La dernière mouture du dispositif de sécurité des Jeux olympiques prévoit un déploiement des forces de l’ordre jamais vu en France.
Les Jeux olympiques de Paris sous haute surveillance. Le ministère de l’Intérieur a prévu de mettre le paquet, en particulier sur la cérémonie d’ouverture, qui se déroulera le long de la Seine, et qui est classée à haut risque. Selon Le Figaro, pas moins de 35 000 forces de l’ordre seront à pied d’œuvre rien que pour la parade. Jusqu’à 45 000 agents seront déployés en même temps lors des Jeux.
« L’ampleur du dispositif sera inédite, sachant qu’il sera réévalué en fonction des options prises par le Comité d’organisation (Cojo) », précise une source à Beauvau. Le contour de la sécurité est en effet tracé avant même que le projet artistique de la cérémonie d’ouverture ne soit encore présenté. En attendant, tous les scénarios sont envisagés, allant jusqu’aux bombes nucléaires, pour anticiper les risques. Risques qui ne seront pas forcément uniquement humains : Gérald Darmanin avait rappelé que « Tokyo a été la cible de 4 milliards de raids informatiques lors des derniers JO ». Pas moins de 173 solutions techniques ont ainsi été testées pour parer ce genre d’attaques.
Pour cela, l’exécutif vient de signer l’achat de 50 millions d’euros de matériel innovant. Niveau technique, la France devrait être opérationnelle. Mais niveau humain ?
Pas de congé pendant les JO
Les unités sont d’ores et déjà prévenues : « Tous les congés annuels seront annulés pendant les JO », prévient le ministère de l’Intérieur. Et pour arriver au chiffre colossal de 45 000, Beauvau compte puiser parmi les réservistes. Certaines zones de police et de gendarmerie seront également abolies. Ainsi, des effectifs de tout le pays se retrouveront à la capitale, pour protéger les JO. Et ils seront aidés par sept nouvelles unités de forces mobiles et 3 000 élèves tout droit sortis d’écoles.
Un autre problème se dresse cependant devant Gérald Darmanin : la sécurité privée. Le manque de main-d’œuvre est criant, alors que les besoins sont estimés à 17 000 agents, et jusqu’à 22 000 au plus fort de l’événement. Alors que le recrutement traînait, l’exécutif a décidé de mettre les bouchées doubles : formations express pour des postes spécialement créés pour les « grands événements », augmentation des salaires des nouveaux embauchés…
Pôle emploi se retrousse les manches : l’antenne Île-de-France a appelé 2 000 potentiels postulants. Le ministre de l’Intérieur ne veut pas recruter sans poser un cadre : il faudra, pour être agent de sécurité pour les Jeux olympiques, maîtriser la langue française et être présent sur le territoire national depuis cinq ans.
Gérald Darmanin a cependant dû faire une concession. Lui qui avait affirmé qu’il n’y aurait « aucun événement culturel d’ampleur du 18 juillet au 11 août », a fait publier une circulaire mi-décembre précisant que les festivals se déroulant du 23 juin au 17 juillet pourront être maintenus, mais aucun événement culturel d’ampleur ne pourra avoir lieu entre le 18 juillet et le 11 août.
Près de deux semaines après le séisme qui a frappé le sud de la Turquie le 6 février, ce que l’on craignait s’est confirmé. « Le corps sans vie d’Atsu a été retrouvé sous les décombres. On retire encore ses affaires. Son téléphone a aussi été retrouvé », a affirmé Murat Uzunmehmet, son agent en Turquie, cité par l’agence privée turque DHA. Cela met fin à une lourde période d’inquiétude et de recherches pour les proches du footballeur de 31 ans.
Confirmation de la mort du joueur par plusieurs sources
« C’est avec le cœur lourd que je dois annoncer à tous […] que le corps de Christian Atsu a été retrouvé ce matin », a de son côté indiqué sur son compte Twitter Nana Sechere, l’agent ghanéen d’Atsu. « Je présente mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier tout le monde pour leurs prières et leur soutien », a-t-il ajouté. Selon les médias turcs, l’ancien joueur de Chelsea et de Newcastle en Angleterre a été découvert sous les décombres de la résidence Rönesans, une tour de 12 étages qui s’est effondrée dans le séisme. « L’ambassade du Ghana en Turquie, qui a transmis la triste nouvelle, indique que le corps a été retrouvé tôt ce matin », explique dans un communiqué le ministère ghanéen des Affaires étrangères. « Le frère aîné, la jumelle de Christian Atsu ainsi qu’un attaché d’ambassade étaient présents sur le site au moment où le corps a été récupéré », précise le texte. L’ambassade ghanéenne en Turquie et la Fédération ghanéenne de football avaient initialement assuré que l’attaquant avait été retrouvé vivant 24 heures après le tremblement de terre, mais ces informations s’étaient par la suite révélées fausses. Le promoteur de la résidence de luxe transformée en ruine, où 800 personnes seraient ensevelies, a été arrêté la semaine dernière alors qu’il tentait de quitter la Turquie. Le séisme, suivi de puissantes répliques, a tué plus de 40 000 personnes en Turquie et en Syrie, selon les derniers bilans officiels diffusés vendredi, faisant également des milliers de blessés et de sans-abri par un froid glacial.
