La Fédération congolaise de handball (Fécohand) a rendu publique, le 2 avril, la liste de vingt joueuses qui prendront part, du 15 au 25 avril à Bordeaux, en France, à un stage bloqué, dans le cadre des journées de la Fédération internationale de handball (IHF). Ce stage permettra aux Congolaises de fortifier l’équipe qui participera à la 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), au Sénégal.
Les Diables rouges séniors dames
Les vingt handballeuses retenues pour le stage de préparation viennent pour la plupart des championnat congolais, français et slovène. Les joueuses de l’actuelle meilleure nation (seniors dames) du continent devraient tout donner lors de ce stage pour non seulement travailler sur le collectif, mais aussi assimiler les techniques du sélectionneur et technicien Younes Tatby.
Etant donné que le Congo n’a pas pu organiser le premier stage IHF du mois de mars, il est nécessaire que tous les moyens soient mis en place pour faciliter la préparation de sa sélection. Trois rencontres sont, en effet, prévues durant ce stage.
Sur la liste tant attendue, la sélection congolaise s’affiche au grand complet. Quelques nouveaux visages intègrent l’équipe pour la première fois, notamment Tatiana Gona; Léa Limoan; Balotinelle Jonedie Olikaka et Kande Diarra.
L’un des aspects marquants de cette sélection est, sans nul doute, l’absence de la célèbre Joséphine Nkou, actuellement en rééducation après sa blessure lors de la récente Coupe du monde, en Espagne.
Notons que le Congo a réalisé un bel parcours lors de la dernière CAN au Cameroun, en 2021. C’est ce que lui avait permis de terminer quatrième puis de valider son ticket pour le mondial, douze ans après.
Avant la Coupe du monde, la participation des joueuses à tous les stages a permis aussi au pays d’occuper la première place du continent africain, au terme de la compétition. Si le Congo veut conserver sa place parmi les leaders, les acteurs du handball doivent se donner à fond dans leur travail respectif.
La liste des joueuses retenues
1-Ruth Kodia (Étoile du Congo);
2-Malvina Apendi (Étoile du Congo);
3-Avelle Ntondele (Étoile du Congo);
4- Balotinelle Jonedie Olikaka (DGSP);
5-Becherelle Koumba (Cara);
6-Betchaïdelle Ngombelé ( Krim Mercator );
7-Patience Ikobo Okabande (Blanzat Sport Montluçon);
L’ex-international et joueur du Biarritz Olympique, retraité depuis 2012, a été tué par arme à feu près de l’hôtel dans lequel il séjournait à Paris, après une violente altercation avec plusieurs hommes sur le boulevard Saint-Germain.
L’ex-joueur argentin de rugby Federico Martin Aramburu, âgé de 42 ans, a été tué par balle à Paris dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 mars après une altercation dans un bar.
Les faits se sont déroulés vers 6 heures boulevard Saint-Germain dans le VIe arrondissement de la capitale. Selon les informations du journal Sud Ouest, Federico Aramburu et son ami Shaun Hegarty, un autre ancien joueur du Biarritz Olympique (BO), étaient dans un bar situé sur le boulevard lorsqu’une violente altercation a éclaté avec deux voisins de table. « Il y a eu une altercation comme il peut y en avoir en fin de soirée », selon un ancien joueur du BO, présent sur place et qui souhaite rester anonyme.
Aramburu et Hegarty auraient ensuite rejoint leur hôtel non loin « pour demander de la glace », selon Philippe Jouvet, avocat des deux anciens joueurs. Les deux autres protagonistes les auraient rattrapés à bord d’un véhicule conduit par une troisième personne et auraient fait feu sur les deux anciens rugbymen. « Ils sont revenus peu après avec un véhicule et ont tiré des coups de feu », a précisé une source policière. Federico Aramburu a été touché et a succombé sur place à ses blessures, tandis que Shaun Hegargty s’en est sorti indemne.
« Plusieurs impacts » de balles ont été relevés sur place, a ajouté une source proche de l’enquête de flagrance pour assassinat qui a été ouverte et confiée à la brigade criminelle, selon le parquet de Paris. Les suspects étaient toujours recherchés samedi en fin de matinée, selon des sources proches du dossier.
Hommage au stade de France samedi
Le club de rugby du Biarritz Olympique, où Aramburu a joué entre 2004 et 2006 et avec lequel il a remporté deux championnats de France, a réagi dans la matinée, adressant « [s]es plus sincères condoléances à sa famille, ses proches » et « les assure de son total soutien ».
