Posts Tagged ‘accord de paix’

Des milliers d’Israéliennes manifestent pour un accord de paix

mars 4, 2015

Plusieurs milliers d’Israéliennes, juives et arabes, se sont rassemblées mercredi devant la Knesset (parlement), selon l’AFP. Elles ont exigé que le gouvernement issu des élections du 17 mars se fixe comme priorité un accord de paix avec les Palestiniens.

Malgré la pluie intermittente, les membres du mouvement « Women Wage Peace » (« Les femmes font la paix »), créé après la guerre de l’été 2014 à Gaza, se sont regroupées à quelques centaines de mètres du parlement à Jérusalem, pour écouter des discours « alternatifs » à celui prononcé la veille par le Premier ministre Benyamin Netanyahou devant le Congrès américain sur l’Iran.

« Nous votons pour un accord de paix » et « Nous choisissons la vie », proclamaient des pancartes brandies par des manifestantes. « A deux semaines des élections, nous n’avons encore entendu aucun discours sur la situation relative au conflit israélo-palestinien, aucun des candidats n’a donné de réponse claire sur le sujet », a lancé une des oratrices, Irit Keinan.

Organisation indépendante
« Cela suffit, nous avons assez souffert des guerres. Il y a parmi nous des jeunes femmes, des mères, des grand-mères, des femmes qui élèvent des enfants qui seront la prochaine génération de soldats qui devront faire la guerre et nous disons: assez! », a-t-elle ajouté sous les applaudissements.

L’organisation, qui se veut indépendante des partis politiques, compte 7000 adhérentes, juives et arabes, selon ses dirigeantes.

Même si « Women Wage Peace » n’a donné aucune consigne de vote pour les prochaines élections, le gouvernement sortant de Benyamin Netanyahou, qui brigue un quatrième mandat, est plus particulièrement visé. La campagne pour les législatives a jusqu’ici été terne et sans débat de fond.

Lors de la guerre dans la bande de Gaza, plus de 2200 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, ainsi que 73 Israéliens, pour la plupart des soldats.

Romandie.com

RDC : Kinshasa et le M23 signeront un accord de paix le 11 novembre

novembre 8, 2013

Dix mois après le début des pourparlers de Kampala entre le Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais, la médiation ougandaise a annoncé vendredi qu’un accord de paix sera signé le 11 novembre entre les deux protagonistes. Un compromis politique qui intervient quelques jours après la défaite militaire de la rébellion sur le terrain.

« Un accord de paix entre la RDC et le Mouvement du 23-mars (M23), vaincu, devrait être signé lundi [11 novembre] à Kampala », a annoncé, le 8 novembre, l’Ouganda, qui assure la médiation, et qui a confirmé la présence sur son sol du chef militaire du M23.

« Oui, Sultani Makenga est chez nous, a déclaré le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo, mais nous ne pouvons pas dire aux médias où nous l’hébergeons. »

Le cas Sultani Makenga

« Le sort de Sultani Makenga, comme celui de ses hommes, dont 1 500, soit le gros des troupes combattantes, sont réfugiés en Ouganda selon Kampala, devrait être réglé par un accord de paix, qui doit être signé lundi dans la capitale ougandaise », selon le porte-parole du gouvernement ougandais, médiateur lors des négociations de paix qui se sont déroulées depuis décembre 2012 à Kampala.

>> Lire aussi : Sultani Makenga et les combattants du M23 ne seront pas remis à la RDC.

« L’accord est prêt et nous attendons que tout le monde revienne lundi pour le signer », a déclaré Ofwono Opondo, précisant que des représentants de l’ONU et de l’Union africaine (UA) étaient attendus à la cérémonie de signature.

« L’accord détaillera comment chaque cas sera traité, a-t-il précisé au sujet des combattants du M23 : il y a ceux qui sont sous sanctions de l’ONU et américaines, ceux qui veulent être réintégrés dans l’armée et ceux qui veulent simplement rentrer chez eux. »

Sultani Makenga figure sur la liste des sanctions de l’ONU et sur celle de Washington qui l’accuse d’être responsable de violations graves des droits de l’homme et d’atrocités. À ce sujet, Ofwono Opondo a tenu à souligner que « l’Ouganda n’avait pas l’intention de remettre les rebelles réfugiés sur son territoire à une quelconque instance internationale ou de les garder prisonniers ».

Jeuneafrique.com avec AFP

L’opposition centrafricaine ne participera pas au gouvernement

avril 2, 2013

L’opposition centrafricaine a annoncé lundi qu’elle ne participerait pas au gouvernement provisoire dévoilé par les ex-rebelles du Séléka. Ce dernier est chargé d’organiser de nouvelles élections à moyen terme.

