Posts Tagged ‘Al-Qaïda’

Un chef djihadiste au Yémen tué par un drone américain

février 4, 2016

Un chef militaire et huit autres membres présumés d’Al-Qaïda au Yémen ont été tués dans des attaques de drones imputées aux Etats-Unis. Cette opération intervient au moment où les djihadistes défient de plus en plus les autorités de ce pays en guerre.

Jalal Belaïdi, alias Abou Hamza al-Zinjibari, un important dirigeant d’Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), a péri avec deux de ses gardes du corps lorsque leur voiture a été pulvérisée par une attaque de drone américain, a indiqué à l’AFP un membre de sa famille. Son corps a été déchiqueté dans l’explosion, survenue jeudi matin dans la région montagneuse de Maraqesha de la province d’Abyane, dans le sud du Yémen, a ajouté la même source.

Une source tribale, en contact avec Aqpa, a confirmé la mort du chef djihadiste. Il avait fait parler de lui en août 2014 en galvanisant les membres d’un commando d’Al-Qaïda qui avaient ensuite massacré 15 soldats yéménites enlevés dans la province du Hadramout (sud-est).

Jalal Belaïdi, né dans la province d’Abyane, était le leader d’Al-Qaïda à Zinjibar, chef-lieu de cette province, avant de monter en grade au sein de l’organisation. Il avait élargi ses responsabilités aux provinces d’Aden, de Chabwa et de Hadramout (sud-est), selon des sources de sécurité.

Tête mise à prix
Les Etats-Unis, qui considèrent Aqpa comme la branche la plus dangereuse du réseau fondé par feu Oussama ben Laden, promettaient depuis octobre 2014 cinq millions de dollars pour sa capture. Sa tête avait été mise à prix en même temps que celle du chef d’Aqpa, Nasser al-Wahishi, considéré comme le numéro 2 d’Al-Qaïda au niveau mondial et tué en juin 2015 par un drone américain.

Le successeur de Wahishi, Qassim al-Rimi, dirige l’organisation depuis le Hadramout, dont le chef-lieu Moukalla est aux mains de ses partisans depuis avril 2015, selon des sources de sécurité.

L’attaque de drone imputée aux Etats-Unis est la deuxième en moins de 24 heures dans le Sud. Mercredi soir, six membres présumés d’Al-Qaïda ont été tués par une attaque de drone visant leur véhicule à Rodhoum, dans la province voisine de Chabwa (sud-est), selon un responsable de la sécurité.

Près de 3000 morts civils
Les Etats-Unis sont les seuls à disposer de drones dans la Péninsule arabique. Les attaques n’ont pas cessé au Yémen en dépit de la guerre qui oppose des rebelles chiites aux forces progouvernementales soutenues par une coalition arabo-sunnite menée par l’Arabie saoudite.

Depuis mars 2015, Al-Qaïda et le groupe sunnite rival Etat islamique (EI) ont profité du chaos créé par ce conflit pour renforcer leurs positions dans le Sud. Aqpa a ainsi réussi cette semaine à s’emparer de la localité d’Azzan, dans la province de Chabwa.

Les djihadistes multiplient les attaques contre les forces de sécurité et les symboles de l’Etat, dont la dernière a visé mercredi soir à Aden un responsable de la police. Le conflit a provoqué la mort de 2913 civils depuis mars tandis que 5524 autres ont été blessés, selon l’ONU.

Romandie.com

Un otage britannique libéré au Yémen

août 23, 2015

Abou Dhabi – Un otage britannique enlevé en 2014 a été libéré au Yémen à la suite d’une opération militaire menée par les forces émiraties, ont annoncé dimanche les autorités de Londres et d’Abou Dhabi.

Selon l’agence officielle émiratie WAM, il s’agit d’un ingénieur de 64 ans qui travaillait dans le secteur pétrolier et qui avait été enlevé en février 2014 par l’organisation terroriste Al-Qaïda dans la province du Hadramout (sud-est du Yémen).

L’otage, identifié par la WAM comme étant Douglas Robert Semple, a été libéré par des forces émiraties lors d’une opération de renseignement dans un lieu non précisé et emmené ensuite à Aden, ville du sud du Yémen d’où il a été évacué à bord d’un avion militaire vers Abou Dhabi, a ajouté l’agence.

Je me réjouis de confirmer qu’un otage britannique détenu au Yémen a été libéré par les forces des Emirats arabes unis, a déclaré le ministre des Affaires étrangères britannique, Philip Hammond, dans un communiqué.

