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Le gouvernement de Trump furieux de l’avortement d’une adolescente sans papiers

novembre 3, 2017

Des opposants à l’avortement manifestent à Washington, le 5 mai 2017 / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / ALEX WONG

Le gouvernement de Donald Trump a suggéré vendredi des sanctions disciplinaires à l’encontre des avocats d’une adolescente sans papiers, qui a obtenu le droit d’avorter alors qu’elle était détenue dans un centre de rétention migratoire.

Dans un recours de 130 pages adressé à la Cour suprême des Etats-Unis, le ministère américain de la Justice accuse les défenseurs de la jeune fille d’avoir précipité son interruption de grossesse, sans leur laisser le temps de poursuivre la bataille judiciaire.

« Une sanction disciplinaire pourrait se justifier » à l’encontre des avocats de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), affirme le gouvernement. L’ACLU mène devant les tribunaux un vaste combat contre les politiques de M. Trump.

Dans cette affaire qui s’est imposée comme la première grande bataille judiciaire autour d’un avortement sous la présidence du milliardaire, l’ACLU défend une jeune étrangère de 17 ans, identifiée par le pseudonyme « Jane Doe ».

L’adolescente, détenue au Texas après être entrée clandestinement aux Etats-Unis, avait demandé à avorter en septembre.

Les autorités lui avaient laissé le choix entre ne pas avorter ou accepter d’être expulsée pour obtenir ailleurs une interruption volontaire de grossesse.

L’ACLU a mené une âpre bataille sur ce dossier qui a pris une forte portée symbolique en raison de ses enjeux touchant aux droits des femmes et des immigrés.

Finalement la cour d’appel fédérale de Washington, siégeant en assemblée plénière, a le 24 octobre affirmé le droit de « Jane Doe » à obtenir un avortement.

– IVG à l’aube –

En se fondant sur ce jugement favorable, les soutiens de l’adolescente l’ont conduite se faire pratiquer une IVG dès les premières heures du 25 octobre, court-circuitant ainsi le ministère de la Justice, qui avait prévu de saisir la Cour suprême ce même jour.

La loi au Texas impose un délai d’au moins 24 heures entre un premier entretien de conseil avec le médecin avorteur et l’IVG en elle-même.

Les avocats du gouvernement affirment que leurs homologues de l’ACLU leur avaient assuré que l’entretien se déroulerait le 25 octobre, pour une intervention le 26. En fait, l’adolescente avait déjà passé un entretien médical le 19 octobre, ce qui selon l’ACLU a permis l’IVG dès le petit matin du 25 octobre.

L’ACLU a affirmé vendredi avoir agi « en conformité absolue avec la décision de la cour, la loi fédérale et celle du Texas ».

« Ce gouvernement a mobilisé des moyens stupéfiants pour empêcher cette jeune femme d’obtenir un avortement. Aujourd’hui, car ils ont échoué à la bloquer, ils mettent en cause de façon infondée notre conduite », a dénoncé David Cole, le directeur juridique de l’ACLU.

Le dossier présentait de toute façon un caractère d’urgence: Jane Doe était enceinte le 24 octobre de plus de 15 semaines, alors que le Texas prohibe la plupart des avortements au-delà de 20 semaines.

La saisie vendredi de la Cour suprême, à tendance conservatrice, illustre la détermination actuelle du gouvernement américain à agir en faveur des opposants à l’avortement, qui contrôlent la Maison Blanche et le Congrès.

La haute cour avait légalisé l’avortement dans tous les Etats-Unis en 1973. Mais les restrictions à ce droit ont tendance à se multiplier depuis la victoire électorale de Donald Trump.

Romandie.com avec(©AFP / 03 novembre 2017 18h38)                

États-Unis: Sasha Obama, 15 ans, a un job d’été -presque- comme les autres adolescents

août 6, 2016

Sasha (à droite) et Malia Obama lors de la fête de Thanksgiving 2013.

Sasha (à droite) et Malia Obama lors de la fête de Thanksgiving 2013.Reuters

La cadette du président Obama ne chôme pas durant l’été. Et pour cause, pendant que sa grande soeur Malia profite de ses vacances, Sasha débarrasse les tables d’un restaurant de fruits de mer du Massachusetts.

Les filles Obama seraient donc des adolescentes comme les autres. Deux jours après que le monde a découvert le twerk endiablé de Malia Obama, la fille aînée du président américain, au festival Lollapalooza, c’est au tour de Sasha de faire parler d’elle.

A la surprise générale, la cadette du président a décroché un job d’été comme serveuse dans un restaurant de fruits de mer dans le Massachusetts, le Nancy’s, situé sur l’île de Martha’s Vineyard qui est un lieu prisé par les célébrités américaines et les présidents des Etats-Unis.

