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Congo/Brazzaville-La Base: un pasteur sévèrement tabassé et sa Bible déchirée par trois soûlards qu’il prêchait contre l’alcool

août 29, 2022

PS: Image d’illustration

Le respect pour les serviteurs de Dieu au Congo ne fait plus partie des vertus sans doute à cause des dérives enregistrées dans les églises. Un pasteur qui tentait de faire comprendre à un groupe de jeunes soûlards que l’alcool non seulement nuit à leur santé, mais aussi un péché devant l’Éternel a été violoné et sa Bible déchirée. Les soûlards lui ont reproché une injonction dans leur vie privée.

Au quartier la Base vers l’arrêt Soudure, un pasteur évangélique, animé par l’esprit divin a cru bon de prêcher la bonne parole à un groupe de jeunes qui buvait tranquillement de l’alcool dans un petit bar. Ils avaient plus d’une vingtaine de bouteilles de bière sur leur table et on pouvait facilement apprécier leur joie.

Le pasteur s’est arrêté un moment Bible à la main et a demandé aux jeunes s’il était possible de leur parler. Ayant reçu leur consentement, il s’est mis à réciter les versets bibliques qui déconseillent une prise abusée de l’alcool. Pour ces jeunes, c’était une provocation du pasteur qui blessait non seulement leur sensibilité, mais s’ingérait de leur vie privée.

Après quelques minutes d’échanges houleux entre l’homme de Dieu et les soûlards, ces derniers ont jugé mieux de mettre fin à ce débat par la violence. Ils ont tabassé le pasteur et déchiré sa Bible et n’eut été l’intervention des riverains, on aurait dû déplorer un drame.

Les mamans du quartier se sont fâchées contre les jeunes qualifiés de sorciers et possédés par l’esprit satanique. Elles ne comprenaient pas qu’ils déchirent la Bible en dehors de porter main sur le pasteur. Très remonté, le propriétaire du bar qui est aussi un grand croyant a demandé à ces jeunes de quitter les lieux et de ne plus jamais y revenir.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Le Japon veut que ses jeunes boivent plus d’alcool

août 18, 2022

Les autorités japonaises souhaitent repopulariser les boissons alcoolisées… pour renflouer les caisses de l’État, rapporte BFMTV.

La consommation d'alcool a fortement chute ces dernieres annees au Japon. (Photo d'illustration)
La consommation d’alcool a fortement chuté ces dernières années au Japon. (Photo d’illustration)© MASAKI AKIZUKI / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP

On a plutôt l’habitude de voir des États mener des campagnes pour raisonner la consommation d’alcool de leurs citoyens, pour préserver leur santé. Au Japon, les autorités se lancent sur le chemin inverse. Elles ont lancé une campagne baptisée « Saké Viva ! », afin de promouvoir… la consommation d’alcool ! C’est que les boissons alcoolisées sont une manne financière pour les États, qui prélèvent un impôt sur chaque bouteille vendue. Dans l’archipel, sa consommation a fortement baissé ces dernières années, au détriment des finances du pays qui se trouvent déjà en grande difficulté, rapporte BFMTV.

Cette campagne se tourne vers les jeunes entre 20 et 39 ans. Ces derniers sont sondés et donnent leurs idées pour populariser la consommation d’alcool à nouveau. Ceux qui proposeront les idées les plus innovantes seront ensuite conviés à un gala à Tokyo, où le vainqueur sera désigné. Celui-ci verra sa proposition commercialisée, promet l’État. L’objectif porté par cette initiative est de « proposer de nouveaux produits et de nouveaux designs », peut-on lire sur le site de « Saké Viva ! », ainsi que de nouvelles manières de promouvoir la consommation d’alcool, notamment chez soi.

