Posts Tagged ‘allusion’

Le chef d’Al Qaïda promet de libérer les détenus de Guantanamo

juillet 31, 2013

Le chef d’Al Qaïda, Ayman al Zaouahri, s’est engagé à obtenir la libération des détenus de Guantanamo. Il a dénoncé le mauvais traitement infligé selon lui par les Etats-Unis aux prisonniers observant une grève de la faim.

« La grève (de la faim) de nos frères à Guantanamo montre le visage hideux de l’Amérique », a déclaré Ayman al Zaouahri dans un document vidéo diffusé sur un site internet islamiste.

« Nous jurons devant Dieu que nous n’épargnerons aucun effort pour libérer tous nos prisonniers, parmi lesquels Omar Abdel Rahman, Aafia Siddiqui, Khaled Sheikh Mohammed, et tous les musulmans opprimés partout », a-t-il ajouté en faisant allusion à des activistes islamistes détenus par les Etats-Unis.

Il n’a pas indiqué ce qu’il comptait faire pour parvenir à son but. Mais les activistes d’Al Qaïda ont par le passé enlevé des Occidentaux pour obtenir en échange la libération de certains des leurs.

Au total, 166 hommes sont encore détenus sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Nombre d’entre eux observent une grève de la faim et certains ont été nourris de force par l’administration pénitentiaire américaine.

Romandie.com avec (ats / 31.07.2013 11h59)

ALERTE – Egypte: un conseiller de Morsi dénonce un coup d’Etat militaire

juillet 3, 2013

LE CAIRE – Le conseiller pour la sécurité nationale du président Mohamed Morsi, Essam al-Haddad, a dénoncé mercredi un coup d’Etat militaire après l’expiration d’un ultimatum de l’armée et l’interdiction faite à plusieurs dirigeants islamistes, dont M. Morsi, de quitter le territoire.

Dans l’intérêt de l’Egypte et pour la précision historique, appelons ce qui se passe par son vrai nom: un coup d’Etat militaire, a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Facebook, peu après l’expiration de l’ultimatum demandant au président Morsi de se plier aux revendications du peuple, allusion aux foules qui réclament son départ.

Romandie.com avec (©AFP / 03 juillet 2013 18h30)

UE : la Turquie menace l’Allemagne de représailles

juin 21, 2013

ANKARA – Le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, a mis en garde vendredi la chancelière allemande Angela Merkel contre toute velléité de bloquer l’ouverture d’un nouveau chapitre des négociations d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne (UE).

J’espère qu’elle va corriger l’erreur qu’elle a commise lundi (…) ou cela donnera lieu à des réactions, a déclaré M. Bagis devant la presse, faisant allusion aux déclarations de Mme Merkel déplorant la répression beaucoup trop dure des manifestations antigouvernementales en Turquie.

La Turquie n’est pas n’importe quel pays, a encore dit M. Bagis, cité par les médias turcs, déplorant une manoeuvre électoraliste facile de la part de Mme Merkel à l’approche des élections législatives en Allemagne.

M. Bagis avait déjà mis en garde l’Allemagne jeudi en des termes particulièrement fermes. Si Mme Merkel se cherche de la matière destinée à la politique intérieure pour ses élections, cette matière ne doit pas être la Turquie, avait-il déclaré faisant allusion aux élections prévues le 22 septembre en Allemagne.

La chancelière a toujours affiché son scepticisme concernant l’aboutissement des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, mais elle s’était montrée favorable en début d’année à l’ouverture d’un nouveau chapitre de négociations.

Toutefois selon des diplomates européens, l’Allemagne et les Pays-Bas s’opposent désormais à l’ouverture de ce chapitre, dans la foulée de leurs critiques déplorant la brutalité de la répression des manifestations antigouvernementales qui ont agité la Turquie pendant près de trois semaines.

Si un accord unanime des 27 n’est pas trouvé lundi à Bruxelles, la conférence intergouvernementale qui devait donner mercredi prochain son feu vert à l’ouverture de ce nouveau chapitre pourrait être reportée, selon les diplomates européens.