Son ancien club de Perpignan a également fait part sur Twitter de son « immense tristesse à l’annonce du décès [de l’ancien joueur] dans des circonstances tragiques » et a adressé « à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances ».
Un hommage lui sera rendu samedi soir au Stade de France, lors du match France-Angleterre du Tournoi des six nations, a annoncé la Fédération française de rugby.
« C’était quelqu’un de très généreux, à l’image des Argentins », a réagi, de son côté, Julien Peyrelongue, l’un de ses anciens coéquipiers à l’époque du grand Biarritz, auprès de France Bleu Pyrénées-Atlantiques. « Il s’est très, très vite intégré au groupe, c’était quelqu’un de très généreux sur le terrain, qui ne lâchait jamais rien, quelqu’un sur qui on pouvait avoir confiance. J’aimais bien utiliser le terme “avec qui on pouvait aller à la guerre”»
Aramburu avait aussi été président des Socios du BO entre 2015 et 2018 et avait siégé à ce titre au conseil d’administration du club basque, qu’il avait décidé de quitter en février 2018. L’ancien joueur avait également disputé deux matchs lors de la Coupe du monde 2007, dont un contre le XV de France, où il marqua le troisième essai argentin. Membre de la génération dorée argentine, il honorera au total 22 sélections pour l’équipe nationale.
Pour la Ligue nationale du rugby (LNR), il « laisse une trace indélébile à Biarritz, Perpignan et Dax, mais aussi avec la sélection Argentine, dont il avait illuminé les terrains de son brio ». Depuis sa retraite sportive, il vivait toujours à Biarritz et travaillait pour une entreprise de tourisme.
La vente du club anglais de football de Chelsea se trouve suspendue par les sanctions annoncées jeudi par le gouvernement britannique contre son propriétaire russe Roman Abramovitch, en représailles à l’invasion russe de l’Ukraine.
Le propriétaire du club de Premier League (1e division anglaise) figure parmi sept riches et influents Russes proches du Kremlin ciblés jeudi par Londres.
Roman Abramovitch, 55 ans, avait jusqu’à présent été épargné par la vague de sanctions prises par le Royaume-Uni.
Il subit désormais un gel de ses avoirs, une interdiction de transactions avec des particuliers et des entreprises britanniques et une interdiction de voyager.
Première conséquence: la vente du club de Chelsea qu’il avait annoncée la semaine dernière anticipant de possibles sanctions, est en suspens.
Pour tempérer l’impact, le gouvernement a publié « une licence autorisant la poursuite d’un certain nombre d’activités » pour Chelsea qui pourra continuer à jouer des matchs et payer ses joueurs.
Cette licence n’autorise pas la vente du club mais le gouvernement pourra examiner une demande en ce sens, à une condition: « En aucun cas Roman Abramovitch ne pourrait tirer profit de cette vente », a déclaré un porte-parole du gouvernement. L’exécutif « est ouvert à la vente du club, mais cela nécessiterait une autre licence et des discussions avec le Trésor et d’autres ministères », a-t-il ajouté.
Chelsea a déclaré vouloir demander au gouvernement britannique de modifier la licence pour que le club puisse « fonctionner aussi normalement que possible ».
L’opérateur de téléphonie mobile Three a quant à lui annoncé la suspension de son partenariat avec le club, à qui il a notamment demandé la suppression « jusqu’à nouvel ordre » de son logo des maillots des joueurs et des abords du stade.
Le match prévu jeudi soir contre Norwich City se déroulera comme prévu, a annoncé la Premier League.
« Sang sur les mains »
Les autres oligarques sanctionnés jeudi sont le milliardaire et fondateur du géant de l’aluminium Rusal Oleg Deripaska, le directeur général du géant pétrolier russe Rosneft Igor Setchine, le président de la banque VTB – la deuxième plus grosse banque de Russie – Andreï Kostin, le PDG de la société énergétique Gazprom, Alexeï Miller, le président du poids lourd du pétrole et du gaz Transneft, Nikolai Tokarev et le président du conseil d’administration de Bank Rossiya Dmitri Lebedev.
