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RDC-Enjeux politiques : l’Alliance pour le changement dénonce l’acharnement contre Jean Marc Kabund

juillet 25, 2022

Depuis sa dernière sortie médiatique au cours de laquelle il s’en est pris au régime en place, le ciel s’abat de plus en plus sur Jean Marc Kabund, ancien proche collaborateur de Félix Tshisekedi.

Jean Marc Kabund

Plusieurs faits se sont succédé tendant à liquéfier sa stature politique. De l’ouverture par le Bureau de l’Assemblée nationale d’un dossier disciplinaire à son encontre à la suspension des travaux de construction du stade Wawa-Waya, en passant par l’encerclement de sa résidence en date du 22 juillet par les éléments de la police, sans oublier le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, tout dénote que l’intéressé est en train de vivre les pires moments de sa carrière politique. En si peu de temps, tout ce qu’il s’est forgé comme aura politique est en train de s’écrouler comme un château des cartes.       

Prenant la défense de son président qu’une certaine opinion qualifie de « traitre » pour avoir craché sur la main qui l’a nourri, en l’occurrence l’UDPS, l’Alliance pour le changement (A-Ch), ce nouveau parti politique membre de l’opposition est montée au créneau le samedi 23 juillet, rejetant toutes les allégations tendant à discréditer Jean Marc Kabund. Alors qu’un dossier disciplinaire est en passe d’être ouvert à l’Assemblée nationale à l’encontre de son  leader, l’Alliance pour le changement oppose les textes régissant le fonctionnement de la chambre basse du Parlement. « Il n’existe aucune disposition du règlement intérieur de cette chambre parlementaire qui donne le pouvoir au bureau d’ouvrir une action disciplinaire contre un député national usant de sa liberté d’expression en dehors de l’hémicycle et pendant les vacances parlementaires », fait observer ce parti politique. Plus loin, le même parti récuse le communiqué du bureau de l’Assemblée nationale y relatif au motif  « qu’il viole la Constitution et tous les textes pertinents qui consacrent la liberté d’expression et d’opinion pour un citoyen congolais de surcroit député national ».   

Quant au réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation qui a saisi le bureau de l’Institution pour solliciter l’autorisation de poursuite contre Jean-Marc Kabund notamment pour outrage au chef de l’État, l’A-Ch y perçoit quelques velléités d’instrumentalisation de la justice. Sans ambages, le parti cher à l’ex  vice-président de l’Assemblée nationale parle « des infractions imaginaires et politiquement motivées » mises à sa charge et se réserve le droit de saisir la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ainsi que le Comité des droits de l’Homme des Nations unies à Genève.

En définitive, l’Alliance pour le changement dénonce l’acharnement à l’encontre de son président national, Jean-Marc Kabund, et prend à témoin la communauté tant nationale qu’internationale « sur le déroulement de tous ces évènements honteux et antipatriotiques orchestrés en marge de la loi qui font reculer la démocratie dans notre pays ».

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso

Gabon: Libreville dénonce un « acharnement » après la résolution du Parlement européen

septembre 23, 2017
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba à Libreville en janvier 2017. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Le Gabon a dénoncé vendredi un « acharnement » en réagissant à la résolution du Parlement européen appelant Libreville à cesser de « harceler, intimider et persécuter » les opposants, tandis qu’un des principaux partis d’opposition se « félicite » du texte voté.

« Le Gouvernement de la République joint sa voix à celle du Sénat gabonais pour dénoncer cet acharnement que rien ne justifie », a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nze, indiquant que cette résolution « induit de manière insidieuse, qu’il y aurait des souverainetés au-dessus des autres ».

Mercredi, la présidente d’un groupe dédié aux affaires européennes du Sénat avait dénoncé la « prétention des euro-députés à s’ériger en permanence en donneurs de leçons ».

« Ramassis de racistes »

Le billet d’humeur « Makaya » du quotidien gabonais l’Union, proche de la présidence, traitait jeudi les euro-députés de « ramassis » de « racistes », les désignant comme « des députés de seconde zone par rapport aux vrais du palais Bourbon ou (du) Bundestag », respectivement en France et en Allemagne.

Dans une conférence de presse tenue vendredi à Libreville, Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN), artisan de l’alliance des ténors de l’opposition autour de la candidature de Jean Ping, s’est lui félicité de la résolution « dans laquelle (son parti) se reconnaît globalement ».

« L’idée de lire la page Gabon, avant de la tourner, semble désormais habiter l’ensemble de la communauté internationale », a déclaré Zacharie Myboto.

Les « anomalies » du scrutin d’août 2016

Dans une résolution adoptée à Strasbourg, les élus européens avaient appelé le 14 septembre Libreville à « libérer immédiatement toutes les personnes encore détenues illégalement ».

En décembre dernier, une Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne avait conclu que le scrutin présidentiel d’août 2016, remporté par le président sortant Ali Bongo Ondimba face à l’opposant Jean Ping, avait été entaché « d’anomalies » qui « mettent en question l’intégrité du processus de consolidation des résultats et du résultat final de l’élection ».

Jeuneafrique.com avec AFP