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États-Unis: Trump déclaré responsable d’agression sexuelle, il dénonce un « verdict honteux »

mai 10, 2023

Une ex-journaliste accusait Donald Trump de l’avoir violée dans un grand magasin new-yorkais, en 1996. Trump va devoir verser 5 millions de dollars d’indemnités.

Donald Trump n'est pas venu temoigner devant le tribunal dans cette affaire.
Donald Trump n’est pas venu témoigner devant le tribunal dans cette affaire.© CHANDAN KHANNA / AFP

L’ancien locataire de la Maison-Blanche responsable. Mardi 9 mai, un jury populaire du tribunal de New York a estimé que Donald Trump avait violé une ancienne journaliste en 1996. Il devra verser 5 millions de dollars d’indemnités à la victime. Les neuf jurés ont déterminé que Donald Trump n’était pas responsable d’un « viol » comme l’en accusait l’ancienne chroniqueuse de presse E. Jean Carroll, ont rapporté des médias américains dont le New York Times et sur CNN.

Le verdict, lu dans un silence de plomb dans la salle d’audience bondée du tribunal, a été accueilli avec émotion par la plaignante de 79 ans, qui a longuement embrassé ses avocats. Donald Trump a fustigé un « verdict honteux ». Celui de Donald Trump, Joe Tacopina, est aussi allé la saluer, après l’avoir accusée de mentir pendant tout le procès. L’ancien président américain a répété ne pas connaître son accusatrice. « Je n’ai absolument aucune idée de qui est cette femme », a-t-il assuré sur son réseau Truth Social. « L’interminable chasse aux sorcières du Parti démocrate […] atteint un nouveau palier aujourd’hui », a ajouté son équipe de campagne, précisant qu’il comptait faire appel. « Cette victoire n’est pas seulement pour moi, mais pour toutes les femmes qui ont souffert parce qu’elles n’ont pas été crues », s’est félicitée dans un communiqué l’ancienne chroniqueuse du magazine Elle, qui a quitté souriante le palais de justice de Manhattan.

C’est la première fois que l’ancien président, accusé dans le passé par une vingtaine de femmes d’agressions sexuelles ou de gestes déplacés, paye les conséquences judiciaires de telles accusations qu’il dément.

Aucune poursuite au pénal

Donald Trump n’a jamais été poursuivi au pénal dans ce dossier, à cause de l’ancienneté des faits présumés, mais ce jugement au civil s’ajoute à ses ennuis judiciaires, alors qu’il compte de nouveau représenter le Parti républicain à la présidentielle de 2024. À ce stade, il domine tous ses concurrents conservateurs dans les sondages.

Début avril, fait sans précédent pour un ancien président américain, le milliardaire républicain a été inculpé au pénal à New York pour 34 chefs de fraudes comptables et fiscales liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016, dont une relation sexuelle avec une star de films X, Stormy Daniels.

Donald Trump, 76 ans, est aussi dans le viseur de la justice pour son implication présumée dans une tentative de retourner en sa faveur les résultats de la présidentielle de 2020 en Géorgie, et sur son rôle dans l’assaut du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021.

Le procès au civil a duré deux semaines et l’ancien locataire de la Maison-Blanche n’est jamais venu témoigner, le jury devant se contenter d’une vidéo de sa déposition dans la procédure où il niait les faits, qualifiant E. Jean Carroll de « menteuse » et de « malade ». Présente chaque jour, E. Jean Carroll avait, elle, longuement témoigné, racontant comment « une scène new-yorkaise si drôle » – sa rencontre fortuite avec Donald Trump à l’entrée du grand magasin Bergdorf Goodman, puis quelques plaisanteries dans les rayons selon elle désertés – s’était transformée en cauchemar.

Deux autres accusatrices

S’il n’existe aucun témoin oculaire ayant vu Donald Trump et E. Jean Carroll il y a plus de 25 ans dans les rayons, deux proches amies de la journaliste ont confirmé devant le tribunal qu’elle leur avait confié, peu après les faits présumés, avoir été « agressée » ou « attaquée » par l’homme d’affaires.

Deux autres femmes, parmi celles qui ont accusé Donald Trump d’agression sexuelle ou de gestes déplacés dans le passé, ont aussi livré leur témoignage devant le jury.

