Archive for the ‘Éducation’ Category

Bourses d’excellence de la confédération suisse

janvier 13, 2023

Ces bourses sont destinées aux étudiants étrangers et africains pour étudier en Suisse.

1. Données sur la bourse 
• Année de la bourse : 2023
• Pays : Suisse
• Organisme : plusieurs universités
• Niveau d’étude : master
• Spécialité de la bourse : sciences humaines et sociales, sciences fondamentales, plusieurs spécialités
• Montant de la bourse : jusqu’à 1 920 CHF / mois
• Date limite pour postuler : 30 novembre 2022

2. Organisme d’accueil 
• Nom de la bourse : bourses d’excellence de la confédération suisse
• Organisme : plusieurs universités

3. Description de la bourse 
Chaque année, la confédération suisse attribue des bourses d’excellence gouvernementales pour promouvoir les échanges internationaux et la coopération en matière de recherche entre la Suisse et plus de 180 autres pays.
Les récipiendaires sont sélectionnés par l’organisme d’attribution, la commission fédérale des bourses pour étudiants étrangers.
En effet, les bourses d’excellence du gouvernement suisse s’adressent aux jeunes chercheurs étrangers titulaires d’une maîtrise ou d’un doctorat et aux artistes étrangers titulaires d’une licence.
Par ailleurs, les bourses d’art sont ouvertes aux étudiants en art souhaitant poursuivre un premier master en Suisse.
En plus, les bourses d’art sont attribuées pour étudier dans n’importe quel conservatoire ou université des arts suisse.
La bourse de recherche est disponible pour les chercheurs de troisième cycle dans n’importe quelle discipline.
Les bourses de recherche sont attribuées pour des recherches ou des études dans toutes les hautes écoles cantonales suisses, les hautes écoles spécialisées et les deux écoles polytechniques fédérales, ainsi que les quatre instituts de recherche.
Ainsi, les candidatures sont soumises à une sélection préalable par les autorités nationales compétentes et/ou la représentation diplomatique suisse.

Groupe cible : pour tous les groupes.

Comment postuler pour la bourse ?
Vous voulez postuler pour les bourses d’excellence de la confédération suisse ?
C’est très simple.
Vous devez préparer un dossier de demande de bourse d’étude selon les exigences des bourses d’excellence de la confédération suisse.
Ensuite, vous devez suivre le lien ci-dessous pour envoyer votre demande.

https://www.epsu.ch/fr/Page.php?R=3

Avec Adiac-Congo par Concoursn

Congo-Éducation : le processus de révision des programmes évolue normalement

janvier 10, 2023

Le coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), Calixte Kolyardo, a indiqué le 10 janvier que la « Commission de curricula », chargée de la production des programmes éducatifs a terminé leur élaboration.

La Commission curricula / Adiac

Une équipe composée des enseignants d’université est présente pour la relecture, a dit Calixte Kolyardo, peu avant la clôture de l’atelier de révision des  programmes du secteur de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.   

Selon lui, le processus de révision des programmes au primaire a porté sur les classes de CP1 et CP2, en mathématiques, français et sciences. Au collège, il a concerné les classes de 6e et 5e en mathématiques, français ainsi qu’en sciences de la vie et de la terre.

Après cette étape, a-t-il poursuivi, s’en suivra la mise en conformité éditoriale par une équipe de consultants en édition avant l’impression des cahiers d’activité et des programmes éducatifs, avec une formation préalable des enseignants pour le maniement des nouveaux programmes et la distribution des supports.  

« Le processus se poursuivra avec les classes de CE1, CE2, CM1, CM2 et au collège avec les classes de 3e et 4e en mathématiques, français et en sciences de la vie et de la terre », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le coordonnateur a rappelé que le Praased est un projet du gouvernement, financé par la Banque mondiale. L’objectif est de développer et d’accroître le rendement scolaire primaire, secondaire et au premier degré afin d’améliorer certains systèmes de gestion.

Le projet est mis en œuvre notamment à travers trois composantes dont la première a pour objectif de procéder à la révision des programmes. Notons que le processus de révision des programmes éducatifs, débuté en 2019, vient à point nommé car le système congolais devient caduc.

Le programme a été de former plus de 10 069 enseignants et des inspecteurs du secteur public et autres agents. Le processus s’est poursuivi avec l’impression des supports pédagogiques et les cahiers d’activité. Au total, 741 cahiers d’activité ont été distribués aux enseignants.

