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Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : appel à candidatures pour l’édition Afrique francophone

août 19, 2021

Ouvertes depuis le 16 août jusqu’au 12 septembre 2021, la huitième édition, précise RFI, concerne tous les journalistes et techniciens de moins de 35 ans résidant dans un pays africain francophone et en activité depuis au moins deux ans.

Appel à candidatures de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Les conditions de participation détaillées et le formulaire de candidature, indique RFI, sont disponibles sur rfi.fr : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210816-appel-%C3%A0-candidatures-bourse-ghislaine-dupont-et-claude-verlon-2021?ref=tw_i. L’édition 2021 de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » est ouverte aux candidats de tous les pays africains francophones, à savoir Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda. RFI souligne que l’organisation se fait de la sorte « pour la seconde année consécutive en raison des contraintes sanitaires liées à la pandémie de covid-19 ».

Une sélection des vingt candidats, dix journalistes et dix techniciens, à partir desquels seront désignés les deux lauréats, un (e) journaliste et un (e) technicien (ne), sera assurée à distance grâce aux outils numériques sur la base de leurs dossiers. Il en sera de même des formations qui s’ensuivront. Savoir qu’il sera organisé à l’intention des vingt candidats « des ateliers du 4 au 22 octobre ». L’Académie France Médias Monde entend les réaliser à partir d’un « site internet dédié créé pour l’occasion ». La désignation des lauréats va s’opérer par le jury composé de représentants du groupe France Médias Monde, de l’École de journalisme de sciences Po et de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à l’issue desdits ateliers. Quant à la remise du prix, elle « prendra exceptionnellement la forme d’une émission de radio diffusée sur RFI, le mardi 2 novembre », souligne RFI. Quitte à préciser ici que cette date a été « décrétée par les Nations unies “Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes“ en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ».

Par ailleurs, les deux lauréats (es) vont bénéficier ensuite d’une « formation de quatre semaines à Paris, entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2022 ». Cette huitième édition de la bourse « est organisée en partenariat avec l’École de journalisme de sciences Po et l’INA », qui les accueilleront à Paris. Les formations ainsi offertes sont en complément à « un stage à RFI, au siège de France Médias Monde, encadré par les formateurs de l’Académie », précise-t-on. L’organisation ainsi annoncée est prévue « sous condition des mesures sanitaires en vigueur ».

Deux Congolais lauréats de l’édition 2019

Il sied de rappeler que l’édition 2019, la sixième, de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » tenue à Kinshasa avait été remportée par deux Congolais. Il s’agit en l’occurrence de Myriam Iragi Maroy, la journaliste à la Radio Top Congo d’une part et du chef technique de la Radio Star Bukavu Vital Mugisho. Ils se sont respectivement distingués pour « la limpidité du récit et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage “Les filles mères“ et la qualité de la prise de son, ainsi que le choix et la pertinence des ambiances sonores utilisées dans la réalisation du reportage “Le travail des enfants sur les chantiers“  ».

Pour la petite histoire, la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » a été baptisée du nom des deux reporters assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal (Nord du Mali). Initiée à leur hommage depuis 2014, elle s’emploie dès lors à la formation annuelle de dix jeunes journalistes radio et dix jeunes technicien(ne)s de reportage. Elle se tient d’ordinaire dans un pays d’Afrique, avant la sixième tenue en RDC, les cinq précédentes éditions ont été organisées « au Mali en 2014, à Madagascar en 2015, au Bénin en 2016, au Sénégal en 2017 et en Côte d’Ivoire en 2018 ». Quant à la dernière en date, celle de 2020, s’est tenue à distance à la suite de la pandémie de covid-19.

Avec Adiac-Congo par Nioni Masela

Exclusif – Classement : les 100 avocats d’affaires les plus influents en Afrique francophone

juillet 7, 2021
Jeune Afrique et Jeune Afrique Business+ dévoilent leur palmarès 2021 des avocats d’affaires.

C’est désormais un rendez-vous très attendu. « Jeune Afrique » et « Jeune Afrique Business+ » publient le « 100 Legal Powerlist », le palmarès exclusif des avocats d’affaires les plus influents en Afrique francophone. 

Il y a cinq ans, lorsque le groupe Jeune Afrique a lancé ce classement inédit des 100 avocats d’affaires les plus influents en Afrique francophone, nous étions loin d’imaginer qu’il prendrait une telle ampleur et rencontrerait un tel écho. À l’époque, nous vous proposions un Top 50, réalisé à partir des données fournies par une cinquantaine de cabinets internationaux et africains, représentant plus d’une centaine d’avocats.