Christian Atsu, un Black Star passé par de nombreux clubs
En équipe nationale du Ghana, Atsu, impliqué par ailleurs dans plusieurs actions caritatives, aura eu une carrière vraiment bien accomplie. C’est ainsi qu’il a été retenu pour représenter son pays dans quatre éditions de la Coupe d’Afrique des nations. Pour commencer, il a été du voyage pour le Mondial 2014 au Brésil où les Black Stars ont été éliminés dès le premier tour. Titulaire en finale en 2015 contre la Côte d’Ivoire mais remplacé en prolongations, juste avant la séance de tirs au but homérique perdue par les siens, Christian Atsu avait d’ailleurs été désigné meilleur joueur de la CAN 2015. Il a aussi été retenu dans l’équipe type de la CAN en 2017. Le signe de performances qui ont pu justifier qu’il ait attiré l’attention de clubs européens mais aussi asiatiques.
Christian Atsu avait été recruté en septembre dernier par le club turc de Hatayspor, basé dans la province de Hatay (Sud), près de l’épicentre du violent séisme qui a frappé le 6 février la Turquie et la Syrie, loin du Ghana, où il avait grandi dans une famille de dix enfants. Formé dans son pays natal au sein d’une académie du club néerlandais du Feyenoord, le petit ailier de 1,65 m, arrivé à 17 ans en Europe en 2011 au FC Porto, avait rapidement séduit certaines des plus grandes écuries du continent, suscitant par sa vivacité balle au pied des comparaisons avec Lionel Messi. C’est Chelsea qui l’avait finalement attiré en 2013, mais le club londonien l’avait immédiatement envoyé en prêt au Vitesse Arnhem aux Pays-Bas.
Ballotté ensuite de club en club, Atsu, passé sans convaincre par Everton, Bournemouth et Malaga, ne disputera finalement aucun match officiel sous les couleurs des Blues. Prêté en 2016 à Newcastle, il y est transféré l’année suivante pour près de 8 millions d’euros. Il n’inscrit que trois buts en quatre saisons avec les Magpies, avant de s’exiler en Arabie saoudite en rejoignant l’équipe d’Al-Raed, puis Hatayaspor. Plusieurs de ses anciens clubs, dont, Porto, Chelsea et Newcastle, lui ont rendu un hommage samedi matin par voie de communiqué. Atsu laisse une veuve et trois enfants orphelins.
Après avoir réussi leur première sortie, les Diables noirs du Congo-Brazzaville doivent enchaîner, le 19 février, face au Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa, à Luanda en Angola, pour conserver la première place du groupe qu’ils occupent grâce à leur brillante victoire (3-0 ) face à Rivers united FC.
Les Diables noirs doivent donner le meilleur d’eux-mêmes pour conserver la tête du groupe /Adiac
DCMP-Diables noirs est une autre paire de manche. La rencontre qui se jouera au stade du 11novembre à Luanda, en Angola, comptera pour la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe africaine de la Confédération. Le Stade des martyrs de Kinshasa n’étant pas homologué, le DCMP a choisi de recevoir ses adversaires en Angola pour bénéficier de la présence d’une forme communauté de la République démocratique du Congo.
C’est donc une confrontation qui aura une saveur particulière pour Barthélémy Ngatsono, l’actuel entraîneur du club multidisciplinaire, les Diables noirs, remercié récemment de DCMP de Kinshasa pour insuffisance de résultats, alors qu’il avait réussi à le qualifier dans cette phase de groupes. « Nous allons corriger nos erreurs et consolider notre avantage en travaillant par rapport à l’adversaire. Tous les matches ne se ressemblent pas. Le DCMP n’est pas le Rivers united. Je connais les joueurs du DCMP mais plus leur façon de jouer parce que c’est l’entraîneur qui donne sa philosophie de jeu. Ils en ont déjà changé deux après moi. C’est une très bonne équipe. Quand je l’entraînais, on a réussi à se qualifier de belle manière. Il faudra que nous prenions toutes les dispositions pour que nous puissions déjà nous mettre à l’abri. Un bon résultat nous permettra de faire un pas important vers les quarts de finale », a expliqué Barthélémy Ngatsono, le coach des Diables noirs.