L’ex-otage, dont le ministre n’a pas donné l’identité, pas plus qu’il n’a fourni de détails sur sa détention ou sa libération, est sain et sauf, a-t-il assuré.

Nous sommes très reconnaissants aux Emirats arabes unis pour leur aide, a ajouté le chef de la diplomatie britannique, qui se trouvait dimanche à Téhéran pour rouvrir l’ambassade de son pays, fermée depuis quatre ans.

Selon l’agence WAM, l’ex-otage a pu parler à son épouse et pourra retourner dans son pays une fois tous les examens médicaux effectués à Abou Dhabi.

Des centaines de personnes ont été enlevées au Yémen au cours des quinze dernières années, notamment par des tribus qui utilisent les personnes kidnappées comme monnaie d’échange dans leurs conflits avec le gouvernement. Pratiquement toutes les personnes enlevées ont été libérées saines et sauves. Certains otages sont cependant morts, alors qu’ils étaient détenus par Al-Qaïda.

L’an dernier, un instituteur britannique enlevé dans le pays en février avait été relâché sain et sauf à la suite de négociations menées par le gouvernement à Sanaa.

Romandie.com avec(©AFP / 23 août 2015 11h15)

Un haut commandant d’Al-Qaïda en Afghanistan tué dans un bombardement américain

juillet 24, 2015

Kaboul – Un commandant de haut rang d’Al-Qaïda en Afghanistan a été tué mi-juillet dans un bombardement aérien américain, nouveau coup porté au réseau jihadiste déjà confronté à la concurrence grandissante du groupe Etat Islamique.

Abou Khalil al-Sudani, un commandant opérationnel d’Al-Qaïda de haut rang, a été tué le 11 juillet dans la province de Paktika, a annoncé vendredi le Pentagone dans un communiqué distribué aux journalistes accompagnant le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, en Irak.

La mort d’al-Sudani porte un nouveau coup aux opérations d’Al-Qaïda dans le monde, s’est félicité le Pentagone.

Sa disparition dans un bombardement américain a été confirmée à l’AFP par deux membres des rébellions islamistes talibanes afghane et pakistanaise, proches d’Al-Qaida et très implantées le long de la frontière afghano-pakistanaise, où se trouve Paktika.

Il a été enterré en Paktika avec d’autres (combattants tués dans le bombardement) lors d’une cérémonie à laquelle assistaient une dizaine de rebelles, a précisé la source talibane afghane.

Selon le Pentagone, Al-Sudani était le responsable des attentats suicide et des explosifs au sein d’Al-Qaïda, a aussi dirigé des opérations contre les forces afghanes et pakistanaises et de l’Otan, et entretenait des liens étroits avec Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden.

C’était un important commandant, membre du conseil central d’Al-Qaïda dans la région, a confirmé à l’AFP la source talibane afghane.

Al-Sudani était responsable de l’entraînement des nouveaux combattants islamistes envoyés à travers l’Afghanistan, mais également du soutien financier aux groupes locaux proches d’Al-Qaïda qui en avaient besoin, a-t-elle ajouté.

Selon la source talibane pakistanaise, Al-Sudani, nom qui suggère une nationalité soudanaise, avait trouvé refuge l’an dernier dans la Paktika après avoir quitté le Pakistan et la zone tribale proche du Waziristan du Nord, où l’armée pakistanaise venait de lancer une vaste offensive contre les talibans et leurs alliés d’Al-Qaïda.

Au Waziristan du Nord, al-Sudani était plus connu sous le nom de Saifullah Khalil et vivait le plus clandestinement possible, le visage souvent enfoui dans un foulard, a-t-elle ajouté.

Il s’y déplaçait avec deux gardes du corps, et dans un véhicule transportant souvent des vestes bardés d’explosifs destinés aux combattants islamistes, selon la même source.

– Concurrence de l’EI –

Pour Ashton Carter, cité dans le communiqué du Pentagone, la mort d’al-Sudani témoigne du travail accompli sur le terrain par le général John Campbell, commandant des forces de l’Otan en Afghanistan. Nous poursuivrons le combat contre la violence fondamentaliste dans la région et le monde, a-t-il conclu.

Menacée au sein de la mouvance jihadiste mondiale par l’émergence du groupe Etat islamique (EI), Al-Qaïda, née à la fin des années 1980 dans la région afghano-pakistanaise, a perdu plusieurs hauts responsables ces derniers mois dans des bombardements aériens.