« Nous suspendons notre participation à ce nouveau gouvernement parce que nous ne pouvons accepter que 16 postes aient été attribués à des alliés du Séléka se faisant passer pour des militants de la société civile », a déclaré Edouard Koyambounou, un porte-parole de neuf partis de l’opposition.

Le chef du Séléka, Michel Djotodia, dont les hommes ont pris Bangui le 24 mars dernier, a nommé dimanche soir un nouveau gouvernement, réservant huit postes à l’opposition et seize à la société civile, les dix derniers étant pour l’essentiel attribués à des membres de l’ex-rébellion. M.Djotodia s’est réservé les fonctions de ministre de la Défense.

Edouard Koyambounou a précisé que la décision de l’opposition ne concernait pas le Premier ministre, Nicolas Tiangaye. Ce dernier a a été nommé aux termes d’un accord de paix qu’avaient conclu en janvier le président renversé, François Bozizé, et les rebelles du Séléka.

Le boycott de l’opposition complique la transition promise par les ex-rebelles. Djotodia, qui s’est proclamé nouveau dirigeant de la Centrafrique, s’est engagé à démissionner en 2016. Un sommet régional sur la situation en Centrafrique aura lieu ce mercredi au Tchad.

Romandie.com

Une période de transition de trois ans en Centrafrique

mars 25, 2013

 

Le nouvel homme fort de Centrafrique, le chef de la rébellion Michel Djotodia, veut suspendre la Constitution et légiférer par ordonnances pendant une période de transition de trois ans. Il s’est exprimé lundi, au lendemain d’un coup de force qui a entraîné le départ du président Bozizé et une condamnation internationale.

« Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances », a déclaré M. Djotodia face à la presse.

Si M. Djotodia ne s’est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maître du pays. « En respectant l’esprit des accords de Libreville, je vais reconduire le Premier ministre (Nicolas Tiangaye), chef du gouvernement d’union nationale dans ses fonctions », a-t-il déclaré.

L’accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d’unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l’opposition. Mais les rebelles affirment qu’il n’a pas été respecté par le régime Bozizé.

« Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de trois ans conformément aux accords politiques de Libreville », a-t-il ajouté. Il a ensuite énuméré les principaux objectifs du prochain gouvernement, notamment « restaurer la paix ».

Couvre-feu instauré

Michel Djotodia a annoncé l’instauration d’un couvre-feu de 19h00 à 06h00 et des patrouilles pour sécuriser la capitale, toujours en proie à la violence et aux pillages.

Témoignant de la confusion qui règne dans la ville, deux Indiens ont été tués lundi par erreur par des soldats français chargés de la protection de l’aéroport de Bangui, a annoncé lundi soir le ministère français de la Défense, qui a déploré « un drame ».

Président déchu

Le président déchu François Bozizé a fui Bangui pour se réfugier au Cameroun. Le coup de force a été condamné notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne.

Romandie.com

Centrafrique: Hollande appelle au dialogue autour du gouvernement d’union nationale

mars 24, 2013

PARIS – Le président français François Hollande a pris acte du départ du président François Bozizé de Centrafrique et appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement d’union nationale, selon un communiqué de l’Elysée publié dimanche.

Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris dimanche le contrôle de Bangui au terme d’une offensive éclair lancée pour renverser le président au pouvoir depuis dix ans, François Bozizé, qui a fui la capitale.

Le président de la République a pris acte du départ du président François Bozizé. Il appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement issu de l’accord de Libreville conclu le 11 janvier dernier, indique le communiqué.

François Hollande appelle aussi les groupes armés à respecter les populations civiles et rappelle avoir renforcé la présence militaire française à Bangui afin d’assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident.

Quelque 350 soldats français ont été envoyés en renfort à Bangui depuis Libreville au cours du week-end pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à 600 le nombre de militaires français présents sur place.

Le président français indique également s’être entretenu avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et son homologue tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), de l’évolution de la situation en Centrafrique.

La capitale centrafricaine est tombée dimanche au terme d’une offensive éclair lancée par les rebelles de la coalition Séléka pour renverser le président François Bozizé, accusé de pas respecter l’accord de paix de Libreville et qui a fui la capitale.

L’accord de Libreville a permis la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec à sa tête Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition. Il comprend à la fois des ministres de la mouvance présidentielle, de l’opposition démocratique ainsi que cinq représentants de la rébellion.

