Posts Tagged ‘Affaire’

France/ Affaire Sarah Halimi : la Cour de cassation répond à Emmanuel Macron

janvier 27, 2020

Chantal Arens et François Molins rappellent a minima que «l’indépendance de la justice est une condition du fonctionnement de la démocratie.» Le chef de l’Etat avait déclaré que le besoin d’un procès dans cette affaire était «là».

Emmanuel Macron participe à Yad Vashem à Jérusalem le 23 janvier 2020.
Emmanuel Macron participe à Yad Vashem à Jérusalem le 23 janvier 2020. REUTERS / Ronen Zvulun / Pool 

La polémique ne retombe pas. Lors de son déplacement en Israël, Emmanuel Macron avait souhaité jeudi 23 janvier un procès pour le meurtre de Sarah Halimi, dont le suspect a été déclaré pénalement irresponsable. Le chef de l’Etat a dit : «le besoin de procès est là (…) Un pourvoi en cassation a été formulé et constitue une voie possible» car «il faut que tout ce qu’un procès comporte de réparation puisse se tenir». «La justice française a reconnu le caractère antisémite de ce crime», ce que «personne ne peut remettre en cause», avait-il rappelé.

Ce lundi 27 janvier, la Cour de cassation lui répond dans un message a minima et trois jours après. Chantal Arens, première présidente et François Molins, procureur général près cette Cour «rappellent que l’indépendance de la justice, dont le Président de la République est le garant, est une condition essentielle du fonctionnement de la démocratie. Les magistrats de la Cour de cassation doivent pouvoir examiner en toute sérénité et en toute indépendance les pourvois dont ils sont saisis.»

La Cour ne pouvait pas moins faire.

Le 19 décembre, la cour d’appel de Paris a déclaré pénalement irresponsable Kobili Traoré, mis en examen pour le meurtre de cette sexagénaire juive en avril 2017, en estimant que ce consommateur de cannabis était alors en proie à une «bouffée délirante». Il ne pourra donc pas être jugé aux assises, selon la décision qui a provoqué la colère des parties civiles et de représentants de la communauté juive. La chambre de l’instruction a tranché entre les expertises psychiatriques contradictoires du dossier et conclu à l’abolition du discernement de Kobili Traoré au moment des faits.

Par Le Figaro.fr

Mort de Freddie Gray: abandon des poursuites contre les 3 derniers policiers impliqués

juillet 27, 2016

Washington – Les poursuites contre les trois derniers policiers impliqués dans l’homicide de Freddie Gray, un Noir mortellement blessé dans un fourgon de police il y a plus d’un an, ont été abandonnées, a indiqué mercredi la justice américaine.

Aucun des policiers initialement poursuivis n’aura donc été condamné dans cette affaire qui avait déclenché de violentes émeutes dans Baltimore (Maryland, est) et pris une dimension nationale aux Etats-Unis.

Les services du procureur de la ville de Baltimore ont décidé d’abandonner les poursuites dans les dossiers restants liés à l’arrestation et à la mort de Freddie Gray, a indiqué une cour du Maryland, dont dépend Baltimore, dans un bref communiqué.

Après les émeutes de Ferguson (Missouri, centre) à l’été 2014, l’affaire Gray, qui avait éclaté au printemps 2015, était devenue pour beaucoup le symbole des violences policières envers la communauté noire.

Freddie Gray, un jeune Noir de 25 ans avait été installé dans un fourgon de police le 12 avril 2015 pour être emmené au poste.

Le jeune homme a subi, dans des circonstances qui n’ont jamais été clairement établies, une fracture des vertèbres cervicales lors du transport avant de succomber à ses blessures le 19 avril.