Berlin a convoqué vendredi l’ambassadeur de Turquie en Allemagne pour protester contre les propos jeudi de M. Bagis et Ankara devait faire de même, par mesure de réciprocité.

Romandie.com avec (©AFP / 21 juin 2013 17h13)

Niger: des « terroristes » se sont évadés de la prison de Niamey

juin 2, 2013
Niger: des 'terroristes' se sont évadés de la prison de Niamey Niger: des « terroristes » se sont évadés de la prison de Niamey © AFP

Une vingtaine de détenus, dont plusieurs « terroristes », se sont évadés lors des troubles survenus samedi à la prison de Niamey, a annoncé dimanche le gouvernement nigérien.

« Les événements d’hier (samedi) ont permis l’évasion d’environ 22 personnes, parmi lesquelles des terroristes », a déclaré lors d’un point presse le ministre de la Justice Marou Amadou.

« Parmi ces personnes il y a le nommé Shedani qui était déjà condamné pour l’assassinat de quatre Saoudiens et d’un Américain. Ce monsieur est activement recherché », a-t-il indiqué, sans plus de précision.

Quatre Saoudiens avaient été tués en 2009 dans l’attaque de leur convoi près de la frontière malienne. Le ressortissant américain auquel il est fait allusion avait été tué en 2000 devant un bar de la capitale nigérienne.

Selon le dernier bilan, trois gardiens ont été tués lors de l’évasion de samedi, l’un des trois gardiens blessés ayant succombé à ses blessures, a poursuivi M. Amadou, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Les autorités avaient évoqué samedi une tentative d’évasion perpétrée par des « détenus déjà inculpés pour +association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste+ ».

« Il ressort des premiers constats établis sur les lieux que les agresseurs ont manifestement bénéficié de complicités extérieures quant à l’arme introduite dans la prison », a souligné le ministre.

Ces troubles sont survenus une dizaine de jours après un double attentat suicide dans le nord du Niger, revendiqué par des groupes jihadistes qui ont mis en cause la participation de ce pays à l’intervention franco-africaine au Mali voisin.

Jeuneafrique.com avec AFP

Syrie: au moins 62 morts découverts dans un quartier de Banias

mai 4, 2013

BEYROUTH – Au moins 62 corps ont été découverts samedi dans un quartier de Banias, dans l’ouest syrien, pris d’assaut la veille par les forces du régime de Bachar al-Assad, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

L’opposition a estimé que la multiplication de ces atrocités relevait du nettoyage ethnique contre les sunnites dans cette région alaouite, religion du président Bachar al-Assad, lançant un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Des dizaines de corps d’habitants tués vendredi lors de l’assaut de l’armée et des membres alaouites de l’Armée de défense nationale (supplétifs) dans le quartier de Ras al-Nabaa à Banias, habité par des sunnites, ont été retrouvé samedi, a affirmé l’OSDH.

Nous avons pu identifier 62 corps, dont 14 enfants mais ce nombre peut augmenter car des dizaines de citoyens sont toujours portés disparus, a ajouté cette ONG qui s’appuie sur un large réseau de militants, de médecins et de sources militaires à travers le pays. De son côté, la Coalition de l’opposition indique dans un communiqué que la multiplication des tueries se transforme en opération de nettoyage ethnique qui ressemble à celle mené par les forces serbes en Bosnie il y a vingt ans, faisant allusion au conflit en ex-Yougoslavie.

La Coalition fait en outre état d’un exode de la population.

Après ce carnage, des centaines de familles fuyaient samedi les quartiers sunnites. Ils ont commencé à fuir ce matin à l’aube les quartiers sunnites du sud de la ville en direction de Tartous et Jablé, respectivement au sud et au nord de Banias, a déclaré à l’AFP le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane.

Jeudi, un autre carnage avait eu lieu dans le village sunnite de Bayda, en périphérie sud de Banias. L’OSDH avait fait état d’au moins 50 morts, en majorité des civils, disant que ces décès étaient le résultat d’exécution sommaires et de bombardements.