Dans ses plaidoiries, l’avocate d’E. Jean Carroll, Roberta Kaplan, avait assuré que l’ancien président américain agissait à chaque fois selon le même « modus operandi », celui qu’il décrit lui-même dans une vidéo devenue célèbre, où on l’entend en 2005 se vanter d’embrasser et toucher les femmes à sa guise.

E. Jean Carroll a assuré qu’elle n’avait pas parlé pendant 20 ans, de peur que Donald Trump ne détruise sa carrière. Après ses révélations, elle avait dans un premier temps déposé plainte pour diffamation, car Donald Trump l’avait accusée de mentir pour faire vendre son ouvrage. Puis, en novembre dernier, elle a intenté un procès pour viol, grâce à une nouvelle loi de l’État de New York permettant aux victimes présumées d’agir en justice au civil même pour des faits potentiellement prescrits.

Avec Le Point par B.L. avec AFP

Le cardinal Marc Ouellet « nie fermement » les allégations d’agression sexuelle

août 19, 2022
Le pape François marche avec le cardinal Ouellet.

Le pape François en compagnie du cardinal Ouellet, lors de la tenue du symposium sur le sacerdoce, à Rome en 2022. Photo : Getty Images/TizianaI Fabi

Le cardinal Marc Ouellet « nie fermement » les allégations d’agression sexuelle à son égard et les qualifie de « diffamatoires ».

Ayant pris connaissance des fausses accusations portées contre moi par la plaignante (F.), je nie fermement avoir fait des gestes déplacés sur sa personne, peut-on lire dans le communiqué de presse publié en italien sur le site Vatican News. Dans ce même communiqué, le cardinal Ouellet qualifie les accusations contre lui de « diffamatoires ».

« Si une enquête civile devait être ouverte, j’entends y participer activement afin que la vérité soit établie et mon innocence reconnue. »— Une citation de  Marc Ouellet, cardinal

Le prélat n’a toutefois pas spécifiquement commenté l’annonce du pape, jeudi, selon laquelle une nouvelle enquête contre lui n’irait pas de l’avant, faute de preuves suffisantes.

De son côté, la plaignante (F.) a dit maintenir sa version des faits et soutient qu’aucune véritable enquête n’a été menée de façon rigoureuse.

Celle-ci a par ailleurs indiqué ne pas se sentir nécessairement libre et en confiance de discuter avec le père Jacques Servais, à qui avait été confié la gestion de sa plainte, puisque ce dernier est un ami du cardinal Ouellet, une situation que la plaignante connaissait.

Il a clairement dit, au début de l’entrevue, que ce n’était pas sa job d’enquêter, qu’il n’avait jamais fait ça… Que lui, il faisait de la catéchèse avec des petits garçons, et qu’il ne savait pas trop quoi faire de ma lettre, a mentionné la plaignante à Radio-Canada.

Ces faits n’ont pu être corroborés par le diffuseur public.

Vaste enquête

Le cardinal est au cœur d’une enquête, rendue publique mardi dans les médias, qui porte sur de nombreux documents, déposés en Cour supérieure dans le cadre d’une action collective, autorisée en mai dernier. Cette dernière vise l’ensemble des agressions sexuelles qui auraient été commises par des personnes sous l’autorité du diocèse de Québec depuis 1940.

Mgr Ouellet est ainsi ciblé par cette requête, en compagnie de près de 80 autres membres du clergé, dont une majorité de prêtres.

Les faits reprochés remontent généralement aux années 1950 et 1960, et toucheraient plus d’une centaine de victimes, dont la plupart étaient mineures au moment des gestes allégués.

Avec Radio-Canada

Canada: L’absence du condom, sans consentement, peut constituer une agression sexuelle

juillet 29, 2022
L'édifice de la Cour suprême du Canada en fin de journée du printemps

La plaignante a déclaré qu’elle n’avait pas consenti à un rapport sexuel sans préservatif. Photo : Radio-Canada/Benoit Roussel

La Cour suprême statue que lorsqu’une personne est tenue par son partenaire de porter un condom pendant une relation sexuelle mais qu’elle ne le fait pas, elle pourrait être coupable d’agression sexuelle.

