Archive for the ‘Économie’ Category

Canada: Quatre villes québécoises parmi les plus attrayantes pour les jeunes travailleurs

mai 31, 2023
Des passants en mouvement, flous, marchent au centre-ville de Montréal.

Si Toronto s’est positionnée en tête du classement, Montréal occupe la deuxième place. (Photo d’archives) Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Quatre villes du Québec font partie des dix noyaux urbains les plus attirants pour les jeunes travailleurs, a révélé le plus récent Indice du travail urbain, réalisé par l’organisme YouthfulCities en collaboration avec la Banque Royale du Canada.

Ce classement ordonne trente villes canadiennes selon leur performance vis-à-vis une dizaine d’indicateurs déterminés lors du Sommet du travail urbain de 2019, notamment l’action climatique, la diversité et l’inclusion, l’équité, les possibilités d’emploi pour les jeunes, l’éducation et la formation, l’économie urbaine, l’esprit d’entrepreneuriat, le coût de la vie, le transport et les services de santé.

Si Toronto s’est positionnée en tête du classement, Montréal occupe la deuxième place. La région métropolitaine d’Ottawa/Gatineau, Québec et Laval se situent respectivement aux 6e, 8e et 9e rangs.

Des touristes posent devant l'insigne «Ottawa» au marché By.

Des gens posent devant l’insigne «Ottawa» au marché By, au centre-ville. (Photo d’archives) Photo: La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Selon le rapport de YouthfulCities, Montréal s’est démarquée en raison de son offre de transport collectif et son offre de mobilité durable.

Son réseau de transport en commun offre l’horaire de disponibilité le plus élevé, une application pour la gestion des trajets, de solides caractéristiques de sécurité comme des boutons de détresse et un programme d’arrêts de nuit, et une grande commodité d’accès à l’aéroport. Montréal a aussi obtenu les meilleurs résultats au chapitre des pistes cyclables et du potentiel piétonnier, peut-on lire dans le communiqué dévoilant les résultats de l’étude.

Une personne attend sur le quai de la ligne orange alors que le métro s'immobilise sur les rails.

Le métro de Montréal (Photo d’archives) Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

L’esprit d’entrepreneuriat de ses résidents, les gestes posés pour contrer les changements climatiques de même que les nombreuses possibilités de formation et la qualité de l’éducation qui y est dispensée ont aussi pesé dans la balance. L’étude révèle que Montréal et Toronto sont les villes qui ont financé le plus les jeunes entreprises en 2022, avec 3 milliards de dollars en investissements chacune. La métropole québécoise est aussi celle qui compte le plus d’accélérateurs entrepreneuriaux par habitant.

YouthfulCities souligne toutefois que Montréal serait la quatrième des villes les plus faibles en ce qui a trait au nombre de professionnels en santé mentale par habitant. Un reproche similaire est formulé à Laval, qui finit bonne dernière au classement quant au nombre de professionnels de santé par habitant.

Les villes du Québec se sont distinguées pour leur accès numérique, entre autres attribuable au nombre d’endroits offrant du wi-fi gratuitement, et pour l’abordabilité des services Internet et de téléphonie cellulaire; Montréal et Québec se classent d’ailleurs deuxième et troisième au pays en la matière, respectivement.

Par ailleurs, Laval, Québec et Ottawa/Gatineau seraient les trois villes les plus abordables, selon l’enquête.

On mentionne cependant que, même si toutes les villes québécoises étudiées se sont taillé une place parmi les 10 meilleures du classement, aucune de celles-ci n’a obtenu de bons résultats relativement aux indicateurs de l’économie municipale et de la santé, avec des scores inférieurs au 50e percentile.

La Ville de Québec s’est classée au dernier rang en ce qui a trait à ses services de santé. On souligne également qu’elle dispose d’un des nombres les plus faibles de banques alimentaires par habitant.

Entamer un dialogue

Le classement vise à faire prendre conscience aux dirigeants des villes et aux employeurs des aspects que les jeunes travailleurs recherchent afin qu’ils entament un dialogue national sur l’avenir du travail en milieu urbain et sur le rôle de premier plan que jouent les jeunes pour façonner cet avenir.

Alors que la reprise postpandémie se poursuit, le marché du travail pour les jeunes adultes demeure précaire. Ils devront continuer de faire des choix de carrière tenant compte des environnements de travail, des changements sectoriels émergents, des salaires et de l’inflation, et ces choix se répercuteront à leur tour sur leur mode de vie et sur leur contribution à la ville où ils décideront de s’établir, a commenté Raj Dhaliwal, le responsable de YouthfulCities, une organisation invitant les jeunes de 15 à 29 ans à réfléchir à des solutions aux problèmes de leurs villes.