La Coalition avait dénoncé un massacre à grande échelle, mais le régime avait affirmé avoir tué des terroristes.

Les Etats-Unis se sont dits samedi horrifiés par les informations sur un massacre à Bayda par les forces d’Assad, prévenant que les responsables de violations des droits de l’homme devront rendre des comptes.

Romandie.com avec (©AFP / 04 mai 2013 17h30)

Audrey Pulvar tacle son ex-compagnon

mai 4, 2013

Selon elle, «il n’a plus sa place au gouvernement»

Audrey Pulvar tacle son ex-compagnon

 
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D’abord «femme de», Audrey Pulvar est devenue «ex-de», mais sa relation avec Arnaud Montebourg, bien que terminée, continue de déchaîner les passions. Notamment lorsque la journaliste tacle son ex-compagnon dans le Grand Journal sur Canal +.

Montebourg est prévenu, son ex veut sa peau. Hier soir, dans le Grand Journal, la chroniqueuse du Grand 8, sur D8, a estimé que le ministre du Redressement productif n’avait, en cas de remaniement, plus sa place au gouvernement. Et vlan!

La journaliste y est allée fort, très fort, en jugeant l’action du ministre Montebourg contre-productive: «Je pense qu’il fait partie de ceux qui gênent l’action de François Hollande, en tout cas celle de Jean-Marc Ayrault», faisant allusion à son opposition au rachat de Dailymotion par Yahoo.

Audrey Pulvar va même jusqu’à pronostiquer une sortie de son ex-compagnon du gouvernement: «S’il y a un remaniement avec un gouvernement resserré, et que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre, il me semble difficilement compatible qu’Arnaud Montebourg reste dans ce gouvernement». Jean-Luc Mélenchon, a d’ailleurs indiqué qu’Arnaud Montebourg était le bienvenue au Parti de gauche. En cas d’éviction du gouvernement, le socialiste a peut-être trouvé une porte de secours.

Car plus qu’un tacle, la prise de position de la journaliste est un véritable coup de massue pour le ministre du Redressement productif: «Le fait que Jean-Marc Ayrault reconnaisse qu’Arnaud Montebourg l’a insulté au téléphone, ça ne vous semble pas être le meilleur argument pour le virer au prochain remaniement?». C’est sûr, après ça, plus personne n’osera accuser Audrey Pulvar de favoritisme envers son ex-compagnon.

 Gala.fr par Armelle Sémont

Canada: les suspects de l’attentat déjoué comparaissent brièvement

avril 23, 2013
Deux hommes vivant au Canada, accusés d'avoir voulu mener une "attaque terroriste" contre un train de passagers avec le soutien d'éléments d'Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d'accusationAFP/Atalante/AFP – Deux hommes vivant au Canada, accusés d’avoir voulu mener une « attaque terroriste » contre un train de passagers avec le soutien d’éléments d’Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi …plus  devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d’accusation  moins 

Photo Par Ian Willms - Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale - qui estime que l'attentat présumé n'était qu'au "stade de la planification" - avait décidé d'intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain

Photo Par Ian Willms – Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale – qui estime que l’attentat présumé n’était qu’au « stade de la planification » – avait décidé d’intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain

Deux hommes vivant au Canada, accusés d’avoir voulu mener une « attaque terroriste » contre un train de passagers avec le soutien d’éléments d’Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d’accusation.

Raed Jaser, 35 ans, et Chiheb Esseghaier, 30 ans, ont été arrêtés lundi par la police canadienne au terme d’une enquête d’un an, menée en collaboration avec le FBI américain. C’est la première fois au Canada que des chefs d’accusation impliquant Al-Qaïda sont déposés.

Arrivé au Canada il y a 20 ans, résident permanent établi à Toronto, Raed Jaser est apparu dans une salle d’audience bondée de la capitale économique canadienne. Barbe fournie et veste grise, il a semblé chercher du regard ses proches. Derrière la porte, deux femmes en niqab noir essayaient timidement de lui faire bonjour de la main à travers une petite fenêtre, tandis que son frère essayait de convaincre la police de les laisser entrer, en vain.

