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Mali : Aqmi visé par des raids aériens français à Tombouctou

janvier 22, 2013

Des soldats français embarquent dans un hélicoptère pour rejoindre le nord du Mali, le 21 janvier Des soldats français embarquent dans un hélicoptère pour rejoindre le nord du Mali, le 21 janvier © Fabio Bucciarelli/AFP

Selon des sources concordantes, des frappes aériennes françaises ont pris pour cible un « centre de commandement » d’Aqmi à Tombouctou. Les États-Unis ont par ailleurs annoncé l’envoi d’équipement et de personnel pour soutenir l’intervention franco-malienne de reconquête du nord.

Affaiblir Aqmi, la frange la plus radicale des jihadistes avec laquelle aucune négociation n’est possible : c’est vraisemblablement l’objectif actuel de l’intervention franco-malienne au Nord-Mali. À Tombouctou, où le chef de la principale katiba d’Aqmi au Mali, Abou Zeid, avait ses quartiers, un « centre de commandement » de la nébuleuse salafiste a été visé mardi 23 janvier par un raid aérien français, selon des sources concordantes françaises.

Niger : Issoufou chef de guerre

« Cette guerre, nous la gagnerons », a lancé mardi 23 janvier le président du Niger, Mahamadou Issoufou, devant le contingent de soldats nigériens qui doit, aux côtés des troupes tchadiennes, rejoindre à terme la zone de Gao, dans le Nord malien tenu par des islamistes armés.

« Les forces armés nigériennes en général et votre contingent en particulier ont les ressources physiques, intellectuelles et morales pour venir à bout de l’ennemi. Cette guerre, nous la gagnerons », a déclaré le président nigérien au bataillon qui intégrera la force africaine en cours de déploiement, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) qui devrait compter à terme près de 6 000 hommes, dont 2 000 Tchadiens.

Fort de 500 hommes, le contingent nigérien, qui a été formé durant un mois par des experts français, est cantonné à Ouallam, à une centaine de km au nord de Niamey, dans une région proche de la frontière malienne. « Nous allons nous prépositionner dans la zone de Gao. Nous n’attendons que le signal de la Misma. Dès qu’elle donne le top, nous partons », a expliqué sous couvert de l’anonymat un officier, sans précision sur la date du départ.

Selon une source sécuritaire nigérienne, les 200 militaires tchadiens présents depuis plusieurs jours au Niger ont commencé depuis environ 48 heures à quitter la base militaire de l’aéroport de Niamey où ils étaient cantonnés et à rejoindre un camp de la gendarmerie en périphérie de la capitale. Ce second camp est situé sur la route menant à Ouallam.

« Aqmi a été délibérément visé lors de cette attaque », explique une source proche du gouvernement français. Lundi, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées françaises, s’était borné à confirmer des frappes aériennes françaises « à la périphérie » de Tombouctou.

Et la France, qu’on pensait tout d’abord isolée sur le terrain, a continué de recevoir des soutiens de ses partenaires. Après de nombreux états africains et occidentaux, dont dernièrement la Grande-Bretagne, les États-Unis sont rentrés dans la danse. « À la demande du gouvernement français, nous avons commencé à affréter par les airs de l’équipement et du personnel de la France vers le Mali », a indiqué un porte-parole de l’armée américaine, sans rentrer dans les détails.

Un mois pour Gao et Tombouctou ?

Washington fournissait déjà une aide en matière de renseignements à l’intervention française, avait annoncé la semaine dernière qu’elle mettrait prochainement à la disposition de la France des avions de transports, mais avait exclu l’envoi de troupes. Actuellement, plus de 2 150 soldats français sont déjà déployés au Mali pour combattre les groupes islamistes armés, un chiffre qui va augmenter dans les prochains jours. Et le chef d’état-major de l’armée malienne, général Ibrahima Dahirou Dembélé, a estimé que la « libération » de deux des principales villes dans le nord du Mali, Gao et Tombouctou, pourrait « ne pas prendre plus d’un mois ».