En juin et juillet, Nasser al-Wahishi, chef d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) et numéro 2 de l’organisation dans le monde, et le chef d’Al-Qaïda en Syrie, Muhsin al-Fadhli, ont été tués par des drones américains au Yémen et en Syrie. Selon le Pentagone, le second était à la tête d’un réseau d’anciens combattants d’Al-Qaïda, le groupe Khorassan.

Au Pakistan et en Afghanistan, bastions historiques d’Al-Qaïda, plusieurs groupes islamistes se sont également rangés sous la bannière de l’EI, un mouvement encore limité pour l’heure.

Depuis la fin de la mission de combat officiel de l’Otan en décembre dernier, 12.500 soldats étrangers restent déployés en Afghanistan pour former et de conseiller les forces afghanes.

Les frappes aériennes de la coalition se poursuivent néanmoins à un rythme soutenu: 106 en juin contre 41 en mai selon l’Otan, qui vise également les groupes ralliés à l’EI.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juillet 2015 15h08)      

Deux Français liés à Al-Qaïda arrêtés au Yémen

janvier 17, 2015

Sanaa – Deux Français liés à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) ont été arrêtés au Yémen, a indiqué samedi un haut responsable de la sécurité yéménite, précisant que les deux hommes étaient interrogés.

Lors des deux derniers jours, deux ressortissants français accusés d’appartenir à Al-Qaïda ont été arrêtés, a indiqué le directeur du service de sécurité nationale, le général Mohammed al-Ahmadi.

Il y a environ 1.000 activistes d’Al-Qaïda au Yémen en provenance de 11 pays arabes et non-arabes, a-t-il déclaré à des journalistes à Sanaa, sans préciser si cette arrestation était liée aux attentats en France la semaine dernière.

Aqpa a revendiqué mercredi l’attentat contre le journal satirique français Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts le 7 janvier à Paris. L’attaque a été commise par deux Français, les frères Saïd et Chérif Kouachi –tués deux jours plus tard par des forces d’élite– qui se sont entraînés avec le réseau extrémiste au Yémen selon diverses sources.

Dans une vidéo diffusée sur un site islamiste, un responsable d’Aqpa, Nasser al-Ansi, a affirmé que l’attentat avait été commis sur ordre du chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, pour venger Mahomet, caricaturé par le journal satirique français.

Dans un appel à la chaîne d’informations en continu BFMTV, Chérif Kouachi avait indiqué, lors d’une prise d’otage avant d’être tué, avoir séjourné en 2011 au Yémen.

Et selon des sources locales au Yémen, Saïd Kouachi avait fréquenté dans ce pays une université fondamentaliste avant de s’entraîner au maniement des armes avec Aqpa.

Des proches de Chérif Kouachi sont des terroristes jihadistes qui se trouvent actuellement au Yémen et en Syrie, places fortes du jihadisme, a annoncé le 10 janvier la justice française.

Le groupe Aqpa, né de la fusion des branches saoudienne et yéménite d’Al-Qaïda, est considéré par Washington comme le bras le plus dangereux du réseau extrémiste. Très actif au Yémen, il s’est aussi distingué par des attentats ou projets d’attentats à l’étranger comme la tentative de faire sauter en vol un avion de ligne américain à Noël 2009.

Romandie.com avec(©AFP / 17 janvier 2015 14h58)

Al-Qaïda au Yémen revendique l’attaque contre « Charlie Hebdo »

janvier 14, 2015

Al-Qaïda au Yémen a revendiqué l’attentat qui a décimé la semaine dernière la rédaction de « Charlie Hebdo », dans une vidéo mise en ligne sur un site islamiste. « Des héros ont été recrutés et ils ont agi », y déclare l’un de ses dirigeants, Nasser Ben Ali al-Anassi.

Il s’agit d’un acte de vengeance pour insulte au prophète Mahomet, selon cette vidéo diffusée également sur YouTube. « En ce qui concerne la sainte Bataille de Paris, nous, l’Organisation d’Al-Qaïda du Djihad dans la péninsule arabique revendiquons la responsabilité pour cette opération comme vengeance pour le messager de Dieu », déclare Nasser ben Ali al-Anassi.

Ce responsable d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) dit aussi la vidéo que les deux tueurs avaient reçu pour instruction d’attaquer l’hebdomadaire. « Nous tenons à préciser à l’intention de la nation musulmane que c’est nous qui avons choisi la cible, financé l’opération et recruté son chef ». « L’opération a été menée sur ordre de notre émir général Ayman al-Zawahiri et conformément à la volonté posthume d’Oussama ben Laden ».