Une confrontation très attendue
Les Diables noirs arrivent à ce niveau de la compétition pour la première fois en 72 ans d’existence. Ils livreront leur plus grand match test face au DCMP qui a déjà remporté cette compétition, sous l’appellation de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, en 1994. « C’est une jeune équipe. La majorité de nos joueurs n’a pas encore fait la haute compétition » , avouait Ngatsono dans la foulée de leur victoire face à Rivers united.
Le résultat obtenu lors de la première journée par le DCMP ( 0-0) face à Asec Mimosas, à Abidjan, témoigne comment ce très attendu DCMP-Diables noirs sera âprement disputé. Les Brazzavillois le savent très bien, les Kinois ont dans un coin de leur tête qu’en cas de victoire, ils prendront la tête du groupe B. L’enjeu dans ce groupe est de taille puisque le club ivoirien vise aussi cette première place en affrontant Rivers united. A domicile, les Nigérians n’ont plus droit à l’erreur après leur défaite à Brazzaville. Ils pourront relancer leurs chances en signant leur première victoire.
Dans le groupe A, Saint Eloi Lupopo recevra à Ndola, en Zambie, Marumo Gallant. Les Sud-Africains avaient battu Al Akhdar sport club (4-1) pendant que Lupopo s’inclinait (0-3) face à USM d’Alger. Dans le groupe C, Future football club jouera contre Pyramids FC puis le FRA du Rabat sera aux prises à Asko. Lors de la première journée, Asko et Future FC avaient fait jeu égal (1-1), tout comme Pyramids et FAR (2-2).
Tout Puissant Mazembe, vainqueur du Real de Bamako (3-1), sera reçu par Young Africans qui s’est incliné lors de la première journée (0-2) devant Monastir. Cette dernière formation jouera face au Real de Bamako.
En Ligue africaine des champions, l’AS Vita club de Kinshasa jouera ses matches à domicile en commençant par celui contre Petro de Luanda, ce samedi pour le compte de la deuxième journée au stade Alphonse-Masamba-Débat.
La monarchie du Golfe accueillera l’édition 2027 de la Coupe d’Asie. Le ministre saoudien des Sports a profité du congrès de l’AFC le 1er février pour plaider en faveur de l’intégration de la Russie au sein de la famille asiatique du football.
Le congrès de la Confédération asiatique de football (AFC) réuni à Manama le 1er février a désigné l’Arabie saoudite, seule candidate, pour organiser l’édition 2027 de la Coupe d’Asie. Trois fois titrée (1984, 1988 et 1996), la monarchie est aussi régulièrement citée dans le cadre d’une potentielle candidature commune à l’organisation du Mondial avec l’Égypte et la Grèce. « Nous n’avons pas de candidature pour la Coupe du monde », a pourtant assuré le ministre saoudien des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Fayçal. Mais « tout est possible », a-t-il ajouté.
« Tout ce qui se présentera à nous et que nous considèrerons comme réalisable dans le cadre de notre vision et de notre stratégie, nous le ferons », a souligné le ministre. « Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’année 2027, car nous devons encore construire les infrastructures pour répondre aux exigences de la Coupe d’Asie », a-t-il précisé. Organisée tous les quatre ans, la Coupe d’Asie aura lieu cette année au Qatar, vainqueur de la dernière édition de 2019, qui s’était déjà déroulée aux Émirats arabes unis.
À l’instar de ses voisins qatari et émirati, l’Arabie saoudite multiplie l’organisation de compétitions sportives : un Grand Prix de Formule 1, un ePrix (Formule électrique), le rallye Dakar, le Saudi Tour cycliste… Début octobre, le royaume a aussi été désigné pour accueillir les Jeux asiatiques d’hiver 2029, une décision critiquée par des défenseurs de l’environnement en raison notamment des conditions climatiques désertiques.
Le froid russe
Par ailleurs, le ministre saoudien des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Fayçal, a dit n’avoir aucun « problème » avec l’adhésion envisagée de la Russie à la Confédération asiatique de football (AFC), Moscou étant en froid avec les Européens depuis l’invasion de l’Ukraine. La Fédération russe de football a récemment multiplié les signaux quant à un possible départ de l’UEFA pour rejoindre l’AFC, après avoir envisagé de quitter l’instance européenne sans mettre ses menaces à exécution.
Fin décembre, la fédération russe (RFS) avait appelé à former un groupe de travail avec l’UEFA pour « pour régler au plus vite la question d’un retour des clubs russes et des équipes nationales dans les tournois internationaux officiels ». Le patron du football russe, Alexandre Dioukov, n’a pas exclu la possibilité de rejoindre l’AFC, si les négociations avec l’UEFA échouaient. « Nous pouvons nous rediriger vers l’Asie, mais il faut une décision de la Fifa pour participer à la Coupe du monde 2026, on trouvera un accord plus vite via ce groupe de travail », avait-il expliqué.