« Il est choqué et n’en revient pas », a déclaré sur le perron du palais de justice son avocat John Norris, qui a demandé un interdit de publication pour limiter la couverture journalistique de l’affaire. Il a accusé les autorités de « diaboliser » les suspects en surfant sur l’émoi suscité par « les récents événements », allusion à l’attentat de Boston qui a fait trois morts et plus de 200 blessés il y a une semaine.

Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale – qui estime que l’attentat présumé n’était qu’au « stade de la planification » – avait décidé d’intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain.

Raed Jaser, citoyen des Emirats Arabes Unis d’origine palestinienne selon les médias canadiens, fait face à trois chefs d’accusation, en particulier celui d’avoir « comploté » avec Chiheb Esseghaier « afin de commettre le meurtre de personnes inconnues (…) au profit ou sous la direction d’un groupe terroriste, ou en association avec lui », indique l’énoncé de l’accusation.

« Que des intentions »

M. Esseghaier, arrivé au Québec en 2010 pour y poursuivre ses recherches scientifiques, est quant à lui poursuivi pour cinq chefs d’accusations.

Il se voit reprocher en particulier d’avoir « chargé directement ou indirectement une personne de se livrer à une activité (…) sous la direction d’un groupe terroriste », ce qui semble accréditer la thèse selon laquelle il était le leader présumé du complot.

Originaire de Tunisie, selon les médias, il a comparu à Montréal, mais devrait être transféré « vraisemblablement » dès la fin de la journée à Toronto où le dossier est instruit, a indiqué le procureur fédéral Richard Roy.

Les deux suspects doivent être jugés par la Cour supérieure de l’Ontario à une date qui reste à déterminer, a dit Me Norris.

L’avocat de M. Jaser a exhorté le public à ne pas oublier que les deux hommes sont toujours présumés innocents, tant l’annonce de ce « projet d’attentat déjoué » a choqué le pays, relativement épargné par le terrorisme international.

De son côté, Chaheb Esseghaier, portant lui aussi une barbe imposante, s’est levé à la fin de l’audience et a déclaré au juge Pierre Labelle que les chefs d’accusation n’étaient « que des intentions » qui lui étaient prêtées.

L’émoi populaire a été renforcé par les déclarations de la police fédérale canadienne qui a affirmé lundi que les deux hommes recevaient leurs ordres d’éléments d’Al-Qaïda établis en Iran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a rejeté mardi les accusations contre son pays, qu’il a jugées « ridicules » et « hilarantes ».

L’Iran est un pays à majorité chiite alors qu’Al-Qaïda est formé d’extrémistes sunnites qui considèrent les chiites comme des hérétiques.

AFP par Clément SABOURIN

France: L’Ordre des médecins veut entendre Cahuzac sur la déontologie

avril 8, 2013

PARIS – Le Conseil de l’Ordre départemental des médecins de la ville de Paris veut entendre le Dr Jérôme Cahuzac, ex-ministre du budget, sur d’éventuels manquements à la déontologie et le lui a signifié dans un courrier recommandé expédié vendredi dernier, selon l’Ordre.

Nous lui avons proposé de prendre rendez-vous pour un entretien afin d’avoir des explications entre autres sur ses relations avec les laboratoires pharmaceutiques, mais sans fixer de date, a indiqué à l’AFP la présidente du CDOM de Paris, Mme Irène Kahn-Bensaude.

L’ordre voudrait l’entendre notamment sur la base des articles 3 et 31 du Code de déontologie médicale.

Tout médecin doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci (article 31), cite-t-elle. Une allusion aux accusations de fraude fiscale et à son mensonge devant la représentation nationale sur l’existence d’un vieux compte en Suisse.

De plus, selon l’article 3, le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.

L’éventuel non respect de la loi anti-cadeaux dans les relations médecins – industrie pharmaceutique, mais également les accusations d’avoir perçu des paiements en cash non déclarés lors d’activités de greffe de cheveux, font partie des interrogations.

