Archive for the ‘Societe’ Category

Congo: Décès de Lekoundzou Itihi Ossetumba à Brazzaville

novembre 25, 2021

Ancien ministre et membre du comité d’honneur du Parti congolais du travail (PCT), Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba est décédé le 25 novembre à Brazzaville à l’âge de 80 ans, des suites d’une maladie.

Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba/DR

Né vers 1941 à Boundji, dans le département de la Cuvette, l’illustre disparu fut plusieurs fois ministre. Directeur général du Bureau de la commission de contrôle, organe public chargé de contrôler les entreprises d’État (1968-1969), Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba a occupé les fonctions de ministre de l’Industrie, des Mines et du Tourisme de 1971 à 1973. Ministre des Finances et du Budget de 1984 à 1989, il fut également ministre de la Reconstruction (1997-1999) et ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale de 1999 à 2002. Elu député de Boundji en 1992, il y est resté jusqu’en 2007 où il était président du groupe parlementaire du PCT à l’Assemblée nationale à partir de 2002.

Rongé par la maladie depuis plusieurs années, l’ancien directeur de la Congolaise de raffinage est apparu en public à quelques rares occasions sur sa chaîse roulante comme lors de la cérémonie de prise d’armes en hommage à l’ancien président de la République, Jacques Joachim Yhomby Opango, le 30 octobre 2020, à l’esplanade du Palais des congrès à Brazzaville. « Il était humble, on s’aimait malgré tout. Même devant le président Lissouba, on s’embrassait avec lui »témoignait Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba. 

Ancien élève du collège Chaminade, il fut président de l’Association des étudiants congolais en France alors qu’il étudiait à l’École supérieure de commerce de Strasbourg. Malade à Paris, il avait regagné Brazzaville il y a quelques jours à bord d’un vol d’Air France.

Le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, a, dans un communiqué, rendu hommage à une « icône », disant partager  « son chagrin avec président du Comité central qui vient de perdre un compagnon de lutte. Le secrétaire général s’incline avec déférence devant la mémoire de l’illustre disparu et adresse ses condoléances les plus émues à sa famille biologique».

Avec Brazzanews et Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Un Archevêque émérite africain manifeste devant l’Assemblée nationale française

octobre 21, 2021

Avec Roland Lévy Nitou – Officiel

Une base militaire attaquée au Niger, au moins 25 soldats tués

janvier 9, 2020

Des assaillants soupçonnés d’appartenir à un groupe djihadiste ont tué jeudi 25 soldats et en ont blessé six autres dans une attaque menée contre un poste de l’armée du Niger dans l’ouest du pays, près de la frontière avec le Mali, a fait savoir le gouvernement dans un communiqué.

Soixante-trois assaillants sont également morts durant l’accrochage, survenue à Chinagodrar, à 200 km environ au nord de Niamey, précisent les autorités.

Cette attaque, qui n’a pas été revendiquée, s’inscrit dans un contexte de violences croissantes dues à des groupes liés à al-Qaida et à l’organisation Etat islamique (EI), qui tentent de contraindre l’armée nigérienne de ses retirer des zones frontalières du Mali.

Le mois dernier, l’attaque d’une autre base militaire, à 150 km à l’ouest de Chinagodrar, a fait 71 morts parmi les soldats nigériens.

Par Le Figaro avec Reuters

Le président palestinien quitte l’hôpital après huit jours de rumeurs

mai 28, 2018

Le président palestinien Mahmoud Abbas à sa sortie d’hôpital à Ramallah, en Cisjordanie occupée, après huit jours d’hospitalisation, le 28 mai 2018 / © AFP / ABBAS MOMANI

Le président palestinien Mahmoud Abbas a quitté lundi l’hôpital de Ramallah en Cisjordanie occupée après huit jours d’une hospitalisation qui a ranimé les spéculations sur son avenir et sa succession.

Agé de 83 ans, M. Abbas est sorti vers midi à pied de l’hôpital où il était soigné pour une pneumonie selon la présidence.