Radio-Canada avec La Presse canadienne

La santé numérique et l’intelligence artificielle : une solution miracle pour l’Afrique ?

mai 31, 2023

Si les applications de santé numérique explosent partout dans le monde, pour l’experte en santé numérique Laure Beyala, l’Afrique doit développer massivement des systèmes intégrant les techniques de l’intelligence artificielle pour améliorer de façon significative les soins, et apporter des réponses efficaces à certaines maladies difficiles et rares.

La taille du marché mondial de la santé numérique devrait atteindre 559,52 milliards de dollars d’ici à 2027, selon le cabinet Fortune Business Insights. © PNUD

De nombreux pays africains souhaitent atteindre l’un des objectifs de développement durable (ODD) qui est d’assurer la couverture universelle des soins pour tous. La concrétisation de ce projet ambitieux nécessite d’avoir des pools de ressources compétentes dans les technologies innovantes, en particulier dans la conception, le développement et l’adoption des technologies de santé numérique qui intègrent des fonctionnalités autoapprenantes. De telles fonctionnalités issues des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) permettront de développer de nouvelles méthodes non invasives pour collecter des données vitales et les analyser en temps réels.

Des défis à surmonter

Partant des dispositifs médicaux connectés passifs ou autoapprenants, en passant par des applications (de télémédecine, surveillance des patients hospitalisés, gestion des médicaments) et des systèmes d’aide à la décision clinique ou au diagnostic, la taille du marché mondial de la santé numérique devrait atteindre 559,52 milliards de dollars d’ici à 2027, selon le rapport du cabinet Fortune Business Insights. Sa valeur, étant estimée à 234,5 milliards de dollars en 2023 par Global Health Care Outlook 2020. Malgré ces opportunités liées aux technologies numériques dans le domaine médical, la plupart des pays africains n’arrivent pas encore à bénéficier pleinement de leur potentiel.

Comme toutes les technologies de rupture, les applications de santé numérique ont démarré comme des solutions de niche avec un attrait initial limité sur le marché de la santé. De nos jours, ils sont acceptés et transforment l’industrie de la santé. Cependant, certains pays du continent vont devoir faire face à un bon nombre de défis pour faciliter leur implémentation et leur adoption. Notamment le manque d’infrastructures réseaux qui englobe à la fois l’indisponibilité des serveurs et la faible disponibilité du réseau internet. On note également, l’absence des normes standard réglementaires ; le manque d’expertise en santé numérique et les compétences limitées pour développer des solutions appropriées dans le domaine de la santé. À cela s’ajoutent de nombreux défis juridiques et éthiques liés à l’usage du numérique en santé qui doivent être abordés et traités.

La recherche quantique, une stratégie ?

Il faudrait une stratégie africaine de développement du numérique en santé et de l’IA dont les lignes directives seraient communes à tous les États. Une stratégie qui serait dirigée par une structure de recherche quantique africaine doté d’un fonds de roulement, qui permettrait aux pays d’établir des recommandations ou des bonnes pratiques tirer des retours d’expériences des projets pilotes mis en place dans le cadre du développement du numérique en santé.

Pour apporter une réponse aux défis éthiques liés à la santé numérique et à l’intelligence artificielle, cette structure de recherche du quantique africaine pourra initier des collaborations internationales afin d’établir une norme intercontinentale d’éthique entourant l’utilisation des dispositifs numériques intégrant l’IA. Des protocoles d’éthiques devraient être élaborés et mis en place pour régir l’utilisation sécurisée des données médicales africaines. Cette organisation pourrait mettre en place des rencontres avec diverses parties prenantes pour établir des politiques concernant les pratiques pour assurer la disponibilité, l’intégrité, la sécurité et la confidentialité des données des patients.

Un cloud spécifique

Selon une étude de Uptime Institute Awards de 2018, l’Afrique ne compte que 1,3 % des datacenters mondiaux, soit 80 au total. Mais ce chiffre paraît dépassé à cette date car une dizaine d’États se sont dotés d’un plan national ambitieux lié à la construction des centres de données. Un secteur en pleine croissance sur le continent qui se justifie par le développement de la capacité en infrastructures réseaux haut débit ainsi que la volonté des pays africains de mettre en place des stratégies de développement numérique.

Nous pourrons donc espérer avoir un cloud spécifique dédié au cadre médical afin de pouvoir héberger, sécuriser, traiter et partager les données qui seront générées à travers des dispositifs de santé numérique. Le but étant d’améliorer la recherche scientifique afin d’apporter des réponses efficaces à certaines maladies difficiles et rares.

En plus de l’augmentation des infrastructures de téléphonie mobile, l’Afrique est dotée en partie d’une grande communauté de patients intellectuellement compétents. En ce sens, le déploiement des outils de santé numérique intégrant les algorithmes d’intelligence artificielle s’avère être particulièrement bénéfique pour ces systèmes de santé. Il offrira la possibilité de sauver des vies et de jouer un rôle crucial dans le transfert international d’un socle de connaissances et de compétences innovantes en matière de santé numérique.

