Posts Tagged ‘Abou Bakr al-Baghdadi’

États-Unis: Trump accuse la presse d’avoir fait échouer une tentative pour tuer le chef de l’EI

juillet 22, 2017

Le président américain Donald Trump, le 16 février 2017 à Washington / © AFP/Archives / Nicholas Kamm

Le président américain Donald Trump a accusé samedi le New York Times d’avoir fait échoué une tentative des Etats-Unis de tuer le chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi.

« Le défaillant New York Times a déjoué la des États-Unis pour tuer le terroriste le plus recherché, Al-Baghdadi », a tweeté le président américain, y voyant un exemple de « leur agenda malsain en matière de sécurité nationale », sans donner plus d’explication.

Donald Trump semble faire référence à des propos du général américain Tony Thomas, vendredi, lors d’une conférence à Aspen (Colorado) au cours de laquelle il a affirmé que les forces spéciales américaines étaient « particulièrement proches » du chef de l’EI en 2015, mais ont perdu sa trace après des fuites dans la presse.

« C’était une très bonne piste. Malheureusement, cela a été divulgué dans un grand journal national environ une semaine plus tard et cette piste est morte « , a déclaré le général Thomas lors du Aspen security forum.

« Il est nécessaire d’informer le public américain de ce que nous faisons. Il est également essentiel de reconnaître ce qui entrave grandement notre capacité à faire notre travail », a t-il ajouté.

Le New York Times avait publié en juin 2015 un article selon lequel les forces américaines avaient mis la main sur d’importantes quantités de données, détaillant la façon dont le chef de l’EI parvenait à rester invisible. L’article évoquait notamment l’utilisation par les chefs jihadistes de leurs femmes pour échanger des messages entre eux.

Le New York Times a demandé samedi à la Maison Blanche de « clarifier le tweet ».

« Si le président fait référence à cet article de 2015, le Pentagone n’a soulevé aucune objection avec le Times avant de publier cet article en 2015 et aucun responsable américain ne s’en est plaint publiquement jusqu’à maintenant », a indiqué le New York Times au site Politico.

Le « défaillant » New York Times fait partie des cibles favorites du président américain, tout comme « Fake News » CNN et le Washington Post. Donald Trump a toutefois accordé cette semaine une longue interview exclusive au New York Times.

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, avait estimé vendredi que Abou Bakr al-Baghdadi, était toujours « en vie », en dépit de nombreuses rumeurs sur sa mort récente.

Romandie.com avec(©AFP / 22 juillet 2017 16h31)                

Le ministre de la Défense américain se dit convaincu que le chef de l’EI est en vie

juillet 21, 2017

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, le 7 juillet 2017 à Washington / © AFP/Archives / Brendan Smialowski

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, a estimé vendredi que le chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, était « en vie ».

« Je pense que Baghdadi est vivant, et je penserai autre chose quand nous saurons que nous l’avons tué », a déclaré James Mattis à des reporters, ajoutant: « nous essayons de l’avoir et nous partons du principe qu’il est vivant ».

Le décès du chef de l’EI a été annoncé début juillet par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par l’Irak de sa victoire à Mossoul face à l’organisation jihadiste.

Ce n’était pas la première fois que le calife autoproclamé de l’EI était donné pour mort. L’armée russe avait également annoncé le 22 juin avoir « selon une forte probabilité » tué Abou Bakr al-Baghdadi.

Depuis 2014, de nombreuses rumeurs ont circulé sur son potentiel décès, mais aucune d’entre elles n’a jamais été confirmée.

Les Etats-Unis ont offert 25 millions de dollars pour la capture de l’Irakien.

Un enregistrement audio d’Abou Bakr Al-Baghdadi avait été diffusé en novembre 2016. Il s’agit là de la dernière manifestation publique du chef de l’EI.

Romandie.com avec(©AFP / 21 juillet 2017 21h30)

Le chef de l’EI Abou Bakr al-Baghdadi est mort, selon une ONG syrienne

juillet 11, 2017

Extrait d’une vidéo montrant le chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, à Mossoul, diffusée le 5 juillet 2014 / © AFP/Archives / –

Le chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est mort, a annoncé mardi une ONG syrienne, au lendemain de la proclamation par l’Irak de sa victoire à Mossoul face à cette organisation jihadiste responsable d’atrocités et d’attentats meurtriers.

Si la mort du chef de l’EI était confirmée, il s’agirait d’un nouveau coup très dur porté contre l’organisation la plus redoutée au monde, qui vient de perdre Mossoul, son dernier grand bastion urbain en Irak, et qui est la cible d’une offensive dans son fief de Raqa en Syrie voisine.

