Posts Tagged ‘affaires étrangères’

Congo/fausses bourses Suisses: 320 étudiants Mbochis escroqués par le ministère des Affaires étrangères

avril 26, 2018

Dans un communiqué publié et signé par le secrétaire des affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger Cyprien Sylvestre Mamina, et estampillé « large diffusion », on portait à la connaissance des congolais de l’offre de 500 bourses d’études et emplois de la confédération Helvétique. Comme avec les bourses cubaines, les parents des étudiants Mbochis et même des fonctionnaires se sont taillés la part du gâteau qui s’est avéré être une grande escroquerie. 320 prétendus étudiants ont déboursé chacun 1.000.000 frs pour figurer dans la liste.

Finalement au Congo, certaines autorités ont eu le courage cynique d’arnaquer même les pauvres étudiants, l’avenir de demain. On comprend pourquoi l’éducation dans ce pays jadis un modèle en Afrique Centrale en matière d’éducation est devenu la risée du monde.

   

Ni plus ou moins que le ministère des affaires étrangères, à travers son secrétariat a organisé une arnaque dans un secteur très prisé par les congolais, à savoir quitter ce pays contrôlé par le clan Sassou. Conscient qu’actuellement 6 congolais sur 10 habitants Brazzaville et Pointe-Noire rêverait s’en aller à l’étranger, Cyprien Sylvestre Mamina a «  tapé sur le côté le plus pêté pêté » en inventant une offre de 500 bourses d’études de la Suisse aux étudiants et employés congolais.

Convaincus de la fiabilité de l’information, publiée à travers un communiqué officiel, de nombreux étudiants congolais s’y sont intéressés. Et comme au Congo, dans ce genre de deal, on privilégie d’abord la famille et la contrée, 320 Mbochis sont tombés facilement.

Parmi les conditions d’obtention de cette bourse fantôme, figurait en bonne place le paiement d’une somme d’un million de francs cfa. Somme dérisoire pour tous ses voleurs de la république désireux de placer leurs rejetons hors du pays.

De nombreux fonctionnaires, ont aussi choisi l’occasion, pour réaliser leur rêve de s’éloigner à jamais de Sassou Nguesso et sa famille. Ils ont versé aussi la dite somme pour compléter leurs dossiers.

La Suisse qui a eu vent de cette arnaque organisée par le ministère des affaires étrangères du Congo, a réagi par la publication d’un communiqué qui dément et met à nue les velléités boukoutoires sur les étudiants des autorités diplomatiques congolaises.

Cyprien Sylvestre Mamina qui était pressenti comme ambassadeur du Congo en France, et qui est à la tête de cette grosse arnaque aura-t-il la décence de rembourser les sommes versées par tous ses étudiants, employés et prétendus étudiants ?

Sacer-infos.com par Stany Franck

Pété-pété: mou, crédule, naïf

Boukoutoires: cupides, escroqueries

Chrétiens décapités: condamnation des monarchies du Golfe et de l’Iran

février 16, 2015

Abou Dhabi – Les monarchies arabes du Golfe et l’Iran ont condamné la décapitation en Libye d’Égyptiens de confession copte, montrée dans une vidéo diffusée dimanche par le groupe État islamique, les Émirats arabes unis affirmant mettre tous leurs moyens au service de l’Égypte.

Le ministre émirati des Affaires étrangères, cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, a vivement dénoncé ce crime odieux perpétré par le groupe terroriste EI, dans un communiqué publié par l’agence officielle Wam.

Les Émirats, riche pays pétrolier et l’un des principaux bailleurs de fonds du gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi, mettent tous leurs moyens au service de l’Égypte pour éradiquer le terrorisme et réaffirment leur soutien et leur solidarité totale avec les Égyptiens.

Le chef de la diplomatie émiratie a parallèlement souligné la nécessité de soutenir le gouvernement légitime libyen, reconnu internationalement, dans ses efforts pour rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire libyen.

Les Émirats avaient mené en 2014, depuis le territoire égyptien, des raids aériens en Libye dans une tentative d’empêcher la chute de Tripoli aux mains de milices islamistes, selon des responsables américains.

