L’Union africaine est-elle venue en Russie pour quémander ou peser sur le conflit ukrainien ? Peu importe pour Macky Sall et Vladimir Poutine, qui peuvent tous les deux s’estimer satisfaits des messages distillés par la photo de leur tête-à-tête.
« Même si tu n’aimes pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite », dit le proverbe ouest-africain. Et le président en exercice de l’Union africaine ne semble jamais ralentir la cadence de ses cartes postales quotidiennes, au four politique et au moulin économique de sujets continentaux les plus variés. Son omniprésence médiatique serait-elle destinée à masquer un manque d’implication locale du président… sénégalais ? Les grincheux franchissent le pas, eux qui continuent de décrypter le caractère potentiellement divinatoire du récent teaser de Macky Sall : « Mon travail de président est loin d’être fini ».
Et voilà le chef de l’État sénégalais, en compagnie du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, sur les chemins cahoteux de la crise la plus médiatisée, actuellement, à l’échelle planétaire : le conflit ukrainien. Aux grognons occidentaux qui voient désormais d’un mauvais œil qu’on prenne le thé, à Sotchi, avec le pestiféré Poutine, Macky Sall indique que sa visite au maître du Kremlin « s’inscrit dans le cadre des efforts que mène la présidence en exercice de l’Union pour contribuer à l’accalmie dans la guerre ». Diplomate jusqu’au bout des ongles, il ajoute qu’il accorde de mêmes tranches d’agenda au président ukrainien, l’UA ayant « accepté la demande du président Volodymyr Zelensky d’adresser un message à l’organisation par visioconférence ».
Libérer les stocks de céréales
Aux bougons ouest-africains qui pourraient se sentir négligés, le président sénégalais explique que le séjour russe était destiné à négocier « la libération des stocks de céréales et de fertilisants dont le blocage affecte particulièrement les pays africains ». Mardi, il évoquait déjà, en direction des dirigeants des pays européens réunis à Bruxelles, « le scénario catastrophique de pénuries et de hausses généralisées des prix » résultant du blocus en mer Noire.
Après le face-à-face Macky-Vladimir, la communication fera le reste. En mode propagande pour le déclaré afrophile Poutine qui ne snobe plus un cliché avec un chef d’État, qui plus est un responsable continental. Le chef du Kremlin est conscient qu’une certaine « poutinolâtrie » anime des rues africaines, même si tous les dirigeants de l’UA. n’ont pas la même position officielle sur le dossier ukrainien.
Quant au Sénégalais, rappelant que la visite en Russie s’est faite « à l’invitation de Vladimir Poutine », il capitalisera tout autant sur les messages subliminaux que sur d’hypothétiques avancées diplomatiques à dimension céréalière. De ce point de vue, le cliché de la rencontre jure avec celui de Poutine recevant Macron le 7 février dernier. Une table nue et aux couleurs froides de six mètres séparait le Russe du Français, tandis qu’un guéridon ébène circulaire garni d’un bouquet blanc, jaune et rose permettait à Poutine et Sall de n’être séparés que d’un bon mètre. Pour Macron : des fauteuils de travail et un visage verrouillé du maître du Kremlin. Pour le président de l’Union africaine : de larges fauteuils qui inspirent la détente et un sourire chaleureux de son hôte… Si la pensée populaire trouve « le diable dans les détails », les diplomates évaluent l’importance d’un interlocuteur aux choix scénographiques précis retenus par un hôte…
Jusqu’au 31 mars, Bamako prend ses quartiers à Paris. Alors que les relations entre la France et le Mali se dégradent, les initiateurs de ces rencontres culturelles croient au dialogue avec les diasporas comme moteur de changement.
Pendant un mois, la capitale française met ses pendules à l’heure bamakoise, le temps des rencontres « Africapitales, Bamako à Paris ». Plusieurs espaces du quartier de la Goutte d’or, l’un des berceaux de la diaspora, seront investis par des artistes et intellectuels pour créer une dynamique africaine à travers une série de spectacles (théâtre, cinéma, photographie…) et de tables rondes.
Objectif : faire de cette manifestation une vitrine de la scène artistique et culturelle malienne et créer un éveil citoyen grâce aux industries créatives. Un vaste programme qui a nécessité plus de six mois de réflexion grâce à la ténacité d’un comité d’experts. Entretien avec deux de ses membres, le Franco-Marocain Khalid Tamer, président de la compagnie Graines de soleil, et Adama Traoré, comédien et dramaturge malien, président de la Coalition malienne pour la diversité culturelle.