Romandie.com avec (©AFP / 24 mars 2013 19h15)

Centrafrique: une faction de la coalition rebelle attaque une localité du nord

mars 1, 2013
Centrafrique: une faction de la coalition rebelle attaque une localité du nord Centrafrique: une faction de la coalition rebelle attaque une localité du nord © AFP

Une faction de la coalition rebelle centrafricaine Séléka a attaqué jeudi une localité du nord de la Centrafrique, faisant fuir des militaires et des habitants vers le Tchad voisin, a indiqué vendredi à l’AFP une source militaire centrafricaine.

« Des éléments de la « CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, ndlr) fondamentale du général Nouredine Adam, venus du Tchad, ont attaqué jeudi la localité de Sido qui fait frontière avec le Tchad. L’attaque a visé la sous-préfecture, la base des forces armées centrafricaines, la gendarmerie, le poste des douanes, le commissariat », a affirmé à l’AFP cette source, requérant l’anonymat.

« Toutes les autorités locales, les éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) basés sur place ont été surpris par l’attaque et ont fui vers le Tchad, de même que la population civile. La localité est présentement occupée par les rebelles », a ajouté la même source.

« On ignore pour le moment le bilan de cette attaque menés par les rebelles qui sont entrés à bord de quatre véhicules 4X4 dont deux équipés de mitrailleuses lourdes », a-t-elle souligné.

Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d’union nationale.

Ce gouvernement, conduit par le Premier ministre issu de l’opposition Nicolas Tiangaye, est notamment chargé de mettre en oeuvre le programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) pour les anciens rebelles.

Sur une radio locale, le ministre de la Communication et l’un des responsables du Séléka, Christophe Ghazam Betty, a confirmé qu’il y avait eu une attaque et l’a aussitôt condamnée. « Je vais vous le dire de la manière la plus claire et sans ambiguïté: M. Nourredine Adam prend sur lui la responsabilité d’aller à l’encontre des accords de Libreville ».

« Il vient par cet acte que je qualifie de folie de se mettre à dos les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), et la communauté internationale », a ajouté le ministre.

En tant que responsable de la coalition rebelle, le ministre a insisté: « Rien ne permet ce genre de dérapage. Il (M. Nourredine Adam) est seul à répondre de ces hommes qu’il a fait venir du Tchad pour attaquer Sido (. . . ) Il appartient à M. Nouredine de s’assumer ».

Jeuneafrique.com avec AFP

ONU – RDC : quel accord de paix pour les Grands Lacs ?

février 25, 2013
Le président de la RDC, Joseph Kabila, signant l'accord de paix d'Addis Abeba, le 24 février 2013. Le président de la RDC, Joseph Kabila, signant l’accord de paix d’Addis Abeba, le 24 février 2013. © Jenny Vaughan/AFP

Onze pays africains ont signé, le 24 février à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans la partie est de la République démocratique du Congo, en proie à des groupes armés depuis près de deux décennies. Mais de nombreux points restent en suspens.

Après le raté de la fin de janvier, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), cette fois-ci, c’est la bonne. Onze pays africains ont signé, le 24 février à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Les signataires ont cependant fait preuve d’un optimisme prudent, conscients qu’aucun effort de paix n’a réussi durablement depuis deux décennies dans cette partie de l’Afrique des Grands Lacs, dont les énormes ressources minières attisent les convoitises.

Que dit le document ?

Les pays de la région s’engagent « à ne pas tolérer ni porter assistance ou soutien à aucune forme de groupes armés » en RDC. Le Rwanda et l’Ouganda ont été accusés par des rapports de l’ONU de soutenir le plus lourdement armé de ces mouvements rebelles, le M23, ce que les deux pays démentent. Kigali, lui, a toujours accusé son voisin congolais de soutenir les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, un groupe armé rwandais basé dans le Kivu (est de la RDC).

Il est temps d’écrire « une page plus glorieuse que celle des deux dernières décennies, marquées par une guerre récurrente, des violations massives des droits de l’homme et le mépris de la vie humaine », a déclaré le président congolais Joseph Kabila lors de la signature de l’accord de paix. Approuvant « sans réserve » ledit accord, son homologue rwandais Paul Kagamé a, de son côté, appelé « à s’attaquer avec sincérité aux réels problèmes de droit, de justice et de développement », dans une allusion apparente à l’absence d’État de droit dans l’est de la RDC et au traitement réservé dans cette région à la minorité tutsie qui a des liens étroits avec le Rwanda voisin.

