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Al-Qaïda veut viser la Côte d’Ivoire et le Bénin, selon le patron du renseignement français

février 2, 2021
Des soldats français de Barkhane, lors d’une opération dans la région du Gourma, dans le centre du Mali.

Le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a affirmé, lundi 1er février, que les chefs d’Al-Qaïda au Sahel avaient un « projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée ».

Le patron du renseignement extérieur français, Bernard Émié, a la parole publique rare. Lundi 1er février, alors qu’il intervenait aux côtés de la ministre française des Armées, Florence Parly, le chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) s’est cependant montré prolixe. Et précis dans ses affirmations.

Bernard Émié participait lundi dans la matinée à un comité exécutif consacré à la lutte antiterroriste sur la base aérienne d’Orléans-Bricy, lors duquel il s’est entretenu avec Florence Parly ainsi qu’avec le chef d’état-major des Armées, le général François Lecointre.

Présentant des images qui montraient un rassemblement qui s’était tenu dans le centre du Mali en février 2020, entre les plus hauts responsables jihadistes de la région, Bernard Émié a affirmé qu’il s’agissait là d’une « réunion » dont l’objet était « la préparation d’opérations de grande ampleur sur des bases militaires ».

Aqmi et GSIM

« C’est là que les chefs d’Al-Qaïda au Sahel ont conçu leur projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée, a ajouté Bernard Emié. Ces pays sont désormais des cibles eux aussi. Pour desserrer l’étau dans lequel ils sont pris et pour s’étendre vers le sud, les terroristes financent déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin. »

Il a aussi assuré que, selon ses services, « des combattants [avaient] également été envoyés aux confins du Nigeria, du Niger et du Tchad ».

Abdelmalek Droukdel, chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) – tué plus tard en 2020, en juin, par les forces françaises dans le nord du Mali –, Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), et Amadou Koufa, chef de la katiba Macina, étaient présents à cette « réunion » dans le centre du Mali, selon le patron du renseignement extérieur français.

Iyad Ag Ghaly, le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

IYAD AG GHALY N’EST PAS UN HOMME QUI PENSE LE TERRORISME, C’EST UN HOMME QUI LE PRATIQUE AU QUOTIDIEN

« Iyad Ag Ghaly incarne la stratégie d’Al-Qaïda au Sahel. Ce n’est pas un homme qui pense le terrorisme, c’est un homme qui le pratique au quotidien, a par ailleurs affirmé Bernard Émié. Il n’hésite pas à prendre lui-même les armes. »

Le chef de la DGSE a par ailleurs estimé que ces leaders jihadistes étaient « les héritiers direct d’Oussama Ben Laden », dont « ils poursuivent son projet politique, avec l’objectif assumé de commettre des attentats en Occident et en Europe en particulier ».

La France a déployé 5 100 hommes dans cette région depuis le lancement de l’opération Barkhane en 2014. Le président français, Emmanuel Macron, a confirmé en janvier que Paris s’apprêtait à « ajuster son effort ».

Un ajustement qui passe par une montée en puissance des alliés de l’Hexagone, a confirmé lundi Florence Parly. « Depuis un an et demi, les Européens ont pleinement pris conscience des enjeux liés à l’expansion des terroristes en Afrique et de la menace de voir une base arrière s’installer au Sahel, comme nous avons pu le connaître au Levant », a-t-elle déclaré.

« Acculé, l’ennemi change ses méthodes, ses moyens d’action et les lieux où il agit », a-t-elle ajouté, pointant notamment les « champs de bataille immatérielle » et les « guerres d’influence et d’information ».

Le détail du réajustement de Barkhane sera discuté par la France et ses alliés du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) lors d’un sommet prévu à N’Djamena les 15 et 16 février.

Par Jeune Afrique avec AFP

Mali : Al-Qaïda au Sahel revendique la mort des 3 soldats français

janvier 2, 2021

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans dénonce, notamment, les caricatures de Mahomet et «l’occupation française de la région du Sahel».