Pour l’exécution de ce programme, les difficultés rencontrées ont été la non-acceptation des nouveaux programmes, les statistiques des personnes à former et les élèves bénéficiaires des cahiers d’activité. 

Avec Adiac-Congo par Lydie Gisèle Oko

Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université

décembre 20, 2022
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d'acceder a l'universite
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université© AFP/Archives/OMER ABRAR

Les autorités talibanes ont annoncé mardi que les universités afghanes étaient désormais interdites aux filles, déjà privées d’enseignement secondaire en Afghanistan depuis l’accession au pouvoir des fondamentalistes islamistes, restreignant encore un peu plus leurs libertés, malgré les condamnations internationales.

« Vous êtes tous informés de l’entrée en vigueur de l’ordre mentionné qui suspend l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre », a indiqué dans une lettre adressée à toutes les universités gouvernementales et privées du pays, le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem.

Le porte-parole du ministère, Ziaullah Hashimi, qui a tweeté la lettre, a également confirmé l’ordre de fermeture des facultés aux filles pour une durée indéterminée, auprès de l’AFP. Aucune explication n’a été fournie pour le moment pour justifier cette décision.

Les universités sont fermées en raison des vacances d’hiver et devraient rouvrir leurs portes en mars.

« Non seulement moi, mais tous mes amis sont sans voix. Nous n’avons pas de mots pour exprimer nos sentiments. Tout le monde pense à l’avenir inconnu qui l’attend », a réagi Madina, une étudiante sous couvert d’anonymat.

« L’espoir nous a été enlevé. Ils ont enterré nos rêves », a commenté désespérée l’étudiante auprès de l’AFP.

Après la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021, les universités ont été contraintes de mettre en oeuvre de nouvelles règles, notamment pour séparer filles et garçons pendant les heures de classe.

La gente féminine était autorisée à recevoir des cours, mais seulement s’ils étaient enseignés par des femmes ou des hommes âgés.

« Condamnées chaque jour »

Cette nouvelle interdiction intervient moins de trois mois après que des milliers de filles et de femmes ont passé les examens d’entrée à l’université dans tout le pays.

Nombre d’entre elles aspiraient à choisir entre des carrières d’ingénieur ou de médecin, bien que privées d’accès aux écoles secondaires.

A leur retour au pouvoir après 20 ans de guerre avec les Américains et le forces de l’Otan, les talibans avaient promis de se montrer plus souples, mais ils sont largement revenus à l’interprétation ultra-rigoriste de l’islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir (1996-2001).

Entre les deux règnes des talibans, les filles ont été autorisées à aller à l’école et les femmes ont pu chercher un emploi dans tous les secteurs, même si le pays est resté socialement conservateur.

Mais depuis seize mois, les mesures liberticides se sont multipliées en particulier à l’encontre des femmes qui ont été progressivement écartées de la vie publique et exclues des collèges et lycées.

« Nous sommes condamnées, chaque jour. Alors que nous espérions progresser, on nous met à l’écart de la société », a déploré mardi Reha, une autre étudiante.

Dans une volte-face inattendue, le 23 mars les talibans avaient refermé les écoles secondaires quelques heures à peine après leur réouverture annoncée de longue date. Le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, est lui-même intervenu dans cette décision, selon un haut responsable taliban.

Divers membres du pouvoir avaient déclaré qu’il n’y avait pas assez d’enseignants ou d’argent mais aussi que les écoles rouvriraient une fois qu’un programme d’enseignement islamique aurait été élaboré.

En dépit de leur exclusion des collèges et lycées, à Kaboul, de nombreuses jeunes femmes s’étaient déplacées début décembre pour passer leur examen de fin d’études secondaires, nécessaire pour pouvoir prétendre rentrer à l’université, avaient constaté des journalistes de l’AFP.

« Aucun fondement religieux »

En plus d’être privées d’étudier, les femmes sont également bannies de la plupart des emplois publics ou payées une misère pour rester à la maison.

Elles n’ont pas le droit non plus de voyager sans être accompagnées d’un parent masculin et doivent se couvrir d’une burqa ou d’un hijab lorsqu’elles sortent de chez elles.

En novembre, les talibans leur ont également interdit d’entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics.