En apparente bonne santé pour quelqu’un sortant d’hospitalisation, il s’est auparavant adressé aux journalistes pour dire son intention de retourner travailler à son bureau dès mardi.

« Grâce à Dieu, je quitte l’hôpital aujourd’hui en bonne santé, et je retourne au travail demain », a-t-il dit, flanqué de ses deux fils, de ses collaborateurs et du directeur de l’hôpital.

« Je remercie les responsables politiques, les rois, les présidents, mes frères -arabes et non-arabes- qui ont bien voulu prendre de mes nouvelles », a-t-il ajouté, soulignant ses propos de gestes appuyés.

Connu pour être un grand fumeur, M. Abbas avait été admis à l’hôpital le 20 mai avec une forte fièvre. Quelques jours plus tôt, il avait subi une opération mineure à une oreille.

Ses symptômes avaient d’abord été présentés comme des complications liées à l’opération, avant que le directeur de l’hôpital n’indique que le président palestinien souffrait d’une « infection au poumon droit ».

La sortie de l’hôpital de M. Abbas avait été repoussée de jour en jour, alimentant les conjectures sur la gravité de son état. Des photos de M. Abbas se promenant dans les couloirs de l’hôpital et lisant un journal avaient été publiées avec l’évidente intention de faire cesser les rumeurs.

La santé de M. Abbas est un motif d’alerte régulier. Interlocuteur principal de la communauté internationale dès lors qu’il s’agit des Palestiniens, M. Abbas n’a officiellement désigné aucun successeur.

Aucun nom ne se détache pour prendre sa relève et la mise à l’écart de M. Abbas ouvrirait une période incertaine et potentiellement dangereuse.

– « Dans les mois à venir » –

M. Abbas a été élu en 2005 pour quatre ans à la présidence de l’Autorité palestinienne, sorte de préfiguration d’un Etat palestinien, à la suite de Yasser Arafat. Son mandat n’a jamais été remis en jeu depuis, faute d’élections, en raison des dévastatrices divisions palestiniennes.

L’Autorité palestinienne a été chassée de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas en 2007 et tous les efforts entrepris par M. Abbas pour reprendre pied dans l’enclave censée faire partie un jour d’un futur Etat palestinien ont échoué, y compris encore il y a quelques mois.

L’Autorité palestinienne n’exerce plus qu’un gouvernement limité à partir de Ramallah sur des fragments de Cisjordanie occupée par l’armée israélienne.

Elle est par ailleurs largement discréditée auprès des Palestiniens qui souhaitent majoritairement le départ de M. Abbas. Ce dernier, qui avait signé en 1993 l’historique premier accord d’Oslo jetant les bases d’un règlement israélo-palestinien, demeure pour la communauté internationale l’avocat reconnu d’une solution négociée et non-violente.

Mais cette solution dite « à deux Etats », passant par la création d’un Etat palestinien qui coexisterait avec Israël, paraît plus lointaine que jamais. L’effort de paix avec Israël est paralysé depuis 2014.

Et depuis 2017, l’Autorité essuie les coups infligés par l’administration Trump, culminant dans la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les relations entre la direction palestinienne et les officiels américains sont gelées depuis.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, a indiqué mercredi que l’administration Trump présenterait un plan de paix « dans les mois à venir ».

Romandie.com avec (©AFP / 28 mai 2018 14h11)                  

Le Burkina Faso rompt ses relations diplomatiques avec Taïwan

mai 24, 2018

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré à Ouagadougou le 29 novembre 2017 / © POOL/AFP/Archives / LUDOVIC MARIN

Le Burkina Faso a annoncé jeudi avoir rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan, portant un nouveau coup sur la scène internationale à l’île qui lui apportait une aide importante en échange de son soutien diplomatique.

Ce deuxième revers en quelques semaines (après la République dominicaine) pour Taipei, qui ne conserve plus qu’un seul allié dans sa rivalité avec Pékin en Afrique, a amené le ministre taïwanais des Affaires étrangères, Joseph Wu, à présenter sa démission.

