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Le premier tour de la présidentielle au Mali fixé au 7 juillet

février 14, 2013
Dans une rue de Bamako. Le premier tour de l'élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives. /Photo prise le 12 février 2013/REUTERS/Joe Penney
  • Reuters/Reuters – Dans une rue de Bamako. Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives. /Photo prise le 12 février 2013/REUTERS/Joe …plus  Penney  moins 

BAMAKO (Reuters) – Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali aura lieu le 7 juillet et le second le 21, en même temps que les législatives, a annoncé jeudi le gouvernement.

Les deux scrutins seront décisifs pour la stabilisation du pays, où l’armée française intervient depuis le 11 janvier contre les islamistes qui s’étaient emparés du Nord.

Après la reprise de Gao et de Tombouctou, le président par intérim Dioncounda Traoré avait souhaité que ces élections se déroulent avant le 31 juillet.

« Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le premier dimanche de juillet », a annoncé le ministre de l’Administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly, lors d’une conférence de presse à Bamako.

Dioncounda Traoré a été désigné chef de l’Etat par intérim en avril dernier, lorsque les auteurs du coup d’Etat militaire du 22 mars ont remis le pouvoir à une administration civile. Les membres de la junte n’ont toutefois pas renoncé à peser sur les affaires publiques, ce qui a amené la communauté internationale à insister sur la nécessité d’élections libres et équitables.

Les 4.000 militaires français et les 4.300 soldats africains déployés au Mali sont entrés dans une phase de « sécurisation » après avoir repris les principales villes du Nord. Paris souhaite retirer progressivement ses troupes à partir de mars et les voir remplacées par une force de maintien de la paix de l’Onu.

Reuters

Centrafrique: le Premier ministre démis avant le gouvernement d’Union nationale

janvier 12, 2013
 

Centrafrique: le Premier ministre démis avant le gouvernement d'Union nationale Centrafrique: le Premier ministre démis avant le gouvernement d’Union nationale © AFP

Le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadera a été démis de ses fonctions samedi, avant la nomination d’un chef de gouvernement issu de l’opposition, première étape prévue par l’accord de sortie de crise signé à Libreville entre pouvoir et rébellion.

« Le présent décret abroge (. . . ) le décret du 10 avril 2011, portant nomination du Premier ministre, chef du gouvernement », indique un décret présidentiel lu à la radio nationale. Le nouveau Premier ministre, issu de l’opposition, devrait être nommé en fin de journée, selon les milieux d’opposition à Bangui.

Le futur Premier ministre pourrait être, selon ces mêmes sources, l’avocat Nicolas Tiangaye, chef de la délégation de l’opposition aux pourparlers de paix de Libreville. Le nom d’un autre avocat opposant, Henri Pouzère, est également avancé.

Cette future nomination, qui doit être suivie de la formation d’un gouvernement d’union nationale, est la première étape politique prévue par l’accord de sortie de crise signé vendredi à Libreville entre le pouvoir, la rébellion du Séléka et l’opposition démocratique, après trois jours de difficiles négociations, et un mois d’affrontements armés.

L’offensive de la coalition rebelle, lancée le 10 décembre, lui avait permis de s’emparer de la majeure partie du pays, après avoir balayé l’armée régulière.

Le calme régnait samedi à Bangui, les habitants appréciant les perspectives d’un retour de la paix dans le pays.

« Nous sommes contents. Ca veut dire qu’on aura la paix et c’est ce que nous voulons », s’est réjouie Marina Modere, coiffeuse.

Signe d’une détente, le ministre de l’Administration territoriale, Josué Binoua, a indiqué à l’AFP que le couvre-feu imposé jusque là dès 19H00 locales (18H00 GMT), est allégé et ne commence plus qu’à 23H00 locales. L’heure de levée (O5H00 du matin) n’est pas modifiée.