Avec Jeune Afrique

Laure Beyala

Par Laure Beyala

Ingénieure de l’École d’ingénieur en génie électrique (Esigelec), fondatrice de la plateforme E-santé Expertise en charge du développement de la santé numérique en Afrique, Young Leader 2021 de la French African Foundation et experte en santé numérique et action innovante au sein de la Commission européenne. Elle est aussi l’autrice de deux ouvrages scientifiques en santé numérique parus chez Iste Éditions : « La Thérapie numérique, le nouvel âge de la santé » (2022) ; « Les Objets connectés en santé : risques, usages et perspectives » (2018).

Congo-Enseignement supérieur : l’ESGAE stimule la dynamique entrepreneuriale

mai 28, 2023

L’école supérieure de gestion et d’administration des entreprises (ESGAE), une institution d’enseignement supérieur, a organisé, le 25 mai à Brazzaville, un colloque scientifique international sur l’entrepreneuriat, à la faveur du 30e anniversaire de sa création, afin d’impulser une dynamique entrepreneuriale à ses étudiants.

1-Une vue de l’assistance lors du colloque/Adiac

Des experts venus d’une douzaine d’universités de pays étrangers, notamment de France, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun et du Maroc ont exposé autour de la thématique principale : « Entreprendre, agir et se singulariser dans un monde et une Afrique en mutations ».

Plusieurs dizaines d’exposés, tables rondes, plénières, conférences et sessions ont été centrés, entre autres, sur l’employabilité et l’accompagnement des projets entrepreneuriaux, à savoir l’Afrique face aux défis de la mondialisation; de l’intention entrepreneuriale au passage à l’acte; action et résilience entrepreneuriales face aux crises et à un environnement turbulent; écosystème et territoire à l’heure de la digitalisation; financement des projets entrepreneuriaux et des petites et moyennes entreprises; économie circulaire, agriculture, territoire et développement des économies africaines ainsi qu’entreprendre au féminin.   

Afin d’encourager l’initiative, l’administrateur-maire de Moungali, Bernard Batantou, s’est félicité de l’organisation de ce colloque qui, selon lui, valorise les ressources humaines et rehausse les connaissances des apprenants.

S’exprimant à l’occasion pour situer le contexte de la cérémonie et inciter les jeunes aux formations entrepreneuriales, le directeur général de l’ESGAE, Roger Armand Makany, a indiqué : « Notre pays a plusieurs zones économiques dont celle de Maloukou. Nous voulons que les emplois soient créés. Dans ces zones, les entreprises vont se développer au bénéfice du pays. Alors, nous voulons que le système licence master doctorat soit complet ici pour que les étudiants apprennent sur place, au lieu de voyager à l’étranger ».

Pour sa part, le Pr Thierry Levy, chercheur à l’université de Paris 8 et président du comité scientifique du colloque, a donné la leçon inaugurale en stimulant les chercheurs africains sur la production scientifique universitaire  et au management entrepreneurial. Il a lancé un appel à la continuation de la coopération scientifique avec les autres pays du monde.

2-La coupure symbolique du ruban par le Pr Roger Armand Makany /Adiac

« Beaucoup d’entreprises américaines se sont inspirées du modèle africain et asiatique. Croyez-moi que l’Afrique a des pratiques managériales originales et innovantes. Que nous ayons de plus en plus une coopération académique et scientifique pour élever nos connaissances », a commenté le Pr Thierry Levy. Dans l’euphorie de la commémoration de son trentième anniversaire, l’ESGAE a inauguré un bâtiment R+7 pour développer et améliorer le cadre d’apprentissage.  

Notons que l’ESGAE est le premier établissement privé du Congo à recevoir l’accréditation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur. Réputé pour l’enseignement des sciences de gestion dans le pays, cet établissement est une université privée créée en 1993 qui a pour principale mission la formation des hauts cadres.

Les sciences de gestion enseignées au sein de cet établissement ont pour objet l’étude de l’action conduite de façon collective par des groupes humains organisés. Elles s’appliquent aux organisations dans toute leur diversité, qu’elles soient issues du secteur marchand ou non marchand : entreprise, association et organisation publique.

Avec Adiac-Congo par Fortuné Ibara

La BEAC ingouvernable depuis le dernier sommet de la Cemac ?

mai 28, 2023

Querelles intestines, polémiques, dysfonctionnements… Ces temps derniers, la Banque des États de l’Afrique centrale a beaucoup fait parler d’elle. Las, la situation a encore empiré depuis la Conférence des chefs d’État de la Cemac de mars, au point de devenir presque intenable. Et dire que le mandat du gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’achève en janvier 2024…

Siège de la Banque des États de l’Afrique centrale, à Yaoundé, au Cameroun. © Diego Ravier pour JA

Dans le communiqué final de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui s’est tenue le 17 mars 2023, les chefs d’État recommandaient aux responsables des dix-huit institutions qu’ils venaient de nommer, comme à ceux déjà en place, « d’inscrire leurs actions dans le cadre de la transparence dans la gestion et du renforcement de la collégialité dans les prises de décision ».