Vous avez constitué un important comité d’experts pour mettre ce projet sur pied. Quel était l’enjeu prioritaire ?
Adama Traoré : La problématique de la territorialité nous a fortement interpellés. Comment le spectacle vivant peut-il se développer sans accès aux espaces ? La Banque mondiale met en place des programmes pour des villes africaines données, en délimitant des espaces, en créant des zones résidentielles pour l’économie, mais en oubliant parfois la place des écoles, des théâtres, etc. Il y a une réflexion à mener sur l’occupation de l’espace. Nous sommes partis de ce manque.
Khalid Tamer : L’idée est de mettre en place des relations euro-africaines. Il faut en finir avec la notion de « Françafrique ». La France n’est pas un continent et l’Afrique n’est pas un pays. Nous avons travaillé pendant six mois, avant même le sommet de Montpellier, pour repenser le dialogue entre les espaces, en mettant volontairement des villes en avant. Le programme Africa2020 est à mon sens une insulte pour l’Afrique. Prenons l’exemple de la saison France-Portugal qui se tient cette année dans les deux pays. Est-ce que le Portugal est aussi grand que l’Afrique ? La réponse est non.
Nombreux sont ceux qui pointent du doigt l’offre pléthorique de festivals autour de l’Afrique à Paris…
Adama Traoré : Africapitales est basé sur la co-construction et le co-développement. Nous menons ce projet avec des acteurs sur le terrain, au Mali comme en France.
Khalid Tamer : Le festival a été pensé comme un aller-retour. La réflexion avec les experts s’est articulée autour des actions à mettre en place pour créer des espaces de liberté, de démocratie, de culture et d’infrastructures. Ce travail doit être fait par les Africains en coopération avec la France.
ON NE PARLE PLUS DE CETTE RICHESSE CULTURELLE QUI POURRAIT REDONNER UNE VISION AU MALI
La crise politique et sécuritaire du Mali a-t-elle un impact sur la vie culturelle du pays ?
Khalid Tamer : Le Mali a donné naissance aux plus grands chanteurs africains, de Salif Keita à Oumou Sangaré, d’Amadou et Mariam à Toumani Diabaté… Il y a une frénésie culturelle dans ce pays. Mais en vingt ans, la situation s’est dégradée. Aujourd’hui, la guerre et le terrorisme ont envahi le débat public. On ne parle plus de cette richesse culturelle qui pourrait redonner une vision au Mali. On l’a vu avec Israël, la Chine ou le Japon, le salut vient de la diaspora. On espère interpeller cette dernière pour qu’elle participe à la construction de la démocratie avec les Maliens. Le 12 mars par exemple, nous accueillerons l’Union des ambassadeurs franco-maliens, qui sera à même d’apporter des outils et des pistes de réflexion sur la question de la coopération.
Adama Traoré : Cette édition arrive à un moment intéressant. Le débat ne doit pas se faire qu’avec les politiques. Il y a toute une frange de la population malienne, en interne ou issue de la diaspora, qui aimerait se faire entendre. Il faut donner la possibilité à la jeunesse de s’exprimer dans ces espaces de rencontres pour qu’elle puisse défendre sa culture et se réaliser. L’expression est un droit fondamental pour construire le vivre-ensemble. On a longtemps dit que Montreuil [en région parisienne] était la seconde ville du Mali après Bamako. On ne peut pas forger un destin commun si la diaspora n’apporte pas sa part dans le narratif du pays.
LES INDUSTRIES CRÉATIVES ET DU SPECTACLE DOIVENT OFFRIR DES PERSPECTIVES D’AVENIR AUX JEUNES MALIENS
Une table ronde sera consacrée aux artistes comme acteurs de la société civile et du changement. Quelle est votre position sur la question ?
Adama Traoré : Au Mali, on est confrontés à la question du rôle de l’artiste. Son statut social existe, mais il manque la reconnaissance de son travail comme activité créatrice d’emplois. L’artiste doit pouvoir être un moteur du changement. On parle du nouveau Mali, mais quel est le profil de ses nouveaux citoyens ? Comme le stipulait Soundjata dans la Charte mandingue, chacun doit pouvoir avoir une fonction, c’est fondamental. Celui qui n’a pas un rôle défini sème le désordre. Et l’artiste a toute sa place à prendre dans cette réflexion.
