). Le film est tourné en France au Cirque d’Hiver Bouglione. Gina Lollobrigida y incarne l’arrogante Lola qui va faire tourner les têtes de Mike (Burt Lancaster), ancien trapéziste devenu accessoiriste après un grave accident, et le fringuant Tino (Tony Curtis), en passe de devenir la vedette du crirque. Ce long-métrage est produit par Lancaster, ancien trapéziste lui-même, bien décidé à tourner en Europe. Gina Lollobrigida trouve ainsi dans ce film à grand spectacle destiné à un public familial l’occasion d’offrir sa frimousse au grand public américain (trois ans après avoir tourné pour John Huston dans Plus fort que le diable aux côtés de Bogart et de Jennifer Jones), dans un rôle certes un brin ingrat, qui lui permettra cependant de tirer avantageusement son épingle du jeu. 

Notre-Dame de Paris, de Jean Delannoy (1956)

Sur un scénario et des dialogues de Jacques Prévert et Jean Aurenche, l’adaptation en 1956 – et pour la première fois en couleurs – du roman de Hugo par Jean Delannoy aura marqué les esprits. Et pour cause : le couple formé par Anthony Quinn et Gina Lollobrigida fait entrer à jamais dans la légende le couple Quasimodo-Esmeralda. L’actrice italienne offre une prestation prompte à réchauffer un film jugé parfois un peu terne. La séquence dans laquelle la belle brune danse, sensuelle, dans sa robe couleur sang, sur le parvis de Notre-Dame, sur la musique de Georges Auric, reste un moment culte du cinéma français. 

Les Aventures de Pinocchio, de Luigi Comencini (1972)

Les amoureux du roman de Carlo Collodi ne jurent que par cette adaptation très fidèle (un feuilleton pour la RAI en cinq épisodes qui sera remonté en film en 1975) signée du grand cinéaste de l’enfance qu’était Luigi Comencini. Coiffée d’une longue chevelure bleue, Gina Lollobrigida incarne la seule figure féminine de l’œuvre, la Fée, qui peut accorder à la marionnette Pinocchio son souhait de devenir « un vrai petit garçon ». Alors que dans le film, l’actrice est une présence radieuse, elle fut sur le plateau une véritable adversaire pour le petit garçon qui jouait Pinocchio, Andrea Balestri, au point d’échanger avec lui des insultes en dialecte romain.

Avec Le Point par Florence Colombani et Fabrice Dupreuilh

Meghan et Harry sur Netflix : trois heures de pleurnicheries

décembre 8, 2022

Les premiers épisodes du documentaire intime des Sussex n’apportent rien de neuf, glorifient l’histoire du couple et tournent en boucle sur l’apitoiement personnel.

Au royaume des nantis, la vie est parfois bien compliquee...
Au royaume des nantis, la vie est parfois bien compliquée… © HANDOUT / Courtesy of Prince Harry and Meg / AFP

On attendait beaucoup du documentaire de Harry et Meghan : promis, juré, l’heure était venue de rétablir la vérité sur leur histoire, charcutée et déformée, selon eux, par les tabloïds. Le résultat est une longue plainte sur leur histoire d’amour contrariée, une litanie de griefs poussée depuis les canapés moelleux de leur nid d’aigle californien, avec vue sur le Pacifique… Trois heures de pleurnicheries, d’états d’âme et d’explications sommaires, soutenus par les témoignages de proches ou d’amis convoqués devant les caméras de Netflix pour rappeler le contexte ou dire tout le bien qu’ils pensent des exilés outre-Atlantique.

Finalement, le téléspectateur n’apprend pas grand-chose, tant la vie des Sussex est relayée sans cesse dans les médias : le premier chapitre s’intéresse plus à l’enfance et la vie de Harry, le second revient sur celle de Meghan et le troisième épisode se termine juste avant la célébration de leur mariage, en mai 2018 – les trois suivants, proposés le 15 décembre, reviendront sur leur départ de Buckingham. Les amateurs d’histoires people apprécieront les détails de leur rencontre, en 2016, via Instagram, par le biais d’un copain qui a partagé une photo de Meghan déguisée en chien… Harry – qui se faisait appeler à l’époque Prince Haz –, plutôt intrigué, entra alors en contact téléphonique avec l’actrice, et tous deux commencèrent à échanger des textos qu’ils n’hésitent pas à déballer pour la première fois. Ils finirent par se donner rendez-vous un soir dans un pub de Londres, où l’héritier du trône se distingua avec trente minutes de retard – Meghan a failli laisser tomber.

