Environ 300 travailleurs sont absents du réseau de la santé en raison de la COVID-19 dans la région. (Archives) Photo: Getty Images/Istockphoto
Environ 300 travailleurs sont absents du réseau de la santé en raison de la COVID en Mauricie et au Centre-du-Québec. La directrice de la santé publique du territoire, Marie-Josée Godi, assure que les services essentiels sont maintenus.
Le manque de personnel, dû au virus et aux vacances estivales, a tout de même un impact dans certains secteurs. Au niveau de la capacité hospitalière, au bloc opératoire, nous fonctionnons avec 70 % de la capacité actuelle, précise la Dre Godi.
« Nous recommandons, pour les personnes qui ont besoin de soins mineurs, d’aller voir leur médecin de famille au lieu de se rendre à l’urgence. »— Une citation de Dre Marie-Josée Godi, directrice de la santé publique en Mauricie et au Centre-du-Québec
La Dre Marie-Josée Godi conseille aussi à la population de tout faire pour éviter d’attraper et de transmettre la COVID-19. C’est que le nombre d’hospitalisations liées au virus est en augmentation en Mauricie et au Centre-du-Québec.
Lundi, 70 personnes hospitalisées étaient atteintes de la COVID-19.
Compte tenu de la transmission de la COVID qui est très importante dans la communauté, il y a des personnes qui sont hospitalisées pour d’autres motifs, mais, lorsqu’on les dépiste, [on découvre qu’]elles sont aussi porteuses de la COVID, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Cas de COVID-19 dans les hôpitaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec
Hôpitaux
Nombre de cas
Centre hospitalier affilié universitaire régional (Trois-Rivières)
21
Hôpital Sainte-Croix (Drummondville)
23
Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville)
7
Hôpital du Centre-de-la-Mauricie (Shawinigan)
19
CMSSS Haut-Saint-Maurice (La Tuque)
0
TOTAL
70
En date du 4 juillet 2022
Source : CIUSSS MCQ
Une vingtaine d’éclosions
La directrice de la santé publique en Mauricie et au Centre-du-Québec soutient qu’il y a une vingtaine d’éclosions de COVID-19 actuellement sur le territoire.
La Dre Marie-Josée Godi affirme qu’elles se trouvent dans les milieux hospitaliers, les résidences privées pour aînés (RPA) et dans les Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), sans préciser dans quels établissements.
D’après nos informations, la barre des 10 000 cas quotidiens de COVID-19 dans la population a été franchie jeudi. Le nombre réel de cas est toutefois encore bien plus élevé, car les nouvelles directives de dépistage tendent à sous-estimer le total.
Du 20 au 22 décembre, le nombre de travailleurs du réseau de la santé absents en raison de la COVID-19 à Montréal a bondi de 51 %. Photo HOTO : CBC/Evan Mitsui
Les hôpitaux du Québec se vident de leurs soignants de plus en plus vite. Dans les dernières 24 heures, 492 travailleurs de la santé supplémentaires ont contracté la COVID-19. Le gouvernement songe à des solutions, comme l’utilisation de chambres d’hôtel pour les soignants.
En l’espace de deux jours, du 20 au 22 décembre, le nombre de travailleurs absents en raison du virus a augmenté de 51 % à Montréal et dans la Capitale-Nationale. Et de 83 % à Laval.
Plus de 5600 manquent aujourd’hui aux effectifs dans tout le Québec. Le 15 décembre, 3650 travailleurs étaient absents, tandis que le 20 décembre, on en recensait 4223.
Selon nos sources, le ministère réfléchit à l’idée de faire dormir des travailleurs de la santé à l’hôtel, soit pour faciliter leur isolement ou pour les protéger de la contamination dans leur famille afin de les maintenir au travail.
Au moment d’écrire ces lignes, l’Association des hôtels du grand Montréal n’avait pas été informée d’une réservation de la part du ministère.
Record de 10 000 cas en une journée au Québec
D’après nos informations, la barre des 10 000 cas quotidiens de COVID-19 dans la population a été franchie jeudi. Le nombre réel de cas est toutefois encore bien plus élevé, car les nouvelles directives de dépistage tendent à sous-estimer le total.