La Cour suprême confirme la tenue d’un nouveau procès en appel contre Ross McKenzie Kirkpatrick, un homme de la Colombie-Britannique qui n’avait pas mis de préservatif lors d’une relation sexuelle avec une femme qui l’exigeait. La cour juge que lorsque le port du condom est une condition à la relation sexuelle, il fait partie de l’activité sexuelle à laquelle la personne a consenti  au sens du paragraphe 273.1(1) du Code criminel.

Puisque seul oui veut dire oui et que non veut dire non,  »non, pas sans condom » ne peut vouloir dire  »oui, sans condom », écrit la juge Sheilah L. Martin dans la décision majoritaire de cinq des neuf juges de la Cour Suprême.

Selon la juge, la plaignante avait présenté des preuves montrant qu’elle ne consentait pas à une relation sexuelle sans condom. Le juge du procès, qui s’est déroulé en C.-B., considère-t-elle, a commis une erreur en concluant qu’il n’y avait pas de preuve et en rejetant l’accusation d’agression sexuelle. 

Un nouveau procès est donc nécessaire, conclut la Cour suprême.

La Couronne de la Colombie-Britannique et les intervenants, dont les procureurs généraux de l’Ontario et de l’Alberta, avaient exhorté la Cour suprême à reconnaître les relations sexuelles avec un condom et les relations sexuelles non protégées comme deux activités distinctes, de sorte que la loi ne considère pas le consentement à l’une comme un consentement à l’autre.

La pratique du stealthing (le fait de retirer un préservatif de manière furtive sans le consentement de sa ou son partenaire) est de plus en plus débattue ces dernières années dans de nombreux pays. En octobre 2021, la Californie est devenue le premier État américain à punir le retrait non consenti d’un préservatif pendant une relation sexuelle.

Une affaire de la C.-B. portée en Cour suprême du Canada

Le tribunal a statué sur une affaire de la Colombie-Britannique dans laquelle une plaignante a dit à un nouveau partenaire sexuel, Ross McKenzie Kirkpatrick, qu’elle aurait des relations sexuelles avec lui seulement s’il portait un préservatif.

Le fait que M. Kirkpatrick ait utilisé un préservatif la première fois qu’ils ont eu des rapports sexuels a conduit la plaignante à supposer qu’il en portait déjà un lorsqu’il a commencé à avoir des relations sexuelles pour la deuxième fois, a-t-elle déclaré au tribunal, mais ce n’était pas le cas. Un fait dont elle a dit ne pas s’être rendu compte avant qu’il éjacule.

M. Kirkpatrick a été acquitté d’agression sexuelle, car le juge du procès a conclu qu’il n’y avait aucune preuve que la plaignante n’avait pas consenti à l’activité sexuelle en question ni que l’accusé avait été explicitement malhonnête, ce qui aurait été une autre voie de condamnation.

La Cour d’appel de la Colombie-Britannique n’était pas d’accord et a ordonné un nouveau procès, ce qui a incité M. Kirkpatrick à faire appel devant la Cour suprême.

Avec Radio-Canada par Mélinda Trochu

Canada: Un ex-policier de Québec à nouveau coupable d’agression sexuelle

mai 5, 2022
Maxime Lehoux, menotté, est escorté vers les cellules du palais de justice de Québec.

Le 16 décembre 2021, Maxime Lehoux avait été reconnu coupable dans un autre dossier d’agression sexuelle. (Archives) Photo: Radio-Canada/Yannick Bergeron

L’ex-policier Maxime Lehoux a été reconnu coupable d’agression sexuelle jeudi au palais de justice de Québec. Il s’agit de la deuxième condamnation en moins de six mois pour l’ancien agent du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Le juge Steve Magnan a rejeté la version de l’accusé voulant que sa victime, qui était âgée de 25 ans au moment des faits reprochés, ait été consentante.

Ce nouveau verdict de culpabilité concerne des événements s’étant déroulés dans la nuit du 2 au 3 février 2018. La victime avait passé la soirée dans un restaurant-bar de Québec en compagnie d’une amie. Après le repas, elle avait croisé Maxime Lehoux, une connaissance. L’accusé était à cette époque policier au SPVQService de police de la Ville de Québec.

Une fois son amie partie, la plaignante était demeurée dans l’établissement avant d’être raccompagnée à son domicile par Lehoux. Elle demeurait alors chez ses parents. L’agression est survenue au sous-sol de leur résidence.