Les manifestations de femmes contre ces mesures, qui rassemblent rarement plus d’une quarantaine de personnes, sont devenues risquées. De nombreuses manifestantes ont été arrêtées et les journalistes sont de plus en plus empêchés de couvrir ces rassemblements.

« Les nouvelles restrictions étendues à l’éducation des femmes en Afghanistan sont tragiques », a dénoncé l’ex ministre des finances sous l’ancien gouvernement, Omar Zakhilwal.

« Cette interdiction n’a aucun fondement religieux, culturel ou logistique. Il s’agit non seulement d’une grave violation des droits des femmes à l’éducation, mais aussi d’une profonde anomalie pour notre pays ! », a-t-il ajouté dans son tweet.

La communauté internationale a lié la reconnaissance du régime taliban et l’aide humanitaire ainsi que financière, dont l’Afghanistan a absolument besoin, au respect par les talibans des droits humains, en particulier ceux des femmes à être éduquées et à travailler.

Les Nations unies sont « profondément préoccupées » a déclaré mardi Ramiz Alakbarov, représentant spécial adjoint du chef de l’ONU pour l’Afghanistan.

« L’éducation est un droit humain fondamental. Une porte fermée à l’éducation des femmes est une porte fermée à l’avenir de l’Afghanistan », a-t-il tweeté.

Par Radio-Canada

Congo-Enseignement professionnel : le gouvernement doit plus de 18 milliards FCFA aux universités partenaires

décembre 20, 2022

La dette du gouvernement vis-à-vis des universitaires et instituts partenaires est actuellement chiffrée à plus de 18, 246 milliards dont 6 437 787 550 milliards FCFA l’Université privée Marrakech;  2,500 milliards FCFA pour les autres instituts à l’étranger et 9, 307 milliards pour les instituts privés nationaux.  

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, qui a donné ces chiffres devant la représentation nationale, le 19 décembre, au cours de la séance de questions orales avec débat au gouvernement, a déploré le comportement « incivique » des étudiants finalistes de l’université de Marrakech. En effet, le ministre a été interpellé sur la situation exacte des boursiers congolais dans quelques pays africains dont le Maroc. « S’agissant de la situation actuelle, le gouvernement déplore le comportement incivique de nos étudiants qui ont poussé le bouchon plus loin jusqu’à publier une lettre ouverte à la très haute attention de sa majesté, le roi du Maroc », a-t-il dénoncé devant les députés, précisant que cet acte risque d’entacher les relations diplomatiques et fraternelles entre les deux pays.

C’est depuis 2014 que les bacheliers de l’enseignement technique et professionnel sont orientés dans divers pays d’Afrique, particulièrement l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Tunisie. Selon le ministre Maguessa, c’était une décision nécessaire et responsable du gouvernement de donner aux bacheliers de l’enseignement technique et professionnel la possibilité de poursuivre des études post-baccalauréat puisqu’au plan national, ils n’ont aucune possibilité. A titre illustratif, sur les 7000 bacheliers de 2022, seuls 30% peuvent poursuivre les études dans les instituts publics et privés, grâce au soutien de l’Etat, a-t-il rappelé.

En effet, pour diverses raisons, l’exécution de cette décision pose de sérieux problèmes depuis quelques années. « C’est effectivement dans l’ordre de ces difficultés que depuis un certain temps, la situation des étudiants boursiers de l’Etat congolais à l’université privée de Marrakech défraie depuis quelques jours la chronique… Nos échanges avec la direction de cette université ont permis de fixer la dette définitive à la somme de 6 438 787 750 FCFA. Au cours de notre mission de 2021, un relevé de conclusions fixant les échéances de paiement de la dette a été signé entre les parties. L’engagement de la partie congolaise devrait être certifiée par le ministère des Finances, en tenant compte de nos capacités financières », a expliqué le ministre.