« Le gouvernement du Burkina décide ce jour de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Alpha Barry à Ouagadougou.

Le Burkina Faso entretenait des relations de coopération avec Taïwan depuis 1994 mais « l’évolution du monde, des défis socio-économiques actuels de notre pays et de notre région recommande que nous reconsidérions notre position », a précisé le ministre burkinabè.

« Cette décision est guidée par la ferme volonté de défendre les intérêts du Burkina et de son peuple dans le concert des nations et de nouer de meilleurs partenariats afin de consolider le développement socio-économique de notre pays et faciliter les projets régionaux et sous-régionaux », a-t-il poursuivi.

Il a ajouté que le président Roch Marc Christian Kaboré lui avait demandé de prendre les dispositions nécessaires pour la fermeture de l’ambassade du Burkina à Taipei et de celle de Taïwan à Ouagadougou.

« La Chine salue (cette décision) », s’est félicité jeudi soir dans un communiqué Lu Kang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Nous espérons que le Burkina Faso (…) rejoigne la grande famille de l’amitié et de la coopération sino-africaine au plus vite », a-t-il souligné.

Depuis 2000, plusieurs pays africains dont le Tchad et le Sénégal, qui recevaient des aides de Taïwan, ont rompu leurs relations avec l’île afin de bénéficier de la coopération avec la Chine.

Avec la rupture burkinabè, le Swaziland reste le seul pays africain à entretenir des relations avec Taïwan.

Aujourd’hui, seuls 18 Etats, parmi lesquels le Vatican et des nations du Pacifique et d’Amérique latine (Honduras, Guatemala ou Kiribati), reconnaissent l’île séparée de fait de la Chine communiste depuis 1949. Avant le Burkina, la République dominicaine avait elle aussi annoncé sa rupture avec Taïwan, le 1er mars.

« En ma qualité de responsable gouvernemental, je dois porter la responsabilité des politiques et j’ai finalement présenté ma démission à la présidente » Tsai Ing-wen, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, M. Wu, lors d’une conférence de presse.

Il a ajouté que Taïpei rompait ses relations avec le Burkina Faso « pour sauvegarder sa dignité et sa souveraineté » et cessait des programmes d’aides et coopération avec l’île.

On ignorait quand le Burkina Faso et la Chine allaient établir des relations diplomatiques mais M. Wu a reconnu que cela n’était qu’une question de temps.

Romandie.com avec (©AFP / 24 mai 2018 15h54)                  

Message des Évêques du Congo à l’issue de leur Session extraordinaire

mai 12, 2018

 

Réunis à Brazzaville du 8 au 9 mai 2018 en session extraordinaire, Nous, Evêques du Congo, avons examiné la crise socio-politique et économique préoccupante que vit notre pays. Fidèles à la mission de l’Eglise depuis les commencements, qui est d’annoncer la Parole de Dieu à temps et à contretemps (Mt.28,19) et d’accompagner les fidèles chrétiens à être dans le monde, selon le commandement du Seigneur, véritablement et continuellement « sel de la terre et lumière du monde » (Mt.5, 13-14), nous délivrons, au terme de notre rencontre, au Peuple de Dieu ainsi qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté, le message suivant.

  1. Dans le présent message, nous voulons partager notre conviction profonde sur les origines du mal de notre pays et sur les perspectives de sortie de crise. Comme en témoignent nos différents messages antérieurs, notre conviction s’est forgée au fil des années et se trouve confortée par les difficultés que traverse notre pays depuis au moins trois ans. Toutes ces difficultés sont arrivées – c’est notre conviction la plus profonde – parce que le gouvernement et tous ceux à qui il incombait d’en décider, ont ignoré notre message de Noël 2014, à savoir : « en régime démocratique, aucune réforme qui suscite de fortes tensions et oppositions n’a jamais profité au peuple » et par conséquent, «un changement de la Constitution dans la division… mettrait en péril la paix sociale» (N°10). Dans le message de la 44ème Assemblée Plénière, N°31, nous appelions « au futur président de la République de s’engager à sauver la nation en imprimant un nouvel agir », comme déjà dit dans le message de la 41ème Assemblée Plénière sur les Antivaleurs.