La jeune femme s’était réveillée le lendemain en ressentant de vives douleurs au vagin et à l’anus. Elle ne conservait aucun souvenir de l’agression, à l’exception d’un flash concernant un condom.

Dénonciation

Se sentant honteuse, la victime n’avait parlé à personne de ce qui s’était passé. Elle s’était décidée à porter plainte contre Maxime Lehoux après avoir appris dans les médias, à l’été 2018, qu’il avait été arrêté pour une agression similaire sur une collègue de travail.

Lors de son procès, l’automne dernier, l’ex-policier avait reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, mais avait soutenu que cette dernière y était consentante, niant par ailleurs qu’elle se trouvait en état d’ébriété.

Le juge Steve Magnan n’a pas retenu sa version des faits, en particulier à l’égard de deux éléments, soit l’état apparemment normal de la victime et les préparatifs à leurs relations sexuelles, plus particulièrement le supposé consentement de la jeune femme.

Ni fiable ni crédible

Durant la lecture de sa décision, le magistrat a soulevé de nombreuses contradictions dans le témoignage de l’ex-policier, qu’il a décrit à plusieurs reprises comme étant ni fiableni sincère et ni crédible.

Malgré ses trous de mémoire et certaines contradictions dans le témoignage de la victime, qu’il a attribués à sa consommation d’alcool importante, le juge a indiqué que le Tribunal croyait sa version, dépeinte comme franche et crédible.

Le Tribunal établit hors de tout doute raisonnable l’absence de consentement pour les rapports sexuels, a affirmé le juge Magnan.

Les représentations sur la peine de l’ex-policier se tiendront le 23 septembre prochain à Québec.

Autre condamnation

Le 16 décembre dernier, Maxime Lehoux a été condamné à 18 mois de détention. Il a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une collègue en état d’ébriété durant une fête de Noël dans un chalet de Stoneham en 2016.

Au milieu de la nuit, Lehoux, alors âgé de 25 ans, s’était glissé dans la chambre de la victime, une patrouilleuse, pour avoir une relation sexuelle complète avec elle.

La jeune femme avait été incapable de repousser son agresseur en raison de son état d’ébriété avancé. La notion de consentement de la victime avait également été au cœur de ce premier procès.

En plus de la peine de 18 mois de prison, le juge lui avait imposé une probation de 2 ans. Le nom de Maxime Lehoux a également été inscrit au Registre des délinquants sexuels.

Radio-Canada avec la collaboration de Yannick Bergeron

L’historien russe Dmitriev inculpé pour agression sexuelle

juillet 3, 2018

L’historien russe Iouri Dmitriev parle à la presse à la sortie du tribunal à Petrozavodsk, en Carélie, le 5 avril 2018 / © AFP/Archives / OLGA MALTSEVA

Un historien russe connu pour ses recherches sur la terreur stalinienne a été inculpé mardi pour agression sexuelle sur mineur, trois mois après avoir été acquitté dans une affaire similaire qu’il dénonce comme montée de toutes pièces.

Iouri Dmitriev est accusé d’avoir commis des « actes violents de nature sexuelle sur un mineur de moins de 14 ans » entre 2012 et 2016 sur sa fille adoptive, selon l’agence de presse russe Interfax, citant le parquet.

A la tête d’une branche régionale de Mémorial, la principale organisation russe de défense des droit de l’Homme, il encourt jusqu’à 20 ans de prison.

M. Dmitriev avait été acquitté début avril dans un premier procès pour pédopornographie. L’historien était accusé d’avoir réalisé des images « pornographiques » de sa fille adoptive, ce qu’il démentait.

L’historien de 62 ans, qui avait passé un an en détention provisoire, avait néanmoins été reconnu coupable de détention illégale d’armes et avait été libéré sous contrôle judiciaire.

Mi-juin, la Cour suprême de Carélie, la région où s’est tenu le procès, avait annulé ce jugement et renvoyé l’affaire auprès de la justice.

Une semaine après cette annulation, M. Dmitriev a été placé de nouveau en détention, suscitant l’inquiétude de la société civile, qui dénonce les poursuites le visant comme un moyen de l’intimider et de le faire taire.

Pendant près de 30 ans, Iouri Dmitriev a dressé la liste de 40.000 noms de personnes exécutées et déportées en Carélie pendant la terreur stalinienne. Il est également à l’origine de la découverte de l’un des plus grands charniers de la région, à Sandarmokh, où ont été fusillées environ 9.000 personnes.