Romandie.com avec(©AFP / 27 juillet 2016 16h25)

Emmanuel Adebayor : «Si je meurs, personne ne connaîtra mon histoire»

mai 21, 2015
Le Togolais Emmanuel Adebayor.REUTERS/Eddie Keogh

Le Togolais Emmanuel Adebayor.REUTERS/Eddie Keogh

Mercredi 20 mai, Emmanuel Adebayor a une nouvelle fois raconté sur Facebook ses déboires familiaux. Cette fois, il s’en prend à ses deux frères : Kola et Peter. « Je pourrais écrire une autobiographie et la vendre, mais j’ai décidé de tout partager avec vous ici », explique l’international togolais.

Emmanuel Adebayor va-t-il continuer à utiliser Facebook pour écrire son autobiographie ? L’international togolais a une nouvelle fois pris « la plume » pour raconter ses déboires familiaux sur le réseau social. Après avoir évoqué sa mère, sa demi-sœur, son demi-frère et son frère Rotimi, il s’en prend désormais à ses deux autres frères : Kola et Peter, ce dernier étant décédé en 2013.

Un couteau sous la gorge

Comme souvent, c’est l’argent qui est le moteur de querelles et de vacheries en tout genre. Alors qu’Adebayor portait les couleurs de Monaco, ses frères lui auraient mis un couteau sous la gorge alors que le jeune footballeur se reposait. « J’étais très fatigué et je suis allé faire une sieste. Je me suis réveillé et il y avait un couteau sous ma gorge. Quand j’ai ouvert les yeux, mes deux frères étaient là. Ils criaient et disaient que je perdais leur temps. Peter devenait très furieux et Kola le supportait. Je leur ai dit: ‘Si c’est le seul moyen de régler ce problème… tuez-moi et prenez l’argent !’  C’est à ce moment qu’ils ont posé le couteau sur la table ». A la mort de Peter, Adebayor raconte que « ce gars (Kola NDLR) ne s’est même pas présenté aux funérailles ; alors que je lui ai envoyé de l’argent pour son voyage ».

Emmanuel Adebayor a même pensé à mettre fin à ses jours. « Demandez à ma sœur Iyabo Adebayor combien de fois je l’ai appelée… j’étais prêt à me suicider ? J’ai gardé ces choses pendant plus de 11 ans, explique-t-il. Mais si je meurs, personne ne connaîtra mon histoire, personne ne retiendra la leçon… Certaines personnes disent que je devrais garder ces histoires, mais quelqu’un doit se sacrifier; quelqu’un doit en parler. Je sais qu’il y a des gens qui vont établir un rapport avec leurs propres histoires et d’autres vont apprendre les leçons. Pour tous ceux qui me connaissent, je ferais tout pour mon pays et mon peuple ». Emmanuel Adebayor a déjà accusé sa mère de se servir de la magie noire pour ruiner sa carrière. Il a aussi reproché à l’un de ses frères d’être un voleur compulsif. Les salaires très importants de l’attaquant ont visiblement fait des envieux.

Passé par Monaco, Arsenal, le Real Madrid, Manchester City et aujourd’hui à Tottenham, Emmanuel Adebayor, qui a été élu meilleur joueur africain en 2008, expose sa vie aux 800 000 personnes qui le suivent sur Facebook. Cette saison, le capitaine des Éperviers n’a inscrit que deux buts dans le championnat anglais. Alors qu’il aurait pu faire un livre à succès de toutes ces histoires, Adebayor a choisi Facebook. Et il devrait continuer à égrainer ses drames familiaux encore quelques semaines.

Rfifr

Egypte: les deux fils de Moubarak remis en liberté dans une affaire de corruption

janvier 22, 2015

Le Caire – Un tribunal égyptien a ordonné jeudi la remise en liberté des deux fils de l’ex-président Hosni Moubarak en attendant leur nouveau jugement dans une affaire de corruption, a affirmé un responsable du tribunal.

Leur avocat Farid al-Deeb a indiqué à l’AFP qu’Alaa et Gamal Moubarak ont atteint la période maximale légale de détention provisoire et peuvent donc quitter la prison.