C’est dans cette communauté de plus en plus infectée que vivent les médecins, infirmières et préposés aux bénéficiaires.
« C’est assez logique. Les travailleurs de la santé ont aussi des loisirs, de la famille, qui peuvent les contaminer. »— Une citation de Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a reconnu jeudi avoir vécu des « moments de découragement » au cours de la dernière semaine, entre autres à cause de ces absences des travailleurs de la santé, qui se multiplient.
À propos du délestage de 50 % des chirurgies, M. Dubé a expliqué que ce qu’on est en train de faire, c’est de réorienter des ressources qu’on a déjà dans notre réseau vers la vaccination de la troisième dose et d’intégrer le plus vite possible les volontaires qui s’inscrivent sur le site Jecontribue.
D’autres solutions radicales envisagées
Une directive issue du printemps 2020, mais peu utilisée à l’époque, a été ressortie des tiroirs par le ministère, qui selon nos sources envisage très sérieusement d’affecter à des zones chaudes des travailleurs de la santé infectés à la COVID-19 sans symptômes. Officiellement, le feu vert n’a pas encore pas été donné pour cette pratique.
La porte-parole Marie-Louise Harvey explique que le ministère remet en place quelques bons coups lors de cette période, comme par exemple un système de convergence de volontaire de la fonction publique vers le réseau de la santé et des services sociaux.
De plus, un nouvel arrêté ministériel(Nouvelle fenêtre) a été publié mardi afin de permettre aux infirmières de plus de 70 ans en santé et vaccinées de contribuer à l’effort collectif de vaccination.
Selon des sources syndicales, le ministère discute actuellement avec leurs organisations de la possibilité de réintroduire des primes ou de modifier les conditions de certaines primes existantes pour rendre la participation des infirmières encore plus attractive. Cette information n’a pas été confirmée par le ministère.
Le retour des erreurs dans les tableaux d’éclosions en CHSLD
Le ministère de la Santé et des Services sociaux affiche dans son bilan quotidien des cas et des décès en CHSLD un total de 42 décès dans des éclosions encore actives. Or, le CISSS de Laval affirme que les 7 décès qui lui sont attribués n’existent pas.
Par ailleurs, un CHSLD de Louiseville, en Mauricie, est affiché avec un taux d’infection de 350 % de ses résidents, ce qui est impossible.
Les données quotidiennes des cas et des hospitalisations de COVID-19 ne seront pas publiées les 24, 25 et 26 décembre ni les 31 décembre, 1er et 2 janvier 2022, a prévenu le ministère de la Santé du Québec, en raison du congé des équipes de communications.
Deux ans après avoir publié avec Prosper Indo « La RCA à la croisée des chemins et l’héritage de Barthélémy Boganda », toujours chez L’Harmattan, l’écrivain-chercheur en Anthropologie, sciences de l’Education et de la Communication, Victor Bissengue, analyse pour le coup « Les maux de la République centrafricaine ». Somme d’analyses et d’échanges de ces vingt dernières années.
Photo : Couverture Les maux de la République centrafricaine de Victor Bissengue
C’est un constat alarmant, voire un cri de désespoir, que fait Victor Bissengue. Dans son dernier livre, Les maux de la République centrafricaine, il insiste entre autres sur la démission de l’élite ou l’absence d’une élite « intellectualisée ». Non pas que les diplômés, en Centrafrique, n’existent pas ! Au contraire, ils sont légion! Mais le diplôme ne fait pas un intellectuel de celui qui se saisit d’une réalité et qui, par son intelligence, en explique les tenants et les aboutissants. Or, écrit Victor Bissengue, quand une société est dépourvue de femmes et d’hommes capables de se muer en phares, de décrypter le chaos, de démêler le vrai du faux et, surtout, de générer le lien social, on aboutit à ce que l’auteur appelle en sango le « kôbetîyângâ » – l’opposé de « l’exigence logique, la modestie d’opinion, l’esprit ferme, le refus de tous les fanatismes », etc.