Romandie.com avec(©AFP / 03 juillet 2018 14h13)

États-Unis: le producteur Benny Medina accusé d’agression sexuelle présumée

novembre 11, 2017

 

États-Unis : le producteur Benny Medina accusé d'agression sexuelle présumée

L’acteur Jason Dottley (à gauche) accuse le producteur Benny Medina de tentative de viol.@ VINCE BUCCI, DAVID LIVINGSTONE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
L’acteur Jason Dottley accuse le célèbre producteur Benny Medina d’avoir tenté de le violer à Los Angles en 2008, et d’avoir menacé son mari de l’époque.

Un acteur américain a accusé le producteur de musique et de télévision Benny Medina, connu pour être le manager de célébrités comme Jennifer Lopez, d’avoir tenté de le violer il y a neuf ans. Ces accusations, démenties par les avocats de Benny Medina, sont les dernières en date d’un tourbillon d’accusations d’abus sexuels présumés dans le monde du spectacle depuis les révélations début octobre sur le producteur de cinéma Harvey Weinstein.

Il l’a jeté sur un lit et « mis sa langue dans (sa) bouche ».

Jason Dottley, 36 ans, a affirmé que Benny Medina, 59 ans, avait tenté de le violer en décembre 2008 dans sa maison de Los Angeles où il avait été invité avec un ami. Dottley a raconté au magazine The Advocate que Medina l’avait jeté sur un lit et « a mis sa langue dans (sa) bouche », devenant agressif et appuyant fortement sur son cou avec son avant-bras, alors qu’il résistait et l’implorait de s’arrêter. Le retour de l’ami de Dottley, qui était parti nager, a mis fin à l’agression. « Benny Medina dément catégoriquement les allégations de tentative de viol », selon un communiqué au magazine People de ses avocats.

« Pas la première fois ».

Dottley a également assuré que le producteur lui avait envoyé un message après l’agression en le voyant dans la rue avec son mari de l’époque. « C’était quelque chose comme ‘est-ce que c’est lui le mari que je dois faire tuer si je veux t’avoir ?' », a dit l’acteur. Jason Dottley a déclaré à People s’être senti « impuissant » durant et après l’attaque présumée. « Vous n’essayez pas de violer quelqu’un et ensuite le menacer de tuer son mari par texto si vous n’avez absolument aucune crainte en agissant ainsi », a-t-il ajouté, « cela ne pouvait pas être la première fois ».

Benny Medina a notamment travaillé pour Warner Brothers avec Prince, Madonna et Chaka Khan. Sa vie a inspiré la série télévisée Le Prince de Bel-Air. Outre Jennifer Lopez, il a été le manager de Will Smith et Mariah Carey. Il a également travaillé comme producteur pour la télévision et le cinéma.

France: une écrivaine accuse d’agression sexuelle l’ancien ministre Joxe, qui dément

octobre 20, 2017

Paris – L’écrivaine française Ariane Fornia, fille de l’ex-ministre sarkozyste Eric Besson, accuse l’ancien ministre socialiste et ex-membre du Conseil constitutionnel Pierre Joxe de l’avoir agressée sexuellement au printemps 2010, ce que celui-ci dément.

Dans un post intitulé « #moiaussi: pour que la honte change de camp » publié sur son blog, Mme Fornia raconte plusieurs agressions sexuelles dont elle dit avoir été la victime.

Le mot-dièse « moi aussi » inscrit cette démarche dans le vaste mouvement de dénonciation d’agressions sexuelles qui a vu le jour après les accusations de viol et d’agressions contre l’ancien magnat d’Hollywood Harvey Weinstein.

Mme Fornia affirme avoir subi une agression à l’Opéra Bastille de Paris de la part de Pierre Joxe. Celui-ci dénonce de son côté un « battage invraisemblable » qui le « choque beaucoup », et rejette les « allégations » de son accusatrice.

« Un vieux monsieur (…) s’assoit donc à ma droite (…). La représentation commence. Et au bout de dix minutes, le vieux monsieur a sa main sur ma cuisse », affirme-t-elle, ajoutant avoir repoussé sa main plusieurs fois.