Pour le reste, c’est du réchauffé : l’enfance du prince aux côtés de Diana, mère et modèle, celle de Meghan, première de la classe et déjà l’âme d’une combattante, leurs blessures d’enfants de divorcés qui les ont rapprochés, les problèmes de Meghan avec sa demi-sœur ou encore avec son père Thomas, qui l’a trahie la veille de son mariage en acceptant une séance photo montée avec la presse. « J’étais sidéré que Tom prenne part à tout ce cirque et qu’il en tirerait profit, confie Doria, la mère de la duchesse de Sussex, dans une rare interview qui apporte un peu de fraîcheur au documentaire. En tant que parent, on ne fait pas ça, non. Ce n’est pas ça, être parent. »

«Question de race »

Avec en toile de fond toujours le même ennemi : la presse populaire, les tabloïds et leur armée de paparazzis qui tombent sur Meghan comme un nuage de criquets, la suivant comme une ombre, disséquant ses origines, pointant du doigt son métissage, ses erreurs de protocole… « En vérité, peu importe les efforts que je faisais, explique l’ex-actrice dans le documentaire. Quel que soit ce que je faisais, ils trouvaient toujours un moyen de me détruire. » Harry la croit parfaite pour le rôle, mais il comprend vite que le conte de fées tourne au cauchemar, avec une famille royale plutôt indifférente. « Certains membres de la famille disaient : “Ma femme a dû traverser ça. Pourquoi ce serait différent pour ta copine ? Pourquoi mériterait-elle un autre sort ? Pourquoi serait-elle protégée ?” La différence, c’est la question de la race », juge le prince Harry.

Si les Sussex évitent d’évoquer à nouveau un éventuel racisme chez les Windsor, le documentaire met en revanche en avant le long passé colonial de l’Angleterre et explique comment Meghan représentait un symbole très clivant pour une presse présentée comme blanche et conservatrice… Un argument douteux quand on voit l’enthousiasme soulevé par l’arrivée de l’actrice dans la famille royale et les unes souvent bienveillantes qui ont accompagné les fiançailles du couple… C’est surtout après, quand les Sussex commenceront à faire cavalier seul, que la presse basculera d’un seul bloc contre eux, les présentant comme les vilains petits canards de la couronne, jugeant Harry sous l’influence de l’ambitieuse Meghan.

Finalement, il reste ces images inédites intimes des Sussex, les seules exclusivités du documentaire, à Vancouver ou à Montecito, où on découvre un beau portrait de Diana, diadème sur la tête, accroché au mur. Meghan en Afrique, Meghan à la neige, Meghan à l’ONU, en mère attentionnée avec ses enfants Archie et Lili Diana, ou encore Meghan qui coupe des roses dans son jardin, qui essaye des robes de prix ou admire les somptueux couchers de soleil au-dessus du Pacifique. Les Sussex ont-ils vraiment un conseiller en com pour leur expliquer qu’il est préférable qu’ils restent discrets pour éviter d’attirer les paparazzis comme des mouches. Et puis on se souvient de ce contrat à 100 millions signé pour Netflix pour plusieurs documentaires et on se dit qu’au royaume des nantis la vie est parfois bien compliquée…

Par Le Point avec AFP

France: Décès de Mylène Demongeot, figure du cinéma populaire, de « Fantômas » à « Camping »

décembre 1, 2022
Deces de Mylene Demongeot, figure du cinema populaire, de "Fantomas" a "Camping"
Décès de Mylène Demongeot, figure du cinéma populaire, de « Fantômas » à « Camping »© AFP/Archives/Martin BUREAU

De la trilogie « Fantômas » dans les années 1960 à celle de « Camping » un demi-siècle plus tard, chaque génération gardera un souvenir de Mylène Demongeot, actrice appréciée du public et disparue jeudi après 70 ans de carrière.

L’actrice, qui ne s’est pas cantonnée au cinéma populaire qui l’a rendu célèbre, aura tourné au total près de 70 films, aussi bien avec Jean Marais ou Yves Montand que Roger Moore. Elle est décédée jeudi, dans un hôpital parisien, à l’âge de 87 ans.