A Ryad, le Conseil des ministres saoudien, réuni sous la présidence du roi Salmane, a exprimé sa vive condamnation du crime perpétré par le groupe terroriste EI.

Doha a également condamné la décapitation des Égyptiens et exprimé, selon l’agence officielle Qna, la solidarité de l’État du Qatar avec le peuple égyptien.

A Manama, le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a dénoncé le crime ignoble de l’EI qui est contraire à toutes les religions et les valeurs humaines. Il a réaffirmé l’engagement de son pays à participer avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme.

L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a adressé un message à M. Sissi, stigmatisant un crime odieux, sans rapport avec une quelconque religion.

La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, a condamné vivement le crime inhumain du groupe terroriste takfiri Daech, selon le site du ministère.

Les responsables de cette action terrible (…) ont pour objectif de perturber les relations entre les fidèles des religions monothéistes dans l’intérêt du régime sioniste, a dit la porte-parole.

La Jordanie, pour sa part, condamne cet acte criminel lâche et appelle à ce que tous les efforts soient associés pour extirper cette idéologie extrémiste et terroriste, a déclaré le porte parole du gouvernement, Mohammad al-Momeni, dans un communiqué.

Après la chute du dirigeant Mouammar Kadhafi en octobre 2011, la Libye s’est enfoncée dans le chaos, avec la montée en puissance des milices d’ex-rebelles qui font aujourd’hui la loi. La situation s’est aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux Parlements parallèles et une escalade de violences dans l’est comme dans l’ouest du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 16 février 2015 13h28)

La Russie prête à examiner une demande d’aide financière de la Grèce

février 11, 2015

Moscou – La Russie examinera un éventuel appel au financement du gouvernement grec, qui subit comme elle la ligne illégitime des Occidentaux, a assuré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui recevait son homologue grec, Nikos Kotzias.

En ce qui concerne les questions économiques, nous avons discuté aujourd’hui de la situation financière de la Grèce, qui est également dans une situation difficile en raison de la ligne unilatérale, illégitime de nos collègues occidentaux, a indiqué le ministre russe lors d’une conférence de presse avec M. Kotzias.

Si le gouvernement grec s’adresse à nous, cet appel sera bien examiné par la Russie, a assuré M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a aussi salué la ligne constructive du gouvernement grec qui se prononce pour le développement de notre partenariat stratégique sans tenter de le politiser, de le teinter d’idéologie ou de sacrifier les ambitions géopolitiques d’États tiers, en une référence à l’Ukraine, que la Russie accuse d’être pilotée par les Occidentaux.

Nous apprécions la position du gouvernement grec, qui comprend qu’il est absolument contre-productif de tenter de parler dans la langue des sanctions avec la Russie, a souligné M. Lavrov.

Le ministre russe a aussi discuté avec son collègue grec les excellentes perspectives d’un partenariat gréco-russe dans le secteur de l’énergie, compte tenu de l’intérêt d’Athènes pour le gazoduc que la Russie compte construire via la Turquie jusqu’à la frontière grecque pour livrer du gaz aux Européens.

Le nouveau gouvernement grec, élu le 25 janvier, ne cache pas ses sympathies pro-russes, suscitant des interrogations sur une possible réorientation stratégique de la diplomatie du pays membre de l’UE depuis 1981.

Le Premier ministre, Alexis Tsipras, et le ministre de la Défense, Panos Kammenos, ont tous deux été invités par le gouvernement russe à se rendre à Moscou dans les prochains mois.

M. Kammenos a déclaré lundi soir dans une interview à la chaîne privée Mega que la Grèce avait un autre plan au cas où elle ne parviendrait pas à un accord avec l’UE sur un financement d’urgence.

Le plan B serait d’avoir un financement d’un autre côté, qui pourrait être les États-Unis, la Russie, la Chine ou d’autres pays, selon ses propos rapportés par la presse.

Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias, a toutefois assuré que ces propos n’engageaient que M. Kammenos et que l’UE restait le partenaire favori de la Grèce.

Romandie.com avec(©AFP / 11 février 2015 15h11)

Sommet de l’UA : les pays africains écartent l’idée d’une intervention en Libye

janvier 28, 2015

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat. © AFP

Réunis ce mercredi à Addis-Abeba à l’occasion du sommet de l’UA, les pays membres du groupe international de contact sur la Libye se sont prononcé en faveur d’une solution politique au détriment d’une intervention militaire.