Romandie.com

Yémen: deux soldats tués dans une attaque contre le convoi d’un général

décembre 29, 2014

Aden – Deux soldats yéménites ont été tués et onze autres blessés lundi dans une attaque attribuée à Al-Qaïda contre le convoi d’un général, a rapporté une source militaire.

Des membres d’Al-Qaïda ont tendu une embuscade au convoi du général Abdel Rahmane al-Houlaili, commandant de la région militaire dont dépend la province du Hadramout (sud-est).

Les assaillants ont fait exploser un engin placé sur la route puis ont ouvert le feu sur le convoi du général. Ce dernier est sorti indemne tandis que deux soldats ont péri et onze autres ont été blessés, a indiqué cette source à l’AFP.

Dans la ville de Baïda (centre), deux hommes armés sur une moto ont abattu un officier des renseignements, Nasser al-Wahishi, a annoncé un responsable officiel local, qui a imputé l’attaque à des membres du réseau extrémiste.

Dimanche, un haut gradé de l’armée avait échappé à un attentat à l’explosif qui a coûté la vie à son chauffeur à Aden (sud), selon un de ses gardes du corps.

Les forces de sécurité yéménites sont fréquemment la cible d’attaques meurtrières, généralement imputées au réseau extrémiste.

Dans deux messages sur Twitter, Ansar Al-Charia, groupe lié à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), a revendiqué l’attaque manquée contre le général à Hadramout et l’assassinat de l’officier des renseignements à al-Baïda, a rapporté le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

L’Aqpa a profité de l’affaiblissement du pouvoir central au Yémen en 2011, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ex-président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer sa présence, notamment dans le sud et le sud-est du pays.

Dans d’autres violences, une bombe placée dans la voiture d’Ali al-Sharif, un influent chef chiite à Marib, à l’est de Sanaa, a explosé, tuant son fils et son garde du corps, a indiqué un responsable local.

Partie de son fief de Saada, dans le nord du Yémen, la milice chiite d’Ansaruallah a lancé cette année une offensive fulgurante qui lui a permis de prendre le contrôle de la capitale le 21 septembre, puis d’élargir son influence dans le centre et l’ouest du pays, malgré la résistance des tribus sunnites et du réseau Al-Qaïda, en l’absence de toute intervention du pouvoir.

Romandie.com avec(©AFP / 29 décembre 2014 21h15)

L’armée yéménite tue cinq suspects d’Al-Qaïda déguisés en femmes

décembre 13, 2014

Sanaa – Des soldats yéménites ont tué samedi cinq suspects d’Al-Qaïda déguisés en femmes à bord d’un bus se dirigeant vers la frontière saoudienne et saisi une ceinture explosive et des armes, selon des responsables.

Le bus a été stoppé à un point de contrôle de l’armée à Harad dans le nord-ouest du Yémen, à 15 km de la frontière saoudienne, a précisé un responsable de la sécurité.

L’un des suspects a tiré sur un soldat monté à bord pour une inspection, le blessant. Les soldats au point de contrôle ont alors ouvert le feu sur les assaillants, a indiqué pour sa part un responsable local.

Cinq suspects ont été tués, alors qu’un sixième et le chauffeur ont été blessés et arrêtés, a-t-il ajouté. Les six suspects étaient vêtus de longues tuniques noires, le visage couvert d’un niqab, à la manière d’une bonne partie des femmes yéménites.

Les deux blessés sont interrogés et l’enquête préliminaire a montré que les hommes, suspectés d’appartenir à Al-Qaïda, se dirigeaient vers la frontière saoudienne, a précisé le responsable de la sécurité en ajoutant qu’une ceinture explosive et des armes avaient été trouvées à bord du bus.

Deux des morts étaient Saoudiens, selon lui.

Les forces de sécurité yéménites mènent rarement des inspections à bord de véhicules transportant des femmes dans ce pays conservateur à forte structure tribale.

En juillet, six membres saoudiens d’Al-Qaïda recherchés avaient attaqué un poste-frontière entre le Yémen et l’Arabie, tuant des membres des forces de sécurité des deux côtés.

