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Congo-Disparition : dernier hommage des AET à Aaron Nkakou

décembre 28, 2022

L’Association des anciens enfants de troupe (AET) du Congo, conduite par son président, Rémy Ayayos Ikounga, a rendu le 28 décembre à Brazzaville un ultime adieu au général Aaron Nkakou Bakebongo, décédé le 13 décembre dernier en France.

Une vue des AET se recueillant devant le cercueil

Dans l’oraison funèbre, l’AET Serge Eugène Ghoma-Boubanga a expliqué qu’Aaron Nkakou Bakebongo est né le 29 octobre 1950 à Mankoussou, dans le département du Pool. Après les études primaires durant lesquelles il obtient son Certificat d’études primaires élémentaires en 1963, il entre la même année à l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc et sortira breveté en 1967, dans la promotion général Leclerc.

Après l’obtention du Brevet d’études du premier cycle, il est orienté au lycée Savorgnan-de-Brazza pour y suivre les classes de seconde et première, avant d’être orienté en 1969-1970 à l’école militaire préparatoire capitaine Tchorere, de Saint-Louis, au Sénégal, pour une préparation militaire supérieure où il obtiendra son baccalauréat scientifique série C (…).

Durant son exemplaire carrière militaire, l’AET Aaron Nkakou Bakebongo occupera différentes fonctions prestigieuses parmi lesquelles chef adjoint du bureau de solde ; chef de bureau fonds et budget de la direction centrale de l’intendance ; gestionnaire du magasin de l’intendance de l’Armée populaire nationale (APN); directeur du service de l’intendance ; chef d’état-major de la logistique de l’APN ; directeur des fonds et budget ; directeur général de l’administration et des finances des Forces armées congolaises; directeur général des Affaires stratégiques et de la coopération militaire, d’où il sera admis en deuxième section, le 31 décembre 2015.

Par ailleurs, étant membre du Parti congolais du travail, il siégera comme député à l’Assemblée nationale populaire dans la législature de 1979 à 1984, durant laquelle il aura la charge de premier secrétaire de la Commission  finances et budget. Pour tous les services rendus à la nation, il a été récipiendaire de plusieurs décorations, dont Commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

Avec Adiac-Congo par Guillaume Ondze

Les Congolais peuvent-ils encore compter sur leur armée?

avril 7, 2016
Auteur: PM

Sans passion aucune on peut se poser la question froidement sur le rôle de l’armée congolaise et de ses cadres.

On nous a appris dans les années passées que l’armée congolaise avait en son sein des officiers républicains et que le clanisme ne concernait qu’une infime partie de l’armée congolaise.

Nous avons entendu dire qu’il y avait des saint Cyriens, des AET et même des officiers républicains qui sont bien formés dans l’armée congolaise, des personnes dont la probité morale et l’esprit républicain ne souffraient d’aucun doute.

On est en droit de se demander où sont passés ces hommes de valeurs quand la ville est envahi par des miliciens, des agents de sécurité et même des mercenaires qui terrorisent les populations.

On nous a signalé ce matin des bombardements à Vindza dans le Pool, le village dont le député n’est autre que l’honorable Emmanuel Yoka, Ministre d’État de la justice et des droits humains, un des sécurocrates qui définit et fait appliquer les stratégies du pouvoir.

En effet, ce matin du 6 avril 2016, Vindza est devenu la cible de la folie meurtrière et de la barbarie du clan des tribalo-sécurocrates du pouvoir de Brazzaville.

Le Révérend Pasteur Ntumi a une cité à Vindza dans le quartier Moutessi. Les hélicoptères avaient pour cible la destruction de la cité du Révérend Pasteur Ntumi, mais ils ont frappé l’école primaire de Vindza situé à deux kilomètres de la cible. À Vindza, les populations se sont une fois de plus réfugiées dans la forêt.

Il y a en fait un groupe de personnes au pouvoir bien identifié qui voue une haine terrible vis a vis des originaires du Pool. Les mercenaires, les hélicoptères pilotés par des ukrainiens pour pilonner le peuple sont dirigés par ce groupe de personne.

Quelle est la réaction des généraux Konta, Boukaka, et du Chef d’Etat-Major Général que les troupes s’en prennent aux pauvres populations civiles ? Est ce a titre préventif que l’on s’acharne sur cette population au motif que les gens n’aiment plus ce pouvoir ? Que pensent maintenant les Claude Nsilou, Landry Kolelas, Hellot Mampouya, Tchimbambelela, Adelaide Mougany, Lorentine Milongo ou Isidore Mvoumba qui ont porté Sassou Nguesso a bout de bras en appelant leur population à voter pour Sassou Nguesso lorsqu’ils voient comment on est en train de massacrer les populations de leur contrée.

Sont-ils fiers de voir, sans tribalisme ni parti-pris aucun, leur concitoyens vivre le martyre, dormir à la belle étoile, dans des sites d’accueil de fortune, les églises et les écoles insalubres et de l’autre coté, leur bourreau en train de savourer une victoire usurpée, coupe de champagne à la main ? Qui peut expliquer ce genre d’aberration ?

Nous ne sommes pas en présence d’une crise politico ethnique opposant le pouvoir du Nord entre guillemet contre les ressortissants d’un département du Sud qualifiés de réfractaires au pouvoir.

Le pouvoir minoritaire et tribal s’appuie sur la violence pour mettre les gens au pas.

Ce groupe de tueurs haineux sème la terreur pour briser le moral de tous ceux qui n’ont pas voté pour Sassou Nguesso et qui croient que son élection est une victoire qui leur a été volée.
Lorsque les gens ont riposté à la suite de l’attaque des quartiers Sud, les seules personnes qui ont été attaquées étaient les policiers. Les édifices qui ont été attaques étaient les commissariats et les PSP. Les camps de la gendarmerie n’ont pas été attaques et aucun gendarme n’a été touche à part les symboles répressifs de la République que sont les Mairies et les lieux publics.

Cette répression vient encore mettre a nue l’étendue de la fraude du pouvoir sortant. C’est la guerre que nous impose une ethnie au pouvoir contre la majorité républicaine. Ces tueries qui sont en train de se produire dans le Pool sont le fait d’une minorité de va-t-en guerre, des gens proches de Sassou Nguesso et de Sassou Nguesso lui-même parce qu’il laisse faire.

Avec Zenga-mambu.com