Pour l’Union africaine qui, en 2011, avait vainement mis en garde la communauté internationale contre le recours à la force militaire en Libye, cela sonne comme une petite revanche. À l’issue de la réunion du groupe international de contact sur la Libye, qui s’est tenue à huis clos ce mercredi 28 janvier à Addis-Abeba, l’organisation panafricaine a paru reprendre la main, et aucun des participants ne se disaient plus favorables à une intervention militaire. « La solution ne peut être que politique, a résumé un ministre ouest-africain des Affaires étrangères. C’est mal connaître la Libye que de penser que l’on peut y résoudre quoi que ce soit par la force. »

Début janvier, pourtant, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, avait estimé qu’il était « indispensable » d’intervenir militairement pour empêcher que le pays, en proie à la violence depuis la chute de Mouammar Kaddafi, ne bascule dans le chaos. Mais cette option n’est de toute évidence plus à l’ordre du jour.

« La solution sera politique »

Aujourd’hui, Mohamed Bazoum, le chef de la diplomatie nigérienne, préfère insister sur le fait qu’il « faut faire pression sur tous les acteurs intérieurs et extérieurs qui interfèrent sur ce dossier » pour trouver un accord politique. Sans pour autant fermer la porte, « dans un second temps », à des frappes ciblées sur les groupes terroristes qui ont trouvé refuge dans le sud-ouest libyen. Selon plusieurs sources ministérielles, des éléments de Boko Haram ont par ailleurs été arrêtés récemment dans cette région, faisant ressurgir la crainte d’un front jihadiste allant du désert libyen aux forêts du nord-est du Nigeria.

« On ne peut pas interdire à des partenaires internationaux de s’intéresser à une crise majeure, a pour sa part déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtame Lamamra. Mais il faut le faire dans le respect de ce principe de base : il n’y aura pas de militarisation de la situation en Libye – ce n’est ni possible ni souhaitable. La solution sera politique ».

Réunion prochaine des pays voisins à N’Djamena

Réagissant à l’attentat suicide meurtrier perpétré la veille en plein centre de Tripoli, son homologue tchadien, Moussa Faki Mahamat, a lui aussi insisté sur le fait que ces évènements « devaient inciter les Libyens, les pays voisins et même l’ensemble de la communauté internationale à pousser davantage pour une solution négociée. Il faut continuer dans le sens des pourparlers qui ont déjà commencé [à Genève, sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Bernadino Leone]. C’est cela qui nous permettra d’isoler les terroristes, qu’ils soient libyens ou étrangers ».

Moussa Faki Mahmat a en outre annoncé l’organisation à N’Djamena, d’ici au 15 février, d’une réunion des six pays voisins de la Libye, à laquelle devrait aussi assister Bernadino Leone.

_______

Malentendu à la la réunion du groupe international de contact sur la Libye

La réunion du groupe international de contact sur la Libye s’est achevée sur une belle unanimité. Mais tout avait plutôt mal commencé… La délégation libyenne n’a en effet pas apprécié que la Turquie et le Qatar, connus pour le soutien qu’ils apportent aux milices islamistes qui contrôlent Tripoli, soient invités à prendre la parole dès le début de la réunion. Résultat : des discussions suspendues, un ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Dayri, qui refuse de prendre part à la réunion, et de longs et discrets palabres, dans une salle située à quelques mètres de là, pour tenter de calmer le jeu. « Il faut comprendre les Libyens, commente un participant au huis-clos. Ils n’ont même pas été consultés… Il y a là une vraie maladresse. » Et il aura fallu tout le talent diplomatique des ministres algérien, tchadien et nigérien des Affaires étrangères pour que le malentendu soit dissipé.

___

Jeuneafrique.com par Anne Kappès-Grangé et Benjamin Roger, envoyés spéciaux à Addis-Abeba

La Turquie espionnée par Berlin: l’ambassadeur d’Allemagne convoqué à Ankara

août 18, 2014

Ankara – L’ambassadeur d’Allemagne en Turquie, Eberhard Pohl, a été convoqué lundi au ministère turc des Affaires étrangères qui lui a exprimé la préoccupation d’Ankara après les allégations d’espionnage de la Turquie par les Allemands, a annoncé un diplomate turc.