Des ventes en chute libre depuis 40 ans

Le gouvernement japonais estime que la pandémie, et les confinements qui en ont découlé, sont à l’origine de cette perte de popularité. Il suspecte également une évolution de la société où l’alcool n’est plus célébré comme auparavant. Selon le Guardian, un Japonais moyen buvait 100 litres d’alcool par an en 1995, contre 75 litres aujourd’hui. La première victime de cette baisse de la consommation : la bière. Entre 2019 et 2020, ses ventes ont chuté de 20 %.

L’économie japonaise ressent fortement cette évolution des ventes. En 1980, l’alcool représentait 5 % des revenus fiscaux du pays, contre 3 % en 2011 et seulement 1,7 % en 2020. Malgré un objectif financier clair, l’initiative « Viva Saké ! » a reçu un accueil mitigé. Le ministère de la Santé souhaite tout de même profiter de ce projet pour rappeler l’importance de boire avec modération.

Avec Le Point

Les Russes boivent de moins en moins d’alcool

octobre 2, 2019

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Les Russes consomment désormais près de deux fois moins qu’en 1970 (21,5 litres). DMITRY KOSTYUKOV/AFP

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la consommation d’alcool en Russie a chuté de 43% entre 2003 et 2016, contribuant à une augmentation de l’espérance de vie, surtout chez les hommes. Russes et Français sont désormais à égalité avec 11,7 litres d’alcool par an.

Des Russes fréquemment ivres et grands consommateurs de vodka et d’autres boissons fortes plus ou moins frelatées: ces clichés qui, non sans raison, ont longtemps eu la vie dure méritent d’être relativisés. Si le pays est loin d’être devenu sobre, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé publié mardi indique que les Russes ont réduit leur consommation d’alcool de 43% en moins de quinze ans (entre 2003 et 2016 précisément). Une baisse que l’OMS explique notamment par la vigoureuse politique mise en place par les autorités et qui a favorisé la hausse de l’espérance de vie, en particulier chez les hommes, dans un pays en proie à un sérieux déficit démographique.

En 2016, l’OMS constatait que la consommation individuelle d’alcool en Russie avait diminué de 17,6 à 11,7 litres en dix ans. Des chiffres différents des statistiques officielles russes qui évoquent une chute de 18 à 9,3 litres par personne depuis 2012. Quoi qu’il en soit, cette évolution place désormais la Russie à des niveaux de consommation comparables, voire parfois inférieurs, à ceux observés dans l’Union européenne. Selon l’OMS, les plus gros buveurs au sein de l’UE sont les Lituaniens (18,2 litres par personne et par an), les Roumains et les Tchèques (13,6 litres), suivis par les Croates et les Bulgares (13,6 litres). À égalité avec les Russes, les Français ont consommé, eux, 11,7 litres d’alcool en 2016, soit près de deux fois moins qu’en 1970 (21,5 litres).

«La Fédération de Russie a longtemps été considérée comme l’un des pays où l’on boit le plus au monde», relève un rapport de l’OMS qui rappelle que l’alcool a fortement contribué à la surmortalité depuis les années 1990 et à la crise démographique qui a suivi la chute de l’URSS. «Ces dernières années, ces tendances ont été inversées», souligne l’OMS.

Les modes de consommation ont changé

Dans un pays qui compte 146,5 millions d’habitants – soit cinq millions de moins qu’en 1991-, la baisse de la consommation d’alcool a contribué à la hausse de l’espérance de vie, qui a atteint un niveau record en 2018, pour s’établir à 78 ans pour les femmes et 68 ans pour les hommes. Ces chiffres s’établissaient, début des années 1990, à 57 ans pour les hommes et 71 ans pour les femmes, selon les statistiques officielles.

Au milieu des années 1980, Mikhaïl Gorbatchev avait lancé une campagne très impopulaire contre l’alcoolisme. Toutefois, après la chute de l’URSS, en 1991, la consommation a explosé, ne cessant n’a cessé d’augmenter jusqu’au début des années 2000. Une époque dont restent notamment les images de Boris Eltsine apparaissant pris de boisson devant les caméras. En 2003, les Russes ont consommé en moyenne 20,3 litres d’alcool.