L’accord a été obtenu par la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC). Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur, et tchadien Idriss Deby ont rejoint dans la capitale gabonaise leur homologue Ali Bongo, hôte des pourparlers.

Idriss Deby, président en exercice de la CEEAC, avait aidé en 2003 le général François Bozizé à prendre le pouvoir par un coup d’Etat à Bangui, renversant Ange-Félix Patassé.

Cet accord prévoit aussi un cessez-le-feu immédiat et une période de transition d’un an avant la tenue de législatives. Il maintient au pouvoir le président Bozizé, malgré les demandes réitérées de la rébellion qui exigeait son départ.

Très vite après le début de l’offensive du Séléka, François Bozizé s’était engagé à ne pas se présenter de nouveau à l’élection présidentielle de 2016 et avait accepté l’idée d’un gouvernement d’union nationale.

En position de force, le Séléka, qui demandait en début de négociations la traduction de M. Bozizé devant la Cour pénale internationale (CPI) « pour crimes de guerre », a obtenu la libération « des personnes arrêtées en relation avec la crise ».

Il s’est engagé « à se retirer des villes occupées et à abandonner la lutte armée ».

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est félicité dès vendredi de la conclusion de l’accord et en a demandé l’application rapide.

Dans une déclaration adoptée par ses 15 membres, il « souligne la nécessité d’appliquer promptement ces accords et invite toutes les parties à les appliquer de bonne foi ».

Le Conseil « demande aussi instamment à toutes les parties d’autoriser dès que possible un accès sécurisé et sans entrave aux populations qui ont besoin d’une aide humanitaire ». Il exige la « libération immédiate de tous les civils détenus par des groupes armés ».

La déclaration souligne aussi l’inquiétude de l’ONU face aux violations des droits de l’homme, notamment les « attaques contre des minorités ethniques » et le recrutement d’enfants-soldats.

Jeuneafrique.com avec AFP

Togo: formation d’un nouveau gouvernement, toujours 7 postes pour l’opposition

juillet 31, 2012
Togo: formation d'un nouveau gouvernement, toujours 7 postes pour l'opposition Togo: formation d’un nouveau gouvernement, toujours 7 postes pour l’opposition © AFP

Un nouveau gouvernement, comprenant plusieurs membres de l’Union des forces de changement (UFC), le principal parti d’opposition, a été nommé mardi par le président togolais Faure Gnassingbé, selon un décret présidentiel lu mardi à la télévision nationale.

Dans ce cabinet de 31 membres, comme précédemment, l’UFC détient toujours sept postes ministériels, dont celui des Affaires étrangères, conservé par Elliott Ohin.

En mai 2010, ce parti d’opposition avait fait son entrée pour la première fois au gouvernement suite à un « accord » signé avec le parti au pouvoir.

L’UFC est dirigée par Gilchrist Olympio, fils du premier président togolais Sylvanus Olympio, assassiné en 1963.

Le gouvernement comprend dix nouveaux ministres tandis que dix autres ont été remerciés, dont le ministre de la Sécurité et de la protection sociale, le colonel Gnama Latta, remplacé par le colonel Damehane Yark, actuel directeur de la gendarmerie.

La nouvelle équipe gouvernementale est également marquée par le départ de l’un des fidèles du président Faure Gnassingbé, le ministre de l’administration territoriale Pascal Bodjona.

Aucune personnalité du collectif « Sauvons le Togo » ne figure parmi les ministres, ses responsables ayant refusé de prendre part au gouvernement.

Ce collectif a organisé ces dernières semaines une série de manifestations à Lomé pour dénoncer notamment l’adoption par l’Assemblée nationale – où le parti du pouvoir est majoritaire – d’une loi modifiant certaines dispositions du code électoral, alors qu’un scrutin législatif doit avoir théoriquement lieu en octobre.

« Sauvons le Togo » regroupe neuf organisations de la société civile et sept partis et mouvements politiques de l’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre et l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo.

Jeuneafrique.com avec AFP