En annonçant la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a dit s’appuyer sur des informations de « hauts responsables de l’EI » dans la province de Deir Ezzor, une région de l’est syrien contrôlée en grande majorité par le groupe jihadiste.

« De hauts responsables de l’EI présents à Deir Ezzor ont confirmé à l’OSDH la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’ONG qui a un large réseau de sources dans la Syrie en guerre.

« Nous l’avons appris aujourd’hui (mardi) mais nous ignorons quand ou comment il est mort », a-t-il ajouté.

Le 22 juin, la Russie avait affirmé avoir « selon une forte probabilité » tué Abou Bakr al-Baghdadi dans une frappe aérienne fin mai près de la ville septentrionale de Raqa en Syrie, une information qui n’avait alors été confirmée par aucune autre source.

Interrogé par l’AFP sur l’annonce de l’OSDH, le porte-parole américain de la coalition internationale, le colonel Ryan Dillon, a indiqué: « Nous ne pouvons pas confirmer cette information, mais nous espérons que c’est vrai ».

Depuis 2014, des rumeurs et des informations sur la mort du chef de l’organisation jihadiste ont régulièrement circulé. Mais elles n’ont jamais été confirmées. Les États-Unis avaient offert 25 millions de dollars pour sa capture.

Baghdadi « était présent dans l’est de la province de Deir Ezzor » ces derniers mois, a ajouté M. Abdel Rahmane, qui a toutefois souligné qu’il n’était pas clair s’il avait été tué dans cette région ou ailleurs.

– Pas de réaction de l’EI –

Dans l’immédiat, l’EI n’a pas officiellement confirmé ou démenti l’information sur ses canaux de communication habituels.

La mort du chef de l’EI a fait l’objet de multiples rumeurs ces dernières années.

Abou Bakr Al-Baghdadi n’a plus donné signe de vie depuis un enregistrement audio diffusé en novembre, peu après le lancement de l’offensive sur Mossoul, dans lequel il exhortait ses hommes à lutter jusqu’au martyre. Il aurait quitté la ville en début d’année, probablement pour la frontière irako-syrienne.

C’est à Mossoul, grande ville du nord de l’Irak, que le chef de l’EI avait fait sa seule apparition publique connue, en juillet 2014, à la mosquée al-Nouri.

Les jihadistes ont détruit cette mosquée et dynamité son minaret face à l’offensive des forces irakiennes.

L’Irak a proclamé lundi la « libération » de Mossoul du joug de l’EI, sa plus importante victoire face au groupe jihadiste qui avait conquis la ville en juin 2014.

Ce succès ne porte toutefois pas le coup de grâce à l’EI, qui détient toujours des portions de territoires en Irak, et des secteurs plus importants en Syrie même s’il a également perdu du terrain dans ce pays où son fief de Raqa est assiégé par des forces soutenues par les États-Unis.

– Destructions à Mossoul –

La victoire à Mossoul a été obtenue au prix de milliers de victimes, civils et militaires, d’une crise humanitaire énorme et de destructions colossales.

Les forces irakiennes sont désormais confrontées à la tâche titanesque de sécuriser, de reconstruire et d’assurer le retour des habitants dans la deuxième ville du pays, ravagée par près de neuf mois de combats.

C’est surtout la partie occidentale de Mossoul et son coeur historique qui ont subi le plus gros des destructions, du fait des combats rapprochés, des raids aériens et des attaques et explosions provoquées par les jihadistes.

Mardi, les troupes irakiennes ratissaient un petit réduit du vieux Mossoul, où se cacheraient encore les derniers jihadistes.

Alors que des centaines de milliers d’habitants étaient pris au piège des combats avant de pouvoir s’enfuir, Amnesty International a accusé les forces irakiennes et la coalition internationale qui l’appuie d’avoir eu recours parfois à une utilisation inadaptée de la force dans des zones peuplées de civils.

Les organisations humanitaires ont d’ailleurs souligné que la grave crise humanitaire était loin d’être terminée.

D’après l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International, la dernière partie de la bataille de Mossoul a été lancée et gagnée « à n’importe quel prix », les civils payant un très lourd tribut.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juillet 2017 16h15)                

Plusieurs chefs du groupe Etat islamique tués dans des frappes aériennes

décembre 18, 2014

Washington – Plusieurs chefs du groupe État islamique (EI) en Irak ont été tués par des frappes aériennes de la coalition depuis la mi-novembre, portant un coup sérieux aux forces jihadistes, a indiqué jeudi le Pentagone.