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à trois soldats français lundi au Mali, dans un communiqué publié par sa plate-forme de propagande.

Le GSIM (ou Jnim selon l’acronyme arabe), principale alliance djihadiste du Sahel, invoque la poursuite de la présence militaire française dans la sous-région, les caricatures de Mahomet et la défense prise par le président Emmanuel Macron de leur publication au nom de la liberté d’expression, ainsi que la politique du gouvernement français vis-à-vis des musulmans de France.

«Pour mettre fin à l’occupation française de la région du Sahel, vos frères moudjahidine (du GSIM) ont mené une opération qualitative contre un convoi des forces d’occupation françaises sur la route reliant Gossi et Hombori», a écrit le groupe dans ce communiqué diffusé vendredi 1er janvier et authentifié par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE. «Cette opération bénie a coûté la vie à trois membres des forces d’élite de l’armée d’occupation». Le GSIM n’a pas fourni de détail sur l’attaque.

Les trois soldats ont été tués dans la zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso quand leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une mission d’escorte, selon la présidence française. Leur décès porte à 47 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane. La France a engagé en 2020 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant ses effectifs à environ 5.100. Elle examine actuellement l’évolution de cet engagement.

Le GSIM appelle les Français à «faire pression sur (leurs) chefs pour se retirer de la terre du Mali».

Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait désigné devant les députés français le GSIM comme l’«ennemi le plus dangereux» au Sahel.

Un hommage sera rendu mardi dans la Meuse aux trois soldats.

Par Le Figaro avec AFP

La France annonce la mort d’un important chef djihadiste au Sahel

novembre 5, 2019

Le Marocain Abou Abderahman al Maghrebi, alias Ali Maychou, était considéré comme le numéro deux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation djihadiste reliée à Al-Qaïda.

Le Marocain Abou Abderahman al Maghrebi, alias Ali Maychou, considéré comme le numéro deux et leader religieux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation djihadiste reliée à Al-Qaïda, a été tué par les forces françaises au mali début octobre, a annoncé mardi la ministre française des Armées, Florence Parly.

Le djihadiste a été tué «dans la nuit du 8 au 9 octobre» sur le sol malien en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain, a-t-elle précisé dans l’avion qui la ramenait d’une tournée dans plusieurs pays de la région du Sahel, où quelque 4.500 militaires français sont déployés dans le cadre de l’opération anti-djihadiste Barkhane. ce Marocain était «le deuxième terroriste le plus recherché au Sahel – y compris par les Américains», a déclaré la ministre dans l’avion qui la ramenait de Gao, au Mali, vers la France. Il avait rejoint Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) en 2012.

Il en était devenu le leader spirituel avant de participer à la fondation du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) en 2017 avec Iyad ag Ghali, le numéro un de l’organisation dont il était le plus proche fidèle (et qui est en tête de la liste des personnes recherchées). Le GSIM a revendiqué les attaques récentes fin septembre début octobre contre les forces maliennes à Boulkessy et Mondoro avec 40 militaires tués. Le groupe a aussi revendiqué l’attentat de Ouagadougou de mars 2018 (8 morts). Les attentats de Ouagadougou de 2016 (30 morts) et 2017 (19 morts) sont également l’oeuvre d’Al-Qaïda.

Cerveau de l’expansion d’Al Qaïda au Sahel, artisan de l’unité des katibas du sud au sein du GSIM, Ali Maychou est le deuxième personnage d’importance du GSIM tué cette année, après la mort de l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame en février. «Il s’agit de la neutralisation d’un personnage très influent», a déclaré Florence Parly, au lendemain de sa visite au Burkina Faso, où elle a rencontré des forces spéciales françaises. «Il est très important de désorganiser ces mouvements en profondeur», a souligné la ministre, «mais cela ne signifie pas que ces mouvements s’autodétruisent en parallèle». «Il faut continuer ce travail de contre terrorisme mais ce n’est qu’un élément» de la tâche à accomplir pour sécuriser les pays du Sahel, a-t-elle rappelé en mentionnant l’importance d’accompagner les forces armées locales pour qu’elles gagnent en autonomie.