Les deux fils doivent être jugés de nouveau avec leur père, l’ex-Raïs renversé en 2011 par une révolte populaire, pour le détournement de plus de 10 millions d’euros d’argent public alloués à l’entretien des palais présidentiels.

Dans cette affaire, les deux fils avaient écopé de quatre ans de prison en mai tandis que M. Moubarak avait été condamné à trois ans de réclusion. Mais après un appel interjeté par les avocats de la famille, la Cour de cassation a annulé le 13 janvier ce verdict et ordonné un nouveau procès.

Dans une autre affaire, un tribunal a blanchi en novembre les trois hommes d’autres accusations de corruption. Et l’accusation de complicité de meurtre a été abandonnée contre M. Moubarak, jugé pour la mort de centaines de manifestants durant la répression du soulèvement de 2011.

La remise en liberté du clan Moubarak représente un dilemme pour l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, souvent accusé par les défenseurs des droits de l’Homme d’avoir instauré un régime plus autoritaire encore que celui de l’ex-Raïs, depuis qu’il a destitué et fait arrêter l’islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.

M. Moubarak va rester en détention dans un hôpital militaire du Caire même si techniquement il est libre, a affirmé son avocat, tandis que les médias étatiques ont indiqué que son éventuelle remise en liberté dépendait d’une nouvelle décision de la justice.

Les procès du clan Moubarak sont désormais éclipsés par ceux intentés contre M. Morsi et les dirigeants de sa confrérie islamiste des Frères musulmans, qui sont quasiment tous derrière les barreaux.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2015 13h12)

Egypte: Moubarak libre dans une affaire, encore détenu pour un dernier cas

août 19, 2013

LE CAIRE (Qahirah) – L’ancien président égyptien Hosni Moubarak a été remis en liberté conditionnelle dans l’attente d’un procès dans une affaire de corruption, mais il reste détenu pour un dernier chef d’inculpation, a-t-on appris lundi de sources judiciaires.

Son avocat a annoncé qu’il ferait appel dans cette quatrième et dernière affaire de corruption pour exiger sa libération, ont précisé ces sources.

Farid al-Dib, qui défend l’ex-président, entend s’appuyer sur le fait que M. Moubarak a remboursé les 450.000 euros qu’il est accusé d’avoir reçus sous forme de cadeaux offerts par le ministère de l’Information, ont expliqué ces sources.

Depuis avril, M. Moubarak avait obtenu d’être libéré sous conditions dans le cadre de deux autres affaires, l’une pour corruption et l’autre pour le meurtre de manifestants, au motif qu’il avait dépassé la période maximale de détention préventive.

L’ancien président, âgé de 85 ans, et son ancien ministre de l’Intérieur Habib el-Adli, tous deux poursuivis avec six autres responsables de son régime, n’étaient pas présents dans le box grillagé de la cour criminelle.

Le premier procès de M. Moubarak avait abouti en juin 2012 à une condamnation à la réclusion à perpétuité, mais la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès, qui a commencé le 11 mai.

M. Moubarak est jugé en même temps que ses deux fils, six anciens hauts responsables des services de sécurité ainsi qu’un homme d’affaires, Hussein Salem, qui a fui vers l’Espagne.

La révolte qui a renversé l’ancien président début 2011 a fait près de 850 morts, selon des chiffres officiels.

Romandie.com avec (©AFP / 19 août 2013 15h43)

Congo/Procès sur l’affaire des explosions du 4 mars 2012 : Les avocats de la défense réclament la constitution des parties civiles

août 13, 2013

Le procès sur l’affaire des explosions du 4 mars 2012, qui a démarré, mardi 6 août 2013, au palais de justice, à la cour d’appel de Brazzaville, dans une session présidée par Maturin Bayi, premier président de cette cour, bat son plein. Les accusés passent devant la barre pour interrogatoire. Sept d’entre eux sont déjà passés. Certains on récusé les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’ils avaient signés pendant l’enquête.