Peaufinant son image de sportif menant une vie saine, Vladimir Poutine, a ensuite décidé d’introduire des restrictions visant les spiritueux, en particulier la vodka, et l’interdiction de vente des boissons les plus alcoolisées dans les magasins après 23 heures. Depuis 2011, la Russie a mis en place une série de mesures préconisées par l’OMS. À la mi-septembre, une loi votée en première lecture à la mi-septembre prévoit la fermeture des petits débits de boissons, installés au rez-de-chaussée de nombreux immeubles d’habitation et qui permettent de contourner les limitations imposées à la vente d’alcool. Le prix minimum de vente au détail des alcools forts a aussi drastiquement augmenté, tandis que la publicité a été bannie et l’interdiction de vente aux mineurs très strictement appliquée.

«À quoi faut-il s’attendre si les Russes examinent la situation sans avoir bu ?»

Boris Bronstein dans Novaïa Gazeta.

Les modes de consommation se sont également modifiés. Si comme dans la plupart des pays nordiques, la bière reste très prisée – à Moscou, la moindre supérette de quartier en propose une invraisemblable variété -, la consommation de vodka a reculé l’an dernier et, dans une moins mesure, celle du vin.

Reste néanmoins un penchant, qui serait enraciné dans la culture et que certains justifient par la rudesse des conditions de vie et du climat. Les éditorialistes se sont emparés de l’affaire avec un humour parfois mordant. «À quoi faut-il s’attendre si les Russes examinent la situation sans avoir bu?», ironisait la semaine Boris Bronstein dans Novaïa Gazeta. «Les citoyens remarqueront que notre économie n’est pas si bonne que nous le souhaiterions. (…). Et celui qui aura repoussé son verre constatera, à son grand étonnement, l’ampleur de la corruption domestique…».

Par Le Figaro.fr par Alain Barluet Correspondant à Moscou

Une mort sur 20 est due à l’alcool, selon l’OMS

septembre 21, 2018

L’OMS note cependant qu’il y a eu « certaines tendances mondiales positives », et souligne la baisse depuis 2010 des beuveries épisodiques et du nombre de morts liées à l’alcool.

La consommation moyenne journalière des personnes buvant de l’alcool correspond à 33 grammes d’alcool pur, soit l’équivalent d’une bouteille de bière (750 ml).

 

L’alcool tue quelque 3 millions de personnes dans le monde chaque année, ce qui représente un mort sur vingt, a averti vendredi 21 septembre l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un rapport sur la consommation d’alcool dans le monde et ses conséquences néfastes sur la santé, l’OMS souligne que la consommation d’alcool tue davantage que le sida, la tuberculose et la violence réunis.

 

Les 5,3 % de morts dans le monde liés à l’alcool chaque année, selon l’OMS, sont dus aux maladies infectieuses, aux accidents de la circulation, aux blessures, aux homicides, aux maladies cardiovasculaires mais aussi aux diabètes créés par la consommation excessive d’alcool. Ce taux atteint même 13,5 % chez les plus jeunes (20-29 ans). La population masculine est, elle aussi, particulièrement touchée : trois quarts des morts concernent des hommes.

Tendance à la baisse

Malgré ce constat alarmant, l’alcool tue de moins en moins : il a tué 3 millions de personnes en 2016, contre 3,3 millions en 2012 selon le précédent rapport de l’OMS sur le sujet. L’institution note donc qu’il y a eu « certaines tendances mondiales positives », et souligne la réduction enregistrée depuis 2010 des beuveries épisodiques et du nombre de morts liées à l’alcool. Mais, expliquent les experts, « le fardeau global des maladies et des blessures causées par la consommation nocive d’alcool est inacceptable, en particulier dans la région européenne et dans la région des Amériques ».

