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Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé inculpé, fin de cavale pour le « général de la rue »

janvier 22, 2013

Charles Blé Goudé pourrait être trasféré à la CPI. Charles Blé Goudé pourrait être trasféré à la CPI. © Reuters

La cavale de Charles Blé Goudé a pris fin. Arrêté au Ghana le 17 janvier, l’ancien leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a été transféré à Abidjan et inculpé par la justice ivoirienne pour « crimes de guerre ». Un retour au pays après vingt mois d’exil pour ce pur produit du système Gbagbo.

Arrêté le 17 janvier près d’Accra (Ghana), et transféré à Abidjan moins de 24 heures plus tard, Charles Blé Goudé a été inculpé, lundi 21 janvier, par la justice ivoirienne pour « crimes de guerre ». Selon un communiqué que la télévision nationale ivoirienne, la RTI, a rendu public, « dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes contre lui en Côte d’Ivoire », le leader des Jeunes patriotes « a été présenté ce matin [lundi 21 janvier] au juge d’instruction (…). Il lui est reproché notamment les faits suivants : crimes de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens d’autrui. »

La cavale du « Général de la Rue » semble donc terminée. Retour sur son parcours, de la Fesci à Abidjan, en passant par l’exil ouest-africain.

Jeuneafrique.com par Mathieu Olivier

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé inculpé pour « crimes de guerre » |

janvier 21, 2013
Charles Blé Goudé est inculpé pour 'crimes de guerre' par la justice ivoirienne. Charles Blé Goudé est inculpé pour « crimes de guerre » par la justice ivoirienne. © AFP

Charles Blé Goudé a été inculpé par la justice ivoirienne de « crimes de guerre », ce lundi 21 janvier. Arrêté le 17 janvier près d’Accra, au Ghana, le leader des Jeunes patriotes avait été transféré dès vendredi en Côte d’Ivoire.

Arrêté le 17 janvier près d’Accra (Ghana), puis transféré moins de 24 heures plus tard en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé a été inculpé, lundi 21 janvier, par la justice de son pays de « crimes de guerre », a appris l’AFP de source officielle.

Selon un communiqué lu à la télévision publique RTI, « dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes contre lui en Côte d’Ivoire », le leader des Jeunes patriotes « a été présenté ce matin [lundi] au juge d’instruction (…). Il lui est reproché notamment les faits suivants : crimes de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens d’autrui. »

Charles Blé Goudé « a été inculpé et mis sous mandat de dépôt », ajoute le texte, sans préciser son lieu de détention.

Vendredi, c’est par un simple communiqué que les autorités ivoiriennes avaient officialisé son transfert du Ghana. « À l’occasion d’une opération policière conjointe de la Côte d’Ivoire et du Ghana, M. Charles Blé Goudé a été appréhendé, le jeudi 17 janvier 2013 », expliquait le texte. « Il est actuellement détenu en Côte d’Ivoire par les services de la police ivoirienne, dans le cadre de la poursuite des procédures judiciaires déjà ouvertes contre lui en Côte d’Ivoire. »

Jeuneafrique.com avec AFP

Ghana-Côte d’Ivoire/Avant son extradition : Katina sera jugé à Accra

août 27, 2012
Justin
© Reuters
Justin Koné Katinan, Ministre du Budget du Gouvernment du Président Laurent Gbagbo
 
 
L’empoignade entre les autorités judiciaires ivoiriennes et ghanéennes se poursuit. C’est une Haute cour qui devra décider de l’extradition ou non du porte-parole de Laurent Gbagbo à Abidjan.Le bras de fer politico-judiciaire continue. Le procès d’extradition de Koné Katinan n’a pas eu lieu, hier, au tribunal de 1ère instance d’Accra (Ghana). Les autorités judicaires ghanéennes ont décidé de créer une Haute cour avec à sa tête un juge hors-hiérarchie. Il sera chargé de rendre une décision relative à l’extradition ou non du porte-parole de Laurent Gbagbo. «C’est ce matin, (hier, ndlr) que les autorités judicaires ghanéennes nous ont informés de la création d’une Haute cour. Tout cela ressemble à la distraction. Elles nous avaient dit que la chambre d’accusation allait statuer. A notre grande surprise, ce matin, les choses ont changé», explique une source proche du parquet d’Abidjan-Plateau.