La question de la mobilité des artistes africains sur le continent est-elle encore un enjeu ?
Khalid Tamer : On a créé les Capitales africaines de la culture, dont le lancement est prévu cette année à Rabat, pour cette raison. Il faut pouvoir tourner en Afrique et créer une dynamique africaine. Les artistes africains n’ont peut-être plus besoin d’aller en Europe pour se produire. On essaie de répondre à cette question à notre niveau, mais il nous faut du temps.
Adama Traoré : Nombre de nos artistes sont connus à l’extérieur de l’Afrique et la majorité d’entre eux ont le regard tourné vers l’Europe. Sur le continent, les organisations sous-régionales réalisent un travail sur la libre circulation des personnes et des biens, mais la question des visas demeure un problème central. De nombreux jeunes Maliens découvrent les artistes de chez eux à la télévision et sur le tard. C’est un problème. Avec Africapitales, on réfléchit à structurer ce marché pour que les jeunes aient un sentiment d’appartenance à une communauté. Il faut soutenir la création, la production et la diffusion. Au vu des problèmes d’insécurité et de chômage qui minent le Mali, certains se noient dans la Méditerranée ou deviennent jihadistes car ils n’ont pas d’horizon. Nous pouvons faire en sorte que les industries créatives et du spectacle offrent des perspectives d’avenir.
NOUS ORGANISERONS AFRICAPITALES À BAMAKO COURANT OCTOBRE-NOVEMBRE 2022
Quel sera l’après Africapitales ? Des projets seront-ils menés sur le continent ?
Khalid Tamer : Oui, nous organiserons Africapitales à Bamako courant octobre-novembre 2022 avec des artistes, des intellectuels et de nouveaux spectacles. La diaspora du quartier de la Goutte d’Or nous accompagnera. Petit à petit, nous parviendrons à créer une Afrique-monde.
Adama Traoré : C’est entre les éditions que la réflexion se poursuivra. Nous continuerons ce travail de structuration. Africapitales peut servir d’exemple pour lancer de bonnes pratiques, avant la deuxième édition qui se concentrera sur une autre ville africaine.
Infos pratiques
« Africapitales, de Paris à Bamako », du 1er au 31 mars à Paris. Programme sur les sites des espaces partenaires : – Lavoir moderne parisien – FGO Barbara – 360 Music Factory
Dans une de ses réunions, Hitler a demandé qu’on lui apporte un poulet. Il l’a attrapé fort avec une des mains pendant qu’il la déplumait avec l’autre. La poule, désespérée de douleur, a voulu fuir, mais elle n’a pas pu. Ainsi, Hitler a pris toutes ses plumes en disant à ses collaborateurs : « Maintenant, regardez ce qui va se passer ». Hitler a lâché la poule sur le sol et s’est éloigné d’elle. Il a pris une poignée de grains de blé, a commencé à marcher dans la pièce et à jeter les grains de blé au sol, tandis que ses collaborateurs voyaient, hantés, comment la poule, effrayée, douloureuse et saignante, courait après Hitler et essayait de saisir quelques miettes, en tournant dans la pièce. La poule le suivait fidèlement partout. Alors, Hitler a regardé ses acolytes qui étaient tout à fait surpris, et leur a dit : » Ainsi, facilement, on gouverne les idiots. Vous avez vu comment le poulet m’a suivi, malgré la douleur que je lui ai causée ? Je lui ai tout pris…, les plumes et la dignité, mais elle me suit quand même en quête de nourriture. »
« C’est ainsi que la plupart des gens suivent leurs gouvernants et politiciens, malgré la douleur que ceux-ci leur infligent. Même en lui ôtant la santé, l’éducation et la dignité, par le simple geste de recevoir un avantage bon marché ou quelque chose à se nourrir pour un ou deux jours, le peuple suit celui qui lui donne les miettes du jour. »
“Toute ressemblance avec des personnalités existantes ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence”.
Un chinois et un Africain font connaissance en Europe.
CHINOIS : Xhenxhi Honhong est mon nom.
AFRICAIN : Enchanté, moi je me nomme Emmanuel Noël de Souza.
CHINOIS : Vous n’êtes donc pas Africain mais Franco-brésilien ?
AFRICAIN : Si, je suis Africain
CHINOIS : Et vous vous appelez Emmanuel Noël De Souza ?
AFRICAIN : Oui, je dois à mes parents ce joli nom.