La Confédération africaine de football a procédé, le 1er février, au tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans qui aura lieu du 29 avril au 19 mai de cette année, en Algérie.
Les U-17 congolais/DR
La compétition mettra aux prises, pour la première fois, douze sélections reparties dans trois poules de quatre. Elle est qualificative à la phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu du 10 novembre au 2 décembre, au Pérou.
Les Diables rouges du Congo qui retrouvent à la CAN après douze ans d’absence sont logés dans le groupe A relevé avec l’Algérie pays organisateur, le Sénégal et la Somalie. C’est pour la première fois que le Congo va en découdre avec les adversaires cités dans une phase finale de la CAN de la catégorie.
Pour leur première participation en 2011, au Rwanda, le Congo avait respectivement croisé dans la phase du groupe la Côte d’Ivoire, la Gambie et le Mali. Il avait terminé sur la troisième marche du podium et s’était qualifié pour la Coupe du monde. En 2013, au Maroc, les Diables rouges étaient derniers de leur groupe et éliminés après avoir affronté de nouveau la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana.
Depuis, plus rien, le Congo ne s’est plus aligné dans la course à la qualification à la Coupe du monde. Cette année, en Algérie, les Diables rouges nourrissent l’ambition de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde.
Outre le Congo, le Nigeria partage le groupe B avec pour adversaires le Maroc, l’Afrique du Sud et la Zambie. Le groupe C a pour tête de liste le Cameroun (tenant du titre en 2019 l’édition 2021 ayant été reportée à cause de la pandémie du covid 19) . Le Mali, le Burkina Faso et le Sud Soudan complètent le carré.
Le Parc des Princes « n’est pas à vendre » et « ne sera pas vendu » au Paris Saint-Germain qui ambitionnait de le racheter à la mairie de Paris, tranche la maire Anne Hidalgo dans un entretien aux lecteurs du Parisien diffusé samedi.
Les propriétaires qataris du PSG ont menacé de quitter l’enceinte historique du club si elle ne leur était pas cédée, condition selon eux pour réaliser des travaux de modernisation et d’agrandissement à hauteur de 500 millions d’euros.
« C’est une position ferme et définitive. Il s’agit d’un patrimoine exceptionnel des Parisiens », ajoute l’élue socialiste alors que son équipe disait jusqu’ici être ouverte au dialogue, même si la vente n’était pas son « option prioritaire ».
L’ex-candidate du PS à la présidentielle n’a pas évoqué l’hypothèse d’un départ du club. « Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d’augmentation de la capacité, de modernisation du Parc », même si « une partie du stade se trouve sur le périph, donc on ne peut pas creuser », dit-elle.
Inauguré d’abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l’ancien vélodrome, dont la capacité d’accueil est aujourd’hui fixée à 48.000 places, accueille le club parisien depuis 1974. Le bail emphytéotique actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.
Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. « Ils font pression pour que nous partions », avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité, rappelant avoir « investi 80 millions d’euros » – avant l’Euro 2016 – dans un stade qui « n’est pas à nous ».
Le club a bien formulé une offre de rachat, mais « très basse, très loin de l’estimation que nous avions », avait alors affirmé l’adjoint aux sports Pierre Rabadan.
Selon une source proche du club parisien, l’évaluation effectuée par les services de l’urbanisme de la ville était « dix fois supérieure à ce que nous avions nous comme prix ».
Selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d’euros. « C’est moins cher que Paredes », le milieu de terrain argentin « acheté 50 millions d’euros », avait-il raillé, s’attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi.
Depuis 2011, le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n’a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020.
La légende du soccer s’est éteinte à l’âge de 82 ans
Pelé en 2008 (archives) Photo : Getty Images/AFP
Pelé, la légende brésilienne du soccer, est mort jeudi à l’âge de 82 ans. Son agent a confirmé l’information. L’octogénaire avait été hospitalisé à de nombreuses reprises au cours des derniers mois et n’avait pas quitté l’hôpital Albert-Einstein depuis le 29 novembre dernier.
Il est né Edson Arantes Do Nascimento en 1940, dans la petite ville de Três Coraçoes au sud-est du Brésil. C’est dans une favela qu’il fera ses débuts avec un ballon. En fait de ballon, c’était plutôt de vieilles chaussettes enroulées entre elles sur lesquelles il tapait.
À cette époque, celui qui va devenir Pelé jouait pieds nus, ce qui valut à son équipe le surnom des sans chaussures . C’est sans doute là qu’il a pu développer une dextérité hors du commun.
À l’âge de 9 ans, il regarde avec son papa la finale de la Coupe du monde entre le Brésil et l’Uruguay. C’est ce jour-là qu’il verra son père pleurer pour la première fois en regardant son équipe perdre la coupe du monde en 1950. Pour tenter de le consoler, il lui dira, je la gagnerai un jour, je te le promets.