L’encre prescrivant la bonne gouvernance et la collégialité dans ses institutions à peine séchée, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’est embarquée sur la voie du blocage progressif de son fonctionnement. Selon certaines indiscrétions, le gouverneur, dont le mandat arrivera à terme en janvier 2024, a notamment signé deux décisions avant d’organiser la réunion inaugurale du gouvernement de la BEAC issu du récent sommet de la Cemac.

Décisions controversées

La première, datée du 3 avril 2023, concerne la nomination d’un conseiller spécial du secrétaire général de la Commission bancaire en Afrique centrale (Cobac), en la personne du directeur général sortant des études, finances et relations internationales.

Cette décision a entraîné une cinglante réaction du nouveau directeur général pour le contrôle général (DGCG), le Camerounais Blaise Eugène Nsom – réaction portée sur la place publique via les réseaux sociaux et dont Jeune Afrique s’est fait l’écho. Le DGCG, se déclarant « garant du respect des textes et du cadre entourant l’intégralité de l’action de la BEAC » et citant la résolution des chefs d’État de la Cemac, a enjoint au gouverneur Mahamat Abbas Tolli de reporter sa décision, considérée comme sans fondement juridique clair et susceptible d’être préjudiciable à un tiers.

La seconde, adoptée le 5 avril 2023, est relative à la publication des candidats admis au concours de recrutement des cadres supérieurs de l’Institut d’émission. Or, cette procédure de sélection de nouveaux fonctionnaires de la BEAC, entamée en mai 2022, avait fait l’objet de longues controverses au sein de l’institution, et débouché sur sa suspension par le Comité ministériel de l’Union monétaire en Afrique centrale, l’organe supervisant, entre autres, le fonctionnement de la BEAC et la nomination de ses dirigeants.

Si cette dernière décision du gouverneur de la BEAC n’a pas fait l’objet d’une réaction connue, elle aurait suscité de la part des autres membres du gouvernement, sur la base des mêmes éléments invoqués dans la lettre du DGCG mentionné plus haut, des mesures pour en empêcher l’application, dont le refus de prendre en charge les frais de ce recrutement.

Avec le retour du gouverneur d’une longue mission, la première réunion du gouvernement remanié est très attendue, notamment pour discuter du principe de collégialité, présenté comme cardinal par ses nouveaux membres. La pertinence de l’avis juridique émis par la Cour de Justice de la Cemac, en décembre 2022, sur la suspension du concours par le comité ministériel, qui semble donner raison à la position du gouverneur, devrait être également évoquée.

Bonnes pratiques

Le FMI, présent à Yaoundé depuis le 8 avril pour ses entretiens annuels avec les institutions de la Cemac, sera peut-être mis à contribution pour rappeler les bonnes pratiques de gouvernance d’une banque centrale qu’il avait aidé à instaurer en 2009-2010, après le scandale des détournements de fonds au bureau parisien de la BEAC. La notion d’indépendance de la Banque, et non du gouverneur ou du gouvernement, devrait en particulier être revue.

Cependant, les autorités de la Cemac sont en premier lieu interpelées pour éviter que ne se reproduisent à la BEAC les empoignades qui avaient conduit, début 2010, au remplacement presque intégral du gouvernement dirigé par Philibert Andzembé, auquel avait succédé Lucas Abaga Nchama, unique survivant de cette purge.

Avec Jeune Afrique

Par Djimadoum Mandekor

Ancien directeur central (2013-2019) au siège de la BEAC

Congo-Pool : des militaires haineux de la sécurité présidentielle détruisent un champ de papayer à Goma Tsétsé

mai 22, 2023

Ces militaires qui ont la haine des Bakongo ont reproduit les mêmes actes perpétrés lors de l’agression contre le Pool en 1998 où ils avaient détruit tous les safoutiers et autres arbres fruitiers. Envoyés en renfort suite au sabotage des pylônes électriques par les inciviques aux alentours de la localité de Goma Tsétsé, ils ont détruit un champ de papayer appartenant à un fils du coin en signe de représailles. Ils croient que la société E2C appartient à Oyo.

A chaque fois que les éléments tribalistes du DGSP sont envoyés dans le Pool et le Sud du pays, on dénombre toujours des cas de dérapage contre les civiles et leurs biens. La haine des Bakongo qui coulent dans leur veine les rend insensibles alors que ces derniers sont leurs frères Congolais.

Après que des simples inciviques pour des raisons sans doute commerciales ont volé de la ferraille et câbles des pylônes électriques traversant Goma Tsétsé, le pouvoir a décidé d’envoyer en renfort des militaires de la DGSP en lieu et place de la police ou la gendarmerie.