« Les sanctions d’aujourd’hui montrent une fois de plus que les oligarques et les kleptocrates n’ont pas leur place dans notre économie ou notre société. Avec leurs liens étroits avec (le président russe Vladimir) Poutine, ils sont complices de son agression », a déclaré dans un communiqué la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss. « Ils ont le sang du peuple ukrainien sur les mains. Ils devraient baisser la tête de honte. »
Roman Abramovitch a acheté Chelsea en 2003 pour 140 millions de livres (168 millions d’euros). Plusieurs acquéreurs potentiels se sont récemment manifestés, même si le prix de 3 milliards de livres (3,6 mds d’euros) que semblait espérer Abramovitch aurait été difficile à atteindre.
Avant de se résoudre à vendre, il avait essayé de sauver ce qui pouvait l’être en confiant fin février la gestion au quotidien du club aux six administrateurs de sa fondation caritative.
Il avait aussi promis que le « produit net » de la vente serait versé à une fondation au profit de « toutes les victimes de la guerre en Ukraine ».
Le gouvernement britannique a estimé la richesse de Roman Abramovitch à 9,4 milliards de livres sterling (10,7 milliards d’euros).
Hormis Chelsea, M. Abramovitch détient des participations dans le géant de l’acier Evraz – dont le cours de l’action a chuté jeudi à Londres avant d’être suspendu par l’autorité des marchés. Il détient aussi des parts dans la société russe Norilsk Nickel, spécialisée dans l’exploitation et la transformation du nickel et du palladium.
Un des autres oligarques sanctionnés, Oleg Deripaska, dont la fortune est estimée à deux milliards de livres, possède un portefeuille immobilier de plusieurs millions de livres au Royaume-Uni.
Ces sanctions s’inscrivent dans une série de mesures de représailles prises par le gouvernement britannique pour toucher l’économie russe, le Premier ministre Boris Johnson promettant d’être « impitoyable dans la poursuite de ceux qui permettent le meurtre de civils, la destruction d’hôpitaux et l’occupation illégale d’alliés souverains ».
Londres a déjà sanctionné plus de 200 des personnes, entités et filiales les plus importantes de Russie depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février.
La Cour suprême des Etats-Unis a rétabli vendredi la peine de mort pour l’un des deux auteurs de l’attentat meurtrier du marathon de Boston en 2013, qui avait fait trois morts et 264 blessés.
La peine de Djokhar Tsarnaev, un étudiant d’origine tchétchène qui avait commis cette attaque avec son frère, avait été invalidée en appel pour des questions de procédure liée à la composition du jury et à l’exclusion d’éléments lors du procès.
La haute cour a invalidé cette décision à une majorité de six juges sur neuf, tous conservateurs.
« Djokhar Tsarnaev a commis des crimes abominables. Le sixième amendement de la Constitution lui garantit un procès juste devant un jury impartial et il l’a eu », a-t-elle écrit dans son arrêt.
En 2013, alors âgé de 19 ans, il avait posé avec son frère aîné Tamerlan deux bombes artisanales près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston, causant un carnage.
Identifiés grâce à des caméras de surveillance, les deux frères avaient pris la fuite, tuant un policier lors de leur cavale. L’aîné avait été abattu lors d’une confrontation avec les forces de l’ordre.
Djokhar Tsarnaev avait été retrouvé blessé, caché dans un bateau. Il avait écrit sur une paroi qu’il voulait venger les musulmans tués en Irak et en Afghanistan.
En 2015, il avait été condamné à la peine capitale mais, la sentence avait été annulée en 2020 par une cour d’appel qui avait cité deux irrégularités.
Même si cette décision permettait de garder Djokhar Tsarnev en prison à vie, elle avait été vivement critiquée par Donald Trump, qui était alors président. Fervent partisan de la peine de mort, il avait demandé à son gouvernement de saisir la Cour suprême.
Une fois à la Maison Blanche, Joe Biden aurait pu retirer cette requête mais il l’a laissé suivre son cours. Pendant sa campagne, le démocrate avait pourtant promis de travailler pour abolir la peine de mort au niveau fédéral.
Plusieurs joueurs africains évoluent en Ukraine, pays qui vit sous les bombes russes depuis le 24 février. Si certains ont réussi à quitter le pays, d’autres attendent d’être évacués.