Chevelure blonde, visage souriant, Mylène Demongeot, qui a aussi tenu des rôles au théâtre et à la télévision, fut souvent comparée à Brigitte Bardot, avec laquelle elle partageait un même amour des animaux et de l’environnement, et dont elle fut même présentée comme la rivale.

Figure populaire, elle fut demandée jusqu’au bout, tenant encore un rôle dans « Maison de retraite », une comédie avec Kev Adams et Gérard Depardieu, l’un des rares films français à dépasser les deux millions d’entrées en 2022.

Née à Nice le 29 septembre 1935, d’un père italien et d’une mère ukrainienne, Mylène Demongeot (de son vrai nom Marie-Hélène) commence à 7 ans des études de piano qu’elle suit assidûment à Paris, avec ses maîtres Yves Nat et Marguerite Long. Mais à l’âge de 15 ans, elle renonce à devenir concertiste et suit des cours d’art dramatique.

Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires et tombe amoureuse du photographe Henri Coste, qu’elle épouse en 1958. L’un de ces clichés lui vaudra d’être remarquée par Raymond Rouleau qui lui confie le rôle d’Abigail dans l’adaptation des « Sorcières de Salem » (1957).

Grand retour en 2004

Elle enchaîne l’année suivante avec « Bonjour tristesse » d’Otto Preminger, « Sois belle et tais-toi » de Marc Allégret. Elle part en Italie où elle devient très populaire avec un péplum, « La Bataille de Marathon » puis avec « Les Garçons » de Mauro Bolognini, auprès de Laurent Terzieff.

Dans les années 1960, elle devient Milady de Winter dans « Les trois mousquetaires » de Bernard Borderie, mais aussi la reporter photographe Hélène dans la série des « Fantômas » d’André Hunebelle, tournée avec Jean Marais et Louis de Funès.

Elle a comme partenaires quelques-uns des acteurs les plus réputés de leur génération: Curd Jürgens, David Niven, Dirk Bogarde, Sami Frey…

A la fin des années 60, elle rencontre l’amour de sa vie, le réalisateur Marc Simenon, fils de l’écrivain Georges Simenon, qu’elle épousera en 1968. Pour lui, elle met sa carrière en arrière-plan et le seconde dans ses productions. Leur amour résistera à la « maladie alcoolique » de Marc et seule sa mort accidentelle, en 1999, les séparera.

En 2004, elle fait son grand retour au cinéma avec le film « 36 quai des Orfèvres » d’Olivier Marchal, qui lui vaut une nomination aux Césars 2005 et donne un nouveau souffle à sa carrière.

Elle retourne alors aux films populaires, comme la trilogie « Camping », mais aussi au cinéma d’auteur, où elle est notamment remarquée pour son interprétation de Thérèse dans « Les Toits de Paris » d’Hiner Saleem (2007).

« Mylène Demongeot était une actrice engagée, sensible, notamment à la défense de la cause animale et environnementale et au droit de mourir dans la dignité », soulignent ses proches dans le communiqué annonçant son décès.

Elle a écrit plusieurs livres, comme « Les animaux de ma vie », « Mes monstres sacrés » et « Très chers escrocs », en 2019, racontant ses déboires financiers avec un banquier, coupable d’escroquerie contre de célèbres clients.

Par Le Point avec AFP

Festival soul power Kongo : le film documentaire « Aimée wa bolingo » lance les activités

novembre 18, 2022

Réalisé par Sylvie Mavoungou Bayonne, directrice du Festival soul power Kongo, le film documentaire « Aimée wa bolingo » a ouvert, le 17 novembre à Canal Olympia Mpita, à Pointe-Noire, la huitième édition.  

Aimée Gnali Mambou / DR

Le film documentaire de 40 mn brosse le portrait d’Aimée Gnali Mambou, femme de culture, militante engagée dont la carrière est tout aussi liée à l’histoire du Congo d’avant et après indépendance. Sans détour ni langue de bois, elle s’exprime sur sa vie, sa carrière et donne son appréciation sur la vie socio-politique du moment. 

Selon Sylvie Mavoungou Bayonne, la réalisatrice, les entretiens avec Aimée Gnali Mambou ont toujours été enrichissants car ponctués de nouvelles connaissances et de précieux enseignements. C’est ainsi qu’elle a voulu partager ces moments uniques avec le public en réalisant cette conversation qui explore presque tous les domaines de la vie d’une des icônes de la culture congolaise : l’enfance, l’adolescence, son engagement, la politique, l’éducation, la musique …, autant de thèmes explorés lors de cet entretien. 