CHINOIS : Même des simples noms qui pourtant n’exigent aucune technique, aucune technologie, vous n’arrivez pas à en produire chez vous ? Il faut que vous les importiez ou qu’on vous en fasse don ? Nous allons donc commencer à les fabriquer chez nous en Chine pour venir vous les vendre. Il est hors de question que nous laissions ce vaste et rentable marché de noms aux seuls Européens. Et vous préférerez nos noms à ceux des européens pour une raison bien connue : « Made in China », c’est toujours moins cher !
AFRICAIN : Vous faites aussi des blagues chez vous, c’est bien donc ! Et que faites-vous ici ?
CHINOIS : J’étudie les neurosciences et je m’intéresse aussi beaucoup à la robotique. Je donne aussi des cours sur la civilisation chinoise à l’Université D de Paris, et vous ?
AFRICAIN : Je suis un doctorant-chercheur.
CHINOIS : Chercheur en quoi ?
AFRICAIN : Je suis chercheur en littérature française et spécialiste de Victor Hugo.
CHINOIS: Comment ça?
AFRICAIN : Je lis et commente les œuvres des auteurs français et j’analyse beaucoup Victor Hugo.
CHINOIS : Vous n’êtes pourtant pas un médecin légiste, pourquoi faites-vous des analyses sur un cadavre?
AFRICAIN : Haha, je lis et fais des recherches dans les écrits de Victor Hugo, je ne touche pas à son cadavre. D’ailleurs je ne sais même pas où il est enterré.
CHINOIS : Donc ton boulot est de faire des recherches sur ce que Victor Hugo a écrit, autrement dit tu cherches ce que Victor Hugo a déjà trouvé. Quelle paresse intellectuelle est la tienne ! Faites des études utiles pour sauver vos frères de la famine plutôt que de chercher ce que d’autres ont déjà trouvé depuis la nuit des temps.
AFRICAIN : Vous avez vraiment le sens de l’humour… En fait je vous ai approché pour vous inviter à notre culte.
CHINOIS : Ça tombe très bien ! J’ai déjà assisté par curiosité aux cultes chrétiens, musulmans, bouddhiques, … mais jamais à un culte africain. C’est donc une occasion que je ne raterai pas. Où aura lieu le culte ?
AFRICAIN : À « International Church of the last soldiers of Jesus » dans le neuvième arrondissement…
CHINOIS : Attends, tu es entrain de m’inviter à l’église ?
AFRICAIN : Oui, à l’église du grand prophète américain Weiss White, le prophète des grands miracles, le seul homme au monde…
CHINOIS : Vous n’avez pas aussi une religion propre à vous ? Vos prophètes à vous sont aussi étrangers ? Que vous êtes terribles et misérables vous les Africains ! Je n’aurai plus le temps pour votre culte et je dois vous quitter maintenant… Mais que vous êtes bien habillés !!!
AFRICAIN : Merci, c’est le pagne africain !
Le chinois murmurant seul en partant : Pauvre con, il ne sait pas que ce qu’ils appellent pagne africain et dont ils sont fiers comme des babouins sont fabriqués dans nos usines en Chine.
MONTRÉAL – L’humoriste Anthony Kavanagh a été victime d’une embolie pulmonaire à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où il devait se produire, le forçant à reporter plusieurs dates de spectacle au Québec.
Son attachée de presse, Sylvie Savard, a assuré lundi soir qu’il était maintenant hors de danger.
L’humoriste devra toutefois être au repos pendant plusieurs semaines.
Anthony Kavanagh devra donc reporter plusieurs représentations qui devaient avoir lieu au début de l’année au Québec.
Le promoteur Evenko informe les spectateurs de conserver leurs billets, qui seront valides pour les nouvelles dates.
Selon la Chaire de transfert de connaissances, éducation et prévention en santé respiratoire et cardiovasculaire de l’Université Laval, une embolie pulmonaire survient lorsqu’une partie du flot sanguin menant au poumon est bloquée. La plupart du temps, l’obstruction est causée par un caillot qui s’est formé dans une jambe et qui s’est détaché.
Selon la chaire de recherche, l’immobilisation prolongée, une chirurgie récente, la grossesse, la prise d’hormonothérapie, ainsi que la présence d’autres maladies telles qu’une insuffisance cardiaque ou un cancer, sont des facteurs de risque.