L’Europe a en effet la consommation par habitant la plus élevée du monde, bien que cette consommation ait diminué de plus de 10 % depuis 2010. La consommation d’alcool a diminué dans les trois quarts des pays européens, avec de très fortes réductions enregistrées, notamment en Russie, où la consommation annuelle d’alcool (mesurée en litres d’éthanol pur) par habitant est passée de 18,7 litres en 2005 à 11,7 litres en 2016.

Cette « diminution spectaculaire » s’explique par la mise en œuvre par le gouvernement russe de mesures recommandées par l’OMS, a expliqué aux médias le docteur Vladimir Poznyak, citant parmi tant d’autres l’introduction d’un prix minimum pour la vodka et l’interdiction de la vente de boissons alcoolisées dans les stations-service.

Augmentation de la consommation globale

L’OMS prévoit néanmoins une hausse de la consommation globale d’alcool dans le monde au cours des dix prochaines années, en particulier dans les régions du Sud-Est asiatique, du Pacifique occidental et sur le continent américain.

La consommation moyenne journalière des personnes buvant de l’alcool correspond à 33 grammes d’alcool pur, soit l’équivalent de 2 verres de vin (de 150 ml chacun) ou d’une bouteille de bière (750 ml) ou de deux « shots » de spiritueux (de 40 ml chacun).

L’augmentation de la consommation globale « entraînera certainement une augmentation du nombre de décès et de souffrances dans le monde entier », a averti M. Poznyak, qui recommande notamment aux instances internationales sportives, comme la FIFA, de « mettre fin » au sponsoring par fabricants de boissons alcoolisées.

Lemonde.fr

Les cancers liés à l’alcool tuent 365’000 personnes par an

novembre 2, 2016

L’alcool est responsable de plus de 700’000 nouveaux cas de cancer et de 365’000 décès par cancer chaque année dans le monde, selon une étude. Les cancers liés à l’alcool sont étroitement liés au mode de vie et au niveau de développement d’un pays.

Il s’agit essentiellement des cancers de l’œsophage, du colon-rectum, de la gorge, du foie et du sein. Ces nouvelles estimations ont été rendues publiques mercredi à Paris à l’occasion du Congrès mondial contre le cancer.

« Une grande partie de la population ne sait pas que l’alcool peut provoquer le cancer », a souligné le Dr Kevin D. Shield en présentant les résultats préliminaires d’une étude menée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’étude, qui se base sur des données de 2012, montre que les cancers liés à l’alcool représentent 5% des nouveaux cas de cancers et 4,5% de tous les décès par cancer chaque année dans le monde.

Selon le Dr Shield, l’Amérique du Nord, l’Australie et l’Europe, plus particulièrement l’Europe de l’Est, sont les régions les plus touchées dans le monde par ces cancers. Mais des pays qui se développent rapidement comme l’Inde ou la Chine, où la consommation d’alcool augmente, pourraient un jour les rejoindre.

Œsophage en tête
Comme le montrent plusieurs études, le poids des cancers liés à l’alcool est étroitement lié au niveau de développement d’un pays. A la consommation accrue d’alcool qui accompagne souvent le développement viennent s’ajouter des changements dans le mode de vie ou l’alimentation ainsi que le tabagisme qui « multiplient le risque », a précisé le chercheur canadien.

Selon l’étude, qui devrait être publiée l’an prochain dans une revue scientifique, le cancer de l’œsophage arrive actuellement en tête des cancers liés à l’alcool en ce qui concerne la mortalité (il représente 34% de l’ensemble des 365’000 décès répertoriés en 2012), devant le cancer colorectal (20% des décès).

En ce qui concerne les 704’000 nouveaux cas de cancers liés à l’alcool, c’est en revanche le cancer du sein, en pleine expansion chez les femmes, qui domine: il représente 27% des nouveaux cas, devant le cancer colorectal (23% des nouveaux cas). Encore peu connu, le lien entre cancer du sein et consommation d’alcool avait déjà été étudié par le Dr Shield.