Pour cette édition 2021, ce sont pas moins de 77 cabinets, et près de 470 avocats, qui ont répondu à notre enquête. Comme c’était déjà le cas lors de l’édition 2020, nous vous proposons cette année encore un Top 100 qui offre un panorama unique sur la pratique du droit des affaires. Qui sont les meilleurs avocats ? Quelle est leur influence réelle ? Dans quelle spécialité excellent-ils ?

Pour établir le palmarès dans le respect de la confidentialité la plus stricte, nos analystes se sont fondés sur plusieurs critères pondérés pour chaque avocat. Sont ainsi pris en compte le nombre de missions confiées à l’avocat, les pays dans lesquels il intervient, la valeur financière sous-jacente cumulée des dossiers qu’il a en charge, ainsi que la complexité des affaires qu’il a à connaître. Une surpondération a en outre été appliquée pour les projets à impact fort, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, pour les très grandes infrastructures, ou encore dans le domaine du conseil aux gouvernements.

Premier enseignement de cette édition 2021 : le fort renouvellement. Notre Top 100 compte en effet pas moins de 26 nouveaux entrants. Autre enseignement : sur les 77 cabinets audités, 50 sont présents dans notre classement, et deux d’entre eux tiennent le haut du pavé : le groupe panafricain Asafo & Co et le français Gide Loyrette Nouel, qui alignent chacun une dizaine de robes noires dans le palmarès. Les grands noms des réseaux anglo-saxons occupent, comme à l’accoutumée, une large place : Allen & Overy, Clifford Chance, Herbert Smith Freehills, Linklaters et Norton Rose Fulbright qui comptent chacun quatre avocats classés. Les cabinets locaux sont également présents, à l’image du cabinet Nyemb au Cameroun, de SD Avocats en Guinée, ou encore de Meziou Knani & Khlif en Tunisie.

L’ACTIVITÉ DES AVOCATS D’AFFAIRES A PLUTÔT BIEN RÉSISTÉ EN 2020

Autre enseignement : l’activité des avocats d’affaires a plutôt bien résisté en 2020. Pour preuve, le développement et le financement de projets arrivent en tête des pratiques dominantes dans les cabinets d’avocats de l’Afrique francophone. Si le secteur minier tient le haut du pavé, les énergies renouvelables – principalement solaires et hydrauliques – et les grands programmes d’infrastructures souvent lancés avant la crise – dans le domaine portuaire notamment – sont en fort essor.

En revanche, on note que les avocats ont, en 2020, peu travaillé sur des projets industriels, y compris dans des pays d’ordinaire en pointe sur le sujet, comme le Maroc. De même, le niveau assez modéré de la pratique fusion-acquisition reflète une activité moindre en la matière.

Notre classement identifie par ailleurs 21 avocats ayant majoritairement exercé leur art dans l’arbitrage et le contentieux. Ce niveau élevé témoigne d’une certaine montée des tensions économiques, d’autant qu’un nombre important de litiges et d’arbitrages impliquent des États et sont liés au domaine minier, notamment en Afrique centrale.

Comme lors des éditions précédentes, plusieurs pratiques font l’objet d’une distinction particulière : « M&A », « Contentieux », « Projets », « Financement de projet », « Énergies renouvelables » et « Appui aux gouvernements ».

Enfin, deux nouveautés à signaler dans notre millésime 2021 : une mention spéciale pour le « cabinet de l’année » – toutes catégories confondues – et une autre pour le « cabinet africain de l’année », sur la base de recommandations des pairs.

L’ensemble de ce classement, publié en cinq volets, est à retrouver sur Jeune Afrique Business+.

Par Jeune Afrique

Congo: Willy Etoka, 10e fortune d’Afrique francophone

juin 4, 2016

Kiki nguesso, willy-etoka, josé-veiga

 

Kiki Nguesso, Willy Etoka et José Veiga

 

« Le Congo est ruiné ! Les caisses sont vides ! Les retraites ne sont pas payées ! Les entreprises locales ont leur trésorerie à sec ! Les arriérés dans tous les domaines sont colossaux ! Les sociétés ferment leurs portes ; les unes après les autres ! Ceux qui avaient la chance d’avoir un emploi, par milliers, se retrouvent au chômage ! Ceux qui l’ont toujours, agents de l’Etat et parfois du secteur privé, ne sont pas payés[i] ! Etc., etc. … »

Le tableau est sombre et la litanie des conséquences tragiques de la prédation, plus que de la mauvaise gestion économique et financière du pays, depuis le retour par les armes en 1997 du chef de guerre civile Denis Sassou Nguesso, n’épargne aucun secteur. De surcroît, tout le monde sait que l’endettement a été poussé au maximum à cause de préfinancements accordés par les habituels complices traders et banquiers, pour les recettes pétrolières attendues ; et, il l’a été au-delà du raisonnable auprès de la Chine pour des investissements très souvent inappropriés.