D’après le Boston Herald’s, la jeune fille de quinze ans -qui se fait appeler Natasha, son vrai nom- exécute les mêmes tâches que les autres: elle encaisse les commandes, prépare les tables avant le déjeuner…

Six personnes chargées de sa sécurité

Mais elle ne travaille pas dans les mêmes conditions que ses collègues autres puisqu’elle est accompagnée en permanence de six agents secrets chargés de sa sécurité.

« Nous nous demandions bien pourquoi il y avait six personnes autour de cette fille, puis nous avons compris qui elle était, » raconte un serveur du restaurant.

« Une vie aussi normale que possible »

Interrogée au sujet de l’éducation de ses enfants dans l’émission Entertainment tonight, Michelle Obama insiste sur les efforts qu’elle et son mari font pour que leurs filles aient une vie « aussi normale que possible« .

LIRE AUSSI >> Malia Obama, en stage sur le tournage de la série Girls

Dans l’un de ses podcasts hebdomadaires, Barack Obama a même évoqué les craintes qu’il avait lors de sa prise de fonctions: « avec Michelle, notre plus grande inquiétude était de les voir se transformer en filles gâtées, ou de croire que tout le monde mange dans de la porcelaine de Chine ». Mais il semble aujourd’hui rassuré: « Elles ont confiance en elles, sans être prétentieuses. Elles ont des amis formidables. Elles ne sont pas enfermées dans une bulle comme moi. Elles vont au centre commercial. Elles dorment chez des copines. Elles sont invitées au bal de promo. Elles s’en sortent très bien ».

Lexpress.fr

Un viol collectif à Rio met le Brésil en émoi

mai 28, 2016

Conférence de presse des enquêteurs sur le viol de l’adolescente, vendredi 27 mai.

Conférence de presse des enquêteurs sur le viol de l’adolescente, vendredi 27 mai. RICARDO MORAES / REUTERS
Elle était encore une adolescente de 16 ans quand elle est venue, ce samedi 21 mai, retrouver son petit ami, « Pedrao » dans une favela de la zone ouest de Rio de janeiro. Quelques heures plus tard, « Mina » (mine) comme la décrit atrocement l’un de ses agresseurs, n’était définitivement plus une enfant. Cette nuit-là, la jeune Brésilienne fut droguée, violée et violentée. La police tente de mettre la main sur trente-trois suspects. Oui, trente-trois. Quatre ont été arrêtés.

Au sordide s’est ajoutée la bestialité quand les violeurs ont posté, mardi, une vidéo de la victime, nue et endormie (ou inconsciente) se vantant, entre deux éclats de rires, d’avoir été « plus de trente » à l’agresser. « Plus de trente » à avoir « creusé un tunnel dans la mine », a tweeté un certain @michelbrazil7, activement recherché et dont le compte Twitter a été fermé.

Choqué, le Brésil est en émoi. Le crime est relayé par la presse internationale. Déjà, le Times of India, y voit une version brésilienne du « cas Nirbhaya », l’affaire de cette jeune étudiante indienne décédée en 2012 suite à un viol collectif.

Un autre cas similaire dans l’Etat du Piaui

Le Brésil n’est pas l’Inde. Mais il s’est réveillé mercredi avec un profond sentiment de malaise. Selon l’annuaire brésilien de sécurité publique, 47 646 viols ont été recensés en 2014 : 5 par heures, un toutes les 11 minutes. Un chiffre sans doute bien en deçà de la réalité. Selon l’Institut de recherche économique appliquée (IPEA) seuls 10 % des cas de viols seraient notifiés à la police. L’institut estime ainsi que 527 000 personnes sont violées chaque année au Brésil, parmi elle 89 % de femmes dont 70 % d’enfants et d’adolescentes.

Vendredi, la presse se faisait l’écho d’un autre cas similaire : une jeune femme de 17 ans, victime d’un viol collectif dans l’Etat du Piaui, par cinq jeunes, âgés de 15 à 18 ans. Là encore, la jeune femme était inconsciente, saoulée. La police a identifié quatre mineurs suspects, qui nient les faits, mais admettent avoir vu l’homme de 18 ans avoir une relation sexuelle avec la victime. « Tous trouvaient normal de voir un homme majeur avoir une relation sexuelle avec une jeune femme endormie », a commenté au journal Folha de Sao Paulo l’un des enquêteurs, visiblement atterré.

L’organisation des Nations unie pour les femmes au Brésil, ONU mulheres, a manifesté son soutien, jeudi, aux victimes de ces crimes « barbares » et prémédités, appelant à une réaction des autorités et soulignant que l’exposition des méfaits auprès du public était une atteinte à la dignité de la personne.

Très vite, la présidente Dilma Rousseff, éloignée du pouvoir suite à l’ouverture d’une procédure d’« impeachment » (destitution) à son encontre, a elle aussi fait part sur Twitter de son effroi appelant, jeudi, « à combattre, dénoncer et punir », cette « barbarie ».