L’Ordre départemental ne juge pas, mais peut porter plainte, pour atteinte au code de déontologie, auprès de la première chambre disciplinaire présidée par un magistrat, précise le Dr Kahn-Bensaude.

La sanction maximum est la radiation à vie du droit d’exercer la médecine.

Elle ajoute qu’un médecin même radié à vie d’exercice, ne peut perdre son titre de docteur, relevant d’un diplôme d’état.

L’ancien ministre du Budget a été mis en examen pour, entre autres, blanchiment de perception par un membre d’une profession médicale d’avantages procurés par une entreprise dont les services ou les produits sont pris en charge par la Sécurité sociale.

En clair, les juges veulent savoir si M. Cahuzac a masqué l’origine de fonds provenant d’éventuels avantages indus touchés dans le cadre de son activité de consultant.

Conseiller technique au ministère de la Santé de 1988 à 1991, M. Cahuzac a créé, en 1993, son activité de consultant pour l’industrie pharmaceutique par le biais du cabinet Cahuzac Conseil. Cette activité a été ramenée à zéro en 1997, année de son élection à l’Assemblée nationale.

Cette activité n’a rien d’illégal, mais des élus demandent des éclaircissements sur les bénéfices politiques tirés par M. Cahuzac de ses relations avec l’industrie pharmaceutique.

Romandie.com avec (©AFP / 08 avril 2013 12h49)

Égypte : Hosni Moubarak plaide la cause de Mohamed Morsi

mars 11, 2013
 

Hosni Moubarak souffre d'un cancer. Hosni Moubarak souffre d’un cancer. © Reuters

Selon son avocat, Farid Al-Dib, le président déchu Hosni Moubarak est « triste et frustré » devant la multiplication des manifestations violentes qui ont pour but de dénoncer la politique de son successeur Mohamed Morsi.

Mohamed Morsi s’attendait-il à un tel soutien ? Hosni Moubarak appelle les Égyptiens à se rallier à son successeur islamiste et à cesser les protestations violentes, a indiqué l’avocat du président déchu, Farid Al-Dib, lundi 11 mars. « Il est le président élu, les gens doivent se rassembler autour de lui », a dit l’ancien homme fort égyptien à son conseil.

Une prise de position opportune ? Elle paraît à tout le moins bien étonnante, tant l’inimité entre les deux hommes est de notoriété publique. Mohamed Morsi avait été emprisonné à deux reprises sous le régime d’Hosni Moubarak, adversaire résolu des islamistes durant ses trente années au pouvoir.

« Criminels et voyous »

« Moubarak est triste et frustré » devant la multiplication des manifestations violentes, a déclaré l’avocat. Selon lui, tout en reconnaissant le droit des Égyptiens à manifester pacifiquement, le président déchu souligne être hostile aux protestations violentes. « Moubarak considère toujours que ceux qui ont attaqué les commissariats en 2011 étaient des criminels et des voyous », a encore dit l’avocat, une allusion aux actions de révolutionnaires durant la période de troubles qui avaient conduit au changement de régime.

Le contexte dans lequel ces déclarations interviennent est très délicat pour Morsi. Le 9 mars, deux manifestants ont été tués au Caire dans de nouvelles violences, après un verdict dans le procès d’une tragédie du football à Port-Saïd (nord-est), en 2012. Le tribunal de Port-Saïd, siégeant au Caire pour des raisons de sécurité, a confirmé 21 condamnations à mort prononcées en janvier et annoncé 24 condamnations à des peines de prison – dont cinq à perpétuité – ainsi que 28 acquittements. Un verdict qui a provoqué une reprise des troubles à Port-Saïd.

Agé de 84 ans, Hosni Moubarak attend son nouveau procès, qui aura lieu le 13 avril, pour la mort de manifestants durant la révolte populaire qui l’a renversé en février 2011.