Heureusement, quelques nantis sont épargnés et échappent à ce triste sort. Il y a quelques jours, le 24 mai, à l’Hôtel Peninsula, (le plus récent palace de Paris aux abords de la Place de l’Etoile), l’un deux, Rodrigue fils de Maurice Nguesso, a célébré dans un faste indécent son anniversaire. Un défilé ininterrompu de Rolls-Royce, de Ferrari et autres voitures de grand luxe, appartenant à la famille de l’invité, ou loués pour l’occasion, a  ébahi les badauds et clients de l’hôtel. Le célébrissime anniversaire de Saint-Tropez était relégué au rang d’une modeste surprise-partie pour fêtards du troisième âge. Rien ne se situait en-dessous de l’excès à tel point que l’ainé de la famille, Eugène, se lamentait de l’irresponsabilité d’une telle débauche et de ses éventuelles conséquences… ! Quatre cent mille euros auraient été dépensés, de source sûre, à Paris. Mais la fiesta n’était pas terminée. Une grande partie de la troupe s’est envolée le lendemain, soit en jet-privé personnel ou loué, soit en avion de ligne pour Miami (« OYO land ! The place to be ! ») pour la poursuivre.

Willy Etoka 10 eme fortune d'Afrique

Ce train de vie insolent s’est construit sur trois décennies du pouvoir totalitaire du tyran de l’Alima et de ses complices. A la fin de l’année 2015, le classement des hommes les plus riches d’Afrique francophone avait été publié par le magazine FORBES. Il ne concernait pas les chefs d’Etat ou les politiques. Un Congolais de Brazzaville, Willy Etoka, se situe à la 10ème place. Pas de grandes études, pas de diplôme d’une prestigieuse grande école ou université, il a grandi dans une famille modeste au n°3 de la rue Kindamba bis ; un père ancien gardien de but des équipes d’Aiglon et de Patronage, aussi agent du ministère du commerce, qui disparut suite aux explosions du 4 mars 2012.

Le magazine américain reconnait à Willy Etoka une fortune de 500 millions de dollars, soit 450 millions d’euros ou l’équivalent de 300 milliards de FCFA. « Joli parcours ! » pourraient saluer les ignorants. En effet, la proximité est grande avec le clan Nguesso ; particulièrement avec le tyran et son petit Kiki.

A ce niveau de fortune, il se situe parmi les 130 personnes les plus riches de France, côtoyant notamment les héritiers du Groupe hôtelier Barrière (les palaces à Deauville, Paris, Cannes, le Fouquet’s et des casinos) et Pierre Cardin ; des groupes construits par des hommes brillants et des décennies de travail. Cet enrichissement fulgurant s’est bien entendu effectué à la faveur de ses relations d’affaires avec Denis Christel Sassou Nguesso. Il avait été propulsé auprès de lui par Raoul Maixent Ominga l’actuel successeur, à la direction administrative et financière de la SNPC,  du cousin Calixte Ganongo nouvellement bombardé Ministre des finances ; poste juteux propice à l’enrichissement illimité, comme avait su en profiter le prédécesseur et très corrompu Gilbert Ondongo, toujours ministre…

Le patron de la SARPD Oil se donne des allures de golden boy, négociant de cargaisons pétrolières, fournisseur de carburants de la SNPC, partenaire dans des champs pétroliers (Ngoki), et associé à Eco-Oil Energie dans les palmiers à huile ; en réalité, il ne s’agit que d’une fortune obscure dont tôt ou tard la véritable origine sera révélée.

Pour les véritables partenaires traders, comme Trafigura, le dernier bilan (2014/2015) a été des plus profitables. Le bénéfice net s’était accru de 6,5% à 1,1 milliard de dollars. Son directeur général Jeremy Weir s’est félicité de la « robustesse du modèle d’affaires dans un contexte de marché turbulent ». La société de trading suisse, maintenant basée à Singapour augmente ses profits alors que la « République des Nguesso », productrice de pétrole ne peut que se déclarer en cessation de paiement, suite à la chute du prix du baril de pétrole. Contrairement au Congo, qui est devenu la propriété des seuls Nguesso, Trafigura appartient à 600 de ses employés.