 

  1. Et que dire de la crise dans le Pool ? Hélas, le Congo n’en est pas à « sa première guerre du Pool ». Depuis 1998, ce département est régulièrement secoué par des crises et des conflits armés, qui, à chaque fois, sont conclus par des accords de paix et de cessation des hostilités, doublés d’un programme de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants. Mais à chaque fois aussi, les véritables victimes que sont les populations civiles n’ont pas été prises en compte.

 

  1. Nous, Evêques, pensons que, pour conjurer définitivement ce « mal du Pool » des accords de paix sur le papier ne suffiront pas. Il faudra aller plus loin, en intégrant l’exigence de vérité sur les origines de cette crise récurrente. Le peuple a le droit de savoir ce qui s’est passé : les causes et les conséquences, mais surtout les responsabilités des uns et des autres. Les morts et les destructions dans ce département appellent justice et réparation. Une réconciliation véritable n’est qu’à ce prix, pour permettre à notre pays de sortir de la crise multiforme qu’il vit.

 

  1. Comment comprendre, en effet, qu’après des années fastes de boom pétrolier, le Congo soit en récession économique ? Cette situation n’est-elle pas trop vite attribuée à la chute des prix du baril sur le marché international ? Comment s’expliquer notre manque actuel de ressources et notre endettement excessif après dix ans d’embellie au cours desquels le pays avait engrangé des richesses si énormes que même un fonds avait été créé pour les générations futures ? Comment comprendre par exemple qu’au moment où le gouvernement affirmait détenir un compte à Exim Bank de Chine pour le paiement de nos infrastructures que la dette vis-à-vis de la Chine soit aussi colossale : 40% du montant total de la dette ?

 

  1. Et que dire de l’éternelle pratique des préfinancements pétroliers avec les traders, qui a également contribué à alourdir le niveau d’endettement ! Pourquoi avoir recouru à des préfinancements pétroliers à un moment où nous avions suffisamment de revenus disponibles pour financer notre développement ?

 

  1. A quand l’avènement de l’éthique dans le commerce de nos matières premières, mais aussi dans les montages financiers et les dettes qui sont contractés au nom du pays ? N’est-il pas venu aussi pour les gouvernements des pays d’où viennent les entreprises spécialisées dans l’exploitation et le commerce de nos matières premières le temps de surveiller les pratiques de corruption de leurs ressortissants qui ruinent tant notre pays ?

 

  1. A tous les créanciers de la République du Congo, nous adressons ce cri du prophète Amos : « Ecoutez ceci, vous qui écrasez le malheureux pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : quand donc la fête de la nouvelle lune serait–elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances. Nous pourrons acheter le faible pour un peu d’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu’aux déchets de froment ! Le Seigneur le jure par la fierté de Jacob : Non jamais je n’oublierai aucun de leurs méfaits » (Amos 8. 4-7).

 

  1. A cause de la corruption, de la concussion et du vol, aujourd’hui notre pays est incapable de payer les salaires des travailleurs, les pensions des retraités, les bourses des étudiants qui sont abandonnés à leur triste sort au pays comme à l’étranger. Nos hôpitaux sont délabrés ou ferment, les malades refoulés, la mortalité ne cesse d’augmenter, les cas de suicide se multiplient, tandis que dans nos écoles l’opération du gouvernement sur les tables-bancs n’a pas eu les effets attendus. Dans les familles, même le repas unique qui était devenu la règle apparait de plus en plus comme un privilège, parce que le prix des denrées alimentaires ne cesse d’augmenter, en dehors de celui de la bière qui ne fait que baisser. Au chômage des jeunes qui était déjà endémique s’ajoute aujourd’hui celui de tous ceux qui perdent leur emploi à cause de la récession.