L’ambassadeur a été convoqué ce matin au sujet des informations parues dans la presse allemande. Nous lui avons exprimé nos préoccupations et notre malaise, a déclaré à l’AFP ce diplomate sous couvert de l’anonymat.

De telles pratiques ne sauraient être tolérées dans un environnement qui requiert confiance et respect mutuels entre des amis et des alliés, tous deux membres de l’Otan, a renchéri le ministère dans un communiqué publié après cet entretien.

De son côté, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a jugé que si ces allégations d’espionnage étaient avérées, elles seraient inacceptables, inexcusables et exigeraient une explication.

C’est une responsabilité morale imposée par nos relations en tant qu’alliés, a ajouté devant la presse M. Davutoglu, qui a précisé qu’il s’en entretiendrait lundi en soirée avec son homologue allemand Frank-Walter-Steinmeier.

A Berlin, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Martin Schäfer, s’est efforcé de désamorcer la tension entre les deux capitales.

Ce n’était absolument pas une convocation mais une invitation à une discussion, a déclaré M. Schäfer lors de son point de presse régulier. Cette discussion s’est déroulée dans une atmosphère amicale (…) il s’agissait d’expliquer aux autorités turques ce qui est sorti dans les médias allemands, a-t-il ajouté.

Dans son édition de dimanche, le magazine allemand Der Spiegel a rapporté que les services secrets allemands avaient espionné au moins une conversation téléphonique du secrétaire d’État américain John Kerry et surveillaient depuis des années la Turquie.

L’hebdomadaire affirme que le gouvernement allemand a mandaté les services secrets depuis 2009 pour espionner Ankara, son partenaire au sein de l’Otan.

Selon ses journalistes, les cibles d’espionnage sont actualisées tous les quatre ans par le gouvernement allemand. Mais les priorités actuelles n’ont pas été modifiées après l’affaire d’espionnage avec les États-Unis, et la Turquie serait toujours sur écoute.

L’espionnage international est devenu un sujet polémique en Allemagne ces derniers mois. Les révélations l’an dernier d’espionnage du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel par le renseignement américain avaient profondément choqué le pays.

Romandie.com avec(©AFP / 18 août 2014 16h53)

Libye: Un diplomate tunisien enlevé à Tripoli

avril 17, 2014

Tripoli – Un diplomate tunisien a été enlevé jeudi par des inconnus à Tripoli, 48 heures après le rapt de l’ambassadeur jordanien dans cette même ville, selon une source au sein des services de sécurité libyens.

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a évoqué la disparition dans des circonstances obscures de ce diplomate, Al-Aroussi Kontassi, mais sans confirmer qu’il s’agissait d’un enlèvement.

Et le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères, Saïd Lassoued, a indiqué qu’il n’était pas en mesure de démentir ou de confirmer l’information.

Une source tunisienne à Tripoli a toutefois confirmé le rapt, du diplomate mais n’était pas en mesure de donner plus de détails.

Le diplomate aurait été enlevé par des inconnus près de la place al-Kadissia, dans le centre de la capitale, non loin de l’ambassade tunisienne, selon un responsable de la Direction de la police de Tripoli cité par le site d’information libyen Al-Wassat.

Dans la soirée, le ministère tunisien des Affaires étrangère a appelé les membres de la communauté tunisienne en Libye à la prudence dans leurs déplacements pour préserver leur sécurité (…) dans ces circonstances exceptionnelles.

Il a également appelé les Tunisiens à reporter tout déplacement sur le territoire libyen et à ne le faire qu’en cas de besoin.

Les autorités tunisiennes sont profondément préoccupées par le fait que les diplomates tunisiens soient visés en Libye, poursuit le ministère dans son communiqué.

Un autre employé de l’ambassade de Tunisie en Libye a été enlevé par des inconnus le 21 mars à Tripoli, sans qu’aucune information sur son sort n’ait été communiquée depuis.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les représentations diplomatiques en Libye sont régulièrement la cible d’attaques et d’enlèvements.

