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L’alpiniste québécois Richard Cartier meurt lors de l’ascension du K2

juillet 26, 2022
Vue sur un sommet enneigé.

Le sommet du K2 est situé dans le nord du Pakistan. Photo : Istock/Patrick Poendl

Les corps du Canadien Richard Cartier et de l’Australien Matthew Eakin auraient été repérés sur le deuxième sommet du monde en altitude.

Selon une source citée par le quotidien népalais The Himalayan Times, les corps des deux alpinistes ont été repérés mardi juste en dessous du camp 1 de la deuxième montagne du monde en hauteur. Situé à 6065 mètres d’altitude, le camp 1 est la première étape de l’ascension après le camp de base.

Ils effectuaient leur redescente après avoir quasiment atteint le camp 4 à 7600 mètres d’altitude, après 16 heures d’ascension. Les conditions météo étaient incertaines dans les jours précédents.

L’expédition du Québécois, dans la soixantaine, était documentée sur les médias sociaux par l’alpiniste Justin Dubé-Fahmy. La dernière publication du Québécois remonte au 21 juillet.

Mardi, on a fait BC au C3 japonais, 7000 m, a écrit Dubé-Fahmy jeudi dernier. On pensait que c’était le C2.5, mais non! Richard [Cartier], Matt [Eakin] et moi étions brûlés. 16 h de grimpe. Puis aujourd’hui, on a touché lower C4 (7600 m). De retour au Camp de Base demain. Il commence à faire froid. On est bien fatigués après ces deux grosses journées.

Un homme pose pour la photo.

Richard Cartier Photo : Facebook

Selon The Himalayan Times, Richard Cartier et Matthew Eakin étaient portés disparus depuis la semaine dernière. Les dernières informations sur les réseaux sociaux au sujet de leur ascension datent du 21 juillet.

Les hommages n’ont pas tardé à fleurir sur les réseaux sociaux, après l’annonce de la triste nouvelle.

« Un maudit bon gars, passionné de la haute montagne, mort en repoussant ses limites pour accomplir ce qu’il aimait par-dessus tout. »— Une citation de  Dr Alain Vadeboncoeur

J’avais jasé avec lui voilà plusieurs années de son ascension de l’Everest, il s’était arrêté à 200 mètres du sommet, incapable d’aller plus loin […] Par principe, il avait refusé de monter le reste avec de l’oxygène, ce qui avait permis à son cogrimpeur de monter jusqu’en haut, a ajouté le Dr Vadeboncoeur qui a étudié avec l’alpiniste québécois.

Richard Cartier était médecin à l’Hôpital de Saint-Jérôme et résidait à Sainte-Anne-des-Lacs, dans les Laurentides.

Avec Radio-Canada

Everest : trois Français portés disparus après une avalanche

octobre 31, 2021

Les alpinistes, dont les noms n’étaient pas encore connus dimanche matin, tentaient d’escalader un sommet de 6 000 mètres non loin du mont Everest.

Un responsable du ministere du Tourisme a declare au journal que ces alpinistes n'avaient pas demande d'autorisation, ce qui est obligatoire avant de se lancer dans une escalade.
Un responsable du ministère du Tourisme a déclaré au journal que ces alpinistes n’avaient pas demandé d’autorisation, ce qui est obligatoire avant de se lancer dans une escalade.© PRAKASH MATHEMA / AFP

Trois jeunes alpinistes français engagés dans une expédition de haut niveau au Népal sont portés disparus à la suite d’une avalanche sur un sommet de la région de l’Everest, une équipe de secours a été lancée à leur recherche, a indiqué ce dimanche 31 octobre la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), témoignant de l’« émotion » de la communauté montagnarde et alpiniste.

Les trois hommes, tous âgés d’une vingtaine d’années, appartiennent au Groupe excellence alpinisme national (Gean), formation d’élite de la fédération. Ils font partie d’un groupe arrivé fin septembre dans la région du Khumbu (région de l’Everest), pour gravir plusieurs sommets entre 5 000 et 6 000 mètres d’altitude situés au sud de l’Ama Dablam (6 814 mètres), précise-t-elle.

Les trois alpinistes préparaient une ascension sur un sommet proche de l’Ama Dablam et le dernier contact téléphonique avec eux depuis leur bivouac remonte au 26 octobre, selon la FFCAM.

Un hélicoptère déployé

Un hélicoptère affrété par la fédération a effectué samedi une reconnaissance et repéré des « traces d’ascension ainsi que les débris d’une avalanche de grande ampleur. Aujourd’hui (…), un hélicoptère avec une équipe de secours sont dépêchés sur place pour tenter de retrouver d’éventuels survivants », ajoute-t-elle.

« Je peux vous dire que les opérations de secours sont lancées, mais je ne peux pas vous dire où elles en sont », a précisé le président de la FFCAM, Nicolas Raynaud, jugeant peu probable qu’on en sache plus avant lundi prochain.

« L’Himalaya, ce n’est pas les Alpes. On n’envoie pas un hélicoptère qui est sur zone en une demi-heure. En plus, on est sur un sommet qui est vierge, qui n’a jamais été gravi, dans un fond de vallée où même les gens du pays ne savent pas comment y aller, ce n’est pas si simple de monter une opération de secours », a-t-il ajouté. « Quoi qu’il arrive, c’est un accident qui laissera des traces et qui sera dramatique. »

Pas d’autorisation préalable

Ces alpinistes « sont des gens qui ne prennent pas les décisions à la légère (…) Il y avait eu un très gros travail de préparation, de repérage sur site » à la jumelle, souligne-t-il. « C’est de l’alpinisme de très haut niveau, donc forcément la part de l’aléatoire est encore plus importante. » L’objectif était de gravir le Mingbo Eiger (6 017 mètres), un sommet proche de l’Ama Dablam. Il s’agit d’« itinéraires d’envergure », même si ce ne sont pas des « sommets prestigieux », note Nicolas Raynaud.