Pas question de délivrer les diplômes à partir du Maroc

Il a également rappelé que c’est la dernière promotion composée de cinquante-quatre étudiants qui vient de finir et qui conditionne son rapatriement par la remise des diplômes de fin de formation. Pour lui, cette condition est énoncée à tort parce que les étudiants ne sont pas partie prenante des accords qui lient l’université privée de Marrakech au gouvernement congolais. « Le gouvernement félicite cette jeunesse qui réussit par l’effort. Il reste de définir les modalités de délivrance des diplômes avec l’université privée de Marrakech, suivant la possibilité d’urgence afin de permettre à nos diplômés de commencer leur vie professionnelle. Il n’est pas question que les diplômes soient délivrés individuellement et à partir du Maroc à nos étudiants. Faire ainsi, serait favorisée la fuite des cerveaux », a-t-il précisé.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a aussi rappelé que quarante étudiants des premières promotions avaient refusé le rapatriement de décembre 2021 parce qu’ils avaient trouvé quelques emplois au Maroc. Mais, ces étudiants n’ont jamais reçu ni diplômes ni attestations, moins encore de relevé de notes. « Le gouvernement a formé des cadres qui doivent résolument se mettre au service de la République. La situation du Maroc étant la plus préoccupante à ce jour, et en attendant que celle des autres universités, particulièrement celle de l’Afrique de l’Ouest, soit consolidée, nous allons rapatrier d’ici à la fin de cette année 104 boursiers du Maroc, soit cinquante-quatre de la dernière promotion, vingt-deux des promotions antérieures de l’université privée de Marrakech ; vingt-huit étudiants des instituts publics ayant bénéficié de la bourse d’Etat du Maroc, quatre de l’Algérie et huit de la Tunisie », a conclu Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Notons que sur les sept ministres interpellés par l’Assemblée nationale, seulement quatre étaient présents. Il s’agit notamment du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; des ministres en charge de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Enseignement technique et professionnel. Les ministres d’Etat, Firmin Ayessa, Claude Alphonse N’Silou et Jean Jacques Bouya étant absents. Des questions sur la décentralisation, les vacataires et la faculté de droit de l’Université Marien-Ngouabi et du projet Lisungi ont été également abordées.  

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Bourses d’études à l’Université du Kansas aux Etats-Unis

décembre 15, 2022

Les bourses à l’Université du Kansas permettent aux étudiants internationaux de faire des études en licence aux États-Unis gratuitement. Dans ce qui suit, découvrez toutes les informations sur les conditions exigées pour demander une bourse d’études et les conditions d’admission aux bourses à l’Université du Kansas.

Informations sur les bourses à l’Université du Kansas

  • Pays : États-Unis
  • Année universitaire : 2023-2024
  • Nom de la bourse : bourse d’études à l’Université du Kansas
  • Qui offre la bourse ? Université du Kansas
  • Diplôme à obtenir : licence
  • La spécialité d’études : sciences humaines et sociales, sciences fondamentales, informatiques, sciences de la santé, plusieurs.
  • Groupes cibles : Africain, Européen, Français
  • Date pour postuler : 20-01-2023

Conditions de la bourse universitaire

KU International Admissions offre diverses bourses aux étudiants de premier cycle à la recherche d’un diplôme.

Toutes les bourses sont renouvelables et vont de 3 000 $ par an à une dispense complète des frais de scolarité d’une valeur de plus de 25 000 $ par an.

Les étudiants de première année reçoivent la bourse la plus élevée pour laquelle ils se qualifient.

Ils ne peuvent pas gagner de bourses d’admission internationales KU supplémentaires, mais ils peuvent recevoir des bourses supplémentaires de leur unité académique à KU.

Pour renouveler une bourse d’admission internationale KU chaque année, les étudiants doivent maintenir au moins un 3.0 GPA et s’inscrire à un minimum de crédits 27 à KU.

La candidature au prix d’excellence international KU de l’automne 2023 sera ouverte du 1er décembre 2022 au 20 janvier.

Les étudiants doivent soumettre une demande complète d’admission à KU avec tous les documents requis avant le 10 janvier pour pouvoir postuler pour la bourse.

Le prix d’excellence international KU est une bourse compétitive égale à une dispense complète des frais de scolarité pour les étudiants de première année ou transférés admis à KU pour le trimestre d’automne.

Avec Adiac-Congo par concoursn

Le Canada plus prisé que le Royaume-Uni par les étudiants hongkongais

décembre 12, 2022
Des manifestants participent à une manifestation à Osaka le 27 juin 2019 contre un projet de loi controversé sur l'extradition à Hong Kong, lors du sommet du G20.

Des manifestants de Hong Kong ont appelé les pays du G20 à affronter la Chine au sujet des libertés glissantes du géant lors d’une manifestation en 2019. Photo : Getty Images/Charly Triballeau

Alors que le contrôle de la Chine sur Hong Kong grandit, des milliers d’étudiants hongkongais choisissent le Canada plutôt que des pays comme le Royaume-Uni ou l’Australie pour continuer leurs études.