Dégradation sécuritaire

«La véritable victoire sera celle des armées sahéliennes», a-t-elle fait valoir alors que la situation sécuritaire dans la zone est fortement dégradée. La nouvelle de cette élimination intervient quelques jours après la mort d’un soldat français dans le nord-est du Mali, tué par un engin explosif. Le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), autre organisation djihadiste active au Mali, a revendiqué cette attaque, de même que celle d’un camp militaire du Nord du pays où 49 soldats ont été tués vendredi (deux autres sont morts samedi tués par une explosion dans le centre).

Malgré la présence des forces française, africaine et onusienne, la dégradation de la situation sécuritaire et les revers subis renforcent les doutes sur la capacité de l’armée malienne à faire face aux agissements djihadistes et aux autres violences auxquelles cet vaste pays est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants. Plus largement, l’ensemble des armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d’enrayer la progression des attaques.

La France espère que d’autres pays européens contribueront à la lutte armée contre les djihadistes en envoyant des forces spéciales au Mali en 2020, alors que parallèlement, Paris anime au sein de l’organisation G5 Sahel un volet de développement de ces pays pour lutter aussi par ce biais contre les mouvements djihadistes, en appelant différents pays et institutions à financer des projets.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Tunisie: deux jihadistes liés à Al-Qaïda tués lors d’une opération antiterroriste

avril 30, 2017

Sidi Bouzid (Tunisie) – Un jihadiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est fait exploser dimanche et un autre a été tué par les forces de l’ordre lors d’une opération antiterroriste en Tunisie, a annoncé la Garde nationale.

Il s’agit de « deux éléments terroristes » dont l’un, « probablement étranger », était un dirigeant de la Phalange Okba Ibn Nafaa, en lien avec Aqmi, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Garde nationale (gendarmerie), Khalifa Chibani.

Un assaut a été lancé plus tôt dans la journée contre une maison à Sidi Bouzid (centre), après « des semaines » de surveillance, a-t-il dit.

Selon M. Chibani, « les unités de la Garde nationale avaient capté des contacts entre la phalange Okba Ibn Nafaa et des personnes à l’intérieur de la ville de Sidi Bouzid. »

Pendant l’assaut, l’un des jihadistes « a été touché (par balle) et s’est fait exploser », a-t-il poursuivi.

L’autre portait également une ceinture d’explosifs mais a été abattu avant de pouvoir l’actionner, après un échange de tirs avec les forces de sécurité.

Comme souvent pendant ce genre d’opérations, des habitants du quartier se sont rassemblés près du cordon policier pendant l’assaut, criant des encouragements aux forces de l’ordre, selon un journaliste de l’AFP sur place. Des femmes ont lancé des youyous après la fin des échanges de tirs.

Le groupe « planifiait des opérations terroristes pendant le ramadan », mois de jeûne sacré musulman qui commence fin mai, selon M. Chibani.

« Ces deux terroristes étaient recherchés », a indiqué le chef du gouvernement Youssef Chahed à des journalistes.

Trois personnes soupçonnées de liens avec le groupe ont été arrêtées et les recherches d’autres éventuels complices se poursuivent.

La Phalange Okba Ibn Nafaa, active dans les montagnes du centre-ouest tunisien, à la frontière avec l’Algérie, a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées tunisiennes.

Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie fait face à l’essor d’une mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats, de policiers, de touristes mais aussi des civils.

Le pays a été le théâtre en 2015 et 2016 d’attentats majeurs revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), comme celui qui a tué 38 touristes à Sousse (est) en juin 2015.

Les autorités affirment avoir fait « des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme » mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.