L’un des accusés-clé, le caporal-chef Blood Kakom Kouack (40 ans), a nié que ce soit son foyer de charbons qui ait mis le feu dans la soute à munitions. Pour lui, «c’est l’étouffement» qui a provoqué l’incendie, à cause de la dynamite des sociétés privées qu’on y entreposait. Par ailleurs, les avocats de la défense ont réclamé la constitution des parties civiles, car l’Etat, pour eux, est civilement responsable de ce qui est arrivé.

Les audiences se déroulent chaque jour ouvrable (de lundi à samedi), de 9h à 16h, au palais de justice. Déjà, chaque partie (ministère public et avocats de la défense) a soumis à la cour, la liste de ses témoins (voir ci-contre). Mais, pour l’instant, ce sont les accusés qui défilent à la barre. Sept ont déjà déposé. Le passage du caporal-chef Kakom était très attendu. En effet, il est accusé d’être à l’origine de l’incendie, à cause d’un foyer à charbons qu’il aurait allumé, pour réchauffer sa nourriture, le dimanche matin 4 mars 2012, à l’Ecrrramu. Il aurait l’habitude de faire sa cuisine au même endroit. Ce sont les charbons ardents de son foyer qui seraient tombés dans le dépôt de munitions, s’il ne l’aurait pas fait exprès, et qui auraient mis le feu.

A la barre, le caporal-chef Kakom a reconnu qu’il avait bien un foyer, mais celui-ci n’était pas allumé. Quand il y a eu le feu, il est parti, alors qu’un collègue l’appelait, en criant au feu, dans le dépôt de munition. Kakom explique que le feu a été plutôt provoqué par «l’étouffement», car dans la soute à munitions, on avait pris l’habitude d’y entreposer de la dynamite avec laquelle les sociétés privées travaillent, pour fendre la pierre dans les carrières. Les avocats de la défense ont appelé au témoignage des sociétés privées concernées, notamment Escom, Socofran et S.g.e-Congo.

Autre fait majeur constaté, c’est que les accusés ont nié les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’ils avaient signés pendant la période des enquêtes. Le caporal-chef Kakom et le sergent-chef Oba Rodrigue ont même avancé devant la barre que ces déclarations leur ont été arrachées par la torture. Le caporal-chef Kakom a déclaré qu’on l’aurait simulé une exécution sommaire, sur la route du Nord, en l’enterrant à moitié, pour qu’il accepte de dénoncer le colonel Ntsourou comme étant le commanditaire. «Si tu dis ça, on va te donner cinquante millions». On l’aurait même injecté un produit inconnu au cou et qu’il aurait été poignardé à la cuisse. Ces propos dits à la barre sont en contradiction avec les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’il avait signés. Mais Kakom n’a pas reconnu la signature contenue dans ces procès-verbaux. La cour a ordonné une enquête.
Accusé d’avoir désorganisé le service de garde de l’Ecramu, le dimanche 4 mars 2012, en accordant des permissions aux agents prévus pour la garde, le sergent Miéré Raymond a déclaré qu’il ne connaît pas le colonel Ntsourou, sinon que comme officier de l’armée. Il n’a pas de rapport particulier avec lui, même s’ils sont de la même ethnie.

Enfin, ce qu’on peut retenir aussi, c’est la demande des avocats de la défense de constituer les parties civiles, comme l’autorise le code de procédure pénale. Reste à savoir s’il n’est pas trop tard, puisque la constitution des parties civiles doit se faire pendant l’instruction.

Joël NSONI
et Pascal-Azad DOKO

Les dix membres du jury
Koko Emmanuel, Bitemo Jean, Ikolo Bernard, Katsongo Longangué Luc Magloire, Baralongo Joseph, Souamongana Léa Isabelle, Minimbou Clarisse Kalonga Matina Prisca, Mbemba André, Ebimba Emile.