 

  1. Cette situation sociale dramatique interpelle notre conscience de Pasteurs, d’autant que certains citoyens exhibent leur richesse, acquise « miraculeusement » en un temps record, tandis que la majorité des Congolais croupit dans la misère. Des scandales de corruption, de concussion ont été révélés, mais la justice de notre pays peine à les élucider.

 

10. Nous devons avoir le courage de parler de ces sujets de manière ouverte et sans passion. Les partis de la majorité présidentielle ont jeté un pavé dans la mare, en exigeant le rapatriement des fonds volés au Peuple. Nous nous en réjouissons, mais nous en attendons surtout des résultats concrets. Ceux qui ont pris de l’argent appartenant au Congo doivent, en effet, le rendre au Peuple qui en est le seul propriétaire. Nous en appelons pour cela au courage et à la lucidité du Président de la République, qui peut à cet effet compter sur le soutien des Evêques du Congo et du Peuple. Que le FMI tienne bon pour que la lutte contre la corruption, la concussion et la promotion de la bonne gouvernance demeurent des critères intangibles pour la signature d’un programme éventuel. Que les institutions chargées de lutte contre ce fléau dans notre pays travaillent davantage pour éradiquer ce phénomène.

 

11. Fort de tous ces constats et dans le but de décrisper les tensions dans le pays, en vue de mobiliser la communauté nationale aux efforts de redressement de l’économie et pour promouvoir ainsi le bien-être de tous les fils et filles de notre pays, nous proposons :

 

A-   Au gouvernement et aux Personnes en responsabilités

 

  1. Ouvrir un dialogue politique le plus large possible en vue de discuter du modèle politique et institutionnel que nous voulons dans notre pays, qui s’appuiera sur des valeurs morales susceptibles de fonder une vie politique pérenne et stable, ce qui exige une justice équitable et indépendante. Dans ce cadre, comme déjà dit dans notre message de la 45ème Assemblée Plénière N°27, libérer toutes les personnes en prison à la suite des contentieux politiques.

 

  1. Travailler, avec une société civile vraiment représentative, à l’élaboration d’un nouveau système électoral dans la perspective des futures élections.
  2. Réfléchir sur les voies et moyens de résoudre de manière définitive la crise du Pool, avec une exigence de vérité, de réparation et de réconciliation.

 

  1. Faire un audit de la dette du Congo, de tous les projets réalisés particulièrement dans le cadre de l’accord de coopération avec la Chine et autres pays concernés ainsi que de tous les fonds obtenus grâce aux préfinancements pétroliers et de leur utilisation

 

  1.  A vous tous, qui avez pris et prenez l’argent public, nous vous demandons de le rendre au Congo.

 

  1. Créer un corps indépendant, constitué de magistrats élus par leurs pairs et d’Autorités morales, chargé de réprimer la corruption. Créer également un corps d’auditeurs généraux, dont le dirigeant serait nommé par vote des deux tiers du Parlement pour un mandat de 15 ans non-renouvelable ;

 

  1. g.    Aux gouvernements des pays du Nord, nous disons : Aidez les Congolais à recouvrer l’argent gardé impunément chez vous. Ces fonds pourraient servir ici la cause du développement.

 

B-   A vous fidèles laïcs, aux femmes et aux hommes de bonne volonté, nous lançons cet appel pressant :

 

  1. Engagez-vous par des actions citoyennes pour bâtir et consolider la démocratie et l’état de droit : faites le suivi des politiques publiques, observez les élections, refusez et combattez la corruption ;

 

  1. N’ayez pas peur d’aller à la rencontre des autres, de discuter avec respect et tolérance de l’avenir de notre pays.

 

  1. Nous appelons les Eglises sœurs du Nord à porter ce message auprès de leurs gouvernements respectifs pour que les fonds détournés au Congo soient restitués aux populations congolaises. Ensemble, mutualisons nos efforts pour un monde libre, prospère et juste.