« La lutte contre le terrorisme reste une priorité nationale et une priorité pour le gouvernement d’union nationale », a affirmé le chef du gouvernement. « La situation sécuritaire est sous contrôle mais les menaces existent toujours. »

Romandie.com avec(©AFP / 30 avril 2017 20h35)

Somalie: Un secrétaire d’Etat tué lors d’une attaque à Mogadiscio

juin 26, 2016

Le secrétaire d’Etat somalien pour l’Environnement fait partie des 11 victimes de l’attaque samedi d’un hôtel de Mogadiscio, a-t-on appris dimanche de source officielle. Cette explosion a été revendiquée par les islamistes radicaux shebab.

« Nous adressons nos plus sincères condoléances aux proches du secrétaire d’Etat qui a été tué à Mogadiscio hier », a indiqué dans un communiqué le ministère somalien des Affaires étrangères.

Le corps de Buri Mohamed Hamza, nommé à son poste en février 2015, a été dégagé des décombres de l’hôtel Naasa Hablood dimanche matin. Une partie de l’établissement a été complètement détruite par l’explosion d’une voiture piégée, qui a permis ensuite à un commando shebab de pénétrer dans l’hôtel.

Dimanche matin, les forces de sécurité ont exhibé les corps de trois assaillants présumés tués au cours de l’assaut, qui a duré plusieurs heures. Des pelleteuses étaient également à l’œuvre pour déblayer la partie de l’hôtel ravagée par l’explosion.

Au total, 11 personnes ont été tuées dans l’explosion et par le commando, selon le ministère somalien de la Sécurité.

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené ces derniers mois plusieurs opérations en tous points similaires à celle de samedi contre certains des hôtels les plus en vue de la capitale somalienne.

L’attaque du Naasa Hablood intervient un peu plus de trois semaines après celle de l’hôtel Ambassador, qui avait fait 10 morts le 1er juin. Le face-à-face entre les assaillants et les forces de sécurité avait alors duré plus de douze heures.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée depuis 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions mais contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils orchestrent des opérations de guérilla et des attentats-suicides – souvent jusque dans la capitale – contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre la force de l’Union africaine en Somalie.

Romandie.com avec(ats / 26.06.2016 15h04)

Le chef d’Al-Qaïda fait allégeance au nouveau leader des talibans

juin 11, 2016

Dubaï – Le chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a prêté allégeance au nouveau leader choisi par les talibans afghans après la mort de leur ancien chef dans une attaque américaine, a rapporté samedi le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE.

Ayman al-Zawahiri a proclamé cette allégeance au mollah Haibatullah Akhundzada, dans un message audio de 14 minutes mis en ligne sur ces sites, selon le centre américain.

En tant qu’émir d’Al-Qaïda (…), je vous donne mon allégeance, en renouvelant la tradition (instaurée) par notre chef Oussama ben Laden, a déclaré Ayman al-Zawahiri à l’intention du mollah Haibatullah Akhundzada, qui a succédé au mollah Mansour, tué par un drone américain au Pakistan.

Il a appelé la nation musulmane à suivre son exemple en proclamant soutien et allégeance à l’émirat islamique le nom donné par les talibans à leur Etat islamiste en Aghanistan entre 1996 et 2001.

Il a daté son message du 27 mai, soit deux jours après la confirmation par les talibans de la mort du mollah Mansour.

Le même Zahawhiri avait fait allégeance en août 2015 au nom d’Al-Qaïda au mollah Mansour.

Le fondateur d’Al-Qaïda, le Saoudien Oussama ben Laden, tué dans un raid de forces américaines en 2011 au Pakistan, se considérait comme l’invité des talibanS.

Il avait été le premier à prêter serment d’allégeance à Mollah Omar, le premier chef des talibans après que son mouvement s’est installé dans les années 1980 des deux côtés de la frontière afghano-pakistaine.

Al-Qaïda jouissait de ce fait de la protection des talibans dans cette zone, selon les spécialistes.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juin 2016 15h49)

Somalie: des forces spéciales américaines impliquées dans un affrontement avec les shebab

mai 12, 2016

Washington – Des forces spéciales américaines ont participé jeudi à un affrontement entre forces de l’Union africaine en Somalie (Amisom) et les rebelles shebab, guidant une frappe aérienne sur les extrémistes proches d’Al-Qaïda, selon le Pentagone.