Siaka Bagayoko a eu de la chance. S’il est aujourd’hui sans club, l’international malien doit surtout se féliciter d’avoir quitté l’Ukraine quelques jours avant le début de la guerre qu’a lancée le dirigeant russe Vladimir Poutine. « J’étais en fin de contrat avec mon club (le FC Mynai, situé près de la frontière avec la Slovaquie), donc je n’étais pas là au moment où la guerre a éclaté », explique le défenseur de 23 ans. Il est depuis retourné à Bamako, sa ville natale, d’où il suit, inquiet, l’évolution de la situation dans son ancien pays d’adoption, où il a évolué pendant un an.
Réfugiés en Pologne ou à Londres…
Mais pour d’autres joueurs africains évoluant en Ukraine, ou les championnats professionnels ont été suspendus, la situation reste complexe. L’international sénégalais Elhadji Pape Diaw (27 ans), recruté au mois de janvier dernier par Rukh Lviv, a réussi à rejoindre la Pologne. « À mon arrivée en Ukraine, en janvier, je sentais déjà une certaine inquiétude, et tout le monde s’était mis dans la tête que ça pouvait dégénérer à tout moment », a-t-il confié à nos confrères de RMC Sport.
Avec deux de ses coéquipiers, Diaw a quitté la ville de Lviv avec son propre véhicule et réussi à rejoindre la frontière polonaise, située à 70 kilomètres de là. Les trois hommes ont réussi à passer la frontière après plusieurs heures d’attente, comme l’a raconté à RMC le défenseur sénégalais, qui souhaitait revenir en France le plus rapidement possible.
L’Ougandais Farouk Miya, qui venait également de signer à Lviv, dans l’autre club de la ville (le FC Lviv), a réussi à quitter l’Ukraine in extremis, et est actuellement réfugié à Londres, chez son compatriote Ibra Sekajja, qui évolue dans un club amateur londonien.
… ou coincés en Ukraine
Tous les footballeurs professionnels ne sont toutefois pas parvenus à sortir du pays, à l’image du défenseur tunisien Mohamed Ali Ben Salem (26 ans), sous contrat avec Inhulets Petrove, ville située à l’est de l’Ukraine à quelques kilomètres de la frontière russe. « J’ai réussi à entrer en contact avec lui le 26 février. Il m’a dit qu’il allait bien, se trouvait en sécurité et qu’il allait tenter de quitter l’Ukraine pour se rendre en Pologne en voiture. J’espère avoir de ses nouvelles rapidement », a expliqué à Jeune Afrique Wadi El Jary, le président de la Fédération tunisienne de football (FTF).
Le joueur était rentré d’un stage en Turquie avec son club quelques jours avant l’attaque déclenchée par Moscou. Lors d’un entretien accordé à nos confrères de kapitalis.com, l’ancien défenseur de l’ES Métlaoui, transféré en Ukraine le 1er mars 2021, avait assuré « ne pas avoir été contacté ni par les autorités tunisiennes, ni par la communauté tunisienne sur place », et avoir été invité « à ne pas s’approcher des casernes militaires ».
D’autres footballeurs africains restent, eux aussi, toujours bloqués en Ukraine. C’était toujours le cas du Malien Ibrahim Kané, qui évolue à Vorskla Poltava, non loin de la frontière polonaise. Aucune information n’a en revanche filtré, pour l’heure, concernant la situation du Ghanéen Raymon Owusu (Zorya Lugansk), de l’Ivoirien Salia Cherif Konaté (Vorskla Poltava) ou encore des Nigérians Michael Gopey Stephen, coéquipier de Ben Salem à Inhulets Petrove, et Viv Solomon-Otabor et Michael Obamina, qui jouent à Rukh Lviv.
Le projet a coûté 156 milliards de francs CFA, selon la présidence, soit environ 237 millions d’euros. Le complexe, qui peut accueillir 50 000 personnes, a été construit en moins de deux ans par l’entreprise turque Summa, situé à Diamniadio en banlieue de Dakar. L’occasion d’une fête populaire, malgré des bousculades. Un événement également diplomatique et politique.