 

C-  Aux jeunes

 

  1. Face à la médiocrité, au laisser-aller et au goût de la facilité, n’attendez pas que tout vous vienne de « l’Etat providence », engagez-vous avec rigueur à vos études, au travail productif.

 

  1. A toutes et à tous, face à la crise, nous vous appelons au sursaut patriotique.

Nous implorons la bénédiction de Dieu sur tout le Congo, sur chacun et chacune de vous, sur nos dirigeants. Que Dieu bénisse notre pays, l’Afrique et le monde entier. Que Notre Dame de la Paix intercède pour nous !

 

Les Evêques du Congo

Chine: le Vatican pourrait reconnaître sept évêques nommés par Pékin

février 2, 2018

Messe de minuit à Fuyang, dans la province chinoise d’Anhui, le 24 décembre 2017 / © AFP/Archives / –

Le Vatican se rapproche d’un accord historique avec la Chine communiste sur la question épineuse de la nomination des évêques, avec la décision de reconnaître prochainement sept prélats nommés par par le régime de Pékin.

« Les choses bougent », a indiqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier, en confirmant une information du quotidien américain Wall Street Journal. « Mais il est encore impossible de savoir quand un accord final pourra être conclu », dans le cadre de complexes négociations relancées depuis trois ans entre le Vatican et la Chine, a-t-elle précisé.

Parmi les sept évêques qui devraient être reconnus par le pape François, trois ont été officiellement excommuniés par le Vatican dans le passé, a précisé pour sa part un expert de l’Eglise chinoise.

La douzaine de millions de catholiques chinois est divisée entre une « Association patriotique » dont le clergé est choisi directement par le Parti communiste, enfreignant ainsi la règle d’obédience au pape, et une Eglise non officielle dont les évêques nommés par Rome sont tolérés mais pas reconnus par Pékin.

Preuve de la complexité de la situation religieuse en Chine, le Vatican a déjà « accepté » dans le passé certains évêques nommés par Pékin.

Deux évêques chinois reconnus par le pape ont été priés très récemment par un haut diplomate du Saint-Siège de céder leur place à des prélats choisis directement par Pékin, dont l’un avait été excommunié par le Vatican en 2011.

L’information a été dévoilée en janvier par AsiaNews, publication de l’Institut pontifical des missions étrangères de l’Eglise. Elle a été confirmée lundi par le cardinal chinois Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong et grand adversaire des tentatives de rapprochement entre le Vatican et Pékin.

Ces mouvements d’évêques sembleraient s’inscrire dans les négociations en cours.

Le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a souligné mercredi dans un entretien au site Vatican Insider qu’il « n’existe pas deux Eglises en Chine mais deux communautés de fidèles appelées à accomplir un chemin progressif de réconciliation vers l’unité ».

– Faire des ‘sacrifices’ –

Cette recherche d’unité, au coeur de la diplomatie vaticane, passe forcément par le règlement de la question « cruciale » de la nomination des évêques, avait-il noté, ajoutant qu’il faudrait demander à certains de faire des « sacrifices ». De nombreux prêtres de l’Eglise souterraine sont persécutés en Chine.

Le Saint-Siège n’entretient plus de relations diplomatiques depuis 1951 avec la Chine.

Mais il est en revanche l’un des vingt Etats dans le monde à avoir des relations diplomatiques avec l’île de Taïwan, qui vit sa propre destinée depuis 1949. Or, Pékin la considère toujours comme partie intégrante de son territoire, et la reprise d’éventuels liens diplomatiques entre Pékin et le Vatican devra inévitablement affronter ce problème.

Cinq parlementaires taïwanais ont indiqué jeudi à l’AFP qu’ils avaient fait une demande d’audience au pape François dans le cadre d’une visite à Rome la semaine prochaine.