Cinq diplomates égyptiens ont été enlevés en janvier et détenus durant deux jours par une milice qui aurait réclamé la libération de son chef arrêté en Egypte.

Lundi soir, une employée locale de sécurité de l’ambassade américaine à Tripoli a été enlevée puis retrouvée le lendemain dans un hôpital de la capitale. Elle était hospitalisée pour des blessures après avoir échappé à ses ravisseurs, a indiqué à l’AFP Joe Mellott, porte-parole de l’ambassade.

Selon des sources diplomatiques à Tripoli, ces enlèvements sont souvent perpétrés par des milices qui tentent d’obtenir la libération de Libyens détenus à l’étranger.

Ainsi, des sources libyennes n’écartent pas que l’enlèvement mardi de l’ambassadeur jordanien en Libye, Fawaz Aitan, ait un lien avec les demandes de libération d’un jihadiste détenu en Jordanie depuis plus de sept ans, Mohamed Saïd Al-Doursi, alias Mohamed Al-Noss.

Concernant cette dernière affaire, le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, a indiqué mercredi que les services de sécurité libyens avaient établi des contacts indirects avec les ravisseurs.

Les chancelleries elles-mêmes ont été à plusieurs reprises visées par des attaques. La plus meurtrière a eu lieu le 11 septembre 2012 quand des islamistes ont pris d’assaut le consulat américain à Benghazi (est), coûtant la vie à quatre Américains dont l’ambassadeur Chris Stevens.

La répétition de ces attaques, dans l’impunité la plus totale, a mis en évidence l’incapacité des nouvelles autorités libyennes à rétablir l’ordre dans ce pays en proie au chaos et où les milices font la loi depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

Romandie.com avec(©AFP / 17 avril 2014 21h15)

L’UE adopte des sanctions contre 21 Russes et Ukrainiens après le référendum

mars 17, 2014

BRUXELLES – L’Union européenne a adopté lundi des sanctions contre 21 personnalités ukrainiennes et russes jugées responsables de l’annexion de la Crimée par la Russie, a annoncé le ministre lituanien des Affaires étrangères.

Les ministres européens des Affaires étrangères viennent de décider des sanctions –restrictions de visas et gels d’avoirs– contre 21 responsables ukrainiens et russes, a déclaré Linas Linkevicius sur son compte twitter.

De sources diplomatiques, on a précisé que les sanctions visaient 13 responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes.

M. Linkevicius a indiqué que l’UE prendraient des sanctions supplémentaires dans les prochains jours.

Nous essayons d’envoyer le message le plus fort possible à la Russie afin qu’elle comprenne combien la situation est grave au lendemain du soi-disant référendum en Crimée, avait déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à son arrivée à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

De telles sanctions sont inédites dans l’histoire des relations UE-Russie depuis l’effondrement de l’Union soviétique. Elles marquent l’application de la deuxième étape de la réponse graduée sur laquelle s’étaient entendus les chefs d’Etat et de gouvernement européens lors de leur réunion extraordinaire sur l’Ukraine du 6 mars.

Cette première liste limitée ne devait pas comprendre de membres du gouvernement russe, avait-on précisé auparavant de sources diplomatiques.

Romandie.com avec(©AFP / 17 mars 2014 14h15)

Libye : enlèvement de quatre autres employés de l’ambassade d’Egypte

janvier 25, 2014

Quatre fonctionnaires de l’ambassade d’Egypte à Tripoli, dont l’attaché culturel, ont été enlevés samedi dans la capitale libyenne, au lendemain de l’enlèvement d’un premier diplomate égyptien, selon le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères.

Quatre fonctionnaires de l’ambassade d’Egypte à Tripoli, dont l’attaché culturel, ont été enlevés samedi dans la capitale libyenne, au lendemain de l’enlèvement d’un premier diplomate égyptien, selon le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères.

L’attaché culturel et trois autres fonctionnaires de l’ambassade d’Egypte ont été enlevés samedi à Tripoli, a déclaré à l’AFP Saïd Lassoued.

M. Lassoued a précisé que les quatres fonctionnaires ont été enlevés très tôt le matin, affirmant qu’il n’était pas en mesure de fournir plus de détails sur les circonstances de ces enlèvements.