Une « culture du viol »

Il aura fallu 24 heures de plus et une vague d’indignation sur les réseaux sociaux pour que son suppléant, Michel Temer, réagisse à son tour et affirme rejeter « avec la plus grande véhémence le viol de l’adolescente de Rio de Janeiro. Il est insensé qu’en plein XXIe siècle l’on doive cohabiter avec des crimes d’une telle barbarie ». Pris de court, l’ancien coéquipier de Dilma Rousseff a promis de créer un département au sein de la police fédérale pour gérer spécifiquement des violences faites aux femmes.

La proposition fait ricaner les féministes. « Je ne crois pas qu’un gouvernement qui a supprimé le ministère de la femme soit réellement préoccupé par cette question », raille Cynara Menezes auteure du blog Socialista morena. Michel Temer s’était déjà attiré les foudres des défenseurs de la cause féminine en nommant le 12 mai un gouvernement exclusivement masculin.

Le viol de Rio fera-t-il changer les esprits ? Mme Menezes en doute. « Il règne une culture du viol au Brésil », se désole-t-elle comme nombre d’internautes. « A chaque cas d’agression, quelqu’un vient souligner que la femme portait une jupe courte, qu’elle aime le baile funk [les soirées de la jeunesse dans les favelas] ou consomme de la drogue. Au Brésil, on entend souvent dire que les femmes, les Indiens, les Noirs se victimisent », s’agace-t-elle.

Selon une enquête de l’Ipea datée de 2014, 26 % des personnes interrogées considéraient que les femmes portant des vêtements laissant voir le corps méritent d’être attaquées. 65,1 % pensaient aussi qu’une femme agressée par son partenaire qui reste, malgré tout avec lui, aime être frappée.

Lemonde.fr par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante)

Inde: décès d’une adolescente violée et brûlée vive

mars 9, 2016

New Delhi – Une adolescente indienne de 16 ans qui avait été violée et brûlée vive sur le toit de sa maison est décédée des suites de ses blessures, a annoncé la police mercredi.

Le jeune fille, brûlée à plus de 90% lors de l’agression commise lundi, est morte tôt mercredi dans un hôpital de New Delhi, a dit le policier chargé de l’enquête à l’AFP.

Elle n’a malheureusement pas pu être sauvée en dépit des efforts de l’équipe médicale, a déclaré Ashwani Kumar.

Nous avons arrêté l’accusé, âgé de 19 ans, qui est incarcéré. L’enquête devra permettre de comprendre les motifs et les détails de ce crime, a-t-il ajouté, précisant que le suspect est poursuivi notamment pour viol et meurtre.

Une autopsie (du corps la victime) est en cours. Nous attendons le rapport, a-t-il encore dit.

Selon la presse indienne, qui cite le père de la victime, un voisin de leur village dans l’Etat de l’Uttar Pradesh (nord) harcelait sa fille depuis un an en dépit des mises en garde.

Les défenseurs des droits des femmes accusent régulièrement la police de négliger les plaintes pour harcèlement de femmes, les auteurs se trouvant encouragés alors à poursuivre leurs méfaits.

Le viol en réunion ayant entrainé la mort d’une étudiante dans un bus de Delhi fin 2012 avait mis en lumière le haut niveau des violences dont sont victimes les femmes en Inde.

Des manifestations monstres avaient eu lieu dans tout le pays où les victimes de viol sont fréquemment ostraciées et pressées par la police et leurs proches de renoncer à porter plainte.

La loi sur les auteurs de viol a été durcie après le crime de 2012, en particulier pour accélérer les procès pour viol et renforcer les peines.

La police a arrêté le mois dernier deux hommes accusés d’avoir tué par balles une adolescente de 14 ans qui avait résisté à leurs avances dans l’Etat de l’Uttar Pradesh.

En février, une adolescente victime d’un viol a été à nouveau attaquée dans un hôpital de l’Etat du Jharkhand (est) où elle était soignée pour la première agression.

Romandie.com avec(©AFP / 09 mars 2016 11h24)

Sarcelles: une ado portée disparue

juillet 4, 2011

Les policiers de Sarcelles, dans le Val-d’Oise, ont lancé ce dimanche un appel à témoins après la disparition d’une adolescente de 13 ans, qui n’a plus donné de nouvelles depuis jeudi soir.

La collégienne prénommée Sajou et originaire d’Afrique subsaharienne, a quitté l’une de ses amies, la dernière à l’avoir vue, jeudi soir à Sarcelles. Elle aurait passé un dernier coup de téléphone vers 22h30, affirmant qu’elle se trouvait à la gare de Garges-Sarcelles (RER D) avant que la communication ne soit coupée.

« Pour l’heure, les éléments recueillis ne nous permettent pas de dire s’il s’agit d’une affaire crapuleuse ou d’une fugue », a expliqué une source policière. Jeudi soir, Sajou était vêtue d’une tunique noir et blanc, d’un legging noir et de baskets aux couleurs d’un pays africain. Toute personne l’ayant aperçue peut contacter le commissariat de Sarcelles au 01.34.38.37.37.

Le Figaro avec AFP