L’accord d’Addis-Abeba demande également au gouvernement congolais d’entreprendre des réformes internes, notamment dans le secteur de la sécurité. Kinshasa est appelé aussi à promouvoir les objectifs de la réconciliation, de tolérance et de démocratisation du pays, après les élections controversées du 28 novembre 2011 qui avaient consacré la réélection de Joseph Kabila pour un nouveau mandat de cinq ans.

Ce qui n’est toujours pas tranché

La question d’une force neutre à déployer le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC pour combattre les groupes armés n’a pas été tranchée. Encore moins celle de la « révision stratégique » de la mission de l’ONU sur place (Monusco), une des plus importantes au monde avec 17 000 hommes, mais qui a échoué à faire prévaloir la paix.

La Monusco sera-t-elle dotée d’un mandat beaucoup plus robuste ? La « brigade d’intervention » sera-t-elle intégrée en son sein ? Rien n’a été définitivement décidé à Addis-Abeba. Mais « le Conseil de sécurité a déjà discuté de l’idée de déployer une brigade d’intervention, cela sera encore discuté et décidé rapidement » à l’ONU, a rassuré le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, estimant que la signature de cet accord devrait faciliter le processus de déploiement de forces d’intervention dotée d’un mandat d’imposition de la paix » dans la région des Grands lacs.

« Une excellente base de travail pour relancer les efforts communs de la RDC, de la région et de la communauté internationale envers une solution durable à la crise dans l’Est congolais », a déclaré pour sa part le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders. Signataire de l’accord et prêt à contribuer à la future brigade qui devrait compter 2.500 soldats au total, le président sud-africain Jacob Zuma a estimé qu’il s’agissait « d’un moyen réaliste de rétablir la sécurité dans l’est de la RDC dans les plus brefs délais ».

Les présidents de RDC, d’Afrique du Sud, du Mozambique, du Rwanda, du Congo et de Tanzanie ont fait le déplacement à Addis Abeba pour signer l’accord, également paraphé sous les applaudissements par des représentants d’Ouganda, d’Angola, du Burundi, de Centrafrique et de Zambie.

Jeuneafrique.com  avec AFP

RDC: réouverture de l’aéroport de Goma

décembre 5, 2012
RDC: réouverture de l'aéroport de Goma RDC: réouverture de l’aéroport de Goma © AFP

L’aéroport de Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a rouvert mercredi, un jour plus tôt que prévu, ont annoncé les autorités congolaises provinciales.

« Des aéronefs de différentes compagnies ont atterri depuis ce mercredi 5 décembre 2012 sur la piste, » a déclaré un porte-parole de la province dans un communiqué.

La réouverture de l’aéroport, qui avait été fermé après la prise de Goma par la rébellion congolaise du M23 le 20 novembre, avait auparavant été annoncée pour jeudi. Le M23 a quitté officiellement Goma samedi.

La reprise du trafic aérien sur Goma est essentielle pour l’acheminement d’une aide humanitaire aux populations victimes du conflit dans l’est de la RDC. L’ONU estime à quelque 130. 000 le nombre de déplacés rassemblés dans et autour de Goma.

L’aéroport de Goma est pour l’instant sécurisé par la Mission de l’ONU en RDC (Monusco). Aux termes d’une médiation des pays voisins des Grands Lacs, les hommes de la Monusco devraient bientôt être rejoints par, à forces égales, des contingents de l’armée régulière congolaise (FARDC), de l’armée tanzanienne intervenant comme force neutre, et du M23.

Les rebelles du M23 ont accepté de se retirer de Goma et de ses environs au terme de cette médiation des Grands Lacs. En échange, ils ont obtenu l’ouverture imminente de négociations avec le régime de Kinshasa.

Ces négociations, qui se mettent laborieusement en place, devraient débuter à Kampala dans les prochains jours.

Le M23 est essentiellement composé d’ex-rebelles Tutsi congolais qui avaient intégré les FARDC après un accord de paix signé en 2009 avec les autorités congolaises.

Ils se sont mutinés il y a environ huit mois, et combattent depuis les FARDC dans l’instable région du Nord-Kivu, estimant que l’accord n’avait jamais été pleinement respecté.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: l’opposition veut une mise en accusation pour « haute trahison » de Kabila

septembre 4, 2012
 
RDC: l'opposition veut une mise en accusation pour 'haute trahison' de Kabila RDC: l’opposition veut une mise en accusation pour « haute trahison » de Kabila © AFP

Une vingtaine de partis d’opposition de la République démocratique du Congo a demandé qu’une mise en accusation pour « haute trahison » soit lancée contre le président Joseph Kabila suite au regain d’instabilité dans la province du Nord-Kivu (est).