« Notre objectif est la libération totale des régions du nord du Mali. Si les appuis sont conséquents, cela ne dépassera pas plus d’un mois pour Gao et Tombouctou, a-t-il déclaré sur Radio France Internationale (RFI). Mardi matin, des soldats maliens parcouraient les rues de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, comme ils l’avaient fait la nuit précédente, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’armée malienne aux avant-postes

Comme annoncé, les soldats français, qui avaient aidé lundi les Maliens à reprendre Diabali tombée au mains des islamistes le 14 janvier, se sont retirés de la localité dans la soirée. L’armée française semble réticente à stationner dans les villes : une fois reprises aux islamistes, elle préfère en laisser le contrôle à l’armée malienne. C’est aussi le cas à Douentza, (800 km de Bamako), contrôlée depuis septembre par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), également reprise lundi par une colonne franco-malienne.

Plusieurs sources ont fait état d’un repli des islamistes vers Kidal (extrême nord-est), à 1 500 km de Bamako, près de la frontière algérienne. Quant à Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), principale organisation islamique d’un pays à 90% musulman, il a estimé que l’intervention de la France n’était « pas une agression contre l’islam ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Rwanda: des parties civiles demandent des contre-expertises de l’attentat contre Habyarimana

juin 1, 2012

Les familles de certaines victimes de l’attentat contre l’avion du président Habyarimana en 1994 ont demandé aux juges une série de contre-expertises après la présentation d’un rapport balistique dont ils contestent les conclusions, a indiqué vendredi leur avocat Philippe Meilhac.

Ce rapport, présenté en janvier, n’identifiait pas dans ses conclusions les auteurs de cette attaque considérée comme le déclencheur du génocide rwandais. Il citait cependant le camp de Kanombe, tenu en 1994 par la garde présidentielle rwandaise, comme la « zone de tir la plus probable » des missiles qui avaient abattu l’appareil du président Habyarimana.

Les avocats des proches de l’actuel président rwandais Paul Kagamé qui ont été mis en examen dans cette affaire avaient estimé que ce rapport mettait leurs clients hors de cause.

Une opinion que ne partage pas Me Meilhac, qui défend notamment la veuve de l’ancien président rwandais Agathe Habyarimana.

Il conteste notamment le travail d’un acousticien qui a selon lui été déterminant pour orienter les conclusions des cinq balisticiens qui ont rédigé le rapport présenté aux parties par les juges Yves Trévidic et Nathalie Poux.

« La méthode de travail de l’acousticien, qui ne s’est pas rendu au Rwanda, est contestable, et son rapport est fondé sur certaines données géométriques erronées », a déclaré Me Meilhac à l’AFP, au lendemain de l’expiration du délai offert aux parties civiles pour contester l’expertise.

« Nous avons notamment demandé aux juges une contre-expertise acoustique et une expertise sur la trajectoire possible des missiles ou encore une analyse et une hiérarchisation des témoignages recueillis », a-t-il ajouté.

L’avocat a cependant noté que le rapport contenait des choses « convaincantes », en citant notamment les conclusions relatives aux projectiles utilisés. Le rapport citait le missile SA16 comme « le système d’arme le plus susceptible d’avoir été mis en oeuvre ».

Le gouvernement rwandais soutient depuis 2009 que les tirs sont partis du camp militaire de Kanombe, importante base des Forces armées rwandaises (FAR, loyalistes), jouxtant l’aéroport et la résidence présidentielle au sud-est.

L’enquête française conduite initialement par le juge Jean-Louis Bruguière avait abouti à l’inverse au lancement en 2006 de mandats d’arrêts contre des proches du président Kagame qui dirigeait en 1994 la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR).

 Jeuneafrique.com

Guinée-Bissau : tentative de coup d’État, le Premier ministre introuvable

avril 13, 2012

Des militaires se sont emparés de la résidence du Premier  ministre de la Guinée-Bissau, Carlos Gomes Junior, dont le sort est inconnu,  faisant craindre un coup d’État. La télévision et la radio nationale ont été  coupées.