Une fois sur le terrain, ces militaires haineux et éduqués à détester le Bakongo, ont posé des actes de représailles contre les populations innocentes de cette localité qui ne se reconnaissent pas dans le sabotage des pylônes électriques.

Des biens privés ont été saccagés et un champ de papayer appartenant à un habitant de la localité vivant à Brazzaville a été partiellement détruit par ces militaires tous Mbochis.

Rappelons que la sabotage de ces pylônes électriques est la cause des coupures intempestives de courant à Brazzaville et dans la partie nord du pays. Le barrage d’Imboulou et de Liouesso, à ce stade sont incapables d’électrifier la capitale et le nord.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Sommet du G7 : nouvelle batterie de sanctions contre la Russie

mai 19, 2023

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu en personne à cette rencontre.

Justin Trudeau, Ursula von der Leyen, Joe Biden, Rishi Sunak et Emmanuel Macron marchent lors d'une rencontre du G7.

Cette rencontre du G7 a lieu à Hiroshima, au Japon. Photo : AP/Kenny Holston

Le Canada et ses alliés du G7 serrent une fois de plus la vis à Moscou. Réuni à Hiroshima, au Japon, le groupe a parlé d’une seule voix pour dénoncer une fois de plus l’invasion de l’Ukraine, et imposer de nouvelles sanctions économiques au régime de Vladimir Poutine.

Dans une déclaration commune publiée après une réunion consacrée à l’Ukraine, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada ont annoncé des mesures pour priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière.

Ces nouvelles sanctions surviennent alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu en personne à Hiroshima, alors qu’il devait d’abord participer au sommet de façon virtuelle.

Nous renouvelons notre engagement à fournir le soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique dont l’Ukraine a besoin aussi longtemps qu’il le faudra, peut-on lire dans le communiqué. Nous imposons de nouvelles sanctions et mesures pour augmenter les coûts pour la Russie et ceux qui soutiennent son effort de guerre.

De son côté, le Canada met en place plus de 70 nouvelles sanctions axées sur les personnes qui soutiennent l’action militaire illégale de la Russie et qui sont complices de violations des droits de l’homme.

Le Canada continuera d’être là pour soutenir l’Ukraine et soutenir l’ordre international fondé sur des règles, a fait savoir le gouvernement fédéral.

L’entourage politique de Justin Trudeau a précisé que les sanctions s’appliquaient à 17 personnes et à 18 entités liées à des entreprises russes qui fournissent de la technologie et du savoir-faire militaires aux forces armées russes, aux membres de la famille des personnes figurant sur la liste et aux membres de l’élite du Kremlin.

Des sanctions seront également appliquées à 30 personnes et à huit entités impliquées dans les violations continues des droits de la personne par la Russie, y compris le transfert et la garde d’enfants ukrainiens en Russie.

Les diamants russes ne sont pas éternels

Avant la tenue du sommet, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont annoncé des restrictions importantes à leurs importations de diamants russes, une industrie qui rapporte chaque année plusieurs milliards de dollars à Moscou.

Les diamants russes ne sont pas éternels, a ironisé le président du Conseil européen Charles Michel sur Twitter.

Mais il faudra également convaincre l’Inde d’emboîter le pas, New Delhi étant l’un des principaux importateurs de diamants russes. Les chefs du G7 auront l’occasion d’en discuter directement avec le président indien Narendra Modi, dont le pays fait partie des huit États tiers conviés au sommet à Hiroshima.

Les deux hommes se serrent la main et sourient.

Le président indien Narendra Modi lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine en 2021. (Photo d’archives): (Manish Swarp/The A P)

L’Inde entretient des liens militaires étroits avec la Russie et a jusqu’ici refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Les diplomates occidentaux espèrent donc convaincre New Delhi de jouer un rôle accru en faveur d’une résolution politique du conflit.

Une rhétorique nucléaire « inadmissible »

Le sommet d’Hiroshima, ville victime du premier bombardement atomique de l’histoire en 1945, est également l’occasion pour le G7 d’aborder les enjeux liés au nucléaire. Ses dirigeants en ont profité pour condamner une fois de plus la Russie, cette fois pour sa rhétorique nucléaire et ses menaces de déployer des armes atomiques au Bélarus.

« Les menaces de la Russie d’utiliser des armes nucléaires, sans parler de toute utilisation d’armes nucléaires par la Russie, dans le contexte de son agression contre l’Ukraine sont inadmissibles. »— Une citation de  Extrait de la déclaration commune sur le désarmement nucléaire des membres du G7

Les dirigeants du G7 au mémorial des victimes de la bombe atomique à Hiroshima

Les dirigeants du G7 au mémorial des victimes de la bombe atomique à Hiroshima Photo: Getty Images/Pool

Avant l’ouverture du sommet, les chefs d’État ont rendu ensemble hommage aux quelque 140 000 victimes de la bombe atomique, larguée par les États-Unis le 6 août 1945. Joe Biden est seulement le deuxième président américain en exercice à se rendre à Hiroshima, après Barack Obama en 2016.