« Nous n’avons pas encore d’information claire sur le nombre de personnes disparues », a déclaré de son côté le président de l’association nationale népalaise des guides de montagne, Ang Norbu Sherpa. « Nous avons envoyé une équipe de cinq guides de montagne très expérimentés. Ils sont en route et démarreront les opérations de recherche demain (lundi) », a-t-il ajouté.

Selon le journal The Himalayan Times, des tentes et du matériel ont été repérés près d’un glacier sous le mont Ama Dablam par une équipe de secours dimanche. Un responsable du ministère du Tourisme a également déclaré au journal que ces alpinistes n’avaient pas requis l’autorisation nécessaire pour se lancer dans cette ascension. Mais selon Nicolas Raynaud, « il n’y a pas d’infraction ». Les alpinistes se trouvent « sur un satellite d’un autre sommet pour lequel nous avions acheté un permis ».

Depuis sa création en 1991, le Gean a formé plusieurs générations d’alpinistes français. C’est de ses rangs que sont sortis Lionel Daudet, qui a gravi certaines des parois les plus difficiles du monde et exploré l’Antarctique avec la navigatrice Isabelle Autissier, ou encore l’alpiniste Élisabeth Revol, rescapée in extremis début 2018 d’une expédition hivernale sur le Nanga Parbat au Pakistan.

Par Le Point avec AFP

Inde: quatre alpinistes secourus, huit autres toujours portés disparus dans l’Himalaya

juin 2, 2019

 

Quatre alpinistes britanniques victimes d’une avalanche ont été secourus dans l’Himalaya côté indien, tandis que les recherches continuaient pour retrouver huit autres alpinistes portés disparus dans le même massif, selon les autorités indiennes. Des hélicoptères ont hélitreuillé le groupe après l’avoir repéré dimanche matin sur un camp de base proche de la deuxième plus haute montagne de l’Inde, le massif du Nanda Devi qui culmine à 7.826 mètres.

La seconde cordée – composée de quatre Britanniques, deux Américains, une Australienne et un Indien – avait prévu de gravir la semaine dernière un pic encore vierge dans le même massif, et de revenir à leur camp de base le 26 mai. Cette cordée, conduite par le Britannique Martin Moran, avait commencé à grimper le 13 mai à partir du camp de base de Munsiyari, dans l’Etat indien d’Uttarakhand. Les recherches, en particulier la surveillance aérienne, ont été ralenties par le mauvais temps qui sévit dans la région, avec de fortes pluies et des chutes de neige abondantes.

Les quatre Britanniques secourus ne faisaient pas partie de la cordée de huit alpinistes mais ils sont restés en contact avec eux jusqu’au 26 mai, la veille de l’avalanche. «Ils grimpaient séparément mais étaient en contact avec le groupe plus important. De fortes chutes de neige les ont bloqués au camp de base», a expliqué à l’AFP le chef de la police locale R.C. Rajguru. Il a indiqué ne pas avoir pour l’instant d’informations fiables sur la localisation ou le sort des huit alpinistes portés disparus.

Des centaines d’alpinistes viennent du monde entier en Inde chaque année pour tenter l’ascension de sommets qui font partie de la chaîne de l’Himalaya. L’Inde a sur son territoire dix sommets de plus de 7.000 mètres, dont le troisième plus haut du monde, le Kangchenjunga, coincé entre Inde et Népal. Quatre Indiens figuraient parmi les 11 alpinistes qui sont morts en tentant de vaincre l’Everest au cours de la saison écoulée, qui a pris fin cette semaine.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Inde: huit alpinistes disparus sur un sommet de l’Himalaya

juin 1, 2019

Des dizaines de secouristes étaient samedi à la recherche de huit alpinistes portés disparus sur la deuxième plus haute montagne de l’Inde, la Nanda Devi (7.826 mètres), ont indiqué des responsables indiens. Il s’agit de quatre Britanniques, deux Américains, un Australien et un Indien qui devaient gravir l’arête est de la Nanda Devi, proche de la Chine, et revenir à leur camp de base le 26 mai.

Mais la cordée, conduite par le Britannique Martin Moran, qui a déjà escaladé avec succès cette montagne plusieurs fois, n’a pas donné signe de vie au camp de Munsiyari, dans l’Etat indien d’Uttarakhand, après avoir commencé à grimper le 13 mai.

«Nous avons mobilisé des ressources pour les localiser quand ils ne sont pas retournés au camp (à la date prévue du 26 mai) mais le mauvais temps ralentit les opérations», a indiqué a l’AFP Vijay Kumar Jogdande, un magistrat du district de Pithoragarh où se trouve la Nanda Devi.

De fortes pluies et des chutes de neige qui ont duré une semaine dans la région ont rendu difficile la surveillance aérienne, a souligné M. Jogdande.

Des centaines d’alpinistes viennent du monde entier en Inde chaque année pour tenter l’ascension de sommets qui font partie de la chaîne de l’Himalaya. L’Inde a sur son territoire dix sommets de plus de 7.000 mètres, dont le troisième plus haut du monde, le Kangchenjunga, coincé entre Inde et Népal. Quatre Indiens figuraient parmi les 11 alpinistes qui sont morts en tentant de vaincre l’Everest au cours de la saison écoulée, qui a pris fin cette semaine.

Par Le Figaro.fr avec AFP