Je peux confirmer que depuis mi-novembre des frappes ciblées de la coalition sont parvenues à tuer plusieurs hauts dirigeants et responsables de moindre niveau du groupe Etat islamique, a fait savoir dans un communiqué le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, sans fournir d’identités ni la localisation de ces frappes.

Nous pensons que la perte de ces dirigeants cruciaux va affecter la capacité de l’EI à commander et à contrôler ses opérations actuelles contre les forces de sécurité irakiennes, y compris les forces kurdes et autres troupes locales, a-t-il poursuivi.

Un responsable américain avait indiqué plus tôt sous couvert d’anonymat que plusieurs chefs de l’EI avaient été tués lors d’une série de frappes aériennes conduites ce mois-ci sur plusieurs jours.

Le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, ne fait pas partie des victimes, avait précisé ce responsable.

Mais, selon un second responsable américain parlant sous couvert d’anonymat, l’un des deux adjoints de Baghdadi a été tué lors de ces frappes.

Je peux confirmer que depuis mi-novembre, des frappes ciblées de la coalition ont permis de tuer Haji Moutazz et Adb al-Basset (Inad Allah Moulla Gaidh). Moutazz et Basset étaient considérés comme des dirigeants de haut niveau de l’État islamique, a indiqué ce responsable.

Haji Moutazz –Abou Muslim al-Tourkmani de son nom complet– était considéré comme l’adjoint de Baghdadi en charge de l’Irak.

De plus, depuis mi-septembre, nous avons tué d’autres dirigeants subalternes de l’EI dont Radwin Talib Hamdoun, a ajouté le responsable.

Le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, avait indiqué jeudi dans un entretien au Wall Street Journal que plusieurs chefs importants de l’organisation islamiste avaient été tués par l’armée américaine.

Ce sont des cibles de grande importance, des hauts responsables, avait-il précisé.

Cette opération n’est pas négligeable, a souligné l’un des responsables s’exprimant sous couvert d’anonymat, et s’inscrit dans un effort plus large pour accentuer la pression sur les jihadistes, au moment où l’armée irakienne se prépare à une importante contre-offensive dans les mois à venir.

La coalition a intensifié son offensive contre les jihadistes de l’EI, notamment depuis le début de la semaine, avec plus de soixante raids aériens dans le nord de l’Irak.

Les soldats kurdes, grâce à l’appui massif de la coalition internationale, ont repris une centaine de kilomètres carrés aux jihadistes de l’EI près de Sinjar, au nord-ouest du pays, près de la frontière syrienne, a déclaré jeudi le général américain James Terry.

Romandie.com avec(©AFP / 18 décembre 2014 23h02)

Etat islamique: al-Baghdadi ordonne aux musulmans de lui « obéir »

juillet 5, 2014

Le chef de l’État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, désigné par son groupe « calife », est apparu samedi pour la première fois dans une vidéo postée sur des sites jihadistes. Dans ce document, il appelle tous les musulmans à lui « obéir ».

Ce chef jihadiste agissait jusque-là dans l’ombre. Il a lancé cet appel lors d’un prêche vendredi à Mossoul, deuxième ville d’Irak (nord) conquise lors de l’offensive lancée par ses combattants le 9 juin dans ce pays dont ils occupent de larges pans de territoires.

« Je suis le Wali (leader) désigné pour vous diriger, mais je ne suis pas meilleur que vous. Si vous pensez que j’ai raison, aidez-moi et si vous pensez que j’ai tort conseillez-moi et mettez-moi sur le droit chemin », a dit Abou Bakr al-Baghdadi, qui portait un turban noir et une longue robe traditionnelle. « Obéissez-moi tant que vous obéissez à Dieu en vous », a-t-il ajouté.

Il n’était pas possible d’authentifier cette vidéo dans l’immédiat. Dimanche dernier, les jihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont proclamé l’établissement d’un califat sur les territoires qu’ils ont conquis en Irak et en Syrie voisine. Ils ont ensuite annoncé qu’ils changeaient le nom de leur groupe en « État islamique », sans référence géographique.

Ils ont aussi proclamé Abou Bakr al-Baghdadi comme « calife » et donc « chef des musulmans partout » dans le monde, appelant tous les musulmans à faire allégeance au « calife Ibrahim ». Depuis la mort du prophète Mahomet, le calife désigne son successeur comme « émir des croyants » dans le monde musulman. Le califat est un régime politique islamique disparu il y a près d’un siècle.

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