Pelé en 1960 avec le Brésil Photo: Getty Images
Il va faire ses débuts professionnels à 15 ans avec le club local de Bauru. C’est là que l’on va remarquer ses premiers exploits. Deux ans plus tard, il fait ses débuts avec la Seleçao, la sélection nationale brésilienne, pour la Coupe du monde de 1958.
Il devra attendre les quarts de finale contre le Pays de Galles pour marquer son premier but. À 17 ans il sera le plus jeune joueur de l’histoire à marquer un but en Coupe du monde. Un record jusqu’ici inégalé.
En demie-finale, il réussit un tour du chapeau contre la France pour propulser le Brésil en finale. Il ajoute deux buts en finale contre les Suédois et remporte sa première Coupe du monde.
Il en remporte deux autres en devenant le seul joueur à remporter trois trophées dans l’histoire.
La légende Pelé est née!
Des buts il en marquera plus de 1300. On aurait pu croire qu’une carrière internationale lucrative allait s’ouvrir pour le gamin des bidonvilles. Mais au Brésil, on décrète que l’on ne se débarrasse pas comme ça d’un trésor national. Il sera fidèle au Brésil et surtout au célèbre club Santos FC jusqu’à son départ aux États-Unis.
Pelé a gagné sa troisième Coupe du monde avec le Brésil en 1970. Photo : AP/Archives
Ce n’est qu’en fin de carrière en 1975 que l’Amérique du Nord pourra le voir évoluer. Pelé va signer un contrat faramineux pour l’époque, on parle même du transfert du siècle. Le président brésilien de l’époque, Ernesto Geisel demandera à Pelé de reconsidérer sa décision.
Henry Kissinger, alors secrétaire d’État américain, interviendra auprès de Geisel en insistant sur le fait que Pelé à New York conforterait les relations entre les deux pays.
Le contrat de sept millions de dollars est enfin signé. Subitement, les stades américains se remplissent à la vitesse de l’éclair et tout le monde veut voir le prodige brésilien.
Les joueurs German Franz Beckenbauer, Pelé, Giorgio Chinaglia et Romerito avant un match du Cosmos de New York. Photo : Getty Images/Bongarts
Les joueurs de l’équipe du Manic de Montréal auront l’occasion de l’affronter quand il évoluait avec le célèbre Cosmos de New-York.
Ses compagnons d’armes n’étaient nul autre que l’italien Chinaglia, l’allemand Beckenbauer et son ancien coéquipier le brésilien Carlos Alberto.
La perle noire, un autre de ses nombreux surnoms, sera sacré joueur du vingtième siècle par la FIFA. Curieusement il ne sera jamais couronné du titre de ballon d’or malgré ses succès.
Il faut dire que ce titre était décerné jusqu’en 1995 uniquement aux joueurs européens. Cette bourde, la FIFA va la réparer en 2013, en sacrant Pelé Ballon d’or d’honneur.
Après sa carrière de footballeur, Pelé va consacrer la plupart de son temps aux plus démunis. Il sera ambassadeur pour l’ONU et pour l’UNESCO. Il deviendra aussi ministre des Sports de son pays.
Pelé avait une santé fragile depuis quelques années. Photo : AFP via Getty Images/Mauro Pimentel
Pelé restera incontestablement l’un des plus grands joueurs de tous les temps dans l’Histoire du ballon rond. On n’hésitera pas à parler de légende, un autre qualificatif justifié.
Celui qui a parcouru des milliers de kilomètres balle au pied, peut maintenant se reposer. Il raccroche définitivement ses crampons magiques. À moins qu’un championnat des légendes ne se joue quelque part.
« Si je meurs un jour, je serai heureux parce que j’ai essayé de faire de mon mieux. Mon sport m’a permis de faire tant de choses parce que c’est le plus grand sport dans le monde. »— Une citation de Pelé
Pelé et Mohamed Ali Photo : Bongarts/Getty Images/Mark Sandten
Un peu à l’image d’un autre géant du sport qu’était le boxeur Mohamed Ali, Pelé était friand de tirades dont il avait seul le secret,
Les records sont faits pour être battus, mais il sera difficile de battre le mien. Les gens me demandent tout le temps quand naîtra le nouveau Pelé. Jamais! Mon père et ma mère ont fermé l’usine.
Si certaines frôlent la prétention, d’autres poussaient à la réflexion.
Chaque enfant qui joue au foot dans le monde veut être Pelé. J’ai la grande responsabilité, non pas de leur montrer comment être un footballeur, mais de leur montrer comment être un homme.
Pelé au milieu d’un stade de soccer lors de la Coupe d’Afrique des nations, à Libreville, au Gabon, en 2012. Photo : Getty Images/Franck Fife
Pelé aura été plus qu’un joueur de soccer d’exception, car peu d’élus peuvent se vanter d’être devenus des légendes. Le roi, un autre de ses surnoms, est mort, vive le Roi!