Parmi les signataires de la déclaration figurent le député Rémy Masamba, issu d’une branche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le principal parti d’opposition qui avait rejeté le résultat des élections présidentielle et législatives contestées de fin 2011, remportées par Joseph Kabila et son camp.

La coalition « recommande » au parlement, dès la rentrée parlementaire de septembre, « d’enclencher le mécanisme de mise en accusation du président de la République, monsieur Joseph Kabila Kabange, pour haute trahison », écrivent les signataires du texte publié lundi.

L’armée affronte depuis mai le Mouvement du 23 mars (M23) près des frontières rwandaise et ougandaise. Ce mouvement est né d’une mutinerie de soldats congolais en majorité issus de l’ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l’armée en 2009 après un accord de paix.

« L’élément déclencheur de la guerre qui sévit à l’est du pays est le fameux accord », dont les rebelles revendiquent la pleine application, et « dont le contenu a été délibérément caché tant aux institutions qu’à la population congolaise », estiment les opposants.

Des ONG, l’ONU et Kinshasa ont accusé le Rwanda de soutenir en hommes, armes et munitions les dissidents, qui contrôlent une partie du territoire de Rutshuru.

Vendredi, quelques centaines de soldats rwandais ont quitté le Rutshuru pour retourner chez eux. Ils opéraient au sein d’un bataillon congolo-rwandais déployé après une opération militaire des deux pays menée début 2009 contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Le ministère congolais de la Défense, Alexandre Luba Ntambo, affirme que la présence du bataillon était « publique » et « officielle », mais la coalition d’opposants considère que les troupes rwandaises sont entrées en RDC « à l’insu du peuple congolais ».

Jugeant « totalement établie » la « complicité du pouvoir (. . . ) avec les agresseurs », elle plaide pour un « dialogue national franc et sincère entre toutes les forces politiques et sociales du pays », et « rejette le déploiement de la force internationale neutre ».

Cette force doit être déployée à la frontière entre la RDC et le Rwanda, et ses bases doivent à être discutées mercredi à Kampala au cours d’une nouvelle réunion des Etats de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRLG).

Jeuneafrique.com avec AFP

Soudan: plus de 1.000 familles touchées par des inondations

août 11, 2012
Soudan: plus de 1.000 familles touchées par des inondations Soudan: plus de 1.000 familles touchées par des inondations © AFP

Plus d’un millier de familles ont été touchées par des inondations dans l’est du Soudan, une zone particulièrement pauvre où certaines communautés sont complètement isolées par la montée des eaux, a indiqué samedi le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

Au Darfour, région de l’ouest du Soudan, des inondations ont par ailleurs affecté au moins 14. 000 personnes ces derniers jours, selon le HCR.

Dans l’Etat de Kassala (est), près de 500 familles ont perdu leur maison dans différentes zones, et plus de 500 autres auraient fui la montée des eaux en trouvant refuge dans un camp de réfugiés destiné aux Erythréens, dans le district de Khashm el Girba, a indiqué Felix Ross, du HCR.

« Des familles sont dépourvues de tout abri depuis plusieurs jours », a-t-il indiqué à l’AFP.

La crue a empêché le HCR de se rendre dans deux autres villages, Arab 1 et Arab 2, de ce même district de l’Etat de Kassala, où un plus petit nombre de familles auraient été touchées.

Les premières montées des eaux ont été constatées il y a plus d’une semaine.

Les agences des Nations unies ont fourni des tentes, moustiquaires, bâches en plastique, couvertures et ustensiles de cuisine, a-t-il ajouté.

« C’est un véritable désastre », a déclaré le chef du district de Khashm El Girba, Yahya Mohammed Ahmed.

« Nous prévoyons de nouvelles pluies et encore plus d’eau dans les jours à venir, ce qui va aggraver la situation », a-t-il ajouté.

En mai, le gouvernement a ordonné à sept organisations humanitaires internationales de cesser leurs opérations dans l’est du Soudan, accusant certaines projets d’être mal gérés et trop coûteux.

Un accord de paix signé en 2006 a mis fin à une rébellion de faible intensité lancée une décennie plus tôt dans l’est du pays, mais des tensions y subsistent.

Chaque année, des dizaines de personnes périssent lors de la saison des pluies au Soudan, où certains habitants vivent dans des maisons en brique de terre.

Jeuneafrique.com avec AFP