Les soldats américains, qui accompagnaient une offensive des troupes ougandaises de l’Amisom contre un barrage routier des shebab, ont dirigé une frappe aérienne américaine sur les rebelles, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

Mais ils n’ont pas eu à faire usage de leurs armes, a affirmé le porte-parole, contredisant des informations précédemment fournies par un responsable de la défense américain.

Cinq combattants shebab ont été tués dans l’affrontement qui a eu lieu dans le sud du pays, à l’ouest de Mogadiscio, selon le porte-parole.

Aucune perte humaine ou blessure n’a été rapportée du côté américain et des troupes ougandaises, a-t-il indiqué.

Selon un responsable de la défense américain, la frappe aérienne américaine a été menée par un drone.

Une cinquantaine de militaires américains sont en Somalie pour soutenir la lutte contre les shebab, a rappelé jeudi le capitaine de vaisseau Davis.

Il s’agit pour l’essentiel de forces spéciales formées à la lutte antiterroriste, qui conseillent les troupes somaliennes et de l’Amisom et mettent à leur disposition des moyens comme des hélicoptères.

Les shebab ont juré la perte du gouvernement central de Somalie, soutenu à bout de bras par la communauté internationale et défendu par l’Amisom, forte de 22.000 hommes.

Bénéficiant de la fragilité du gouvernement central et de l’apathie de la force internationale, ils multiplient les attaques de grande ampleur depuis le début de l’année.

Les shebab ont indiqué cette semaine avoir repoussé une attaque impliquant des forces spéciales américaines et leurs appareils dans la ville de Toratorow, à 60 kilomètres au sud de Mogadiscio.

Les Etats-Unis mènent également régulièrement des frappes aériennes par avions et drones contre les shebab. Début mars, le Pentagone a affirmé avoir tué près de 150 militants dans un bombardement à 200 kilomètres au nord de Mogadiscio.

Romandie.com avec(©AFP / 12 mai 2016 19h23)

Syrie: Al-Qaïda lancera une offensive d’ici 48H, après le retrait russe

mars 15, 2016

Beyrouth – Les jihadistes du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, vont lancer une offensive dans les 48 heures en Syrie, d’où la Russie, alliée du régime, est en train de retirer ses troupes.

Il est clair que la Russie a subi une défaite, et dans les prochaines 48 heures, le Front al-Nosra va lancer une offensive en Syrie, a affirmé mardi à l’AFP via Skype un commandant de ce groupe sur le terrain.

 En raison des frappes russes en Syrie depuis le 30 septembre, Al-Qaïda allié à des groupes islamistes a perdu de nombreux secteurs dans la province de Lattaquié (ouest) ainsi qu’une grande partie de la province d’Alep (nord).

Nous ne sommes pas engagés par le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février à l’initiative de la Russie et des Etats-Unis, a par ailleurs rappelé le commandant qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

Les Russes se sont retirés car ils soutenaient le régime mais ce dernier s’est avéré incapable de garder les territoires conquis, a-t-il ajouté.

Romanie.com avec(©AFP / 15 mars 2016 11h37)

Canada: le frère de Trudeau à la défense d’un membre présumé d’Al-Qaïda

mars 2, 2016

Ottawa – Le frère du Premier ministre canadien Justin Trudeau a exhorté mercredi dans une lettre ouverte le ministre fédéral de la Sécurité publique à surseoir à l’expulsion d’un Algérien soupçonné d’être un agent dormant d’Al-Qaïda, ce que ce dernier dément.

Documentariste engagé, de deux ans plus jeune que le chef du gouvernement canadien, Alexandre Trudeau appelle Ottawa à suspendre le renvoi vers l’Algérie de Mohamed Harkat, ancien livreur de pizza de 47 ans.