Le concept de kôbetîyângâ « renvoie à l’instabilité de l’élite, instabilité due au manque de convictions et de projets de société clairs ». Présidents, Premiers ministres, députés, vont se succéder dans différentes institutions, mais rien n’y fera tant que l’on ne sera pas en mesure d’expliquer ce qui maintient la République centrafricaine dans les ténèbres.
Faute de lumières de l’élite, les maux qui minent le pays restent inexpliqués, les rendant normaux. La RCA, pense l’écrivain-chercheur, est à l’image de cet « enfant qui, empêché de grandir, pris en tenailles dans des contradictions, n’arrive pas à briser l’ancre qui le tient rivé ». Dans ces conditions, « la République centrafricaine occupe aujourd’hui l’avant-dernière place au classement mondial de l’indice de développement humain ».
Bien connu de la communauté universitaire africaine de France, en général, et d’Afrique centrale, en particulier, Victor Bissengue est l’auteur de plusieurs articles parus dans des revues scientifiques et des médias classiques. Longtemps, il s’est intéressé à la cause des pygmées Aka auxquels il a consacré deux livres, Le legs des Pygmées et Contribution à l’histoire ancienne des pygmées : l’exemple des Aka, tous parus aux éditions L’Harmattan.
Les maux de la République centrafricaine, L’Harmattan, Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 120 pages, 13,50 euros
Le premier ministre fédéral Justin Trudeau a réitéré de nouveau que son gouvernement viendra en aide aux personnes qui ne pourront se rendre au travail parce qu’elles sont en quarantaine ou devront garder leurs enfants privés d’école ou de garderie en raison de la crise du coronavirus.
M. Trudeau a accordé dimanche des entrevues à divers réseaux de télévision, dont TVA et CTV.
Il a notamment indiqué que des mesures seront annoncées la semaine prochaine pour aider les familles qui n’ont pas accès à l’assurance-emploi en ces temps qui s’annoncent fort difficiles.
Répondant aux questions de l’animateur Pierre Bruneau à TVA, le premier ministre a également défendu la position de son gouvernement de ne pas avoir encore fermé les frontières à tous visiteurs venant de l’étranger, disant vouloir suivre à ce sujet les recommandations des experts de la santé publique.
Certaines mesures supplémentaires pourront toutefois être adoptées. M. Trudeau dit vouloir en discuter avec son ministre de la Sécurité publique Bill Blair. «Rien n’est écarté», a-t-il répondu. Le chef du gouvernement fédéral estime toutefois que le personnel de santé sera plus utile dans les établissements comme les hôpitaux et les cliniques que dans les aéroports.
Il a toutefois rappelé que les États-Unis et l’Italie, deux pays qui avaient rapidement fermé leur frontière aux Chinois au début de l’éclosion de la COVID-19 sont parmi les pays les plus touchés présentement.
G7
Le président de la France Emmanuel Macron a annoncé que les dirigeants du G-7 tiendront une réunion pour coordonner une réponse économique à la pandémie mondiale de la COVID-19.
Selon la déclaration du président français sur Twitter, le sommet, qui aura lieu ce lundi par visioconférence, servira à coordonner les efforts sur le vaccin et les traitements.
Nous «travaillerons à une réponse économique et financière», a indiqué Emmanuel Macron.
Le Canada fait partie du G-7, avec les États-Unis, la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, le Japon et l’Allemagne.
Le premier ministre Justin Trudeau n’a fait aucune déclaration au sujet d’une réunion des dirigeants du G-7.
Encore plus de cas
La situation sur le terrain continue de se dégrader dans l’ensemble du pays.
En Ontario seulement, 39 nouveaux cas confirmés ont été signalés par les autorités de la province, portant ainsi le total à 142 (dont cinq cas considérés comme guéris). Il s’agit d’une augmentation de près de 38 % par rapport à samedi. Les données semblent indiquer qu’une grande partie de nouveaux cas ont été recensés dans le sud de la province.
La Nouvelle-Écosse a annoncé dimanche ses trois premiers cas probables, tous reliés à des voyageurs.
Les autorités de la santé publique de la province ont indiqué que ces trois individus sont en isolement volontaire.
Le premier ministre Stephen McNeil et le docteur Robert Strang, médecin hygiéniste en chef de la province, devraient fournir plus de détails lors d’une conférence de presse cet après-midi à Halifax.