Les avocats de la défense
Joseph Brudet, Ambroise Hervé Malonga, Jean-Philippe Esseau, Edouard Maboya Ganga, Thomas Djolani, Félix Nkounka, Moukassa Ngouaka, Marcel Goma, Ludovic Désiré Essou, Fatima Banzani Mollet, Roger Bongoto, Prospère Bianga, Guy Roger Kinga, Dieudonné Nkoukou, Amedé Nganga, Christian Emina-bonga, Jean Babouba, Eric Yvon Ibouanga, Jean Cyprien Nkielani, Patrick Delbar, Morouba.

Les avocats de l’Etat
Emmanuel Oko, Deviller et Annick Mongo.

Liste des témoins
Okemba Guy-Blanchard, Okandzi Nicolas, Okok Séraphin, Babela Pierreux Léandre, Boukoungou Antoine, Louboungou Julien, Colonel Tsambi Joseph, Général Ndolou Yvon Jacques, Sah Raphaël, Mampia Stéphane, Ampion Constant, Ngondo Albert, Ossalé Paulin Valentin, Ngami dit Marcel, Ondzé Ange, Bouamé Jean-Robert, Mavoungou Guy-Stanislas, Ontango-Koua Nelly Dame Mieme Raymond, Général Essongo Noël-Léonard, Ngampio Ferdinand, Dinga Geoffroy, Opandza Wilson Alphonse, Pochet Pierre Yves, Colonel Ngoma Denis, Mokoko Aubin Gildas, Colonel Epassaka Max Yvon, Colonel Tsoumou Jean-Jacques, Gakosso Jean-Christophe, Ovona Ondzambé Dominique, Mpika-Bakala Léandre, Colonel Nkoua Lucien, Oyengue Léon, Ipani Cyr Alain, Atipo Achille, Colonel Nkaya Joseph, Ondon Isaac, Colonel Allakoua Jean Aive, Djio Sienn Sienn, Omelas Lynchnos Suzano, Général Dabira Norbert, Général Mopendza Ambroise, Vice-Amiral Okemba Jean-Dominique, Général Mokana-Ndongo Franck-Xavier, Colonel Ngakala Michel, Ministre Mokoki Gilbert, Ministre Bowao Charles Zacharie, Ministre Mondjo Charles-Richard, Ministre Mboulou Raymond Zéphirin, Ministre Ondongo Gilbert, Ministre Okombi Salissa André.

Lasemaineafricaine.net

Orage politique entre Washington et Moscou

août 7, 2013

Le torchon brûle entre la Maison Blanche et le Kremlin. L’affaire Snowden a terni le ciel diplomatique des deux grandes puissances du monde. Le ciel qui avait des belles éclaircies, entre temps, vient de sombrer par le refus de Barack Obama qui annule son voyage prévu au mois de septembre dans la capitale russe auprès de son homologue, Vladimir Poutine.

Dignité oblige. Le cœur serein face à l’honneur, le déshonneur de n’avoir pas obtenu l’extradition, de celui, qui hier, rendait les bons et loyaux services secrets à la nation américaine, devenu aujourd’hui, espion et bête à traquer. Défiance ou méfiance. L’affaire Snowden est un poison qui entache les relations entre les deux pays. Car après avoir passé plus d’un mois à la frontière russe, du 25 juin au 1er août, il a enfin obtenu son asile temporaire par la délivrance des documents lui donnant une réelle garantie de vie et pouvant lui permettre d’être en sécurité, sans être inquiété.

Tous les pays du monde ont un système d’espionnage. Des services secrets ou de renseignements. Ils fouillent dans la vie privée de leurs citoyens (par des écoutes téléphoniques et autres mails de nos boîtes électroniques), surveillent nos comportements dans la vie publique et scrutent parfois tous les mouvements de circulation.