Voici les dates reportées:
— Le spectacle prévu le 4 janvier à Saint-Jean-sur-Richelieu aura lieu le 14 juin 2018
— Le spectacle prévu le 6 janvier à Valleyfield sera présenté le 6 mai 2018
— Le spectacle prévu le 9 janvier à la Salle André-Mathieu à Laval est reporté au 5 mars 2018
— Le spectacle prévu le 10 janvier à la Salle Albert-Rousseau à Québec sera présenté le 20 mars 2018
— Les spectacles prévus les 12 et 13 janvier au Théâtre St-Denis à Montréal auront lieu les 6 et 7 avril 2018
Washington – L’humoriste et acteur américain Jerry Lewis, aussi à l’aise sur scène que devant ou derrière la caméra, est décédé dimanche à l’âge de 91 ans, a annoncé son agent.
Artiste complet, inlassable créateur de gags au comique essentiellement visuel, Jerry Lewis est décédé à son domicile de Las Vegas, précise le magazine américain Variety.
Né Joseph Levitch à Newark (New Jersey, est), le 16 mars 1926, dans une famille juive d’origine russe, cet homme au visage poupin semblait avoir conservé toute son enfance au fond de son regard étonné.
« On n’est pas sérieux lorsqu’on a perpétuellement neuf ans », affirmait celui que ses parents, tous deux artistes de music hall, appelaient Monsieur Néon.
Fausses dents, faux nez, de haute taille, il jonglait avec les infirmités. Son art du dédoublement trouva son apogée dans « The Nutty Professor » (Docteur Jerry et Mister Love).
Acteur dans plus de 60 films, Jerry Lewis fut aussi producteur et metteur en scène.
Sa rencontre avec le chanteur Dean Martin, en 1946, fut déterminante. Après leur participation au fameux Ed Sullivan Show (1948), ils furent engagés par la Paramount et, dès leur premier film, « My friend Irma » (Ma bonne amie Irma), ils séduisirent un large public.
Dix ans plus tard, ils décidèrent de faire carrière en solo.
Jerry Lewis devient le principal interprète de films souvent dirigés par Frank Tashlin, comme « The Geisha Boy » (Le kid en kimono) et « Cinderfella » (Cendrillon aux grands pieds).
Devenu professeur de cinéma à l’université de Californie du Sud, il réalisa « Which Way To The Front » (Ya,Ya, mon général), hommage à Chaplin et nouvelle variation sur le thème favori du double.
Après dix ans d’absence au cinéma, « l’idiot burlesque » retrouva son public dans « Hardly working » (Au boulot Jerry) avant que Martin Scorsese, en 1983, et Emir Kusturica, en 1991, lui offrent un rôle dramatique, respectivement dans « The King of Comedy » (La valse des pantins) et « Arizona Dream ».
Parallèlement à ses activités artistiques, Jerry Lewis, père de sept enfants, s’occupait activement des handicapés physiques et mentaux. Son engagement constant dans la lutte contre la dystrophie musculaire, avec l’animation, depuis 1966, d’un téléthon pour les myopathes, lui valut une nomination au prix Nobel de la Paix.
Ya Maurel le maire de Makélékélé a encore frappé.
Journaliste: Mr le maire, toutes mes félicitations! Quelles sont vos impressions suite à l’inauguration de cette nouvelle morgue de Makélékélé?
Maurel: « J’en suis très content, car nous venons d’améliorer les conditions de vie des morts. »…
Journaliste : Vous avez amélioré les conditions de vie des morts ?
Maurel : oui , maintenant les morts vivent très bien dans cette nouvelle morgue.
Tuerie à l’état major de Brazzaville
Un Sergent a tué par balle son collègue ce matin à l’État-Major après une dispute au sujet des élections au Congo-Brazzaville.
Le milicien à la gâchette facile s’est insurgé parce que tara 8 et son PCT ne font que voler la victoire des autres à chaque élection et n’a pas jugé opportun d’aller voter parce que selon lui, les dés sont pipés d’avance. « J’irais chercher mes 2000frs, mes tee-shirts et je resterais chez moi le jour « J » a t-il dit à son infortuné.
« L’ex vivant » s’est insurgé à son tour contre le boudeur qu’il a qualifié de traître et d’être contre le pouvoir. S’en est suivie une prise de becs… Ce qui a finalement poussé « le kilikili a kweyi » de dénoncer à la hiérarchie le comportement néfaste de l’homme à la gâchette facile.