Ensuite, « il commence à remonter ma jupe. Il glisse sa main à l’intérieur de ma cuisse, remonte vers mon entrejambe. J’enlève sa main plus fermement et je pousse un cri d’indignation étouffé, bouche fermée. Tout le monde me regarde. Il arrête. Dix minutes plus tard, il recommence. Je lui plante mes ongles dans la main. C’est un combat silencieux, grotesque, en plein Opéra Bastille », affirme-t-elle.

Après avoir désigné dans un premier temps sur son blog « un ancien ministre de (François) Mitterrand », ex-président français, Mme Fornia a affirmé au magazine L’Express que son agresseur était Pierre Joxe.

Interrogé par l’hebdomaire, Eric Besson, ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a affirmé: « J’étais fou de rage, absolument fou de rage. J’ai envisagé d’aller attendre Joxe en bas de chez lui pour lui casser la gueule, et puis j’ai entendu les inquiétudes de ma fille, dans une situation qui était compliquée politiquement pour moi et dont elle souffrait. On s’est tu ».

Dans une déclaration à l’AFP, M. Joxe, 82 ans, a ajouté: « Je m’exprimerai plus longuement à ce sujet et par écrit la semaine prochaine après avoir pris le temps d’analyser les tenants et aboutissants de cette affaire ».

Un autre responsable politique, le député de La République en Marche (majorité présidentielle) Christophe Arend est mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle.

Selon la chaîne publique franceinfo qui a recueilli le témoignage de son ex-assistante parlementaire, celle-ci a porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel et agression sexuelle.

Elle l’accuse notamment de lui avoir « pincé les deux seins » et d’avoir « tout fait pour (la) faire craquer » en multipliant « les remarques sexistes » et les gestes déplacés.

M. Arend, député de Moselle (est de la France), « conteste les faits » et il a « pour sa part déposé plainte pour dénonciation calomnieuse », a indiqué son avocate dans un communiqué vendredi.

Romandie.com avec(©AFP / 20 octobre 2017 21h01)                                            

France: Le vice-président de l’Assemblée nationale démissionne

mai 9, 2016

Le député écologiste français Denis Baupin, accusé de « harcèlement » et « agression sexuelle » par des élues de son camp, « conteste » ces accusations. Il a démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée nationale pour « pouvoir assurer sa défense », selon son avocat.

« Denis Baupin conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, qui lui sont totalement étrangers », a assuré l’avocat selon lequel le député « envisage » de porter plainte pour diffamation. Quatre élues, dont la porte-parole du parti Europe Ecologie-Les Verts, ont affirmé à plusieurs médias avoir été victimes de comportements déplacés.

Les témoignages diffusés lundi par France Inter et le site d’informations Mediapart portent sur des faits remontant jusqu’à la fin des années 1990 même si, soulignent les deux médias, aucune plainte n’a été déposée à ce jour.

Romandie.com

Un accord financier confidentiel clôt l’affaire DSK à New York

décembre 10, 2012
 
  • Un accord financier au contenu confidentiel a été finalisé lundi à New York entre Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre guinéenne qui l'accusait d'agression sexuelle, marquant l'épilogue d'une saga judiciaire qui avait mis fin aux ambitions présidentielles de DSKMme Diallo, pantalon et veste noirs, foulard sur les cheveux, était présente au tribunal du Bronx, mais n'a rien dit pendant l'audience qui a duré moins de dix minutes
  • Les accusations de la femme de chambre, le 14 mai 2011, avaient lancé une extraordinaire saga judiciaireUn accord financier confidentiel a été annoncé lundi à New York entre Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre guinéenne qui l’accusait d’agression sexuelle à New York, épilogue d’une saga judiciaire qui avait mis fin aux ambitions présidentielles de l’ancien patron du FMI.

« Il y a environ dix minutes, nous sommes parvenus à un accord », a annoncé dès le début d’une très brève audience au tribunal du Bronx à New York, le juge Douglas McKeon, précisant que les termes en étaient « confidentiels ».

Il a précisé que les négociations avaient commencé « plus tôt dans l’année », mais s’étaient intensifiées depuis le 28 novembre dernier.

La femme de chambre de 33 ans, pantalon et veste noirs, foulard léopard gris sur les cheveux, n’a rien dit durant l’audience qui a duré moins de 10 minutes.