Cette mort, Pelé ne la redoutait pas. Il était malade depuis des années et à chacune de ses entrées à l’hôpital, le Brésil était en apnée.
« Pelé ne meurt pas. Pelé ne mourra jamais. Pelé vivra éternellement. »— Une citation de Pelé
La cote de Zinédine Zidane pour devenir le sélectionneur du Brésil s’envole. Libre depuis son départ du Real Madrid à l’issue de la saison 2020-2021, l’entraîneur français est à la rechercher d’un nouveau challenge sur un banc. Si la Fédération française de football (FFF) semble lui préférer toujours Didier Deschamps, qui a son destin en main malgré la déception en finale du Mondial, Zinédine Zidane pourrait être tenté de rejoindre une autre grande sélection nationale, selon L’Équipe.
En attendant le choix de Didier Deschamps, l’ancien joueur du Real Madrid est courtisé par le Brésil qui pense au Français pour succéder à Tite aux commandes de la Seleção. Après le technicien de 61 ans qui reste sur deux éliminations en quart de finale de la Coupe du monde, la Fédération brésilienne cible un coach de renom.
Les atouts de Zidane
Dans un premier temps, les responsables brésiliens ont souhaité miser sur Pep Guardiola ou José Mourinho. Mais ces derniers ont été trop compliqués à approcher. Ainsi, après avoir écarté les deux pistes, les décideurs du football brésilien ont ciblé l’ancien coach du Real Madrid, libre de tout contrat. Un statut qui permettrait à la Fédération d’économiser de possibles indemnités.
Le profil de Zinédine Zidane correspond parfaitement aux exigences des dirigeants sud-américains, selon nos confrères. La piste séduit également d’anciens grands joueurs brésiliens. Ronaldo, par exemple, reste très influent et ferait tout pour convaincre la fédération de miser sur son ancien coéquipier au Real. Des joueurs actuels de la sélection font également pression à l’image de Vinicius Jr., Eder Militao et Rodrygo qui ont côtoyé Zidane au Real Madrid. S’il rejoint la Seleção, il serait le premier entraîneur étranger de l’équipe brésilienne depuis l’Argentin Filpo Nuñez en 1965.
Après plusieurs reports consécutifs, l’Olympique lyonnais a changé de propriétaire en cette fin d’année 2022. Jean-Michel Aulas et John Textor ont trouvé un accord : le dirigeant américain détient désormais « 77,49 % du capital d’OL Groupe sur une base non diluée », d’après le communiqué du club du 19 décembre dernier.
Comme le PSG, l’OM, l’AS Monaco ou encore l’OGCN Nice, le club rhodanien est désormais détenu par un actionnaire étranger. Et bientôt Lorient pourrait également changer d’actionnaire principal, avec l’Américain Bill Foley, qui s’intéresse aux Merlus après avoir fait l’acquisition de Bournemouth en Premier League.
«Les propriétaires traditionnels ont ressenti une forme d’épuisement »
Ce phénomène qui a démarré au début des années 2010 en France s’est accentué. Contacté par Le Point, l’économiste du sport Christophe Lepetit explique pourquoi les équipes de L1 ont changé de visage. « Les actionnaires traditionnels de ces clubs, qui étaient des dirigeants avec des fortunes nationales ou des entrepreneurs locaux, étaient de plus en plus vendeurs. Leurs clubs leur coûtaient beaucoup d’énergie et d’argent, souvent à perte. Ils ont ressenti une forme d’épuisement. » Il faut dire que les présidents et actionnaires emblématiques du football français ont petit à petit laissé leur place : Louis Nicollin, Michel Seydoux, Jean-Louis Triaud ou encore Gervais Martel.
Si les clubs français n’ont pas toujours les résultats espérés, notamment sur la scène européenne, leur capacité à sortir régulièrement des talents et ainsi dégager des millions en transfert reste un atout majeur. Sur la période 2018-2023, dans les cinq grands championnats européens, la L1 est la seule à dégager un solde positif du mercato, avec 257,3 millions d’euros selon le site Transfermarkt. « Le marché des transferts est en inflation permanente, poursuit Christophe Lepetit. Le potentiel de croissance est là : une partie des rachats de clubs a été effectuée après l’Euro 2016 et les nouveaux stades rénovés qui offrent de nouvelles possibilités. Même si on a eu la claque des droits TV avec Mediapro, l’intérêt pour ces clubs n’a pas été impacté. »
La Premier League inaccessible, la L1 en plan B
Avec cette manne financière, les investisseurs étrangers ont senti le bon filon, mais entre le business et une gestion saine, beaucoup s’y sont cassé les dents : Gérard Lopez à Lille, les Américains aux Girondins ou encore Aziz Mammadov à Lens. Cependant, la L1 reste plus abordable que la Premier League. « Les clubs français ont des caractéristiques intéressantes, affirme Christophe Lepetit. Quand vous êtes un homme d’affaires américain ou chinois, vous regardez instinctivement l’Angleterre. Mais les sommes d’acquisition sont très importantes : on parle de centaines de millions d’euros, voire de milliards. » Par exemple, en raison du conflit ukrainien, Roman Abramovitch a été contraint de céder Chelsea pour un montant estimé à 4,97 milliards d’euros.