L’attitude des autorités ghanéennes a visiblement pris au dépourvu les émissaires du régime ivoirien dépêchés à Accra. «Nous avons demandé à la délégation ivoirienne de rester sur place. Jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Pour l’instant, il n’est pas en liberté. Il se trouve aux mains de la Dst ghanéenne. Elles nous ont rassurés que tant que l’affaire n’est pas terminée, elles ne lâcheront pas le suspect», poursuit notre informateur. Selon lui, la diplomatie ivoirienne est en marche.

Dans les jours à venir, des autorités politiques vont se rendre à Accra pour évoquer la question avec leurs homologues ghanéennes. «Nos hommes politiques sont à la manœuvre. Il faut que les autorités ghanéennes comprennent que c’est un problème d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Et qu’elles collaborent franchement comme le Libéria et le Togo», a confié une source diplomatique.

Justin Koné Katinan a été arrêté vendredi dernier à Accra par la police ghanéenne alors qu’il revenait de Johannesburg (Afrique du Sud, ndlr). Il est visé depuis août 2011 par un mandat d’arrêt pour “crimes économiques”, la justice ivoirienne le tenant pour l’un des instigateurs de ce que le régime du chef de l’Etat Alassane Ouattara considère comme un “braquage” des agences ivoiriennes de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise.

 

Nord-Sud

Ghana : un avion cargo nigérian écrase un minibus à l’aterrissage, faisant dix morts

juin 3, 2012

Un avion cargo nigérian a manqué la piste à l’atterrissage samedi soir à Accra, au Ghana, percutant un minibus et tuant dix occupants du véhicule, ont déclaré des responsables aéroportuaire et militaire.

Les quatre membres de l’équipage, dont les deux pilotes du Boeing 727 de la compagnie Allied Air en provenance de Lagos, ont survécu et ont été transportés à la clinique de l’aéroport de la capitale ghanéenne, selon le responsable aéroportuaire.

« Le vol DHV 111, un avion cargo, effectuant la liaison de Lagos à Accra, a manqué la piste à l’atterrissage samedi 2 juin à 19H10 », précise un communiqué de l’aéroport.

« L’appareil s’est écrasé près du stade Elwak sur un minibus, tuant dix personnes », ajoute le texte. Ce chiffre a été confirmé par un militaire de haut rang.

Un témoin, Kofi Anor, a déclaré: « j’avais fini mon travail et je revenais chez moi sous la pluie lorsque j’ai vu l’avion tomber sur le minibus Benz et écraser mortellement les passagers se trouvant à l’intérieur ».

Pas d’habitations touchées

L’épave de l’appareil, dont la queue et les ailes se sont détachées, était visible près de l’aéroport, à côté des restes du minibus, a constaté un correspondant de l’AFP.

Les services de secours, la police et les pompiers arrivés sur les lieux de l’accident en ont aussitôt bouclé les accès. L’appareil s’est écrasé à l’extérieur de l’aéroport à proximité d’une base militaire et du stade mais n’a apparemment pas touché d’habitations.

Les gestionnaires de l’aéroport de la capitale du Ghana ont déclaré que les opérations se poursuivaient normalement en dépit de l’accident.

Aucune catastrophe aérienne n’a été enregistrée ces dernières années au Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest de 24 millions d’habitants.

Le chef de l’agence ghanéenne de la gestion des catastrophes nationales, Kofi Kportufe, a déclaré qu' »il s’agissait d’une journée triste pour le Ghana car des concitoyens sont morts dans l’accident. »

Pas de catastrophe depuis des années

« Mais nous sommes reconnaissants à l’armée, aux pompiers pour leur réaction rapide qui a évité une plus ample catastrophe », a-t-il dit. Les corps des victimes ont été transportées à la morgue d’un hopital militaire proche où une foule, dont des personnes en pleurs, s’est rassemblée pour identifier les morts, a constaté un reporter de l’AFP.

Le vice-président du Ghana John Dramani Mahama a promis une enquête approfondie. « Il ne faut pas tirer de conclusions prématurées », a-t-il dit avant de se rendre sur les lieux.

« Nous devons permettre à l’enquête de déterminer la véritable cause de l’accident. Mais je peux assurer les Ghanéens que la situation est sous controle », a-t-il dit.

Un interlocuteur joint sur une liste de numéros d’Allied Air dans la ville pétrolière nigériane de Port Harcourt a déclaré qu’il s’agissait d’une compagnie nigériane mais aucun responsable au bureau de Lagos n’a fait de commentaire sur l’accident et d’autres appels à des numéros de la société n’ont pas reçu de réponse.

Jeuneafrique.com avec AFP