Vingt années de pillage ininterrompu ne sauraient suffire aux prédateurs de tout acabit. La ligne de mire est la conservation du pouvoir à tout prix ; raison pour laquelle notre 10ème homme le plus riche d’Afrique francophone entretenait, au début de cette année, des miliciens cagoulés dans son immeuble de la Côte Sauvage à Pointe Noire, histoire de refroidir les velléités de libération des asservis ponténégrins. Il faut surtout reconnaître qu’ENI, TOTAL et autres, ont révélé en tout une bonne dizaine de milliards de barils de pétrole, en réserves prouvées,  à sortir de l’offshore congolais.

Si l’on devait se féliciter de la fortune soudaine et coquette de notre compatriote en quelques années, il faut se poser la question : « Combien d’argent son pygmalion et patron, Denis Christel Sassou Nguesso, a-t-il pu amasser depuis que son père, le président-dictateur, lui a fait don du pétrole congolais ? »

Combien ? Dix fois ? Vingt fois la fortune d’Etoka ? Pour ceux  qui auraient du mal avec les chiffres, le petit Kiki  devrait compter pour 5 à 10 milliards de dollars, ce qui serait, dans la folie financière ambiante, tout à fait raisonnable.

Et le Papa, dictateur-corrupteur-président à vie du Congo Brazzaville, à combien faudrait-il estimer sa fortune par rapport à ce fiston ? Deux ou trois fois celle de Kiki : c’est-à-dire très modestement 10 à 20 milliards de dollars.

Cette publication de Forbes a le grand mérite de mettre en évidence l’immensité de la fortune d’un petit exécutant. On ne peut qu’avoir le vertige en imaginant les fortunes accumulées par les autres prédateurs, les barons, les commanditaires ; inutile de les citer, ils sont connus de tous ! On peut alors comprendre comment ce pays, notre pays le Congo, est parvenu à cet incroyable niveau d’endettement et d’insolvabilité. Tout a été construit à crédit et sur la faim du peuple. Tous les revenus, ou presque, ont été volés !

Le président-dictateur-corrupteur à vie sait très bien, avec ses complices congolais et étrangers, que les comptes devront être faits tôt ou tard. Et ils font tout leur possible pour gagner du temps…

Congo-liberty-com par Rigobert OSSEBI

Côte d’Ivoire: atterrissage du premier A380 en Afrique francophone

janvier 29, 2014

Côte d'Ivoire: atterrissage du premier A380 en Afrique francophone Côte d'Ivoire: atterrissage du premier A380 en Afrique francophone © AFP

Côte d’Ivoire: atterrissage du premier A380 en Afrique francophone © AFP

Un Airbus A380 du transporteur aérien Air France-KLM a atterri à Abidjan qui était sa première destination en Afrique francophone.

C’est le premier vol inaugural ouest africain de cet avion d’une capacité de 516 places, après l’Afrique du Sud. L’avion qui a atterri mardi soir, avait à son bord quelque 400 passagers, pour la plupart des chefs d’entreprise et des hommes d’affaires.

« Le premier vol vers Abidjan qui est aussi le premier de l’A380 en Afrique francophone, est une merveilleuse illustration du savoir-faire de l’économie ivoirienne », a déclaré le Président directeur-général (PDG) d’Air France, Frédéric Gagey.

M. Gagey s’exprimait, en marge du Forum international « Investir en Côte d’Ivoire » qui s’est ouvert mercredi dans la capitale économique ivoirienne, regroupant les plus grandes entreprises africaines et internationales.

« Ce projet (A 380) nous tient à coeur, et le fait d’atterrir à la veille de ce forum, témoigne à la fois de notre contribution au développement économique de la Côte d’Ivoire et de la réponse forte que nous apportons aux exigences de tous ceux qui voyagent entre Paris et Abidjan », a affirmé le patron d’Air France, lors d’une conférence de pesse.

Selon M. Gagey, « 40% des voyageurs » d’Air France à destination d’Abidjan, viennent aussi des capitales européennes et asiatiques, saluant une « ouverture d’Abidjan vers le monde ».

