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Quatre dirigeants africains dont le Sénégalais Sall reçus par Obama fin mars

mars 18, 2013

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Barack Obama recevra quatre dirigeants africains, dont le Sénégalais Macky Sall, le 28 mars à Washington, a annoncé lundi la Maison Blanche, en saluant dans leurs pays des démocraties solides et émergentes.

Les autres leaders avec lesquels s’entretiendra M. Obama seront le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma, la présidente du Malawi Joyce Banda et le Premier ministre cap-verdien José Maria Pereira Neves, a précisé la présidence américaine dans un communiqué.

Les Etats-Unis ont noué des partenariats forts avec ces pays sur la base de valeurs démocratiques et d’intérêts partagés, a expliqué le porte-parole de M. Obama, Jay Carney.

De même source, les cinq dirigeants vont discuter du renforcement des institutions démocratiques en Afrique sub-saharienne, ainsi que du développement économique.

M. Obama a déjà reçu conjointement quatre dirigeants de pays africains à la Maison Blanche, le 29 juillet 2011: les présidents béninois Boni Yayi, guinéen Alpha Condé, nigérien Mahamadou Issoufou et ivoirien Alassane Ouattara. Il leur avait promis que les Etats-Unis resteraient des partenaires inconditionnels des pays africains démocratiques.

M. Obama, né aux Etats-Unis d’un père kényan et d’une mère américaine, ne s’est rendu qu’une seule fois en Afrique noire depuis sa prise de fonctions début 2009, quand il avait effectué une courte visite au Ghana en juillet de la même année.

Romandie.com avec (©AFP / 18 mars 2013 23h07)

Décès et programme modifié des obsèques du professeur Jean-Pierre Makouta-Mboukou

octobre 10, 2012

Le Professeur Jean-Pierre Makouta-Mboukou est décédé, à l’hôpital de Pontoise, en France, à l’âge de 83 ans.

Professeur Jean-Pierre Makouta-Mboukou 1929-2012

Professeur Jean-Pierre Makouta-Mboukou 1929 – 2012

BREVE BIOGRAPHIE 

du Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU
proposée par Jean-Claude Mayima-Mbemba

Notre compatriote, le Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU, qui vient de nous quitter fut :

–        Deuxième Vice-Président du Sénat congolais ;

–        Ecrivain,

–        Chercheur,

–        Lauréat du Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire et du Prix Littéraire Aimé Césaire ; Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer de France ;

–        Membre de l’Académie Italienne des Lettres, des Arts et des Sciences, Académie Internationale «GRECI MARINO» dans la Section : LITTERATURE ET POESIE. La lettre de nomination précise : «Nous vous avons attribué le titre supérieur d’Académicien Honoraire pour le haut professionnalisme montré dans le domaine littéraire». Cette nomination fut une véritable consécration de l’homme de Lettres, du Chercheur, du Professeur d’Université et de son oeuvre grandiose.

Précisons que l’Académicien est un chercheur de haut niveau, un Savant qui se distingue dans un domaine donné, ou dans plusieurs. Il arrive qu’il soit aussi un professeur d’université, et est, dans ce cas, comme le Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU, titulaire de diplômes universitaires classiques.

Outre le Baccalauréat, le Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU était titulaire des diplômes suivants :

1- Licence ès-Lettres (Littérature Française);

2- Licence en Théologie;

3- Diplôme d’Etudes Supérieures de Lettres;

4- C.A.P.E.S. (Certificat d’Aptitude Professionnelle à l’Enseignement Secondaire);

5- Doctorat de Spécialité (Linguistique Comparée);

6- Doctorat d’Etat ès-Lettres (Linguistique descriptive);

7- Doctorat d’Etat ès-Lettres (Littérature Française et Comparée);

8- Doctorat ès-Sciences Religieuses (Théologie Protestante);

9- Plusieurs listes d’Enseignement dans les Universités et les Grands Etablissements.

C’est à ce titre qu’il a enseigné aux Universités suivantes :

– INALCO (Paris III – Sorbonne Nouvelle);

– Dakar, Abidjan et Ouagadougou.

Jusqu’à présent, le Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU a été l’unique Congolais qui soit Membre de l’Académie Italienne alors qu’il était déjà seul Congolais Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer de France.

Il a été l’auteur de plusieurs ouvrages littéraires : romans, poésies, récits, études, collections et dictionnaire dont «Mes 10.000 mots» (Dictionnaire français), coll. NEA-Bordas en 1981-1982-1983.

Le Professeur Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU a été aussi auteur de plus d’une cinquantaine d’articles publiés dans diverses revues étrangères.

Programme précédemment annoncé et modifié des obsèques du Professeur Jean-Makouta-Mboukou

1)    –  Levée du corps : Vendredi 12/10/2012 à 8h00 au lieu de 9h30 à la Morgue de l’Hôpital Henri DUBOS de Pontoise.