Snowden en sa qualité d’agent au service d’une nation a commis une grave et lourde faute professionnelle mettant à nu l’un des systèmes secrets d’une grande puissance qui, aussitôt, trouve l’aura de son estime, fissurée dégageant un mauvais parfum de confiance. Il a manqué à son obligation de réserve. Au respect de la confidentialité. Il s’expose à la réduction totale de sa liberté et de son identité. Il a inscrit son nom dans les annales des hommes les plus recherchés par les États-Unis. Il est rentré dans le tunnel noir de la peur où il aura désormais peur de sa propre silhouette partout où il sera.

La Russie se serait placée dans la même situation que les États-Unis aurait aussi agi sans commune mesure pour traquer son citoyen de haute trahison et fuite d’informations les plus importantes de sa stratégie de fonctionnement international. Si aujourd’hui, Snowden a trahi les États-Unis, qui sait si demain, il ne trahira pas la Russie qui lui a accordé l’asile ? Encore au sommet de sa jeunesse jusqu’à la courbe et au pic de sa vieillesse, de nombreuses péripéties peuvent avoir lieu.

Avec l’annulation de son voyage, en Russie, au mois de septembre prochain, Barack Obama montre avec une fermeté et fierté politiques que l’on ne doit pas jouer avec les affaires de la nation, au prix de les sacrifier sur l’autel de l’amitié.

Bernard NKOUNKOU

Un « tueur en série » suédois a été exonéré de tout crime

juillet 31, 2013

Un Suédois considéré comme le pire « tueur en série » de l’histoire du pays, avec des condamnations pour huit meurtres commis dans les années 70 et 80, a finalement été exonéré de tout crime. Il s’était inventé un passé de meurtrier totalement imaginaire.

Le parquet a annoncé qu’il abandonnait les poursuites contre Sture Bergwall, longtemps connu sous le pseudonyme de Thomas Quick, dans la dernière affaire pour laquelle sa condamnation devait être révisée. Il s’agissait de la disparition en 1976 à Piteaa (nord) d’un adolescent de 15 ans dont des restes du cadavre n’avaient été retrouvés qu’en 1993.

« Une évaluation globale des indices aujourd’hui disponibles (…) indique qu’une condamnation pour meurtre contre Bergwall n’est plus envisageable », a écrit le procureur, Haakan Nyman. Selon le parquet, la cause de la mort n’est même pas sûre.

Enfermé à vie

M. Bergwall ne sera pas libéré pour autant: il est interné à vie dans un hôpital psychiatrique, d’où il tient un blog. « Aujourd’hui est un jour de joie et un jour de réflexion », a-t-il écrit mercredi.

L’affaire avait commencé par des aveux détaillés de M. Bergwall, délinquant condamné à se soigner après un vol à main armée. Soudain, il s’accusait d’avoir commis près d’une trentaine de meurtres et de cannibalisme en Suède, Norvège et Finlande.

En 2008, il faisait une volte-face, disant avoir été victime de sa soif d’attention et de médicaments psychotropes. La Justice fut forcée de reconnaître, affaire après affaire, une série invraisemblable d’erreurs.

M. Bergwall a été acquitté dans trois affaires, et a vu le parquet abandonner les poursuites dans les procès en révision des cinq autres.

Romandie.com

Le président du Venezuela tord le cou à une rumeur sur sa nationalité

juillet 31, 2013

GUAYAQUIL (Equateur / Guayas) – Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a tordu le cou à une rumeur qui lui attribuait la nationalité colombienne, accusant mardi l’opposition d’avoir colporté ces inventions démentes afin de le déstabiliser.

La droite vénezuélienne n’a pas pu vaincre la révolution, a lancé M. Maduro lors d’un sommet régional à Guayaquil, en Equateur. Elle ne le pourra ni avec des putschs et des contre-putschs, elle ne l’a jamais pu avec les élections et maintenant elle se livre à des inventions démentes, a-t-il ajouté.

Le président vénézuélien a démenti les informations d’un ancien ambassadeur panaméen auprès de l’OEA (Organisation des Etats Américains) Guillermo Cochez, à l’origine des rumeurs. Ce dernier avait diffusé un soi-disant certificat de naissance de M. Maduro issu de la localité colombienne de Cucuta, à la frontière avec le Venezuela.