Interrogé sur la rentabilité du projet, Patrick Alexandre, directeur-général adjoint commercial d’Air France-KLM, a répondu: « nous sommes-là pour durer », rappelant qu’en 2013, la Compagnie a augmenté de sept à dix le nombre de ses vols hebdomadaires en Côte d’Ivoire.

L’A 380 volera « de manière régulière entre Paris et Abidjan d’ici la fin 2014 », ont assuré les responsables de la Compagnie.

Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la crise de 2010-2011 qui avait fait quelque 3. 000 morts.

L’économie du pays a connu une croissance de 9,8% en 2012 après « d’importantes réformes », et de 8,7% en 2013, alors que pour 2014 les prévisions tablent sur une croissance de « 8 à 10% ».

Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale qui a démarré fin 2012 ses activités, est née d’un partenariat entre l’État ivoirien et Air France.

Jeuneafrique.com avec AFP

Première greffe rénale en Côte d’Ivoire : le District d’Abidjan s’engage à perpétuer son appui pour traiter les malades

septembre 28, 2012
 
District
© Abidjan.net par Comino Junior
District d`Abidjan : le ministre d`Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko rencontre les chefs de communautés Atchan et Akyé
Jeudi 12 juillet 2012. Abidjan. Hôtel du District d`Abidjan. Le ministre d`Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko rencontre les chefs de communautés Atchan et Akyé, en présence du gouverneur Beugré Mambé (photo)

L’Afrique francophone au sud du Sahara, principalement Abidjan, a enregistré, mardi et mercredi, pour la première une fois, une greffe de rein sur deux patients. Cette prouesse médicale qui s’est déroulée au bloc opératoire de l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica) situé au CHU de Treichville, a été rendue possible grâce à la technicité des médecins ivoiriens et de leurs confrères tunisiens et belges, mais aussi grâce à la cœlioscopie offerte par le District d’Abidjan. La cœlioscopie est la technologie qui consiste à accéder à la cavité abdominale sans ouvrir la paroi abdominale. Elle a coûté la somme de 140 millions de fcfa pour sa mise en place à l’ICA.

Cette intervention vient renforcer l’espoir de bon nombre de nos concitoyens souffrant de cette grave pathologie. C’est pourquoi, le gouverneur du District d’Abidjan et son conseil n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Aussi, en application de la politique du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, Robert Beugré Mambé compte-t-il, cette année, dans l’urgence, faire un effort financier en mettant à la disposition de la société ivoirienne de Néphrologie que dirige le Pr Appolinaire Gnonsaye, la somme de 22 millions de FCFA qui serviront à couvrir une partie du matériel biomédical en instrumentation pour le traitement immuno-suppresseur des insuffisants rénaux, en termes plus prosaïque, pour le renforcement de leur déficit immunitaire. Tout ceci pour permettre de poursuivre la marche qui a commencé pour le bonheur des patients.

Ce n’est pas tout dans la mesure où l’année prochaine, d’autres gestes suivront dans le cadre de la perpétuation de l’appui du District d’Abidjan en faveur du traitement de tous ceux qui souffrent de l’insuffisance rénale. Ces gestes vont se décliner en dons d’équipements médicaux, assistance aux patients, mobilisation des équipes médicales. En tout état de cause, toutes ces actions entrent dans le cadre de ce que la structure dirigée par le gouverneur Mambé a déjà posé comme actes allant dans le sens du bien-être sanitaire des Ivoiriens, principalement dans le domaine de la lutte contre l’insuffisance rénale. Il s’agit du don de 23 générateurs au Samu, de 21 générateurs à l’unité d’hémodialyse du CHU de Treichville et de 12 générateurs à celle du CHU de Yopougon, soit 56 générateurs pour un coût global de 140 millions de FCFA.

Pour rappel, il faut indiquer qu’il existe deux modes de traitement de l’insuffisance rénale. Il y a le traitement par dialyse. Ce traitement est un traitement palliatif, il ne permet pas au malade de guérir de son affection, c’est celui qui était pratiqué jusque-là en Côte d’Ivoire. Le deuxième traitement, c’est la transplantation rénale ou la greffe de rein. Il consiste à prélever sur un sujet apparenté, bien portant, un rein pour le transplanter sur un autre sujet malade. C’est cette opération qui s’est faite, mardi et mercredi, à l’Ica et qui ouvre une fenêtre d’espoir pour tous ceux qui souffrent en Côte d’Ivoire de l’insuffisance rénale.

Ministères par Souleymane T. Senn