Le chanteur américain Chris Brown, accusé de viol depuis janvier par une Française, ne s’est pas rendu mardi à la convocation de la police pour une confrontation avec la plaignante à Paris, ont annoncé les avocats de cette dernière.
«M. Brown n’a pas d’excuse valable pour son absence. Il a tout simplement délibérément choisi de ne pas se présenter aujourd’hui à la confrontation. (…) C’est un scandale», a réagi Gloria Allred, l’avocate américaine de la jeune femme, dans une déclaration lue à la presse.
La plaignante de 24 ans accuse Chris Brown, son garde du corps et un ami du chanteur de l’avoir violée dans un palace parisien dans la nuit du 15 au 16 janvier. Tous trois avaient été placés en janvier en garde à vue, notamment pour «viol aggravé», avant d’être remis en liberté, sans faire l’objet de poursuites. Aucun d’eux n’était présent mardi pour cette confrontation.
L’artiste de 30 ans a assuré «n’avoir eu aucune relation sexuelle de quelque manière que ce soit avec la plaignante», avait affirmé en janvier son avocat, Raphaël Chiche. «Il réitère être à la disposition de la justice française. Pour l’heure, la justice ne lui a pas imposé de rester en France mais, s’il doit revenir, il le fera», avait ajouté Me Chiche. Contacté mardi par l’AFP, Me Chiche, qui a porté plainte de son côté pour «dénonciation calomnieuse», n’était pas disponible pour réagir
Lundi 25 mars 2013, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, voulait se rendre compte de l’effectivité de la reprise des cours, suite à certaines déclarations des syndicats d’enseignants et des parents d’élèves, continuellement diffusées dans les médias audiovisuels, toute la semaine dernière. Il a ainsi visité quelques établissements scolaires de Brazzaville, notamment les lycées Chaminade et Pierre Savorgnan De Brazza, Nganga Edouard, les collèges Nganga Edouard et Angola Libre. Partout, le ministre a constaté l’absence de la majorité des enseignants. Pire, il n’a pas reçu un accueil digne de son rang. Des groupes d’élèves lui ont tenu une attitude hostile, comme pour exprimer leur colère d’avoir blousé par des communiqués qui n’ont pas été suivis d’effets.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, mercredi 14 novembre, que le gouvernement du Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou était dissous. Le nouvel exécutif n’a pas encore été nommé.
Mis à jour à 17h05.
Les bruits de remaniement pour le mois de novembre circulaient déjà depuis plusieurs mois dans les cercles restreints du pouvoir. Ils se sont confirmés, mercredi 14 novembre. « Le président Alassane Ouattara a annoncé en conseil des ministres la dissolution du gouvernement » de Côte d’Ivoire, a indiqué la présidence.
Les raisons officielles de cette dissolution n’ont pas été précisées, ni la date de formation du nouveau cabinet. Selon nos sources, près de 90% des membres de l’ancien gouvernement ne devraient pas être reconduits – y compris le Premier ministre. Ce qui serait une réelle surprise…
Alliance à la tête de l’État
Jeannot Kouadio Ahoussou était également ministre de la Justice. Avec son départ, c’est toute la question des rapports du Rassemblement des républicains (RDR) de Ouattara avec son grand allié le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de Henri Konan Bédié et de l’ex-Premier ministre, qui se pose.
Le gouvernement semble ainsi payer la dégradation de la situation politique et sécuritaire depuis le mois d’août dans le pays et l’absence de réconciliation nationale avec le camp Gbagbo, dont le processus engagé, notamment à travers la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), n’a pas encore connu de résultat concret.
Le numéro un mondial du platine Amplats, filiale du géant Anglo American, a annoncé vendredi le licenciement de 12. 000 de ses mineurs en grève illégale du site de Rustenburg (nord) en Afrique du Sud.
« Environ 12. 000 employés ont décidé de ne pas se présenter (devant les conseils de discipline), de ne pas assister aux audiences, et ont donc été conséquemment licenciés en leur absence », précise un communiqué du groupe qui avait clairement menacé de licencier les grévistes illégaux qui refuseraient de comparaître devant les conseils de discipline.