Les autorités saoudiennes tentent de sécuriser la frontière avec le Yémen, longue de 1.800 km, en érigeant un mur pour empêcher le passage de contrebandiers mais aussi d’islamistes voulant rejoindre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Ce réseau a profité de l’affaiblissement du pouvoir central au Yémen à partir de 2011 pour y renforcer sa présence. Malgré les opérations de l’armée yéménite et les raids de drones américains, Aqpa est toujours capable de mener des attaques spectaculaires.

En plus des forces yéménites, Al-Qaïda combat les miliciens chiites, dits houthis, qui se sont emparés de plusieurs secteurs de l’ouest et le centre du Yémen ainsi que de la capitale Sanaa.

Les houthis se heurtent également au parti sunnite Al-Islah, leur principal rival. Des heurts vendredi entre miliciens chiites et tribus pro-Al-Islah à Arhab, près de l’aéroport international au nord de Sanaa, ont fait plusieurs morts parmi les houthis et 10 blessés parmi les membres des tribus, selon les deux camps.

Samedi, les tribus ont remis le contrôle de la localité d’Arhab aux houthis après une médiation, selon des sources tribales.

A Sanaa, des centaines de personnes ont manifesté devant la résidence du président Abed Rabbo Mansour Hadi. Les houthis et Al-Qaïda sont les mêmes. Hadi, trouve une solution ou quitte (le pouvoir), ont-ils notamment crié.

La montée en puissance des houthis a affaibli l’autorité de M. Hadi, allié des Etats-Unis, et la violence ne cesse d’ensanglanter ce pays au bord du chaos malgré les efforts de l’ONU pour trouver une solution politique.

Romandie.com avec(©AFP / 13 décembre 2014 16h03)

Un otage sud-africain au Yémen tué lors d’une tentative pour le libérer

décembre 6, 2014

Johannesburg – Pierre Korkie, un enseignant sud-africain retenu en otage au Yémen depuis mai 2013, a été tué samedi lors d’une tentative de l’armée américaine pour libérer des otages, a annoncé l’ONG qui tentait de négocier sa libération.

Nous avons reçu avec tristesse la nouvelle que Pierre a été tué dans une tentative des forces spéciales américaines aux premières heures de la matinée pour libérer des otages au Yémen, a indiqué l’association Gift of the Givers dans un communiqué.

Pierre Korkie, un enseignant à la santé fragile originaire de Bloemfontein, dans le centre de l’Afrique du Sud, avait été enlevé le 27 mai 2013 en même temps que son épouse Yolande. Cette dernière avait été libérée le 10 janvier 2014.

Ses ravisseurs, liés à Al-Qaïda, réclamaient le versement d’une rançon de 3 millions de dollars mais avaient récemment envisagé de réduire leur prétention. L’ONG négociait par l’intermédiaire de bédouins yéménites.

Yolande et sa famille sont psychologiquement et émotionnellement d’autant plus anéantis qu’ils savaient que Pierre allait être libéré par Al-Qaïda demain dimanche, a affirmé Gift of Givers.

Il y a trois jours, nous lui avions dit (à Yolande, ndlr) que Pierre serait à la maison pour Noël, a indiqué l’association humanitaire. Toute l’organisation logistique était en place pour le faire voler sain et sauf hors du Yémen sous couverture diplomatique, et rencontrer ensuite les membres de sa famille dans un pays +sûr+.

M. et Mme Korkie étaient enseignants au Yémen depuis quatre ans quand ils ont été enlevés dans la ville de Taëz (sud-ouest) par des membres d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique.

Les contacts ont été interrompus à plusieurs reprises avec les ravisseurs, qui avaient menacé à plusieurs reprises d’exécuter leur otage.

Romandie.com avec(©AFP / 06 décembre 2014 11h47)

Un ex-agent français jihadiste en Syrie, selon des médias américains, Paris dément

octobre 6, 2014

Paris – Un ancien officier du renseignement français a rejoint les rangs du jihad en Syrie et a été la cible fin septembre d’une frappe américaine, affirment lundi plusieurs médias aémricains, ce qui a été démenti par Paris.

Cet ancien agent, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a rallié l’organisation Al-Qaïda en Afghanistan puis en Syrie, assure le groupe de presse McClatchy, citant des sources anonymes de renseignement européennes. Selon McClatchy, propriétaire de 29 quotidiens américains, il s’agit d’une défection sans précédent à ce niveau.

Un peu plus tard lundi, la chaîne américaine ABC a confirmé cette information en citant deux responsables américains du renseignement, eux aussi anonymes. Un ancien espion de la France, qui avait déserté et rejoint Al-Qaïda, a été l’une des cibles des frappes américaines en Syrie le mois dernier visant à stopper le groupe terroriste de faire exploser des avions dans les ciels européen et américain, indique ainsi ABC.