Si le premier ministre du Japon Fumio Kishida a dit souhaiter profiter de cette rencontre pour faire avancer la cause du désarmement nucléaire, il y a de fortes chances que ses appels restent lettre morte.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France possèdent en effet des milliers d’ogives nucléaires, et les autres membres du G7, y compris le Japon, sont couverts par le parapluie nucléaire américain.

Le Canada a néanmoins annoncé le versement de 15  millions de dollars pour aider la communauté internationale à surveiller et à réagir aux programmes nord-coréens d’armes de destruction massive. Il a également annoncé un montant supplémentaire de 4 millions à l’Agence internationale de l’énergie atomique pour aider à vérifier et à surveiller les engagements nucléaires de l’Iran.

Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et La Presse canadienne

France: Pourquoi 10 millions de comptes bancaires sont bloqués jusqu’à mardi

mai 14, 2023

La fusion entre les banques du Crédit du Nord et de la Société générale a causé des désagréments à de nombreux clients ces derniers jours.

10 millions de comptes bancaires ont ete bloques et des virements rejetes jusqu'a mardi en raison de la fusion entre le Credit du Nord et la Societe generale. (image d'illustration)
10 millions de comptes bancaires ont été bloqués et des virements rejetés jusqu’à mardi en raison de la fusion entre le Crédit du Nord et la Société générale. (image d’illustration)© Manon Cruz / MAXPPP / PHOTOPQR/LE COURRIER PICARD/MAXPPP

C’est une situation confuse qui touche de nombreux titulaires de comptes dans l’Hexagone. Comme le rapporte Midi Libre, 10 millions de comptes en banque à la Société Générale et Crédit du Nord subissent d’importantes perturbations ces derniers jours et jusqu’au mardi 16 mai. Ce désagrément pour les clients s’explique par un premier transfert informatique des données des clients du Crédit du Nord sur le réseau Société Générale, dans le cadre de la fusion des deux réseaux officiellement actée depuis le début de l’année.

En conséquence, les utilisateurs ne peuvent temporairement pas consulter leur compte en banque, ni faire un virement ou augmenter le plafond de leur carte. Aucun ordre de Bourse ne pourra être effectif, précisent également nos confrères. En revanche, les clients sont toujours en mesure d’utiliser leurs moyens de paiement, retirer des espèces ou effectuer des dépôts.

Le retour à la normale est prévu mardi. En raison des transferts de données entre le réseau Société Générale et le Crédit du Nord, une grande majorité de titulaires de comptes vont devoir changer d’application mobile en téléchargeant SG (disponible sur Android et Apple) pour accéder à leurs différents services bancaires. Les clients concernés ont déjà reçu un nouvel identifiant bancaire de huit chiffres par courrier et par SMS, indique SG, tandis que leur code confidentiel n’a pas été modifié. Un nouveau RIB sera édité et une nouvelle carte bancaire leur sera transmis.

Des clients en colère sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, certains clients se sont plaints du manque de communication des services de la Société Générale concernant les changements en cours tandis que d’autres n’auraient pas reçu leurs nouveaux identifiants envoyés par courrier pour pouvoir se connecter une fois que le transfert technique sera finalisé. De son côté, la banque s’est justifiée en affirmant que les coordonnées bancaires actuelles resteront actives jusqu’à juin 2024, de même que les anciens chéquiers.

Par Quentin Marchal pour Le Point

Une maladie liée au dérèglement climatique menace les vaches européennes

mai 12, 2023

Une maladie pouvant se révéler mortelle pour les animaux, et particulièrement pour les vaches, a été détectée pour la première fois en Europe.

Chez les vaches, la maladie reperee peut se traduire par de la fievre, de l'anorexie, des boiteries et une detresse respiratoire.
Chez les vaches, la maladie repérée peut se traduire par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire.© Jean-Marc Quinet / MAXPPP / BELPRESS/MAXPPP

Épizootie, épidémie qui frappe les animaux. Une maladie qui touche les vaches européennes, et qui peut se révéler mortelle, arrive en Europe. Les autorités sanitaires craignent que l’épidémie touche l’ensemble du continent. Il s’agit plus spécifiquement d’une « maladie hémorragique épizootique », transmise à l’animal par des moucherons piqueurs, eux-mêmes de plus en plus présents à cause du changement climatique, a rapporté vendredi 12 mai l’Anses, l’agence sanitaire française.

Les premiers cas de cette maladie virale, non transmissible à l’homme, ont été détectés à l’automne 2022 sur l’île italienne de Sardaigne, puis en Sicile, indique l’Anses dans une note sur son site Internet. Des foyers ont ensuite été repérés en Andalousie (sud de l’Espagne). « Chez les bovins, cette maladie potentiellement mortelle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire », précise l’agence.