En sortant, elle a brièvement remercié « tous ceux qui (l’)ont soutenue à travers le monde. Je remercie Dieu et que Dieu vous bénisse tous », a-t-elle ajouté.

« Mme Diallo est une femme courageuse qui n’a jamais perdu confiance dans notre système judiciaire. Avec ce règlement elle peut maintenant continuer sa vie », a ensuite déclaré son avocat Kenneth Thompson.

Dans un communiqué, les avocats de DSK – muets au sortir de l’audience – se sont dits « satisfaits d’être parvenus à un règlement dans cette affaire ».

— accord aussi avec le New York Post —

Durant l’audience, le juge a ajouté que Mme Diallo était également parvenue à un accord financier avec le quotidien New York Post, qu’elle avait poursuivi l’an dernier au civil après qu’il l’eut traitée de prostituée.

Les accords financiers, qui mettent fin aux poursuites civiles, sont extrêmement fréquents aux Etats-Unis. Ils évitent aux deux parties un procès long et coûteux à l’issue incertaine. Ils ne sont pas un aveu de culpabilité, mais évitent à un accusé d’avoir à donner sa version des faits et lui permettent d’en finir avec un dossier.

Le magistrat n’avait pas requis lundi la présence de DSK.

Combien l’ancien patron du FMI a-t-il accepté de verser ?

La confidentialité de l’accord empêche de le savoir.

Son avocat William Taylor avait qualifié la semaine dernière de « complètement fausses » des informations selon lesquelles il aurait accepté de payer six millions de dollars.

Mais selon l’avocat et ancien procureur Matthew Galluzzo, ce montant serait plausible.

Avec cet accord, DSK est définitivement débarrassé de l’affaire Diallo, 19 mois après le scandale planétaire qui l’avait contraint à démissionner du FMI et mit fin à ses ambitions présidentielles en France. Il s’est aussi depuis séparé de son épouse, la journaliste Anne Sinclair.

Il n’aura jamais à expliquer ce qui s’était passé le 14 mai 2011 dans sa suite de l’hôtel Sofitel de New York. Selon Mme Diallo, une veuve élevant seule une adolescente, DSK, sorti nu de sa salle de bains, l’avait contrainte à une fellation, alors qu’elle venait faire le ménage.

Dominique Strauss-Kahn avait quelques heures plus tard été arrêté à l’aéroport JFK en partance pour la France, incarcéré plusieurs jours, inculpé et assigné à résidence à New York.

Mais trois mois plus tard, dans une étonnante volte-face, le procureur chargé de la procédure pénale en avait demandé le classement, effectif le 23 août.

Il avait expliqué que Nafissatou Diallo avait menti de manière répétée aux enquêteurs sur certains épisodes de son passé, et « sérieusement entamé sa crédibilité de témoin » en cas de procès au pénal.

Sans attendre, la jeune femme avait porté plainte au civil le 8 août, pour obtenir des dommages et intérêts. C’est cette plainte qui s’est terminée lundi par un accord financier.

Libre de rentrer en France, DSK avait ensuite reconnu dans une interview télévisée une relation sexuelle de quelques minutes avec la jeune femme qu’il ne connaissait pas, « une faute morale », mais « sans violence ni contrainte ».

DSK a depuis été mis en examen en France, pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans l’affaire dite du Carlton, qui porte sur l’organisation de soirées libertines avec des prostituées.

Ses défenseurs ont demandé la nullité de la procédure et la justice doit se prononcer le 19 décembre.

Ces derniers mois, DSK a fait quelques réapparitions dans la vie publique. On l’a vu flâner au marché de Sarcelles, la ville dont il a été le maire, il a accordé une interview à un hebdomadaire et participé à plusieurs conférences à l’étranger. Il a aussi créé une société de conseil à Paris.

Mme Diallo n’a elle jamais repris le travail, toujours en congé maladie. Elle a déménagé nul ne sait où dans l’Etat de New York.

AFP par Brigitte DUSSEAU

«DSK n’a pas l’intention de donner de l’argent à Diallo»

août 24, 2011

Dans un entretien au Parisien, l’avocat de DSK assure que la procédure civile de Nafissatou Diallo contre son client n’aboutira pas. Il ne portera néanmoins pas plainte pour parjure contre la femme de chambre du Sofitel.