Il y a un an, en février 2017, le cardinal John Tong Hon, alors encore évêque de Hong Kong (successeur du cardinal Zen), parlait déjà d’un « consensus préalable » entre le Vatican et la Chine. Il avait alors précisé que le dernier mot reviendrait au pape pour la nomination de futurs évêques chinois, après des recommandations de la conférence épiscopale chinoise (liée au gouvernement).

En octobre dernier, Wang Zuoan, directeur de l’administration chinoise pour les affaires religieuses, avait estimé que le pape était « sincère » dans ses efforts de rapprochement, selon des propos rapportés dans AsiaNews.

Mais il avait mis deux conditions à la signature d’un accord: le Saint-Siège devrait rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan et ne devrait pas intervenir dans les « affaires internes » de la Chine.

Romandie.com avec (©AFP / 02 février 2018 13h50)                

Congo: elle sort du Consulat avec son visa mais son passeport disparaît de son sac

janvier 4, 2018

 

La victime elle même a du mal à y croire. A peine sortie du consulat de France à Pointe-Noire, retirer son visa Schengen, son passeport a disparu dans son sac.

Une jeune dame a vécu la semaine dernière à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, une histoire mystique, qui a même bouleverser les pasteurs. Pourtant ces nombreuses séances de prières, et des jeûnes lui ont permis d’obtenir un visa pour la France, six mois après une première tentative soldée par un refus.
Après son refus de visa, l’un de ses oncles avait été pointé du doigt par de nombreux pasteurs. Selon ces visions pastorales, cet oncle voyait d’un mauvais œil la réussite sociale de sa nièce. Il ressort que la colère de cet oncle aurait survenue suite au refus de sa nièce de lui prêter 200000 frs cfa.

La jeune dame s’est dirigée vers son pasteur qui a automatiquement indexé son oncle rendu responsable mystique de cette disparition. La victime a affirmé avoir rejoint son véhicule, juste après avoir quitté le consulat. Son passeport prit aux petits soins avait été rangé dans une enveloppe et gardé dans la poche interne de son sac à main sécurisée par une fermeture.

Comment donc le passeport a pu disparaître? Cela ne pouvait qu’arriver mystiquement, et presque tout le monde en était persuadé.

Gardé à vue dans un commissariat de la ville, l’oncle a nié d’en être l’auteur, malgré l’insistance des hommes d’église et de sa nièce.

USA: le rappeur Nelly interpellé pour viol, son avocat refute

octobre 7, 2017

Los Angeles – Le rappeur américain Nelly a été interpellé samedi matin dans une petite ville de l’Etat du Washington sur la foi d’accusations de viol, dont son avocat assure qu’elles sont « totalement inventées ».

Peu avant 04H00 locales (11H00 GMT), la police d’Auburn, ville située dans la banlieue de Seattle, a reçu l’appel d’une femme affirmant avoir été agressée sexuellement par le rappeur, selon un communiqué.

Des policiers se sont alors rendus dans le bus de tournée de Nelly, où se seraient déroulés les faits présumés. Après de premières investigations, ils ont interpellé l’artiste, dont le vrai nom est Cornell Haynes Jr.

Il a ensuite été placé en détention provisoire dans un établissement pénitentiaire de Des Moines, tout proche d’Auburn.

« Nelly est victime d’accusations totalement inventées », a assuré à l’AFP son avocat Scott Rosenblum.

« Notre enquête initiale établit clairement que ces accusations sont dénuées de crédibilité et motivées par la cupidité et la rancune », a-t-il poursuivi dans une déclaration écrite.

Il s’est dit « confiant » dans le fait que l’enquête de police ne devrait pas déboucher sur une inculpation.

Son client est prêt à envisager une action en justice contre la femme qui a porté plainte, afin d’obtenir réparation, a expliqué Scott Rosenblum.

Le rappeur s’était produit vendredi au White River Amphitheater d’Auburn dans le cadre de la tournée du groupe tête d’affiche Florida Georgia Line.

Peu après minuit samedi, Nelly a publié sur son compte Instagram un message au contenu énigmatique.