Le président Macky Sall et ses homologues Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Paul Kagame du Rwanda, Adama Barrow de Gambie et George Weah du Liberia échangent quelques passes au milieu du stade, symbole d’un événement « panafricain » pour Patrice Motsepe président de la confédération africaine de football : « C’est un jour historique pour le football africain ! Tous les présidents qui sont ici nous encouragent pour le développement de l’Afrique. »
Sport, outil diplomatique
Le sport, un outil de diplomatie mais aussi d’unité nationale pour le président Macky Sall, qui a rendu hommage à son prédécesseur Abdoulaye Wade, malgré des tensions sur le cas de son fils Karim Wade : « Les vertus rassembleuses du sport nous rappelle que nous sommes une seule et même nation. C’est pourquoi j’ai décidé de donner le nom du stade à mon illustre prédécesseur, le président Abdoulaye Wade. »
Un hommage rendu aussi aux récents champions d’Afrique par le président de la FIFA, Gianni Infantino : « C’est véritablement l’un des plus beaux stades que j’ai vus, pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier. Bravo ! Vive le football, vive le Sénégal champion d’Afrique ! Sé-né-gal ! »
« Ca va chauffer deh ! »
Le stade abritera le match retour Sénégal – Égypte des éliminatoires de la Coupe du monde le 29 mars prochain. « Ca va chauffer deh ! », dit un supporter. Qui va l’emporter ? « C’est pas une question ! Nous sommes champions d’Afrique. »
Le Canada a remporté 26 médailles aux Jeux d’hiver de Pékin, dont 4 d’or. Photo : GettyImages
Le Canada a décroché à Pékin 26 médailles, le deuxième total de son histoire à des Jeux d’hiver (à égalité avec Vancouver en 2010), et trois de moins que le record de 29 établi à Pyeongchang en 2018. Du lot, la porte-drapeau Isabelle Weidemann et Steven Dubois en ont trois chacun. Retour sur les succès canadiens de la dernière quinzaine.
À ses deuxièmes JO, l’Ottavienne s’est emparée de la médaille de bronze au 3000 m. Malgré un départ moins rapide que plusieurs concurrentes, elle a terminé avec force pour se frayer un chemin jusqu’au podium.
Isabelle Weidemann reçoit sa première médaille olympique. Photo HOTO : Getty ETTY ImagesMAGES / David Ramos
Le roi des bosses a offert une descente techniquement sans faille en super finale et a reçu 82,18 points. Dernier à s’élancer, le Suédois Walter Wallberg a toutefois causé la surprise en délogeant Kingsbury avec ses 83,23 points. Son temps de 23 s 7/10 est venu faire la différence.
Mikaël Kingsbury avait gagné la médaille d’argent à Sotchi, en 2014, avant d’être couronné champion à Pyeongchang.
La descente en argent de Mikaël Kingsbury Photo : Getty Images/Christophe Pallot/Agence Zoom
Parrot a brillé dans sa deuxième descente, qui a frôlé la perfection. Les juges lui ont accordé 90,26 points et aucun athlète n’a pu faire mieux.
Mark McMorris a quant à lui amassé 88,53 points à son troisième essai pour décrocher la médaille de bronze. Le Britanno-Colombien avait obtenu le même résultat en slopestyle aux Jeux de Sotchi et de Pyeongchang.
Max Parrot et Mark McMorris ont réalisé un doublé pour le Canada en slopestyle. Photo: Getty Images/Patrick Smith
Une quatrième médaille olympique pour Kim Boutin
Triple médaillée et porte-drapeau à la cérémonie de clôture des Jeux de Pyeongchang, la patineuse de vitesse sur courte piste Kim Boutin a repris là où elle avait laissé au 500 m.
Alexandria Loutitt, Matthew Soukup, Abigail Strate et Mackenzie Boyd-Clowes sautent sur le podium. Photo: AFP via Getty Images/Odd Andersen
Boyd-Clowes devait amasser un minimum de 120 points à son saut ultime pour espérer atteindre le podium. Il a finalement réussi un saut de 101,5 mètres et a obtenu 128,1 précieux points.
La compétition par équipe mixte a été ajoutée pour la première fois au programme olympique à Pékin.
Meryeta O’Dine décorée de bronze en snowboard cross
Dès les qualifications en snowboard cross, on a vu que la Canadienne Meryeta O’Dine avait soif de médailles à Pékin.
En 2018, la Britanno-Colombienne avait dû faire une croix sur les Jeux après avoir subi une commotion cérébrale à l’entraînement.
Dans une finale disputée à 10 athlètes, le natif de Terrebonne a réussi à se frayer un chemin du dernier au 2e échelon en seulement un tour. Il a bien défendu cette position par la suite.
Steven Dubois remporte l’argent au 1500 m Photo : Getty Images/Dean Mouhtaropoulos
James Crawford, premier Canadien médaillé en combiné
Vétéran de la formation, Irving revenait d’une blessure qui l’avait mis à l’écart de la compétition à l’automne. Théneault et Fontaine en étaient quant à eux à leur première présence aux JO.