Une maladie découverte en… 1955 !

La maladie, qui affecte principalement les cerfs de Virginie et les bovins, a été découverte aux États-Unis en 1955. Le virus « s’est depuis répandu en Asie, en Australie et en Afrique ».

« Il y a une quinzaine d’années, on n’imaginait pas que la maladie puisse un jour arriver en Europe », explique le chercheur Stéphan Zientara, cité par l’Anses. « Son extension est une conséquence directe du changement climatique, qui permet aux moucherons vecteurs de survivre dans nos régions », poursuit-il.

Selon le scientifique, « l’hypothèse la plus probable est que des moucherons ont été transportés à travers la Méditerranée par le vent ». Aucun vaccin n’est disponible contre le type de virus repéré en Europe. Une surveillance a été mise en place en France, souligne l’Anses, « avec pour objectif d’analyser tout animal suspect », notamment parmi les cervidés.

Le Point par M.I. avec AFP

Challenge start-up Bassin du Congo : les lauréats à nouveau honorés

mai 11, 2023

Les trois gagnants de Challenge start-up Bassin du Congo 2023, parmi lesquels le jeune Congolais Luvick Otoka Eyenget, ont reçu officiellement, le 11 mai, leurs financements et d’autres récompenses. Ils avaient été distingués lors du septième Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane).

Les lauréats posant avec les promoteurs du salon Osiane/Adiac

La cérémonie de remise des prix, supervisée par le président de l’organisation non gouvernementale Pratic, Luc Missidimbazi, promoteur du salon Osiane, en présente des partenaires de la plateforme, a consisté à la signature des décharges par les bénéficiaires. Le premier lauréat, Luvick Otoka Eyenget, a obtenu un virement bancaire de 10000 dollars (5,9 millions FCFA), l’engagement de billet et frais de séjour pour sa participation au salon de technologie à Las Vegas, aux États-Unis, en janvier prochain.

Concernant les deux autres lauréats, le startupeur gabonais promeur de Yubile technologie, Holden Opolo Mbany, a signé la décharge et reçu en espèces son enveloppe de 4000 dollars et des kits, tandis que son homologue congolais, Josué Tshilumba, basé à Lumbumbashi, a obtenu en espèces son enveloppe de 1000 dollars (environ 597500 FCFA).

En recevant à nouveau ces jeunes startupeurs, le promoteur du salon Osiane a voulu joindre l’acte à la parole dans son engagement à accompagner l’innovation et le développement numérique sur le continent. « Le salon Osiane est porté principalement par certains sponsors que sont MTN Congo, Canal Box, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, Congo Télécom… Ce n’est pas la valeur de l’argent qui compte, mais surtout l’accompagnement que nous apportons aux jeunes pour mettre en place leurs projets de création », a estimé Luc Missidimbazi.

Organisé annuellement dans l’intérêt de promouvoir l’innovation technologique et le développement des start-up en Afrique, le salon Osiane 2023 a attiré de nombreux entrepreneurs, des investisseurs et des experts de renommée mondiale. Le prix Challenge start-up du salon a été l’un des temps forts du rassemblement dédié aux nouvelles technologies. Les trois lauréats ont été primés après un processus de sélection « rigoureux » de 237 candidatures, puis de 10 candidats présélectionnés.

Les candidats ont été évalués selon des critères tels que l’innovation, le potentiel de croissance, l’impact social et la viabilité commerciale. En effet, le promoteur du Laboratoire d’innovation technologique et d’intelligence artificielle (Litia), Luvick Otoka Eyenget, a séduit le jury pour non seulement l’originalité de sa création, mais également, pour la viabilité du projet.

La start-up Tilia, à ce jour, a présenté au moins cinq prototypes de détecteur de gaz : le premier modèle de « Keba na gaz » est celui qui a été présenté lors de cette édition 2023. Ce prototype émet des sons bips pour interpeller les membres du ménage dès que le gaz est détecté. Son inventeur vient d’engager la procédure d’obtention de la certification auprès de l’Agence congolaise de la qualité et de normalisation. Les quatre autres ont leurs originalités ; chaque appareil étant équipé de batterie incorporée et capable de renseigner sur la température ambiante dans la cuisine, l’humidité et le taux de gaz en circulation dans la pièce.

Avec Adiac-Congo par Fiacre Kombo

Alassane Ouattara, Macky Sall et Aziz Akhannouch attendus à Abidjan pour l’Africa CEO Forum 2023

mai 10, 2023

Les 5 et 6 juin prochain, l’Africa CEO Forum organise son sommet annuel dans la capitale économique ivoirienne. Objectif : définir une riposte africaine aux crises mondiales.