Après le dépôt d’un projet de loi pour faciliter les extraditions vers la Chine, les manifestations prodémocratie, menées en grande partie par des étudiants, s’étaient multipliées à Hong Kong.

Après l’adoption de la loi, Ottawa a ouvert des voies d’accès à la résidence permanente, en 2021, pour les Hongkongais qui obtiennent un diplôme d’un programme postsecondaire canadien désigné. Ce programme vient à échéance en 2026(Nouvelle fenêtre).

Selon les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Ottawa a approuvé 7920 permis d’étudiants en 2022. En 2021, le ministère a accepté 6300 demandes, soit deux fois plus que le nombre accepté pendant les années précédant la répression des manifestations à Hong Kong.

En Angleterre, les données démontrent qu’environ 5000 permis d’études ont été octroyés entre janvier et septembre 2022. Plus de 2000 permis ont aussi été délivrés en Australie de janvier à octobre.

D’après Ken Tung, le président de Civic Education Society, en Colombie-Britannique, les Hongkongais choisissent surtout de s’établir dans le Grand Vancouver et la région de Toronto. Selon lui, le programme fédéral attire toutes sortes de personnes de différents âges qui souhaitent approfondir leurs connaissances.

« À Hong Kong, la liberté, la démocratie et le système de justice sont en train de s’effondrer. »— Une citation de  Ken Tung, président de Civic Education Society, en Colombie-Britannique

Par Radio-Canada avec les informations de Jon Hernandez

Canada: La santé des jeunes Québécois se dégrade de façon « alarmante »

décembre 7, 2022

Selon une étude, la consommation maximale d’oxygène en aérobie des adolescents a diminué de 20 % depuis le début des années 1980.

Un adolescent regarde une tablette, allongé sur le plancher du salon.

Un adolescent devant un écran Photo : Istock

Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke se sont penchés sur la santé cardiométabolique des jeunes Québécois. Ils observent une baisse importante des capacités physiques des enfants et adolescents de 6 à 17 ans.

De 2012 à 2017, le chercheur Mario Leone et son équipe se sont rendus dans six villes du Québec, soit Montréal, Québec, Laval, Trois-Rivières, Sherbrooke et Saguenay, pour soumettre 3700 jeunes au test Léger navette, mieux connu sous le nom du test du BIP.

La détérioration de la condition cardiovasculaire des jeunes québécois : entrevue avec Mario Leone

Ce test consiste à faire courir les participants sur une distance de 20 mètres, à répétition, à un rythme qui augmente chaque minute. L’inventeur de ce test reconnu mondialement, Luc Léger l’avait fait passer aux enfants du primaire et du secondaire en 1982.

Il est aussi coauteur de l’étude qui sera publiée dans la revue scientifique Frontiers in Public Health.

On est retournés administrer le test de la même façon, dans les mêmes villes, pour les mêmes groupes d’âge et je vous dirais même que dans certains cas on s’est probablement pointés dans les mêmes écoles. La situation est catastrophique. On s’en doutait, mais là, on en est certains, lance Mario Leone.

Les enfants s'échauffent en cercle au gymnase

Des enfants font des échauffements dans un gymnase. Photo: Radio-Canada/Anthony Azard

Des jeunes moins résistants à l’effort

Comparativement aux données de 1982, les chercheurs observent une diminution de la capacité VO2 max de 20 % à la fin de l’adolescence et une diminution de 30 % de la capacité fonctionnelle, c’est-à-dire la capacité d’effectuer une activité d’intensité modérée à intense.

Ça a diminué de telle sorte que chez les garçons, à 17 ans, tu as 58 % des jeunes qui ont un niveau qui les expose à des problèmes de santé. Chez les filles, c’est encore pire. C’est 70 % des filles qui, à 17 ans, sont exposées à développer des problèmes cardiométaboliques importants dans les années à venir, a affirmé le Dr Mario Leone en entrevue à l’émission Première heure, diffusée sur ICI PREMIÈRE.

Les résultats de la recherche démontrent également que 20 % des garçons et 30 % des filles ont réussi deux paliers ou moins lors du test, ce qui correspond à un effort faible à modéré pendant deux minutes. Et 10 % du groupe est tout simplement incapable de réussir un seul palier.