Vendredi, un premier diplomate égyptien a été enlevé de sa maison à Tripoli. Il s’agissait, selon les Affaires étrangères égyptiennes d’un attaché administratif.

Une source de sécurité à Tripoli n’a pas écarté que l’enlevemenbt de cet atatché soit en réponse à l’arrestation en Egypte d’un chef éminent des Thowars (ex-rebelles) libyens.

Chaaban Hadeia, chef du Centre d’opérations des révolutionnaires de Libye, d’obédience islamiste, a été arrêté vendredi en Alexandrie, sur la côte méditerranéenne, a ajouté la même source.

Jeuneafrique.com

Espionnage: l’ambassadeur britannique invité à s’expliquer à Berlin

novembre 5, 2013

BERLIN – L’ambassadeur de Grande-Bretagne a été invité au ministère allemand des Affaires étrangères, après des informations de presse sur l’existence d’un système d’espionnage au sein de la représentation britannique à Berlin, a annoncé le gouvernement allemand.

L’ambassadeur, Simon McDonald, a été invité pour une discussion à l’initiative du ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle, a affirmé le ministère, dans un communiqué.

Le diplomate n’a pas été convoqué, comme cela avait été le cas pour l’ambassadeur américain, après que le gouvernement fédéral eut fait part de ses inquiétudes sur un possible espionnage du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel par les Etats-Unis.

Le ministère a demandé à M. McDonald une prise de position sur les informations émanant de médias britanniques, et a souligné que l’interception de communications depuis les locaux d’une mission diplomatique violerait le droit international, a précisé le ministère allemand des Affaires étrangères dans son communiqué.

La rencontre a eu lieu dans l’après-midi au ministère et est terminée, a confirmé à l’AFP William Gartward, porte-parole de l’ambassade britannique à Berlin, sans autre précision.

Des documents transmis par l’ex-consultant de la NSA américaine Edward Snowden et des photographies aériennes suggèrent que le Royaume-Uni dispose d’un système d’espionnage sur le toit de son ambassade à Berlin, a rapporté mardi le quotidien britannique The Independent.

Romandie.com

Un ambassadeur suisse à Paris intercepté ivre au volant

juin 4, 2013

L’ambassadeur suisse auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été intercepté dans la nuit de dimanche à lundi à Paris ivre au volant, après une course-poursuite. La police a dû tirer dans les pneus du véhicule pour l’intercepter.

Interrogé par la télévision alémanique SF, le conseiller fédéral Didier Burkhalter a estimé qu’il était « évident » que l’immunité diplomatique de cette personne serait levée pour les besoins de l’enquête.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait auparavant indiqué à l’ats qu’il était « prêt à lever l’immunité de la personne concernée si la demande lui en est faite par la justice française. Il avait précisé que « l’ambassadeur collabore pleinement avec la justice française » et qu’une enquête est en cours.

Pneu éclaté

L’incident s’est produit dimanche soir vers minuit. Les policiers procédaient à des contrôles de vitesse dans le centre de Paris quand a surgi une Mercedes aux plaques d’immatriculation diplomatiques qui roulait à vive allure. Les policiers ont voulu stopper le véhicule mais le conducteur a refusé de s’arrêter, a expliqué à l’AFP une source policière.

Quand ils sont parvenus à le rattraper quelques rues plus loin, le conducteur a foncé sur les fonctionnaires dont l’un a tiré dans les pneus de la voiture. Même avec un pneu éclaté, le diplomate a poursuivi sa course avant d’être arrêté quelques minutes plus tard.

Pas de papiers officiels

Une fois intercepté, il a donné son identité aux policiers et a évoqué son immunité diplomatique mais n’avait pas avec lui de papiers officiels pour confirmer ses dires. Il a alors été soumis à un test d’alcoolémie qui a révélé qu’il était en état d’ébriété, toujours selon cette même source.

Le diplomate a a alors été emmené au commissariat pour que les policiers puissent vérifier son identité. L’ambassade de Suisse et les Affaires étrangères ont confirmé sa qualité d’ambassadeur auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et il a donc été remis en liberté.

Romandie.com