Autres études
Quant aux mécanismes biologiques en cause dans les cancers liés à l’alcool, ils ne sont pas encore connus avec précision. Le chercheur a cité le rôle joué par l’éthanol, un agent cancérigène qui peut agir « de différentes manières ». Dans le cas du cancer du sein, il peut notamment modifier le niveau d’œstrogène, a-t-il précisé.

Pour évaluer le nombre de cancers liés à l’alcool, l’étude présentée mercredi a comparé des buveurs par rapport à des non-buveurs. Selon l’IARC, d’autres recherches devraient à l’avenir être menées sur la diminution du risque liée à la baisse de la consommation d’alcool.

Romandie.com avec(ats / 02.11.2016 18h46)

L’alcool frelaté fait au moins 90 morts en Inde

juin 20, 2015

Nonante personnes sont mortes après avoir consommé de l’alcool frelaté à Bombay, dans l’ouest de l’Inde, et 40 autres sont encore hospitalisées, a annoncé la police samedi dans un nouveau bilan. Le nombre total des victimes pourrait dépasser la centaine.

Les victimes ont commencé à se sentir mal mercredi matin après avoir consommé de l’alcool fait maison, a précisé un responsable de la police de Bombay, Dhananjay Kulkarni. Le bilan est passé de 53 à 74, puis à 90 morts.

Cinq personnes sont en détention pour avoir distribué ou vendu cet alcool dans un bidonville de la banlieue de Malad West. Huit policiers ont été suspendus pour des « négligences » dans leur lutte contre la production d’alcool frelaté dans leur secteur.

Phénomène rural
Ces boissons dangereuses sont consommées dans toute l’Inde et parfois vendues moins d’un euro la bouteille de 25 cl, avec de nombreux décès à la clé. C’est cependant un phénomène plus fréquemment rural qu’urbain.

Le méthanol est souvent ajouté à des spiritueux faits maison pour augmenter leur teneur en alcool. Il s’agit d’une forme très toxique d’alcool, normalement utilisée comme antigel ou comme carburant.

Romandie.com

Bernard-Henri Levy : sa sœur Véro­nique a décidé de renon­cer au sexe et à l’al­cool pour Dieu

mars 27, 2015

Bernard Henry-Levy

Bernard-Henri Levy

Le surpre­nant destin de sa sœur

C’est un témoi­gnage éton­nant que livre aujourd’­hui Véro­nique, la sœur de Bernard-Henri Levy. Après des années de vie disso­lue, elle s’est bapti­sée et voue désor­mais sa vie à Dieu.

Si Bernard-Henri Lévy est un « person­nage », que dire de sa sœur Véro­nique ?

Blonde, diaphane, la benja­mine de la fratrie a connu un parcours de vie assez peu commun qu’elle raconte aujourd’­hui à nos confrères de Paris Match.

La petite sœur de BHL a connu une enfance plutôt soli­taire, puis une adoles­cence carré­ment diffi­cile. « J’étais en pleine révolte, explique-t-elle. Réfrac­taire à l’école, je buvais, je traî­nais avec des voyous. J’étais aussi dans une hyper séduc­tion, sans être jamais satis­faite. Je me suis mise en danger. »

A cette époque, Véro­nique se cherche et fait, de son propre aveu, n’im­porte quoi : « Je ne suis à l’aise nulle part. Je sors beau­coup la nuit, je vais d’homme en homme, d’ap­par­te­ment en appar­te­ment. Je cherche l’ab­solu, l’ex­trême. Je ne fréquente pas les bars bran­chés, mais les bars de paumé, du côté de la Bastille. Il m’ar­rive de raccom­pa­gner une copine ivre morte et de la coucher dans son lit. Je me sens bien avec ces gens-là. C’était comme si je devais toucher le fond pour ensuite remon­ter vers la lumière. »