Le ministère français de la Défense a démenti toute implication d’un ancien agent français. Les informations parues au sujet de l’appartenance supposée de la personne en question aux services de renseignement du ministère de la Défense sont totalement et parfaitement erronées, a déclaré un responsable du ministère à l’AFP.

La Direction Générale de la Sécurité extérieure (DGSE, renseignement extérieur) s’est refusée pour sa part à tout commentaire, de même que le ministère français des Affaires étrangères. Nous ne commentons pas les rumeurs de presse, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, lors d’un point de presse électronique.

Cet ancien militaire, expert en explosifs, figurait parmi les cibles des avions américains qui ont bombardé huit sites du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, mais a apparemment survécu, poursuit le groupe de presse McClatchy.

Il a potentiellement un rôle plus important, aux yeux des Américains, que le chef présumé du groupe Khorassan, également lié à Al-Qaïda, Muhsin al-Fadhli, qui aurait été tué dans ces bombardements, affirme-t-il encore.

ABC indique de son côté, citant deux responsables américains du contre-terrorisme, que malgré les affirmations faites dans les réseaux sociaux par les membres d’Al-Qaïda, il n’y a aucune preuve que (Muhsin al-Fadhli) a été tué.

De même, poursuit la chaîne en citant un responsable du renseignement, il n’y a aucune preuve que de hauts responsables de l’EI ont été tués dans les attaques aériennes quotidiennes menées par les Américains et les pays de la coalition anti-jihadistes.

Romandie.com avec(©AFP / 06 octobre 2014 19h53)

Al-Qaïda annonce la création d’une nouvelle branche sur le sous-continent indien

septembre 3, 2014

Washington – Le chef du réseau Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a annoncé dans une vidéo diffusée mercredi la création d’une nouvelle branche du mouvement islamiste radical sur le sous-continent indien.

Dans cette vidéo, Zawahiri affirme que cette branche entend anéantir les frontières artificielles qui divisent les musulmans dans cette région, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

La nouvelle entité d’Al-Qaïda, déjà actif en Afghanistan et au Pakistan, veut faire renaître un califat (territoire sous l’autorité d’un calife, successeur du prophète musulman Mahomet, ndlr) en Birmanie, au Bangladesh et dans certaines parties de l’Inde.

Cette nouvelle branche est nommée en anglais Qaedat al-Jihad in the Indian Subcontinent (Al-Qaïda en guerre sainte sur le sous-continent indien).

Elle s’est constituée par le regroupement, depuis deux ans, de combattants qui dépendront de l’autorité du Pakistanais Assim Oumar, lui même subordonné au chef des talibans afghans, le mollah Mohammed Omar.

Cette entité islamiste entend lever le drapeau de la guerre sainte, rétablir la loi islamique, et instaurer la charia d’Allah à travers le sous-continent indien, qui faisait auparavant partie des terres musulmanes, jusqu’à ce que l’ennemi infidèle l’occupe, le fragmente et le divise, selon les propos de Zawahiri rapportés par SITE.

Fondé par Oussama ben Laden, qui a été tué au Pakistan par des commandos américains en mai 2011, le réseau Al-Qaïda revendique depuis longtemps avoir l’autorité sur les jihadistes qui luttent pour restaurer un califat sur les terres considérées comme musulmanes.

Mais depuis la mort de Ben Laden, le projet de califat a été éclipsé, d’abord par les activités du réseau en Afrique et dans la péninsule arabique, puis par la proclamation fin juin par un autre réseau, celui de l’Etat islamique (EI), d’un califat sur des territoires à cheval sur la Syrie et l’Irak.

Toujours considéré comme une menace par les pays occidentaux, Al-Qaïda n’a toutefois jamais répété d’attentats comme ceux du 11 septembre 2001 à New York et Washington, qui ont fait près de 3.000 morts.

En lançant cette branche, dans une vidéo où il s’exprime en partie en arabe et en partie en ourdou, sans doute pour s’adresser à sa base au Pakistan, Zawahiri tente de revenir sous les feux des projecteurs.

Il appelle la communauté musulmane (l’oumma) à s’unir autour du tawhid ou monothéisme, pour lancer la guerre sainte contre ses ennemis, libérer ses terres, restaurer sa souveraineté, et faire renaître son califat.

Romandie.com avec(©AFP / 03 septembre 2014 22h02)