A la fin de la projection, un échange a été organisé d’un côté avec le public et, del’autre, entre Sylvie Mavoungou Bayonne et Aimée Gnali Mambou. Un partage qui a permis d’éclairer la lanterne de plusieurs personnes sur ce qu’est réellement cette femme atypique qui refusa d’intégrer le gouvernement de l’époque et devenir la première femme ministre au Congo. En 40 mn, la tâche était quasiment impossible de cerner toutes les facettes de la vie de cette femme que les autres compatriotes pourront explorer éventuellement à l’avenir, a suggéré la réalisatrice. 

Première bachelière du Congo dans les années 1950, Aimée Gnali Mambou obtient une bourse d’études qui lui permet de s’inscrire à la Sorbonne pour étudier les lettres. Elle milite à cette époque à la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France où elle va rencontrer Lazare Matsocota, brillant intellectuel, qui sera plus tard son modèle dans l’engagement politique.  Enseignante au Lycée Victor- Augagneur et à l’Université de Brazzaville, elle va ensuite poursuivre sa carrrière professionnelle à l’Unesco, à Paris, l’institution onusienne qu’elle quittera seulement à la retraite et rentrer définitivement au Congo, au lendemain des événements de 1997. Nommée ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, elle assumera ses fonctions jusqu’à sa démission du gouvernement en 2002. Femme militante, elle fut aussi secrétaire générale du Parti pour l’alternance politique . Elle est cofondatrice, avec le Pr Delphin Louembé et Servet Biyoko, de l’Institut supérieur de technologie le Littoral, à Pointe-Noire. 

Aimée Gnali Mambou est auteure des ouvrages « Beto na beto le poids de la tribu », publié chez Gallimard et  » L’or des femmes » qui est une revisitation de la tradition vili avec le Tchikumbi.

Le Festival soul power Kongo se poursuit avec le concert sur les musiques traditionnelles du Nord au Sud du pays, le 18 novembre, avant celui des musiques de la diaspora africaine de Pointe-Noire prévu le 19 novembre à Canal Olympia Mpita. La présentation de l’ouvrage « Histoire et usages du nom Kongo » de Joseph Zidi et les ateliers de ngomvi ont également lieu en marge des spectacles.  

Avec Adiac-Congo par Hervé Brice Mampouya

Une actrice iranienne célèbre promet de rester dans son pays

novembre 6, 2022
Une actrice iranienne celebre promet de rester dans son pays
Une actrice iranienne célèbre promet de rester dans son pays© AFP/Julie SEBADELHA

L’une des actrices iraniennes les plus connues a apporté dimanche son soutien au mouvement de contestation qui secoue l’Iran, promettant de rester dans son pays et de « payer le prix » qu’il faudra pour défendre ses droits.

Taraneh Alidoosti, connue à l’étranger pour avoir joué dans les films du réalisateur Asghar Farhadi, a annoncé son intention d’arrêter de travailler pour soutenir les familles des personnes tuées ou arrêtées lors de la répression.

« Je suis quelqu’un qui reste ici et qui n’a pas l’intention de partir », a déclaré l’actrice âgée de 38 ans dans un message sur Instagram, alors que des milliers de personnes, dont des personnalités du monde de la culture, ont été arrêtées dans la répression des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini le 16 septembre.

Elle a assuré ne pas détenir d’autre passeport que son passeport iranien, et ne posséder aucune résidence à l’étranger.

« Je resterai, j’arrêterai de travailler. Je resterai aux côtés des familles des prisonniers et des personnes tuées. Je serai leur avocate », a-t-elle expliqué.

« Je me battrai pour ma patrie. Je paierai le prix qu’il faudra pour défendre mes droits et, le plus important, je crois dans ce que nous construisons ensemble aujourd’hui, » a-t-elle ajouté.

Son message était accompagné d’un hashtag reprenant le cri de ralliement des manifestants, « Femme. Vie. Liberté ».

Taraneh Alidoosti est connue comme une ardente militante des droits des femmes et des droits humains en Iran. Lors d’un précédent mouvement de contestation dans le pays en 2019, elle avait déclaré que les Iraniens étaient « des millions de prisonniers ».