La lumière, Véro­nique, juive de nais­sance, la trou­vera dans la reli­gion catho­lique. Un soir, le Christ l’ap­pelle dans son sommeil. Elle rêve qu’elle entre dans une cathé­drale. « Les bras du Chris s’élancent vers moi et de ses mains trans­per­cées sortent deux épées qui me rentrent dans le cœur, se souvient-elle. C’est la première fois que le Christ s’adres­sait à moi. Je n’ai jamais oublié ce rêve. »

Véro­nique décide de se conver­tir. « J’ai été bapti­sée le 7 avril 2012, et c’est le plus beau jour de ma vie, confie-t-elle. Je l’ai vécu à la fois comme un mariage et une renais­sance. »

Cette entrée dans le catho­li­cisme a changé sa vie. « Je ne sors plus la nuit, j’ai arrêté de boire et j’ai jeté dans un grand sac poubelle mes talons aiguilles, mes porte-jarre­telles et mes robes moulantes en disant : “Jésus, je fais tout cela pour toi.” »

Par amour pour Dieu, Véro­nique explique ne plus envi­sa­ger de tomber amou­reuse d’un homme. « Non, affirme-t-elle, puisque je suis mariée au seigneur. Si je devais parta­ger la vie d’un homme, ce serait une rela­tion amicale et frater­nelle. J’ai aimé les hommes, j’ai été coquette et séduc­trice, mais aujourd’­hui, même mon corps lui appar­tient. Je vis une rela­tion d’amour fou avec Lui. » Un ange passe…

Voici.fr par Perrine Stenger

Au moins 80 Kényans tués par de l’alcool frelaté

mai 7, 2014

Au moins 80 personnes sont décédées depuis lundi dans plusieurs régions du Kenya après avoir consommé de l’alcool frelaté, a dit mercredi la police kényane. Selon des sources hospitalières, environ 70 personnes étaient toujours hospitalisées à travers le pays.

« Nous ne savons toujours pas ce que contenait ce que (les victimes) ont consommé », a souligné le Dr Gerald Ndiritu, responsable de l’hôpital d’Embu, à environ 130 km au nord-est de Nairobi, une des zones où le plus grand nombre de victimes a été enregistré.

Ces intoxications mortelles ont été recensées depuis lundi matin dans plusieurs cantons de l’est et du centre du Kenya, chacun séparés d’une centaine de kilomètres. « Nous essayons de déterminer l’origine de cet alcool. L’enquête est en cours pour déterminer où et comment il a été préparé », a expliqué une porte-parole de la police, Zipporah Mboroki.
Coupé au méthanol

La consommation d’alcool artisanal est très répandue au Kenya, notamment dans les quartiers pauvres et les bidonvilles, en raison de son prix très bas. Il est habituellement distillé à partir de maïs fermenté ou de sorgho et vendu illégalement.

Certains producteurs peu scrupuleux y ajoutent du méthanol ou d’autres produits toxiques pour augmenter le taux d’alcool. Ces alcools frelatés ont déjà fait de nombreux morts dans le pays.

En 2005, 51 personnes étaient mortes dans le sud-ouest du Kenya, après avoir consommé une boisson qui s’est avérée être composée à près de 95% de méthanol. Cet alcool très toxique est utilisé notamment comme solvant dans les peintures ou vernis.

En 2000, au moins 134 personnes avaient succombé à la consommation d’un alcool frelaté vendu dans les bidonvilles de Nairobi.

Romandie.com

Pour un plat de riz, un Guinéen tue son père à coups de gourdin

juillet 4, 2013

Un jeune guinéen de 20 ans a, sous le coup de l’alcool, tué de plusieurs coups de gourdin son père à qui il disputait un plat de riz, a-t-on appris de source policière.

Le parricide est survenu mercredi dans un quartier à la périphérie de Conakry lorsque Camara Aboubacar, ivre mort, débarque à la maison à l’heure du déjeuner.