La situation est encore trop floue pour assurer que la Guinée-Bissau a été victime d’un nouveau coup d’État, mais tous les éléments d’un tel  scénario semblent réunis. De fortes détonations ont été entendues dans la soirée  du jeudi 12 avril alors que des soldats ont attaqué la résidence de l’actuel Premier ministre Carlos Gomes Junior, dans la  capitale Bissau. Les tirs, essentiellement concentrés autour de la résidence du  Premier ministre, ont duré environ une heure. La capitale a retrouvé le calme  dans la soirée. Un cordon de sécurité avait été installé par des militaires  autour du palais présidentiel et des rues environnantes. Vendredi matin, la  capitale était cadrillée par les militaires, postés en particulier devant des  bâtiments officiels.

Incertitudes

« Il y a des troubles. Nous ne savons pas encore ce que c’est. Il y a des  tirs, des tirs sporadiques d’artillerie, et de lourdes explosions… Nous  entendons que cela vient de la résidence de Carlos Gomes Junior » a déclaré à  Reuters un diplomate en poste dans la capitale. « Il y a eu une débandade et une  riposte de nos collègues. (Carlos Gomes Junior) a tenté de sortir en profitant  de la confusion. Ensuite je ne l’ai plus revu car j’ai moi aussi cherché à  m’enfuir de là », a raconté un agent de sécurité posté dans la résidence.

Le sort du Premier ministre comme les raisons de ce coup de force militaire  sont pour le moment inconnus. Selon ce même agent de sécurité, Carlos Gomes  Junior « se trouvait dans sa résidence où des militants de son parti étaient  venus lui témoigner de leur fidélité, quand une première roquette RPG a percuté  l’entrée principale de sa villa ».

« Nous (le) recherchons activement. Quel que soit l’endroit où il peut se  cacher, nous le débusquerons avant l’aube », a assuré à l’AFP un militaire  mutin. Le sort du chef de l’État par intérim Raimundo Pereira, à la suite du  décès en janvier du président Malam Bacaï Sanha, mort à Paris, est pour le  moment inconnu. Une source politique, citée par Reuters, a assuré qu’il avait  été arrêté par les mutins.

Le siège du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du  Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), dirigé par Carlos Gomes Junior Gomes, était occupé  par au moins une vingtaine de soldats. Une dizaine d’autres, en armes, avaient  pris le contrôle de la radio nationale en début de soirée. Cette dernière comme  la télévision nationale ont cessé d’émettre. Le courant avait également été  coupé dans toute la ville, plongeant Bissau dans l’obscurité.

« Nous attendons d’entendre ce qu’ils ont à dire », a déclaré le ministre des  Affaires étrangères bissau guinéen Mamadou Djalo Pires également présent à  Abidjan, appelant à « une réaction énergique » de la communauté  internationale.

Coups d’État à répétition

Ces évènements interviennent seulement quelques jours après que l’Angola ait  annoncé la fin de sa mission de modernisation de l’armée bissau-guinéenne, mise  en place en 2011 pour aider le pays à mettre fin aux nombreux coups d’États qui  ont jalonné son histoire.

Le 26 décembre 2011, plusieurs officiers de l’armée, parmi lesquels, le chef  de la marine, avaient été arrêtés à la suite d’une tentative de putsch déjouée.  Plus récemment le 18 mars 2012, l’ancien directeur des renseignements militaires de  Guinée-Bissau, le colonel Samba Djalo, avait été abattu à Bissau par un  groupe d’hommes non identifiés, en tenue militaire.

Plus tôt jeudi, l’opposition bissau-guinéenne menée par l’ex-président Kumba Yala, qui est censé affronter le 29  avril au second tour de l’élection présidentielle Carlos Gomes Junior, avait  appelé au boycott du scrutin, et mis en garde quiconque battrait campagne. « Quiconque s’aventurera à battre campagne assumera la responsabilité de tout ce  qui adviendra », a menacé Kumba Yala, sans plus de précision.

Jeuneafrique.com avec Agences

Poutine élu à la présidence russe avec 58-59% des voix-sondages.

mars 4, 2012

MOSCOU (Reuters) – Vladimir Poutine a remporté dimanche l’élection présidentielle russe dès le premier tour avec 58,3% à 59,3% des voix, selon deux sondages de sortie des urnes.

L’actuel chef du gouvernement russe, déjà président de 2000 à 2008, est élu pour un mandat de six ans.

Les résultats officiels du scrutin seront diffusés lundi.

Reuters