Son rôle le plus célèbre est celui qu’elle a interprété dans le film d’Asghar Farhadi « Le client », Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2017.

Figure du cinéma iranien depuis son adolescence, elle a aussi joué dans le film de Saeed Roustayi « Leila et ses frères », présenté cette année au Festival de Cannes.

Plusieurs personnalités du cinéma iranien ont été inquiétées par les autorités avant même l’actuelle vague de contestation, comme les réalisateurs Mohammad Rasoulof et Jafar Panahi, arrêtés cette année et toujours en détention.

Par Le Point avec AFP

Barack Obama reçoit un Emmy pour son documentaire Netflix

septembre 4, 2022

L’ancien président américain Barack Obama a reçu l’Emmy du meilleur narrateur pour son documentaire Netflix, dans le cadre de son contrat de producteur.

Barack et Michelle Obama ont cree une societe de production, qui a signe un contrat de plusieurs millions de dollars avec Netflix
Barack et Michelle Obama ont créé une société de production, qui a signé un contrat de plusieurs millions de dollars avec Netflix© ARTURO HOLMES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Barack Obama a reçu le prix de meilleur narrateur pour sa série documentaire Netflix Nos grands parcs nationaux. L’Académie américaine de la télévision a annoncé samedi 3 septembre que l’ex-président américain était l’heureux lauréat d’un Emmy, bien que la cérémonie officielle de remise des prix n’aura lieu que le 13 septembre. La distinction de meilleur narrateur est considérée comme « mineure » et est annoncée avant (avec d’autres distinctions « mineures »).

Ce n’est pas la première fois qu’un ancien président des États-Unis reçoit un Emmy. Dwight D. Eisenhower en avait eu un en 1956. Mais dans son cas, il s’agissait d’un prix honorifique.

Après avoir quitté leurs fonctions en 2017, Barack Obama et sa femme Michelle ont chacun écrit des mémoires à succès et, en plus de leur fondation à but non lucratif, ont créé une société de production qui a signé un contrat avec Netflix d’une valeur estimée à des dizaines de millions de dollars.

Le premier documentaire de leur société, American Factory, a remporté l’oscar du meilleur long-métrage documentaire et un Emmy pour la réalisation, mais les prix ont été décernés aux cinéastes et non aux Obama eux-mêmes.

Donald Trump nominé à deux reprises pour The Apprentice

Le successeur de Barack Obama à la présidence, Donald Trump, n’a pas remporté d’Emmy pour son émission de télé-réalité The Apprentice, même s’il a été nominé deux fois.

Parmi les autres nominés dans la catégorie narrateur figurent l’ancienne star de la NBA Kareem Abdul-Jabbar (Black Patriots: Heroes Of The Civil War), l’actrice oscarisée Lupita Nyong’o (Serengeti II) et le naturaliste vétéran David Attenborough (The Mating Game).

L’ancien président américain (2009-2017) a également déjà remporté deux Grammy Awards, pour les versions audios de ses mémoires, The Audacity of Hope et Dreams from my Father.

Parmi ses distinctions, Barack Obama avait par ailleurs reçu le prix Nobel de la paix après sa victoire à l’élection présidentielle de 2008, pour ses « efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».

Par Le Point avec AFP

L’acteur français Jean-Louis Trintignant s’est éteint à 91 ans

juin 17, 2022
Un homme porte une veste noire et une chemise blanche.

Jean-Louis Trintignant au festival de Cannes en 2017 Photo : Getty Images/Pascale Le Segretain

Figure incontournable du cinéma et du théâtre français, l’acteur Jean-Louis Trintignant est décédé vendredi à l’âge de 91 ans, a annoncé à l’AFP son épouse Marianne Hoepfner Trintignant par l’intermédiaire d’un communiqué transmis par son agent.

Il est mort paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches, a précisé son épouse.

En près de 70 ans de carrière, il a notamment joué dans Et Dieu… créa la femme, avec Brigitte Bardot en 1956, et dans dans Amour, un film réalisé par Michael Haneke en 2012 et lauréat de nombreux prix. 

Sa vie personnelle a été marquée par un drame : la mort de sa fille Marie Trintignant, tuée en 2003 par son conjoint Bertrand Cantat, du groupe de musique Noir Désir.

Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse