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La Mauritanie construit sa première centrale d’énergie éolienne

mai 9, 2013

NOUAKCHOTT – Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé jeudi les travaux de construction de la première centrale d’énergie éolienne du pays, d’un coût global de 43 millions d’euros, a constaté un journaliste de l’AFP.

Cette nouvelle centrale, financée conjointement par l’Etat mauritanien et par le Fonds arabe pour le développement économique et social, doit être mise en service dans 12 mois, pour une production attendue de 31,5 mégawatts, a-t-on indiqué officiellement lors de la cérémonie de pose de la première pierre.

Les énergies renouvelables constituent désormais une option forte dans la stratégie nationale de production énergétique en Mauritanie, a déclaré lors de la cérémonie le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Taleb Ould Abdi Vall.

Selon lui, cette stratégie prévoit de porter à 20% d’ici 2020 la participation des énergies renouvelables dans la couverture nationale des besoins en énergie, alors que l’électricité dans le pays est généralement fournie par des centrales thermiques.

En avril, la Mauritanie avait inauguré sa première centrale d’énergie solaire, d’un coût de 32 millions de dollars (plus de 24 millions d’euros), réalisée grâce à un don des Emirats arabes unis.

Cette centrale, connectée depuis au réseau de la capitale, produira 15 mégawatts et contribuera à satisfaire les besoins de Nouakchott en énergie pour plus de 10%, selon le ministre Ould Abdi Vall.

Romandie.com avec (©AFP / 09 mai 2013 21h01)

Centrafrique: dans le palais présidentiel vandalisé, avec le vainqueur de Bangui

mars 29, 2013
Centrafrique: dans le palais présidentiel vandalisé, avec le vainqueur de Bangui Centrafrique: dans le palais présidentiel vandalisé, avec le vainqueur de Bangui © AFP

Au palais présidentiel où régnait depuis dix ans le général François Bozizé, le général rebelle centrafricain Arda Hakouma s’amuse à prendre la pose, un pied sur la statue d’un lion, lui qui a conduit, dimanche, la conquête de Bangui.

Sur un panneau, il est écrit: « Au général d’armée François Bozizé, avec Dieu, nous ferons des exploits. Il écrasera nos ennemis. Psaume 60 2: 12 ».

Arda Hakouma, trentenaire de haute taille coiffé d’un chèche, rigole: « Il n’y a pas eu d’exploit. Il a été vaincu. L’exploit, c’est nous ».

Ce général rebelle conduisait les troupes de la coalition Séléka durant l’offensive victorieuse sur la capitale. Quand elles ont pris le palais présidentiel, dimanche, le chef de l’Etat avait déjà fui pour trouver refuge au Cameroun voisin.

Les lieux ont été vandalisés, fouillés, retournés. Mais il n’y aucun impact sur les murs. Il n’y a, en fait, pas eu de résistance. « Cela a pris quelques minutes à peine. La GP (garde présidentielle) a fui tout de suite, dès les premiers coups de feu », explique le général, en guidant jeudi la visite.

Un char est pourtant encore posté à l’entrée du palais. Un autre, à l’intérieur de l’enceinte, est garé à côté des dizaines de voitures de luxe.

Une partie du palais reste inaccessible. « On craint que ce soit miné. Nous avons demandé conseil à nos amis français qui ont promis de venir », explique le colonel Abdel Aziz, l’adjoint du général.

On peut toutefois accéder au « saint des Saints »: le bureau personnel de François Bozizé. Celui-ci est situé au milieu du bâtiment. Les fenêtres, voilées, ne donnent pas sur l’extérieur. « Mesure de sécurité sûrement », analyse un soldat.

C’est aujourd’hui un vaste capharnaüm. Les tiroirs ont été ouverts et jetés à terre, des papiers officiels mais aussi des magazines jonchent le sol. On trouve aussi bien un parapheur « Trésorerie du Knk » (le parti présidentiel Kwa Na kwa, « le travail rien que le travail ») que des documents classés « secret » ou « très secret » mais dont l’importance paraît aujourd’hui toute relative.

Un soldat dans le fauteuil présidentiel

Le fauteuil du président est confortable, sans plus. « Il n’est pas pour moi », plaisante le général qui refuse de s’y asseoir et invite un de ses hommes à le faire, en affirmant: « Nous sommes venus apporter la démocratie ».

Partout, sur le sol, on marche sur des papiers, des dossiers, des meubles brisés. Tout ce qui a une grande valeur a été emporté mais il reste de nombreux cadeaux ou sculptures que les pilleurs ont jugé inintéressants.

Dans un deuxième édifice, où l’ancien président se reposait, on découvre de nombreux cadeaux qu’il recevait. Certains sont encore dans leur emballage mais, cette fois encore, tout ce qui semblait avoir de la valeur a été pris. Les petits coffrets sont vides.

Suivent les appartements privés, avec notamment la chambre à coucher. « Nous dormions avant en brousse mais je ne veux pas dormir dans ce lit. Je sais que Bozizé a couché dedans », relève le colonel Abdel Aziz.

Le général Arda Hakouma, lui, regrette de ne pas avoir « pu capturer Bozizé vivant » car « il a fui » vers Yaoundé.

S’attardant dans les lieux, il revient sur l’offensive qui a opposé la rébellion aux forces armées centrafricaines et aux soldats sud-africains, la semaine dernière: « C’est à Boali, à environ 70 km de Bangui que les affrontements ont été les plus difficiles contre les Sud-Africains: j’ai perdu six hommes, les Sud-Africains 35 », soutient-il, alors que le bilan officiel annoncé par le président Jacob Zuma est de 13 Sud-Africains tués.

Arda Hakouma raconte que le chef d’état-major des rebelles, le général Issa Issaka, a été blessé à la jambe et qu’il a alors pris lui-même la tête des troupes pour un assaut final qui a duré « à peine deux heures », quand les « Sud Africains ne combattaient plus ».

Est-il fier d’être celui qui a « pris » Bangui? « C’est le destin. C’est Dieu qui l’a voulu », assure-t-il, avant d’annoncer: « Prochainement, je vais organiser une grande cérémonie pour remercier tous mes hommes. C’est grâce à eux que nous avons renversé Bozizé ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Mauritanie : blessé par balle et opéré, le président Aziz hospitalisé à Paris

octobre 14, 2012
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz en juin 2011. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz en juin 2011. © AFP

Blessé par balle samedi soir lors d’un incident impliquant son armée, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été hospitalisé près de Paris pour des soins complémentaires après avoir été opéré, avec succès selon lui,à Nouakchott.

Blessé par balle samedi soir lors d’un incident impliquant son armée, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été hospitalisé près de Paris pour des soins complémentaires après avoir été opéré, avec succès selon lui,à Nouakchott.

M. Aziz est un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, élu président en 2009, qui a fait du combat anti-terroriste sa priorité, ordonnant à son armée de mener des raids contre des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali en 2010 et 2011. Aqmi a menacé de le tuer.

Le chef de l’Etat mauritanien, 55 ans, a été admis à l’hôpital militaire Percy à Clamart (banlieue parisienne), a indiqué le ministère français de la Défense dimanche en fin d’après-midi. Il était apparu dimanche matin à la télévision nationale couché sur le dos, le corps recouvert d’un drap jusqu’au cou. A Nouakchott, des informations non confirmées de médias privés affirmaient qu’il aurait été touché au bras et/ou à l’abdomen.

« Je veux (…) tranquilliser tous les citoyens mauritaniens. Je les rassure que l’opération que j’ai subie hier soir (samedi) a été un succès grâce à l’efficacité de l’équipe médicale », a affirmé M. Ould Abdel Aziz, le visage pâle, mais s’exprimant d’une voix normale. « Je veux les rassurer sur ma santé après cet incident commis par erreur par une unité de l’armée sur une piste non goudronnée dans les environs de la localité de Tweila, à 40 km de Nouakchott », a-t-il ajouté.

Il a quitté Nouakchott à bord d’un avion médicalisé pour Paris afin d’y être hospitalisé pour des soins complémentaires, selon une source sécuritaire mauritanienne qui a ajouté que sa vie n’était pas en danger.

Interrogé en marge du sommet de la Francophonie à Kinshasa, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi, a estimé que la situation n’a rien d’inquiétant, ni pour le pays ni pour le président qui exerce la plénitude de ses pouvoirs. « Il a expliqué que le président avait été touché légèrement par un tir d’une unité de l’armée. C’est un poste de contrôle de l’armée mauritanienne qui est un poste mobile. Ils n’étaient pas informés de son passage », a-t-il affirmé.

Menacé de mort par Aqmi

Samedi, un responsable sécuritaire mauritanien avait rapporté à l’AFP la blessure de M. Aziz, légèrement touché au bras par une balle, tirée contre lui par un automobiliste qui l’a directement visé. Il avait précisé que le président s’était rendu à pied à l’hôpital militaire où il a reçu les premiers soins.

Cet hôpital de Nouakchott, devant lequel de nombreux Mauritaniens se sont rassemblés, a été sous surveillance de la garde présidentielle toute la nuit. C’était le seul dispositif sécuritaire visible jusqu’à dimanche matin dans la ville, où le calme régnait, a rapporté un journaliste de l’AFP.

L’Union pour la République (UPR, au pouvoir) a souhaité prompt rétablissement à M. Aziz. Un de ses plus farouches opposants, qui réclame son départ du pouvoir, Jemil Ould Mansour, chef du parti islamiste Tewassoul, lui a également souhaité une guérison rapide et bon retour parmi les siens.

En dépit des assurances officielles, l’incident suscitait des questions, d’autant que la Mauritanie a une histoire jalonnée de coups d’Etat militaires et que M. Aziz a été menacé de mort par Aqmi, qui l’accuse de mener pour la France une guerre par procuration contre ses combattants. Le président Aziz a engagé une lutte active contre Aqmi présent dans le Sahel, particulièrement en Mauritanie et au Mali voisin, y commettant attentats, enlèvements, essentiellement de ressortissants occidentaux, et divers trafics. Neuf Européens, dont six Français, sont actuellement otages d’Aqmi.

Depuis son arrivée au pouvoir, l’armée a réussi à empêcher plusieurs tentatives d’attentat, dont une le visant. La Mauritanie a mené en 2010 et 2011 des opérations militaires contre Aqmi dans le nord du Mali, une vaste région finalement tombée il y a plus de six mois aux mains de divers groupes armés et aujourd’hui totalement contrôlée par des groupes armés islamistes, dont Aqmi, qui y appliquent la charia (loi islamique).

Une opération militaire ouest-africaine soutenue par l’ONU est en préparation pour reconquérir le nord du Mali. Le président Aziz a dit que la Mauritanie n’y participerait pas avec des troupes au sol.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mauritanie: l’opposition adopte une charte exigeant le départ du président Aziz

août 4, 2012

Mauritanie: l'opposition adopte une charte exigeant le départ du président Aziz Mauritanie: l’opposition adopte une charte exigeant le départ du président Aziz © AFP

Les dix partis de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) ont signé samedi une charte rejetant toutes « les solutions à la crise politique » en Mauritanie qui ne prévoiraient pas le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

La COD rejette « toutes les solutions partielles » qui ne prévoient pas le « départ du pouvoir de Ould Abdel Aziz », exprime son « refus de participer à toute élection dont la transparence n’est pas garantie » et affirme la poursuite de son « combat démocratique pacifique » pour arriver à ces objectifs, stipule le document.

Des élections législatives et municipales reportées sine die en 2011 devraient avoir lieu avant la fin 2012.

La COD estime qu’une crise politique existe dans le pays et continue depuis mai à organiser marches, meetings et sit-in pour réclamer le départ du président Ould Abdel Aziz.

La charte pose les bases d’un gouvernement de transition qui serait chargé de gérer le pays après le départ de M. Ould Abdel Aziz et dont la mission serait de « sortir le pays de la crise politique », mettre en place une politique économique capable de résorber le chômage, l’esclavage et les atteintes aux droits de l’homme.

Le document évoque également l’aspect sécuritaire en insistant sur l’emploi des jeunes, la coordination avec les pays voisins et la prise en compte de « tout ce qui peut constituer une menace pour la stabilité et la paix du pays ».

La COD accuse le pouvoir de M. Ould Abdel Aziz d’avoir engagé « les soldats dans une guerre perdue d’avance qui a permis à Aqmi (Al-Qaida au Maghreb Islamique) d’évoluer de milices armées en un Etat réel dont l’existence (dans le nord malien) constitue une menace pour le pays ».

La signature de cette charte précède de 48 heures « la rencontre avec le peuple » que M. Ould Abdel Aziz organise tous les 5 août pour célébrer son investiture en 2009 comme président de la République.

M. Ould Abdel Aziz avait renversé en 2008 l’ex-président Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour se faire élire président de la République un an plus tard à la faveur d’un accord politique avec l’opposition qui a fini par en rejeter les résultats. Elle réclame aujourd’hui son départ du pouvoir.

Jeuneafrique.com avec AFP

Extradition Senoussi: la Mauritanie prendra « tout son temps » avant de décider

mars 21, 2012

La Mauritanie continue d’examiner les demandes d’extradition  d’Abdallah al-Senoussi, ex-pilier du régime libyen de Mouammar Kadhafi arrêté à  Nouakchott, et prendra « tout son temps » avant de décider, a affirmé mercredi à  l’AFP une source proche du dossier.

« Nouakchott n’est pas pressé, dans ces cas, il faut respecter des normes et  des procédures » et « la Mauritanie prendra tout son temps » a déclaré cette source  sous couvert de l’anonymat.

Cette déclaration dément celle faite mardi par le premier vice-Premier libyen  Moustapha Bou Chagour sur son compte Twitter après un entretien à Nouakchott  avec le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

« J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté  l’extradition de Senoussi vers la Libye », avait écrit Bou Chagour.

Outre celle de la Libye, M.  Senoussi, arrêté le week-end dernier à  l’aéroport de Nouakchott, fait aussi l’objet d’une demande d’extradition de la  France pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989, ainsi que  d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes  contre l’humanité.

Jeuneafrique.com avec AFP