Jeuneafrique.com

Benoît XVI promet sa « soumission » au futur pape

février 28, 2013
Encore pape pour quelques heures -sa renonciation prendra effet à 20h-, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d'émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a promis sa soumission inconditionnelle. /Photo prise le 28 février 2013/REUTERS/Osservatore Romano

Reuters/Reuters – Encore pape pour quelques heures -sa renonciation prendra effet à 20h-, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d’émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a …plus  promis sa soumission inconditionnelle. /Photo prise le 28 février 2013/REUTERS/Osservatore Romano  moins 

CITE DU VATICAN (Reuters) – Encore pape pour quelques heures, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d’émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a promis sa « soumission inconditionnelle. »

« Je continuerai à être proche de vous par la prière, en particulier ces prochains jours afin que vous acceptiez pleinement l’action du Saint Esprit lors de l’élection du nouveau pape », a-t-il déclaré devant les prélats qui, pour la plupart, entreront bientôt en conclave.

« Que le Seigneur vous montre ce qu’il veut. Parmi vous se trouve le futur pape, à qui je déclare aujourd’hui ma soumission et mon respect inconditionnels », a-t-il ajouté.

« Pendant ces huit dernières années, nous avons vécu dans la foi de beaux moments de lumière radieuse sur la voie de l’Eglise, ainsi que des moments où les nuages ont assombri le ciel », a dit encore Benoît XVI.

Le pape faisait allusion aux scandales sexuels, à la publication non autorisée de ses documents privés et aux luttes intestines de la Curie, des crises qui ont émaillé ses huit années de pontificat et contribué à sa démission, la première d’un pape depuis six siècles.

« Restons unis, mes chers frères », s’est-il exclamé, se faisant l’écho des craintes exprimées par certains catholiques, pour qui le risque existe de voir le prochain pape revenir sur certaines décisions de son prédécesseur alors que ce dernier est encore en vie.

La dernière apparition publique de Benoît XVI sera réservée aux habitants de Castel Gandolfo, au sud de Rome, où se trouve la résidence d’été des papes, qu’il devait gagner en hélicoptère en fin d’après-midi.

A 20h00, lorsque sa renonciation prendra effet, les gardes suisses postés à l’entrée principale de ce palais du XVIIe siècle pour signifier sa présence quitteront simplement les lieux pour regagner le Vatican dans l’attente de la désignation de son successeur.

RAPPORT SECRET

Le pape, qui est âgé de 85 ans, s’estime trop âgé et trop faible pour continuer à diriger une Eglise fragilisée par les scandales et les rivalités.

Il laisse à son successeur un rapport secret sur ces scandales commandé après les fuites de l’affaire VatiLeaks qui a entraîné la condamnation de son majordome Paolo Gabriele, gracié depuis.

En avril, Benoît XVI se retirera au couvent Mater Ecclesiae, situé dans l’enclave vaticane, une fois achevés les travaux de restauration du bâtiment.

Vendredi, les cardinaux présents à Rome entameront leurs réunions connues sous le nom de « congrégations générales » afin de préparer le conclave des 115 prélats de moins de 80 ans qui élira dans le huis clos de la chapelle Sixtine le nouveau chef des catholiques.

« Lors des deux derniers conclaves, les cardinaux ont élu l’homme le plus intelligent de la salle. Il est peut-être temps aujourd’hui de choisir un homme qui écoutera tous les autres membres intelligents de l’Eglise », estime le père Tom Resse, historien et professeur du Centre théologique Woodstock à l’université de Georgetown.

Les cardinaux les plus fréquemment cités pour occuper le siège papal sont le Ghanéen Peter Turkson, le Philippin Antonio Tagle, le Brésilien Odilo Scherer, le Canadien Marc Ouellet, l’Italien Angelo Scola et l’Américain Timothy Dolan.

Benoît XVI a modifié la constitution apostolique pour avancer la date du conclave avant le 15 mars. Selon la constitution apostolique adoptée en 1996, le conclave était censé débuter dans les 15 à 20 jours qui suivent la vacance du Saint-Siège.

Le Vatican souhaite apparemment que le nouveau pape soit élu d’ici la mi-mars et intronisé avant le dimanche des Rameaux, le 24 mars, de manière à présider aux cérémonies de la Semaine sainte. Pâques tombe cette année le dimanche 31 mars.

Reuters par Philip Pullella