Mais par rapport au reste de l’Europe, le championnat français présente aussi d’autres avantages. « En Allemagne, vous ne pouvez pas toujours investir car il y a la règle des 50 + 1, prescrivant qu’un dirigeant ne peut être propriétaire que de 49 % des parts d’un club de Bundesliga, les parts restantes étant celles des supporteurs. En Espagne, de la même façon, on a les socios, qui sont très regardants… Alors qu’en France, on a des clubs peu chers, qui étaient en bonne santé avant le Covid grâce au gros travail de la DNCG, le gendarme financier », détaille Christophe Lepetit. D’ailleurs, la L1 n’est pas la seule à être attractive : la Ligue 2 suscite aussi de l’intérêt. Bahreïn a notamment investi dans le Paris FC tandis que Sochaux est détenu par le groupe immobilier chinois Nenking. Enfin, les deux clubs normands, Caen et Le Havre, appartiennent à des Américains.
L’arrivée de CVC pour un avenir plus radieux ?
Et dans les dix clubs de L1 détenus aujourd’hui par des propriétaires étrangers, on observe différentes stratégies selon la dimension des clubs. « On a quasiment un actionnaire par club. Il y a des logiques géopolitiques comme QSI au Paris Saint-Germain, des profils industriels avec la création de conglomérats sportifs (notamment Troyes et Nice). On a aussi Frank McCourt à Marseille, qui est plutôt le type d’hommes d’affaires américain passionné de sport qui veut diversifier ses affaires. À Auxerre, c’est une stratégie chinoise pour affirmer sa puissance et être un candidat crédible pour organiser un jour la Coupe du monde », conclut Christophe Lepetit.
Quel avenir pour ces investisseurs et cette Ligue 1 new-look ? Il faut se tourner du côté de la LFP pour deviner les prochains agissements. Avec sa nouvelle filiale commerciale CVC, Vincent Labrune, le président de la Ligue, s’était montré très optimiste dans L’Équipe, en avril dernier. « On a fait le pari de vendre un futur ambitieux pour la L1. D’ailleurs, CVC a baptisé son projet “Renaissance”. On a mis en avant les atouts de la France : les performances de l’équipe nationale, l’excellence de la formation, notre position de 6e puissance économique mondiale. » Avec déjà 1,5 milliard d’euros investis, le nouveau partenaire du football français a déjà servi de bouée de sauvetage aux clubs. Mais rien ne garantit que la Ligue 1 va enfin décoller car, partout comme ailleurs, l’argent ne fait pas le bonheur.
Des centaines de milliers de personnes attendaient les joueurs de l’équipe d’Argentine dans les rues de Buenos Aires mardi 20 décembre. Rentrés dans la nuit, les nouveaux champions du monde sont allés à la rencontre de leur public lors d’une parade de victoire qui a duré plusieurs heures, au milieu d’une foule dense venue de loin. Déjà, la nuit du match, ils avaient été plus d’un million dans les rues de la capitale à célébrer la victoire de leur équipe, selon la municipalité.
À 11 h 45 (14 h 45 GMT), le bus des désormais « tri-campeones » a entamé son défilé depuis le siège de la Fédération argentine (AFA), et devait rallier à 32 km l’obélisque, au cœur de la capitale, point névralgique des célébrations. À une heure très incertaine, étant donné les milliers de supporteurs, marée agglutinée de maillots ciel et blanc, qui le ralentissaient déjà, quelques minutes après le départ.
«Muchaaachos… ahora ganamos la tercera »
De partout, des banlieues de la capitale, de provinces, de Rosario à 300 km, ils étaient venus, partis parfois au coeur de la nuit, profitant d’un jour décrété férié pour venir partager l’ivresse du 3e titre mondial, et ont envahi dès les premières heures de la matinée la capitale. « Muchaaachos… ahora ganamos la tercera (maintenant on a gagné la troisième (NDLR) » de loin en loin, la chanson devenue l’hymne officieux des hinchas argentins résonnait le long des grandes avenues, fermées à la circulation, et dans le métro. En alternance avec l’hymne national, plus que jamais à propos, Coronados de gloria (« Couronnés de gloire ») et un répertoire inépuisable.