Je me sentirais fier si j’étais né à Cucuta, fier d’être Colombien (…) mais je suis né à Caracas, a poursuivi le chef de l’Etat vénézuélien.

Le même jour, un responsable de l’administration colombienne chargé des registres des naissance, Carlos Arias, a confirmé que le document présenté par l’ancien ambassadeur était un faux, qui ne présentait pas les mêmes caractéristiques que les certificats colombiens.

L’affaire a en tout cas suscité une forte polémique au Venezuela. Le dirigeant de l’opposition, Henrique Capriles, qui conteste toujours sa défaite lors de la présidentielle d’avril dernier, avait réagi en affirmant que si cette information était avérée, l’élection devrait être invalidée.

Nicolas, je te le demande: où es-tu né ? Les Vénézuéliens ont un doute, avait lancé M. Capriles, en exhortant le chef de l’Etat à montrer son certificat de naissance.

Des rumeurs avaient déjà circulé sur la nationalité colombienne de M. Maduro, héritier politique du défunt dirigeant charismatique de la gauche Hugo Chavez, lors de la campagne de l’élection présidentielle, organisée après la mort de son mentor.

Romandie.com avec (©AFP / 31 juillet 2013 10h53)

Cameroun : Les raisons de la démission de l’archevêque de Yaoundé

juillet 29, 2013

Après Benoît XVI, le pape François remet de l’ordre dans l’Eglise. Il a accepté lundi 29 juillet, la démission au Cameroun de l’archevêque de Yaoundé, Mgr Simon-Victor Tonyé Bakot. Il a nommé pour cet archidiocèse un Administrateur Apostolique sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis. Il s’agit de Mgr Jean Mbarga.

Le journal Jeune Afrique rapporte dans son édition du 29 juillet que « Monseigneur Tonye Bakot était contesté par une partie du clergé et, partant, des fidèles qui lui reprochaient sa gestion du patrimoine foncier de la province épiscopale. L’archevêché est riche d’un patrimoine immobilier – le plus important après l’État -, d’un réseau d’écoles, de collèges et lycées, d’imprimeries, de librairies, d’une trentaine de dispensaires… Il est en revanche malade de ses investissements, dont le plus onéreux – la basilique de Mvolyé -, a occasionné une demi-dizaine de milliards de FCFA de dettes.

Accusations et rumeurs sur des questions foncières

Mgr Tonyé a été par ailleurs accusé par les populations autochtones d’activités affairistes incompatibles avec la foi, et plus précisément d’avoir bradé le patrimoine foncier légué par leurs ancêtres. « Il n’y a pas très longtemps, rapporte Africapresse.com, ce sont les autochtones Emveng de Mvolyé qui l’accusaient, à tort ou à raison, de brader le patrimoine foncier légué par leurs ancêtres, au point même de leur faire payer les frais pour enterrer leurs morts dans le cimetière de Mvolyé ».

Le journal poursuivait sur une autre affaire foncière « qui a fait la Une de certains médias » et dans laquelle le prélat aurait eu un rôle. « L’Archevêque métropolitain de Yaoundé aurait spolié un Député de la nation dans l’acquisition d’une parcelle de terrain à proximité du collège de la Retraite, une affaire qui aurait permis au prélat d’engranger la bagatelle de 400 millions de FCFA».

Statistiques ethniques

Enfin, ces derniers temps, l’ancien archevêque n’a cessé de défrayer la chronique. Selon plusieurs articles de presse, il aurait entre autres fait main basse sur une Société immobilière.

Outre les questions foncières, l’ancien archevêque avait également soulevé « un scandale » rapporte Jeune Afrique « après la révélation d’une lettre adressée, en juin 2012, au Père Martin Brida, doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de l’Université catholique d’Afrique centrale dans laquelle il se livrait à des statistiques ethniques ».

Radio.vatican.ca avec Jeuneafrique.com