Après avoir mangé son propre plat, il se jette sur celui de son père et, devant l’opposition de ce dernier, il se saisit d’un gourdin pour lui en asséner plusieurs coups.

‘’A l’arrivée des secours, le vieux était dans un état très alarmant. Il a rendu l’âme à l’hôpital », selon un témoin de ce drame qui renseigne que le vieil homme vivait avec la co-épouse de la mère de son bourreau.

Aux dernières nouvelles, ce dernier se serait fondu dans la nature avant l’arrivée des secours. Interrogé, le commissaire de Ratoma, Mamady Touré a confirmé la fuite du présumé auteur, ajoutant toutefois que ses services sont à pied d’œuvre pour le retrouver.

APA-Conakry (Guinée)

Deux policiers tués lors d’une course-poursuite à Paris

février 21, 2013
Des policiers jeudi matin sur les lieux de l'accident, sur le périphérique, entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle.
Des policiers jeudi matin sur les lieux de l’accident, sur le périphérique, entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP
 
 

INFOGRAPHIE – Après avoir été pris en chasse par une première équipe de police, un 4×4 a violemment percuté le véhicule d’une autre patrouille jeudi matin dans le nord de Paris. Le conducteur, ivre et sans permis, a été arrêté.

Deux policiers de 32 et 40 ans ont été tués et un troisième de 54 ans très grièvement blessé jeudi dans un accident survenu vers 6 heures dans le nord de Paris sur le périphérique, entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Ces trois fonctionnaires de l’équipe de nuit de la BAC 75 pourchassaient un 4×4 au moment de l’accident. Le pronostic vital du policier blessé est engagé.La Land Rover qui a percuté le véhicule de police avait été prise en chasse peu de temps auparavant, d’après la Place Beauvau. Selon les premiers éléments de l’enquête, cette voiture, occupée par deux hommes, avait été repérée au niveau de la porte Maillot en raison de multiples infractions au Code de la route. Roulant à vive allure sur le périphérique, elle a semé cette première équipe avant de percuter, dans des circonstances qui restent à déterminer, une autre voiture de la BAC (brigade anticriminalité), une Mondeo, qui avait été avertie et qui roulait à faible allure pour tenter de bloquer les fuyards. Selon une source proche de l’enquête, le choc entre la voiture de police et le 4×4 s’est fait à une très grande vitesse. 

Paris : course-poursuite de 6km sur le périphérique

Le conducteur en état d’ébriété

Les deux occupants du 4×4 ont été interpellés. Selon des sources proches de l’enquête, le conducteur, âgé de 22 ans et déjà condamné six fois pour des délits routiers (dont cinq fois pour conduite sans permis), était en état d’ébriété et «en défaut de permis». Il conduisait avec 1,4 gramme d’alcool par litre de sang (limite: 0,5 gramme/litre de sang), a précisé l’une de ces sources. L’homme, qui a également déjà été condamné pour conduite en état d’ivresse, n’avait pas de permis de conduire. Il a été placé en garde à vue pour «homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique», d’après une source judiciaire. Le passager du véhicule, âgé de 21 ans et également en état d’ivresse (1,6 g/litre de sang), est aussi entendu par les enquêteurs.

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, «se rendra dans la journée auprès des camarades des policiers tués». «Le ministre présente ses condoléances aux familles et aux proches des policiers et souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce drame», annonce le ministère. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a quant à lui exprimé sa «très vive émotion». Avant d’assurer «l’ensemble des policiers qui servent à Paris, et en particulier les équipes des BAC, de (son) total soutien dans l’exercice difficile de leur métier».

La circulation a été longuement coupée sur le périphérique intérieur, au niveau de la porte de Chapelle, le temps pour les enquêteurs de faire les constatations. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été chargée de l’enquête. L’homicide involontaire avec des circonstances aggravantes peut être puni d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende.

Lefigaro.fr