Près de quatre heures avant l’arrivée prévue du bus des joueurs à l’obélisque, ils étaient déjà des dizaines de milliers, sans doute davantage. 25 degrés à 9 heures, la journée promettait d’être chaude. Leur but ? Célébrer, communier, juste « les » voir. « Juste pouvoir les regarder passer, c’est beaucoup ! Rien que si Messi nous regarde un moment dans les yeux quand je filmerai, pour moi, c’est bon ! » déclarait, hilare, Nicolas, 19 ans, venu à l’obélisque avec une dizaine d’amis.
Ils avaient été plus d’un million, selon la municipalité, jusque tard dans la nuit de dimanche pour fêter la victoire contre la France (3-3, 4 tab à 2). Ce chiffre devrait être dépassé sans mal mardi.
Dans la nuit, Leo Messi, joueur de légende et capitaine, a été le premier à apparaître sur la passerelle de l’avion vers 2 h 30 locales (5 h 30 GMT), brandissant le trophée doré de la Coupe du monde, pour gagner le tapis rouge déployé sur le tarmac de l’aéroport d’affaires d’Ezeiza. L’Airbus A330 bleu ciel et blanc de la compagnie Aerolineas Argentinas portait l’inscription « une équipe, un pays, un rêve » et sur son aile arrière figurent les dessins de Messi, Rodrigo de Paul, ou Angel di Maria, l’autre héros de la finale, auteur du 2e but contre la France.
Les joueurs sont immédiatement montés dans un bus à impériale blanc, floqué de 3 étoiles et du « campeon del mundo (champion du monde, NDLR) », pour quelques heures de repos au centre d’entraînement, tout proche, de la Fédération argentine de football (AFA). Acclamés par plusieurs milliers de supporters, qui campaient depuis des heures, désireux d’être les premiers à saluer les héros. Dès l’après-midi, par grappes, en famille, avec des tentes, chaises de camping, parillas, tambours – et bien sûr ballons –, ils se sont postés sur les larges bas-côtés ombragés du trajet d’environ dix kilomètres entre l’aéroport et l’AFA.
Une « joie indescriptible »
« Je suis ici à cause de la passion pour l’Argentine », disait Alejandra Diaz, 55 ans, qui avait attendu dans la nuit l’Albiceleste près de l’AFA. « C’est une émotion immense difficile à expliquer (d’être un fan de football en Argentine). Ton cœur bat la chamade. Je pense que c’est le seul pays qui vit (le football) de cette façon, avec cette folie, cette joie et ce bonheur. »
De nombreux policiers étaient prévus pour assurer un trajet rapide, des déviations pour permettre un accès fluide au centre-ville du bus, qui devait quitter vers 12 heures l’AFA pour rallier l’obélisque, à environ 30 km. En 2021, au retour de la campagne victorieuse de la Copa America au Brésil, le bus avait mis quatre heures pour effectuer une dizaine de kilomètres.
« Buen dia » (Bonjour) a posté Lionel Messi sur son compte Instagram, accompagné d’une photo de lui endormi avec la coupe du monde dans les bras.
Le climax de la journée était attendu en début d’après-midi, autour de l’obélisque, sur l’itinéraire d’une grande boucle de 7 kilomètres que le bus des désormais « tri-campeones » argentins devait emprunter, par les larges avenues de la ville. Un changement d’itinéraire de dernière minute n’était pas exclu, car emprunter l’avenue 9 de Julio, l’un des plus larges du monde (140 m), paraissait a priori mission impossible, étant donné la foule compacte.
Mais, sauf surprise, pas par la Casa rosada, le palais présidentiel, qui ne figurait pas sur le parcours initial. Après le dernier titre mondial, en 1986, Diego Maradona était apparu au balcon présidentiel avec le trophée, aux côtés du président Raul Alfonsin. Une image restée dans les mémoires.
Car cette troisième étoile pour l’Albiceleste, après celles des équipes de Daniel Passarella (1978) puis Diego Maradona (1986), après la longue attente, les finales perdues de 1990 et 2014, porte la marque de Messi, septuple Ballon d’or et, au soir de sa carrière, à 35 ans, désigné meilleur joueur du Mondial.
Messi devait plus tard mardi ou mercredi rejoindre son Rosario natal, pour une nouvelle fête, un nouvel accueil en héros, désormais entré dans la légende, aux côtés de Diego Maradona. « On recevra Leo à Rosario, et on va continuer à le fêter, pour des mois, des années… », promettait, radieux, Luciano Peralta, commerçant de 41 ans, venu à Buenos Aires partager cette « joie indescriptible, cette bénédiction, cette bouffée d’air, après tant d’années de crise économique ».
« C’est émouvant, quand on aime son pays, de le voir ainsi », résumait Cristina Vasquez, 42 ans, un maillot ciel et blanc sur les épaules, émue parmi bientôt un million d’autres.