Soupçonné d’allégeance à la nébuleuse islamiste, il avait été emprisonné de 2002 à 2006 en vertu d’une procédure canadienne antiterroriste d’exception, introduite dans la foulée du 11-Septembre, permettant aux autorités d’emprisonner indéfiniment sans accusation formelle des étrangers, ainsi que de les juger à huis clos.

Appelée certificat de sécurité, cette mesure avait été édulcorée en 2007, car jugée excessive. Sa version amendée, toujours décriée par les défenseurs des libertés civiles, a été jugée constitutionnelle par la Cour suprême en 2014.

Alexandre Trudeau est engagé au côté de M. Harkat depuis plus d’une décennie: dès 2005 il lui avait proposé de se porter caution pour sa remise en liberté conditionnelle, tout en combattant la loi controversée permettant sa détention.

Dans sa lettre publiée dans le journal Ottawa Citizen et adressée à Ralph Goodale, ministre fédéral de la Sécurité publique, Alexandre Trudeau écrit que les certificats de sécurité sont fondamentalement injustes.

Je suis totalement convaincu qu’actuellement (Mohamed Harkat) ne représente aucun danger pour la population ou la sécurité publique du Canada, souligne Alexandre Trudeau.

Interrogé sur le sujet, Justin Trudeau a remarqué que son frère a les mêmes droits que tout autre citoyen de militer pour les causes auxquelles il croit.

Nous allons suivre ce processus (d’examen du dossier de M. Harkat, NDLR) avec la rigueur et le sérieux auxquels nos citoyens s’attendent, a ajouté le Premier ministre lors d’une conférence de presse à Vancouver.

M. Harkat a toujours nié tout lien avec des organisations extrémistes et affirmé avoir quitté l’Algérie à cause des persécutions frappant son parti politique, le Front islamique du salut (FIS), dissout en 1992. Il est arrivé au Canada comme réfugié en 1995 après avoir vécu pendant cinq ans au Pakistan.

Romandie.com avec(©AFP / 02 mars 2016 21h05)

Ben Laden avait des millions de dollars qu’il destinait au djihad

mars 1, 2016

 

Oussama Ben Laden disposait de millions de dollars dissimulés au Soudan. Un magot qu’il destinait au financement du djihad, selon un document déclassifié publié mardi par l’administration américaine.

Le « testament » mentionnant les millions du Soudan est publié sous forme de fac-similé du document original, en arabe écrit à la main, accompagné d’une traduction en anglais. Dans ce texte, relativement court et non daté, Ben Laden explique qu’il dispose « d’à peu près 29 millions de dollars » au Soudan.

« J’ai reçu 12 millions de dollars de mon frère Abou Bakir Mohamed Ben (Laden) de la part de la société d’investissement Ben Laden au Soudan », écrit notamment l’ancien chef d’Al-Qaïda. « J’espère que mes frères, soeurs, et tantes maternelles respecteront ma volonté et dépenseront tout l’argent que j’ai laissé au Soudan pour le djihad ».

Prouver l’unité d’Al Qaïda
Selon la Direction nationale du renseignement (DNI), les documents mis en ligne mardi montrent d’une manière générale que « juste avant sa mort », Ben Laden « mettait la plus grande importance à présenter son organisation faiblissante comme unie, alors que ses lieutenants en privé étaient au prises avec un schisme grandissant » avec la branche d’Al-Qaïda en Irak.

La DNI a publié sur son site internet une nouvelle série de documents saisis lors de l’attaque du repaire du chef d’Al Qaïda à Abbottabad (Pakistan) en mai 2011. Elle avait déjà publié en mai un premier lot d’une centaine de documents. Elle appliquait ainsi la consigne du président Barack Obama d’avoir une « plus grande transparence » sur les documents saisis lors de l’attaque qui avait tué Oussama Ben Laden.

Le premier lot de documents l’an dernier montrait un Ben Laden focalisé sur l’Amérique, adjurant ses partisans de rester focalisés sur cet objectif.

Le Congrès a voté une loi contraignant les services de renseignement à examiner quels documents peuvent être publiés.

Romandie.com