« A chaque fois que le monde entier est contre vous, vous devez vous débarrasser de cette merde », a-t-il écrit. « C’est vraiment toi contre le reste du monde parce que le reste du monde ne sait pas que tu existes ».

Né il y a 42 ans à Austin (Texas, sud), Nelly a passé sa jeunesse à St. Louis (Missouri, centre). Ses trois premiers albums, sortis entre 2000 et 2004, ont tous été numéro un des ventes aux Etats-Unis.

Il est connu pour son rap mélodieux, régulièrement mêlé de chant, et souvent dansant.

Romandie.com avec(©AFP / 07 octobre 2017 21h39)

Le Vatican affirme avoir évincé son contrôleur des finances pour espionnage

septembre 24, 2017

Rome – Le Vatican a affirmé dimanche avoir évincé son premier « contrôleur général » des finances, qui avait démissionné en juin sans donner d’explication, parce qu’il avait espionné de hauts responsables.

Une explication intervenue après la publication d’une interview de l’ex-contrôleur général où il affirmait avoir été poussé vers la sortie en raison de ses investigations sur des activités illégales.

« Je n’ai pas démissionné volontairement. J’ai été menacé d’être arrêté », dénonce Libero Milone dans cet entretien à quatre médias, publié notamment par le quotidien italien Il Corriere della Sera.

Ces déclarations ont suscité une réaction du Vatican quelques heures seulement après leur publication: « Le bureau de M. Milone a illégalement eu recours à une société extérieure pour enquêter sur les vies privées de membres du Saint-Siège ».

« Cela a altéré de manière irrémédiable la confiance placée dans M. Milone qui, lorsqu’il a été confronté à ses responsabilités, a accepté librement de donner sa démission », a expliqué le Vatican, qui commente très rarement publiquement ses affaires internes.

Expert-comptable et financier laïc italien ayant effectué une grande partie de sa carrière au cabinet d’audit Deloitte & Touche, Libero Milone avait été chargé en mai 2015 de procéder avec « pleine autonomie et indépendance » au contrôle financier des ministères de la Curie et des administrations dépendant du Gouvernorat de la Cité du Vatican.

Il venait alors compléter une « troïka » chargée de moderniser et de contrôler le système économique et financier du Vatican, avec le cardinal australien George Pell, secrétaire (ministre) de l’Economie, et le cardinal allemand Reinhard Marx, coordinateur du Conseil de l’Economie.

Selon Libero Milone, des membres importants du Vatican voulaient s’opposer aux efforts de réforme financière du pape François.

« Je suis vraiment désolé pour le pape. J’avais avec lui une belle relation impossible à décrire, mais au cours des 18 derniers mois on m’a empêché de le voir. Apparemment on ne voulait pas que je lui dise certaiens choses que j’avais vues », explique-t-il.

Alors qu’un accord de confidentialité l’empêche de donner des détails sur les irrégularités qu’il a mises au jour, M. Milone suggère que ses ennuis ont commencé lorsqu’il a eu recours à une société extérieure pour vérifier que les ordinateurs de son équipe n’étaient pas espionnés.

Au moment de son embauche, les responsables du Vatican avaient affirmé qu’il serait « complètement indépendant » et aurait accès à tous les documents comptables du petit Etat, ne rendant compte qu’au pape. Mais selon lui il a été accusé d’utiliser la société extérieure pour espionner des responsables du Vatican.

« Ils m’ont accusé d’avoir recherché des informations sur des membres du Vatican de manière impropre. J’ai découvert qu’ils enquêtaient sur moi depuis sept mois », mais « je faisais seulement mon travail », se défend-il.

En novembre 2015, c’est la découverte d’un vol de données sur l’ordinateur de M. Milone, dans son bureau situé non loin de la place Saint-Pierre, qui avait fait éclater le scandale « Vatileaks ». Un prélat espagnol avait été condamné dans cette affaire par un tribunal du Vatican pour avoir divulgué des informations jugées confidentielles par le Saint-Siège.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2017 16h07)