Lors de l’édition 2016 de l’Africa CEO Forum, à l’hôtel Sofitel Ivoire d’Abidjan. © Eric Larrayadieu pour JA

L’Afrique est-elle condamnée à subir les crises nées loin d’elle ? C’est à cette question que les participants de l’édition 2023 du sommet annuel de l’Africa CEO Forum (ACF)*, organisé les 5 et 6 juin prochain à Abidjan, sont appelés à répondre avec, en ligne de mire, la recherche des solutions destinées à bâtir une riposte globale valable pour l’ensemble des principaux acteurs économiques.

Dans un contexte d’incertitude et de prolifération des crises à l’échelle mondiale, la construction d’économies africaines autonomes, résilientes et prospères sera, cette année plus que jamais, une priorité pour le plus grand rassemblement annuel du secteur privé en Afrique.

ENI, Transnet, Allianz Africa

Ainsi, autour du thème « Réussir malgré les crises – de 300 à 3 000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains », plus de 1 800 chefs d’entreprise et de gouvernement sont attendus pour engager une réflexion de fond sur deux défis majeurs de la souveraineté économique du continent. D’abord, la réhabilitation de « l’État stratège », à même d’identifier et d’encourager les grandes priorités de croissance du continent pour qu’il s’insère au mieux dans les chaînes de valeur mondiales. Puis le soutien aux grandes entreprises, qui constituent le fer de lance de la compétitivité future des économies africaines.

L’idée est de créer les conditions d’un dialogue qui permette la mise en place de politiques publiques favorables à l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises africaines réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars. Si le continent veut limiter l’effet des crises exogènes, la multiplication des champions africains apparaît comme une nécessité absolue.

Parmi les personnalités confirmées pour ce nouveau rendez-vous figurent les chefs d’État ivoirien Alassane Ouattara et sénégalais Macky Sall ; Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement marocain ; Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI ou IFC, groupe Banque mondiale, coorganisateur de l’événement) ; et de nombreux dirigeants de grandes entreprises tels que Claudio Descalzi, CEO d’ENI, Portia Derby, CEO de Transnet, Kuseni Dlamini, président de Massmart Holdings, Delphine Traoré, directrice générale d’Allianz Africa, Samaila Zubairu, PDG d’Africa Finance Corporation, Hassanein Hiridjee, CEO du Groupe Axian, Karim Beguir, CEO d’Instadeep, Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient, Hardy Pemhiwa, CEO de Cassava Technologies, Richard Bielle, PDG de CFAO, Jacques Vermeulen, directeur général de Coca-Cola Beverages Africa, ainsi que de nombreux autres décideurs venus de tout le continent et du monde entier.

Objectif : 3 000 champions africains

Fédérant les acteurs qui façonnent une Afrique souveraine, compétitive, en mesure de transformer les crises en opportunités, l’Africa CEO Forum se penchera sur de nombreuses thématiques clés : la conduite d’une transition énergétique adaptée au continent, l’impact local des mines ou de l’agro-industrie, le développement de voix africaines sur les grands sujets globaux, l’adaptation des entreprises à la crise inflationniste… Tous les grands secteurs seront couverts, avec plusieurs temps forts consacrés aux femmes dirigeantes, aux entreprises familiales et aux start-up. Une cinquantaine de sociétés innovantes ayant collectivement levé plus de 1 milliard de dollars sont attendues à l’événement.

« La persistance de l’état de crise auquel nous faisons face met en évidence la nécessité de construire un environnement économique propice à l’émergence d’une nouvelle génération de champions africains, symboles de résilience et d’innovation dans les secteurs fondamentaux, de l’agroalimentaire à l’énergie en passant par l’intelligence artificielle. De 300 champions aujourd’hui, nous estimons que ce nombre devrait être porté à 3 000 pour véritablement transformer le continent. Porter la voix d’une Afrique digne et souveraine sur la scène internationale, en suscitant des synergies entre public et privé, sera, une fois encore, le cœur de notre mission », a déclaré Amir Ben Yahmed, président de l’Africa CEO Forum et CEO de Jeune Afrique Media Group.

« L’Afrique a la capacité et la volonté de sortir plus forte de la vague de défis économiques mondiaux. Pour y parvenir, il faudra une coopération et une collaboration entre les secteurs privé et public du continent. L’IFC continuera à soutenir l’Afrique et à l’aider à tirer parti de ses atouts pour lutter contre le changement climatique, renforcer la sécurité alimentaire et favoriser une croissance durable et inclusive », a déclaré Makhtar Diop, directeur général de la SFI.

Par Jeune Afrique

* Fondé en 2012 par Jeune Afrique Media Group, Africa CEO Forum est la plateforme de référence des dirigeants des plus grandes entreprises africaines et internationales, des investisseurs internationaux, des responsables de multinationales, des chefs d’État, des ministres et des représentants des principales institutions financières actives sur le continent.