Des effets sur le réseau de la santé

Mario Leone s’inquiète pour la santé des jeunes, mais aussi pour les répercussions que cette dégradation aura sur le système de santé dans les années à venir.

On regarde beaucoup en avant chez les personnes âgées en se disant : « la population vieillit, ça va coûter plus cher ». Il faut aussi regarder ce qui s’en vient. Ce sont des jeunes qui vont devoir avoir des traitements pendant les 50, 60, 70 prochaines années, estime le professeur associé à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.

Un enfant souffrant d'obésité dont on ne voit pas le visage.

Selon l’étude, les adolescents pèsent en moyenne environ 7 kg de plus qu’en 1982, mais leur taille moyenne n’a pas changé. Photo: Radio-Canada

L’augmentation de la sédentarité au banc des accusés

La recherche s’est aussi intéressée au poids, à la taille et à l’indice de masse corporelle des participants. Elle a permis de constater que les adolescents pèsent en moyenne environ 7 kg de plus qu’en 1982, mais que leur taille moyenne n’a pas changé.

Aujourd’hui, on note chez des jeunes de 8, 9, 10 ans, des cas de diabète de type 2 de façon assez régulière, alors que ce n’était pas le cas dans les années 1980. On voit des adolescents qui ont des problèmes d’hypertension artérielle, illustre Mario Leone.

Au banc des accusés, l’augmentation de la sédentarité.

On sait très bien que depuis l’avènement des ordinateurs, des téléphones cellulaires, des jeux vidéo, le nombre de minutes et d’heures dédiées à des activités sédentaires a augmenté de façon exponentielle. Le temps que les jeunes passaient dehors ou dans des activités physiques est maintenant investi dans la sédentarité, se désole Mario Leone.

Le temps passé devant les écrans est sans doute en cause, mais il faut aussi, selon lui, prendre en compte le contexte socio-économique pour expliquer cette tendance.

Une des solutions : ajouter des heures d’éducation physique

Mario Leone estime tout de même qu’il est possible de renverser la vapeur. Il propose notamment d’ajouter des heures d’éducation physique au primaire et au secondaire.

Il faut aussi, selon lui, se doter d’outils de surveillance qui permettent d’enquêter sur la condition physique des jeunes plus souvent qu’aux 40 ans, dit-il.

Par Jean-François Nadeau avec la collaboration de Jean-Philippe Martin

Canada: Des élèves d’une école du Manitoba ont consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus

décembre 1, 2022
Des bonbons de cannabis.

Des enfants de Shilo au Manitoba qui se rendaient à l’École La Source auraient consommé des bonbons au cannabis dans l’autobus. ( archives) Photo: Gracieuseté d’un Consommateur

Des enfants d’une école primaire de la Division scolaire franco-manitobaine à Shilo, dans l’ouest du Manitoba, ont été malades, la semaine dernière, après avoir consommé par inadvertance des bonbons au cannabis.

C’est dans un autobus scolaire que des élèves de 5 à 9 ans auraient consommé des bonbons contenant du THC, le principe actif du cannabis, le 23 novembre.

Ces enfants se rendaient en autobus à l’École primaire La Source.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine raconte qu’un élève se sentait mal dans la salle de classe et qu’une analyse de la situation a été faite.

On a rapidement vu qu’il y avait seulement 3 ou 4 élèves qui étaient incommodés. On a rapidement fait une vérification de l’autobus. Mais en parallèle on a appelé les ambulances parce qu’une des élèves avait des symptômes de vomissement, de maux de tête, relate Alain Laberge.

Il ajoute que l’école a communiqué avec les parents des autres élèves qui avaient des symptômes plus modérés et leur ont recommandé d’aller à l’hôpital, ce qu’ils ont fait.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Souris a ouvert une enquête sur l’incident. Dans son rapport, la GRC juge qu’il s’agit d’une consommation par inadvertance des bonbons de cannabis.

À ce stade de l’enquête, nous pensons qu’un enfant a apporté ces bonbons au cannabis dans l’autobus et les a partagés avec les autres enfants en pensant que c’était des bonbons ordinaires, affirme la caporale de la GRC Julie Courchaine.

La GRC ajoute continuer d’enquêter et de travailler avec l’école et les parents touchés par cette situation. Mercredi, elle n’avait pas de détails à fournir à savoir si des accusations pourraient être déposées.

