Elle tombe la pluie du plaisir
Et sonne le glas du fin désir
Quand ses gouttes tambourinent
Sur le toit aux accents monotones
L’enveloppe du sommeil s’ouvre au réveil
Dans la petite chaleur de l’odeur sensuelle
Qui nous pousse dans le roulis du torrent
Vers des cascades ivres en mouvement
Ballotés sur la crête de la pierre
Renversés sur le dos de la rivière
Nous arrivons fatigués sur la berge
Chacun avec sa part de vertige
Bernard NKOUNKOU