Une histoire familiale qui mérite d’être célébrée et dont on ne connaît toujours pas la fin. Le père de Miha et aujourd’hui entraîneur, Nicolas Fontaine, avait reçu la médaille d’argent aux Jeux d’Albertville en 1992.
Miha Fontaine, Lewis Irving et Marion Thénault célèbrent leur médaille de bronze. Photo: AFP via Getty Images/Marco Bertorello
Les deux derniers tours étaient comme une bataille, j’ai tout donné sur la patinoire, a souligné l’Ottavienne, qui a été la première double médaillée canadienne dans la capitale chinoise.
Isabelle Weidemann partage un beau moment avec son entraîneur après sa performance au 5000 m. Photo : Getty Images/Dean Mouhtaropoulos
Grondin et O’Dine n’ont jamais baissé les bras
Tout le monde a retenu son souffle en grande finale de l’épreuve par équipe mixte de snowboard cross, présentée pour une première fois au programme olympique.
O’Dine est entrée en collision avec l’Italienne Caterina Carpano. Avec une médaille en jeu, il n’était pas question d’abandonner pour la Britanno-Colombienne. Elle a réussi à se relever plus rapidement que son opposante pour filer vers le bronze.
Éliot Grondin et Meryeta O’Dine remportent le bronze en snowboard cross mixte Photo : Getty Images/Cameron Spencer
Steven Dubois, une fois de plus
Limité à un seul podium cette saison en Coupe du monde, le patineur de vitesse sur courte piste Steven Dubois a surpassé cette récolte à ses premiers Jeux olympiques.
Le natif de Terrebonne a profité d’un excellent départ pour se hisser parmi le trio de tête. Il a par la suite réalisé un parcours sans fautes pour défendre sa position.
Le bronze pour Steven Dubois au 500 m courte piste Photo : Getty Images/Matthew Stockman
Christine de Bruin en bronze à une nouvelle épreuve
Christine de Bruin s’est trouvé une place sur le tout premier podium olympique de l’épreuve de monobob. Malgré une quatrième descente difficile, elle s’est emparée de la médaille de bronze. C’est fantastique de faire partie de l’histoire, a-t-elle lancé.
La médaille d’or est allée à Kaillie Humphries, qui a représenté les États-Unis aux JO pour la première fois de sa carrière après trois médailles, dont deux d’or, sous les couleurs canadiennes.
Christine De Bruin remporte une médaille de bronze historique en monobob pour le Canada. Photo : Getty Images/Julian Finney
Premier au terme des qualifications, le planchiste de Bromont a chuté à son premier saut de la finale. Il s’est bien repris et a usé de stratégie en fin de compétition afin de s’assurer une place sur le podium.
Max Parrot médaillé de bronze au grand saut Photo: Getty Images/Elsa
Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Le monde du ballon rond – devenu une véritable industrie du divertissement – est en pleine réorganisation. Si le vieux continent tente de s’imposer dans la guerre larvée qui se joue, son voisin africain ne peut se contenter du rôle ingrat de pourvoyeur de joueurs.
Ramener la périodicité du Mondial à deux ans, contre quatre actuellement : tel est le projet que nourrit le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino. Une réforme qu’il pourrait soumettre le 31 mars prochain à Doha, au Qatar, lors du 72e congrès de la Fifa. L’Union des associations européennes de football (UEFA) et la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) y sont opposées. Quant à la Confédération africaine de football (CAF), sa ligne n’est pas éloignée de celle définie au siège de la Fifa, à Zurich.
Belle opportunité financière
Il faut dire qu’à sa tête trône désormais le Sud-Africain Patrice Motsepe, un puissant homme d’affaires sud-africain proche du patron italo-suisse du football mondial, que l’entraîneur français Claude Leroy critique pour son rapport à l’argent. « Je l’ai rencontré à plusieurs reprises : il ne parle pas de notre sport, il ne parle que de fric. »
LES RECETTES ESCOMPTÉES DU MONDIAL SE HISSERAIENT À 4,4 MILLIARDS DE DOLLARS SUR QUATRE ANS SI LA COMPÉTITION SE TENAIT TOUS LES DEUX ANS
De fait, la réforme est présentée comme une belle opportunité financière. À chacune de ses 211 fédérations membres, la Fifa promet 19 millions de dollars (16,8 millions d’euros) supplémentaires par cycle de quatre ans si elle parvient à doubler la fréquence de la Coupe du monde à partir de 2024. Pour étayer ses prévisions, l’organisation a engagé le cabinet Nielsen, lequel a prédit que les recettes escomptées du Mondial se hisseraient à 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) sur quatre ans, grâce à l’augmentation de la fréquentation des stades, aux droits TV et au sponsoring.
Guerre intestine
L’étude élude cependant les effets de cette inflation des matchs sur la santé des joueurs, de même qu’elle ne dit mot sur ce que les championnats nationaux y gagneraient. En revanche, un projet concomitant vise à limiter la fréquence de la Coupe d’Afrique des nations, qui ne se jouerait plus que tous les quatre ans.
Une guerre larvée et intestine est donc en cours, qui oppose de puissantes entités. Dernière escarmouche, une polémique opposant d’une part les clubs européens réticents à libérer les joueurs africains et, d’autre part, les fédérations nationales des pays qualifiés pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun.
IL EXISTE UNE HIÉRARCHISATION DES COMPÉTITIONS ET, DANS CE CLASSEMENT DONT L’ARGENT EST L’UN DES CRITÈRES, LA CAN COMPTE POUR DU BEURRE
C’est dorénavant clair : il existe une hiérarchisation des compétitions et, dans ce classement dont l’argent est l’un des critères d’appréciation, la CAN compte pour du beurre. Un point de vue qui met d’accord UEFA et Fifa.
Dans la construction de l’industrie mondialisée du football, le continent est une fois de plus cantonné au rôle ingrat de pourvoyeur de matière première. Il a même cédé une part de sa souveraineté. Entre Fifa et CAF, la vassalisation s’est opérée sans combat.
Entre la Fifa et la CAF, la vassalisation s’est opérée sans combat. Pour être certain d’être élu et réélu à la tête de la Fifa, Gianni Infantino contrôle l’instance, mais pas seulement. Il s’assure aussi la loyauté des 54 pays membres africains, à qui il fait miroiter les fonds Forward de son organisation – argent perfusé à des fédérations exsangues au titre du développement du football, mais aussi, et surtout, pour la constitution d’une clientèle électorale.
Zurich a convaincu Motsepe de la pertinence de lancer une Super Ligue africaine réunissant les vingt meilleurs clubs du continent. Une telle compétition, estime-t-il, pourrait rapporter 2,5 milliards d’euros sur cinq ans, alors qu’une idée similaire portée par une douzaine de grands clubs européens a récemment été rejetée sur le vieux continent. Si cette Super ligue devait voir le jour en Afrique, « elle enrichirait les plus riches et appauvrirait les plus pauvres », affirment ses détracteurs.
Alors que le paysage du ballon rond est en pleine mutation, les Africains hésitent à y prendre pleinement part. Il ne devrait pas être question pour eux d’importer des idées d’ailleurs mais de lutter pour imposer les leurs, afin de faire prévaloir leurs intérêts.
Le Canada remporte une quatrième médaille en patinage de vitesse sur courte piste à Pékin.
PHOTO : GETTY IMAGES / MATTHEW STOCKMAN
Le Canada a décroché la médaille d’or tant convoitée en finale du relais 5000 m sur courte piste, mercredi, au Palais omnisports de Pékin. Il s’agissait du dernier tour de piste de Charles Hamelin sur la scène olympique à ses cinquièmes Jeux.
Le nouveau sextuple médaillé olympique était épaulé par Jordan Pierre-Gilles, Steven Dubois et Pascal Dion. Le quatuor canadien a conclu son relais en 6 min 41 s 257/1000.
« C’est la fin d’une belle époque pour moi. J’avais commencé avec l’argent à Turin, je finis avec l’or avec ces gars-là que j’aime comme mes frères. C’est incroyable! »— Une citation de Charles Hamelin
Je pense qu’on peut tous s’entendre pour dire que c’était parfait comme moment. Une fois que la course était commencée, je n’avais aucun doute qu’on allait gagner, a enchaîné Pierre-Gilles.
Les Sud-Coréens (6:41,679) ont mis la main sur la médaille d’argent, tandis que les Italiens (6:43,431) ont tout juste devancé les patineurs du ROC par neuf millièmes de seconde pour remporter le bronze.
Troisièmes au départ de la course, les représentants de l’unifolié ont grimpé en 2e place avec une vingtaine de tours à faire, avant de prendre la tête dès le suivant. Le Canada a effectué d’excellents relais tout au long de l’épreuve pour maintenir sa position avantageuse jusqu’à la ligne d’arrivée.
On avait un plan d’être vraiment rapide à la fin, donc on a économisé de l’énergie au début. Quand on s’est retrouvés à l’avant, il n’y avait pas de lendemain. Ils ont essayé de nous rattraper, et ils n’ont pas été capables, a expliqué Hamelin avant de partager un petit fou rire avec ses coéquipiers.
Les relayeurs canadiens sont de retour sur la plus haute marche du podium pour la première fois depuis les Jeux de Vancouver en 2010. Hamelin avait également gagné l’argent à Turin, en 2006, et le bronze à Pyeongchang, en 2018, dans cette épreuve.
Sur le plan individuel, le vétéran de 37 ans a aussi reçu l’or sur 500 m, à Vancouver, et sur 1500 m, à Sotchi.
On voulait tellement prouver qu’on était les meilleurs, et on l’a fait. C’est un des plus beaux moments de ma vie, a confié le vainqueur de l’argent sur 1500 m et du bronze sur 500 m en Chine.
Parmi les légendes canadiennes
Le Lévisien est ainsi devenu l’athlète le plus décoré de l’histoire du pays aux Jeux d’hiver, à égalité avec la patineuse de vitesse sur longue piste Cindy Klassen, grâce à sa récolte de six médailles.
Ses quatre couronnes d’or lui ont aussi permis d’entrer dans un club sélect. Seules les hockeyeuses Caroline Ouellette, Jayna Hefford et Hayley Wickenheiser comptent autant de titres olympiques aux Jeux d’hiver.
Auparavant, Hamelin partageait le record national des médailles pour un spécialiste du courte piste avec François-Louis Tremblay et Marc Gagnon.
Aucun athlète canadien n’a remporté plus de médailles aux Jeux, été comme hiver, que la nageuse Penny Oleksiak. L’Ontarienne de 21 ans est jusqu’ici montée sur le podium olympique à sept occasions.
Déception au 1500 m pour le Canada
Kim Boutin, Courtney Sarault et Danaé Blais n’ont pas été en mesure de se qualifier pour la finale du 1500 m.
La Sud-Coréenne Choi Min-jeong (2:17,789) est montée sur la plus haute marche du podium après avoir établi un record olympique en demi-finales. L’Italienne Arianna Fontana (2:17,862) a obtenu la médaille d’argent et la Néerlandaise Suzanne Schulting (2:17,865), celle de bronze.
Jeux Olympiques de Beijing 2022
Kim Boutin est en paix avec elle-même
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En demi-finales, Boutin, médaillée de bronze du 500m, a pris le 3e rang de sa vague. Malgré une course bien négociée, elle n’a su résister à une attaque de l’Italienne Arianna Fontana dans le dernier tour.
« Il y a huit mois, je n’étais pas heureuse et je pensais prendre ma retraite du sport. Je ne m’attendais pas à des Jeux aussi incroyables, je suis fière de moi. »— Une citation de Kim Boutin
Courtney Sarault aurait pu accéder à la finale à titre de meilleure 3e, mais la Néerlandaise Xandra Velzeboer l’a devancée par 13 millièmes de seconde.
J’ai manqué la grande finale par un orteil. C’était décevant parce que j’espérais vraiment une médaille aujourd’hui. Je suis quand même fière de moi, car je n’étais pas dans la meilleure forme physique et mentale il y a deux jours, a souligné la Néo-Brunswickoise de 21 ans, en référence à son état après la 4e place du Canada au relais.
Boutin et Sarault avaient pourtant aisément remporté leur vague respective des quarts de finale.
Quant à Danaé Blais, sa première course olympique ne s’est pas déroulée comme prévu. La patineuse de 22 ans a chuté dès les quarts lorsqu’elle a tenté un dépassement par l’intérieur.
Je me suis laissé surprendre. J’avais dans l’idée de partir un peu plus de l’avant, mais bon. La fille du Kazakhstan m’a accroché, mais vu que j’étais 4e, je n’ai pas été avancée, a-t-elle expliqué.
J’ai montré que j’ai beaucoup de choses à travailler, et ça me motive pour dans quatre ans, a ajouté Blais.