Si tous les enfants sont maintenant remis de leur mésaventure, il aurait pu y avoir des conséquences sur la santé des jeunes avec le risque d’une surdose, selon le microbiologiste à l’Hôpital Saint-Boniface, le Dr Philippe Lagacé-Wiens.

Les principaux symptômes d’une surdose chez un enfant peuvent être une somnolence, une léthargie, une difficulté de réveiller un enfant, un comportement bizarre, de la difficulté à marcher, des trébuchements, énumère-t-il.

Même si ces symptômes ne proviennent pas d’une surdose, le Dr Lagacé-Wiens recommande de contacter sans tarder le Centre antipoison ou se rendre aux urgences afin d’éviter des drames.

Un enfant ne va pas nécessairement savoir qu’un bonbon suffit pour avoir un effet et va vouloir en manger considérablement plus, alors on augmente le risque d’une surdose, prévient-il.

La Division scolaire franco-manitobaine tient de son côté à rassurer les parents.

M. Laberge explique que des activités de prévention ont lieu tout au long de l’année, et sont adaptées à l’âge des élèves.

La GRC, de son côté, recommande de garder les produits contenant du THC à l’écart des autres aliments.

Par Radio-Canada avec les informations de Victor Lhoest

Congo: Vers la réhabilitation des campus de l’Université Marien Ngouabi

novembre 26, 2022

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel Adouki, a annoncé ce mercredi 23 novembre, à Brazzaville, l’amélioration des conditions de vie des étudiants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) dans les campus. 

Les gérants des campus de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) ont eu un échange avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, ce mercredi 23 novembre à Brazzaville. 

Au centre des discussions qui ont rythmé cet entretien, les différentes problématiques auxquelles les étudiants de ces résidences universitaires sont confrontés. 

L’UMNG, qui regroupe cinq campus universitaires, recense d’innombrables problèmes. On peut citer la difficulté d’accès aux services de base comme l’eau potable, les installations sanitaires et d’hygiène de base qui nécessitent que des solutions urgentes soient trouvées. 

À cela, il faut ajouter entre autres l’insuffisance d’éclairage dans les logements, l’insuffisance de literies, la vétusté des sanitaires, l’insécurité et le manque de matériel de salubrité. 

Face à ces manquements, le gouvernement a réaffirmé son engagement à apporter des améliorations conséquentes au cadre de vie des étudiants de la plus ancienne université de notre pays, par le truchement de la ministre que le processus de réhabilitation de l’ensemble des campus de l’UMNG est amorcé et que plusieurs échéances à venir participeront à moderniser cette établissement.

« Tous les campus doivent avoir le même confort que celui de l’Université Denis Sassou Nguesso », a-t-elle déclaré. 

Cette annonce a été faite dans un contexte qui reste marqué par les manifestations des étudiants de l’UMNG qui réclamaient le paiement chronologique de leurs arriérés de bourse.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

France: Une enseignante menacée après avoir révélé que le Père Noël n’existait pas

novembre 25, 2022

Des mamans n’ont pas aimé que l’enseignante d’une classe de CE2-CM1 affirme que chacun est libre de croire ou non au Père Noël, selon « La Provence ».

Le Père Noël va, les semaines passant, de plus en plus devenir un sujet central dans bon nombre de foyers. À Aubord, dans le Gard, la question risque de devenir épineuse. L’institutrice d’une classe de CE2 et CM1 a préféré répondre à ses élèves que chacun était libre de croire ou non en l’existence du vieil homme en rouge. Un positionnement qui a provoqué la colère de plusieurs parents d’élèves, selon La Provence. Quatre d’entre eux ont insulté l’enseignante sur la conversation WhatsApp de la classe. Deux mamans ont même menacé l’institutrice, âgée de 57 ans.

Une plainte déposée par l’enseignante

Informée de ces messages, l’enseignante a décidé de porter plainte pour « menaces envers un agent chargé d’une mission de service public », « harcèlement » et « outrage ». Les deux mères de famille ont écopé d’un rappel à la loi. L’une des mamans a répliqué avec une autre plainte, pour violences elle, contre l’institutrice. Cette dernière aurait saisi un enfant par le poignet. 

L’affaire remonte au début du mois d’octobre. Depuis, l’enseignante a été placée en arrêt maladie. Celle qui est au sein de l’Éducation nationale depuis 36 ans avait été affectée dans cette école depuis septembre seulement.

Par Le Point