N’appréciant pas l’esprit fayo de son collègue, Lucky Luke (le Sergent) l’a fait remarquer à « kilikili a kweyi » que lui aussi n’a pas apprécié les remarques de l’autre et a sorti son PEA, oubliant qu’il avait affaire à Lucky Luke.
PAM !!!!! PAM !!!!! Le kilikili a kweyi est tombé et est devenu défunt.
Dans sa fuite Lucky Luke a été pourchassé et fusillé par « Tex Willer » (désolé pour nos jeunes lecteurs qui ne connaissent pas la bande dessinée de Tex Willer) et agoniserait actuellement à l’hôpital militaire.
Voici ci-dessous, le caporal-chef Ohouassi espoir Peya alias Mapezo, abattu ce matin à l’état-major par son collègue suite à un débat mal parti sur les élections frauduleuses de Dénis Sassou Nguesso.
Le maire de l’arrondissement 1 Makélékélé, de Brazzaville, Morel Kihoundzou est un champion de l’humour décapant:
« Eh toi jeune, je te maudits, je te maudits et cette modification te poursuivra dans la tombe »
Je sors, je croise un bachelier, heureux admis à son examen, mais monsieur le maire que voulez-vous dire par bachelier: mais mountou wena bachi… :- (c’est-à-dire un homme qui a la calvitie, en lari, langue du Congo de la région du Pool)
Un jour, toujours, dans sa logorrhée et diarrhée verbale, monsieur le maire, excelle en disant: « un adulte ne peut pas commetre d’adultère, parce qu’il est dejà adulte, c’est impossible qu’un adulte tombe dans l’adultère… Impossible: Nzambi mama wa fwa, un juron qui veut dire dans la même langue: à la tombe de ma mère!
La fille: papa, je suis amoureuse d’un gars qui vit très loin d’ici. Il vit en Angleterre alors que je vis en Afrique. on s’est rencontrés sur meetic, on est devenus amis sur Facebook, on a eu de looongues chats sur whatsapp, il m’a demandé en mariage sur Skype, et la on vit une belle relation depuis 2 mois sur viber. Papa, je l’aime j’ai besoin de ta bénédiction!
Le papa: Ah bon??? Vous n’avez qu’à vous marier sur Twitter, amusez vous bien et partez en lune de miel sur instagram, achetez vos enfants sur E-bay, et envoyez les via Gmail tchiuuupppp Et quand tu sera fatiguée de ton faux mari là, vends-le sur #Leboncoin!!!
Génération d’idiots… regarde moi ça Et puis vous allez divorcer sur Yahoo!!!😂😂😂😂😂
Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – L’artiste musicien Zao célèbre le1er avril 2017 ces 35 ans de carrières sur la scène de l’Institut Français du Congo (IFC) de Pointe-Noire. Il sera accompagné de Faustin Nsakanda et du “Pointe-Noire All Stars” : Brice Mizingou, Gaël Manangou, Lionel Kombo 2 Bayonne, Romaric Nzaou.
Zao, né Casimir Zoba le 24 mars 1953 à Goma Tsé-Tsé (République du Congo), est un artiste congolais auteur-compositeur, musicien et chanteur (en français et lingala), dont l’œuvre se caractérise par des textes engagés abordant souvent des sujets tabous dans la société congolaise sur un ton humoristique.
Zao est formé à la musique dans les chorales religieuses et les ballets traditionnels. Il chante dans une chorale chrétienne entre 1973 et 1975, avant de devenir percussionniste dans l’ensemble Les Anges, l’un des plus fameux groupes congolais de l’époque. En 1978, il entre à l’École normale des instituteurs.
Zao chante seul depuis le début des années 1980, dans un style humoristique, des chansons sur des sujets sensibles, voire tabous, comme la sorcellerie avec Sorcier ensorcelé, la mort avec Corbillard, l’antimilitarisme avec Ancien Combattant, son premier succès, ou encore le sida, les femmes, la bureaucratie, la corruption.
Il est auteur des titres tels que : Ancien combattant avec CD trois titres, avec remix, et participation de Lokua Kanza, Barclay ; Soulard ; Moustique ; Zao, Barclay Corbillard, Black Music ; Renaissance ; L’aiguille, Lusafrica.
En matière de distinction il remporte en 1982 le prix Découverte de Radio France internationale et en 1983 le Prix de la meilleure chanson au Festival des musiques d’Afrique centrale pour Corbillard.