2) – Rendez-vous au Culte qui se tient au 19, rue Cortambert à Paris (16è), le vendredi 12 octobre 2012, à 10h00 (Métro Pompe ou Muette)

Le corps du défunt y sera exposé pour le dernier hommage du public (Métro : Pompe ou Muette).

3) – Samedi soir, 13 octobre 2012, à partir de 20h00, veillée jusqu’à l’aube, au 19, rue Cortambert – Paris (16è) – Métro : Pompe ou Muette.

4)    Départ du corps à Brazzaville : lundi 15 octobre 2012.

Pour toutes informations complémentaires, merci de contacter :

–        Mme Bantsimba née Elisabeth MAKOUTA : 06 25 71 36 71

–        Mme Akouala née Mireille MAKOUTA : 09 54 63 93 80

–        Gaston NITOU-SAMBA : 06 64 81 07 97

 

 

 

Dongala redoute un « printemps africain » pour les révolutions arabes

juin 2, 2012

 Dongala redoute un 'printemps africain' pour les révolutions arabes Dongala redoute un « printemps africain » pour les révolutions arabes © AFP

Chroniqueur des bouleversements africains depuis près de quarante ans, l’écrivain congolais Emmanuel Dongala observe avec prudence les révolutions arabes, qui lui rappellent « l’euphorie du printemps africain des années 1990 » et les désillusions qui lui ont succédé.

« Avant le printemps arabe – on l’a un peu oublié -, il y eut le +printemps d’Afrique noire+, lorsque les partis uniques se sont effondrés au profit du multipartisme », observe l’auteur de 71 ans, invité des Assises internationales du roman à Lyon, dans un entretien à l’AFP.

Dans un discours fameux prononcé à La Baule en 1990, François Mitterrand avait conditionné l’aide française à la démocratisation des régimes africains, suscitant « beaucoup d’espoir », rappelle ce scientifique de formation, proche de l’écrivain Philip Roth, qui enseigne la chimie aux Etats-Unis.

Des « conférences nationales » avaient été tenues dans plusieurs pays « dans un climat euphorique », où prévalait le désir de chasser les autocrates au pouvoir, se souvient l’auteur de six ouvrages dont « Johnny Chien Méchant », saisissant portrait d’enfant-soldat adapté au cinéma en 2008.

« Exactement comme les Egyptiens se sont unis derrière le +Moubarak, dégage!+ », les Congolais « ont chassé Denis Sassou NGuesso », au pouvoir depuis 1979, au terme d’élections arrachées après de longues grèves générales, poursuit Emmanuel Dongala.

« En un mois, on a eu 70 partis. Mais faute de culture démocratique, c’était 70 +partis uniques+, alignés derrière leurs chefs. Profitant de la pagaille, les hommes forts sont revenus par le biais d’élections truquées », déplore l’écrivain, exilé depuis la guerre civile qui a déchiré le Congo en 1997.

Des romans « visant l’universel »

L’ancien militant tiers-mondiste, résolu à « tout donner » à son pays avant de se résigner à le fuir, a sympathisé pendant les Assises du roman avec l’Egyptien Alaa El Aswani, auteur de « L’immeuble Yacoubian » et chroniqueur de la révolution égyptienne.

« Le plus dur commence quand on sort de l’unanimité +contre+ quelqu’un et qu’il faut imaginer la suite », à l’image de la situation actuelle en Egypte, Tunisie et Libye, estime-t-il.

« Dans beaucoup de pays africains, on a les attributs extérieurs de la démocratie mais c’est une coquille vide. Les mêmes restent au pouvoir 20 ans et les médecins et intellectuels cherchent leur salut ailleurs », poursuit-il, même s’il y a « des progrès au Ghana et l’alternance au Sénégal ».

La corruption, la confiscation des ressources pétrolières et le mépris des plus pauvres forment d’ailleurs la trame de son dernier roman, « Portrait de groupe au bord du fleuve » (2010), sur le combat de femmes casseuses de pierres pour être justement rémunérées.

Dans ce roman comme dans les précédents, traduits dans une quinzaine de langues dont l’hébreu et le grec, les indications de lieux sont discrètes et Dongala « vise l’universel », cherchant à traduire « la condition féminine » comme il l’avait fait pour les enfants perdus ou les idéalistes post-coloniaux.

Maniant indignation et humour dans une langue attentive au quotidien, Emmanuel Dongala se définit comme « un écrivain africain faisant de la littérature tout court », pourvu qu’elle soit « ouverte sur le monde ».

« Mon premier roman, +Un fusil dans la main, un poème dans la poche+ (1973) était écrit avec les tripes. Les autres sont plus mûris, mais j’y crois profondément. Je reste du côté des opprimés, même si c’est grandiloquent », résume-t-il.

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