» Il n’y a «aucune raison que le peuple de New York rembourse DSK»

Au lendemain de l’abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn, son avocat Benjamin Brafman triomphe. «C’est la victoire de la vérité», assure-t-il dans un entretien accordé au Parisien. «Honnêtement, je pensais que nous irions jusqu’au procès», confie-t-il, même s’il a «toujours su que nous allions gagner, car Dominique Strauss-Kahn est innocent».

Le conseil de l’ancien patron du FMI semble vouloir clore pour de bon le chapitre Nafissatou Diallo. Non, il n’y aura pas de plainte pour parjure contre la femme de chambre du Sofitel. «Nous voulions l’arrêt de la procédure pénale, nous l’avons obtenu», explique Me Brafman. En théorie, DSK pourrait également attaquer la responsabilité professionnelle du procureur Cyrus Vance, qui avait engagé l’action judiciaire contre l’ancien patron du FMI au nom de l’État de New-York. Des actions pourraient également être engagées pour diffamation contre les tabloïds qui ont fait leur une sur «le pervers français», à l’image du New York Post.

Mais il est peu probable qu’il le fasse, selon Christopher Mesnooh, avocat aux barreaux de Paris et New York. «Cela ouvrirait un nouveau procès où la partie adverse pourrait se défendre et mettre sur la table des éléments du dossier restés jusque-là inconnus», explique-t-il au Post. «Humainement, on peut comprendre que DSK ait envie de contre-attaquer. Mais judiciairement, s’il arrive à s’en sortir sans procès pénal, on n’entendra jamais tous les détails croustillants de ce dossier». Comme un signal d’apaisement, DSK a salué mardi dans un communiqué «le professionnalisme» du procureur Cyrus Vance.

«Je ne lui conseille pas de raconter ce qu’il s’est passé dans la chambre»

Benjamin Brafman affirme au Parisien ne pas craindre la procédure civile engagée par les avocats de Nafissatou Diallo contre DSK. «Elle va s’effondrer comme la procédure pénale. Si la parole de cette femme n’a pas été jugée crédible une fois, elle ne le sera pas une seconde fois.» Avant d’ajouter : «Qu’une chose soit claire pour les Français : DSK n’a aucune intention, et n’a jamais eu l’intention, de lui donner de l’argent.»

Me Brafman ouvre néanmoins une porte vers une éventuelle suite de la «saga DSK». Les avocats du leader socialiste auraient «certains faits à éclaircir» quant à un éventuel complot contre leur client. «Nous nous posons des questions, notamment sur un plan international, et nous n’avons pas de réponse. Nous envisageons peut-être de continuer les investigations sur ces points qui nous semblent obscurs», confie-t-il.

Aura-t-on un jour la version des faits de Dominique Strauss-Kahn, qui s’est tu tout au long de la procédure américaine ? À en croire Benjamin Brafman, cela est hautement improbable. «Je ne conseillerais pas à DSK de raconter ce qu’il s’est passé dans la chambre. Ce n’était pas un crime, voilà tout.»
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«Aucune raison que le peuple de New York rembourse DSK»

Maintenant que les charges contre DSK ont été abandonnées, le leader socialiste peut-il obtenir un remboursement de ses frais de justice ? «Non, il n’y a aucune raison que le peuple de New York lui rembourse quoi que ce soit», explique au Figaro.fr Me Christopher Mesnooh. L’avocat rappelle que son arrestation s’est déroulée dans les règles, qu’il a pu sortir de prison au bout de cinq jours à sa demande, et que sa caution lui a été remboursée. «S’il n’a pas pu louer autre chose qu’une maison à 50.000$/mois, c’est son affaire, l’État n’a pas à le dédommager». Le droit américain ne prévoit pas non plus de remboursement des frais d’avocats.

Seule solution pour obtenir une réparation financière, intenter une action judiciaire contre le procureur Cyrus Vance pour faute professionnelle grave ou mauvaise foi. «Pour cela, il faudrait qu’il réussisse à prouver que le procureur n’aurait pas dû l’arrêter le 14 mai. Or n’oublions pas le contexte de l’époque. Procureur et police n’avaient aucun doute à ce moment-là sur le fait que Nafissatou Diallo disait la vérité», rappelle Christopher Mesnooh. «Une telle action n’aboutira jamais», pense l’avocat.

Lefigaro.fr