Posts Tagged ‘Ambassadrice’

Unicef-RDC : Céline Banza, la nouvelle ambassadrice

août 5, 2021

Révélée au grand public comme lauréate du Prix Découvertes RFI 2019, Céline, jeune chanteuse congolaise, a été choisie pour être la nouvelle ambassadrice nationale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en République démocratique du Congo.

A

Céline Banza/DR

travers sa musique et son engagement, Céline Banza souhaite placer le mariage précoce, l’éducation secondaire des filles, la santé des adolescents, l’hygiène et la santé, les violences basées sur le genre, en particulier dans les contextes de crise humanitaire, au cœur des débats.

Cette figure émergente de la musique africaine joint sa voix à celle de centaines d’artistes, d’athlètes et de personnalités à travers le monde, qui mobilisent leur talent pour que chaque enfant puisse naître et grandir en bonne santé, être protégé contre la violence et l’exploitation, manger une nourriture de qualité en quantité suffisante, avoir accès à de l’eau potable, vivre dans un environnement propre et aller à l’école, où qu’il soit et d’où qu’il vienne.

Voix de velours, moral d’acier, Céline Banza soutient le travail de l’Unicef depuis plusieurs mois et a participé à la campagne « Bien-être et autonomisation des filles : ma voix est notre voix » durant laquelle la jeune chanteuse a tenu des forums de discussion avec des adolescentes et des femmes aux quatre coins du pays.

Pépite de la musique congolaise, l’artiste chanteuse, auteure-compositrice, vidéaste, actrice, performeuse congolaise est une talentueuse artiste, qui a surpris le public congolais avec son premier album. « Praefatio », c’est le titre de cet opus sorti en janvier dernier. Une préface à sa jeune carrière d’artiste, et à son parcours de femme engagée paru sur Bomayé Musik Africa, le label de Youssoupha qui lui donne la réplique sur le titre « Départ ».

Tout en gardant un œil sur la musique, la jeune femme s’essaie dans d’autres disciplines artistiques comme le théâtre et le cinéma. C’est ainsi qu’on la retrouve en 2017 dans le premier rôle du court métrage « Tamuzi » du chorégraphe Faustin Linyekula, un film inspiré de sa vie. Elle participe également à l’exposition « Kinshasa 2050 : les femmes d’abord », une initiative mettant à l’honneur les créations de sept femmes.

Avec Adiac-Congo par Durly Emilia Gankama

Liban: l’ambassadrice américaine convoquée pour des propos anti-Hezbollah

juin 28, 2020

 

Le mouvement chiite a «siphonné des milliards de dollars qui auraient dû aller dans les coffres du gouvernement (…) et entravé certaines réformes économiques dont le Liban a désespérément besoin», a-t-elle dit.

La diplomatie libanaise convoquera lundi 29 juin l’ambassadrice américaine à Beyrouth après des propos virulents contre le mouvement chiite Hezbollah ayant fait l’objet d’une injonction controversée par un juge local.

«Le ministre des Affaires étrangères Nassif Hitti a convoqué l’ambassadrice américaine Dorothy Shea demain (lundi) à 15h00 à la lumière de ses récentes déclarations», a indiqué l’agence de presse ANI.

Lors d’un entretien vendredi avec la chaîne de télévision saoudienne Al-Hadath, Dorothy Shea a fait part des «graves inquiétudes» de Washington «sur le rôle du Hezbollah, une organisation terroriste». Le mouvement chiite a «siphonné des milliards de dollars qui auraient dû aller dans les coffres du gouvernement (…) et entravé certaines réformes économiques dont le Liban a désespérément besoin», a-t-elle accusé, alors que le pays est en proie à sa pire crise économique depuis environ 30 ans.

Samedi, un juge des référés dans la ville de Tyr (sud), Mohamad Mazeh, a décidé d’interdire, sous peine de sanctions, aux médias libanais et étrangers travaillant au Liban d’interviewer, durant un an, Dorothy Shea, une décision aussitôt saluée par le Hezbollah.

Les autorités libanaises doivent «prendre des mesures immédiates pour contraindre cette ambassadrice à respecter le droit international», a exhorté dimanche Hassan Fadlallah, député du puissant parti chiite, faisant référence à la convention de Genève sur les relations diplomatiques.

Pays de 18 communautés religieuses, le Liban est régi par un système complexe de partage du pouvoir où la Justice fait souvent l’objet de tiraillements politiques et communautaires.

Pour le département d’Etat américain, il s’agit d’une tentative «pathétique» de «censure» de la part du Hezbollah. La ministre libanaise de l’Information Manal Abdel Samad a de son côté souligné la nécessité de veiller à la liberté de la presse.

Cet incident intervient dans un contexte de de tensions croissantes entre Washington et le parti chiite, qui a récemment accusé les Etats-Unis de chercher à provoquer une famine au Liban et d’interdire l’afflux de dollars, monnaie sur laquelle est indexée la livre libanaise

Par Le Figaro avec AFP

États-Unis: Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU, démissionne

octobre 9, 2018

Washington – L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, qui a un rang de ministre au sein du gouvernement américain, a présenté sa démission à Donald Trump, ont rapporté mardi des médias américains.

« Le président Trump et l’ambassadrice Nikki Haley vont se rencontrer dans le Bureau ovale à 10H30 ce matin (14H30 GMT) », a simplement dit à la presse la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders.

Donald Trump a de son côté tweeté qu’il allait faire une « grosse annonce » avec son « amie » Nikki Haley.

L’ex-gouverneure de Caroline du Sud, l’un des membres les plus populaires de l’administration républicaine, s’est distinguée en portant une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran, les deux principaux dossiers de politique étrangère de ce gouvernement.

Après l’arrivée à la Maison Blanche du milliardaire, novice en relations internationales, elle avait occupé le devant de la scène diplomatique américaine, profitant de l’effacement médiatique du secrétaire d’Etat de l’époque, Rex Tillerson. Elle est apparue davantage en retrait depuis que le département d’Etat a été confié à Mike Pompeo, un responsable politique très proche de Donald Trump.

Romandie.com avec(©AFP / 09 octobre 2018 14h34)                                                        

L’ambassadrice du Sri Lanka à Vienne est rappelée: elle ne répondait pas au téléphone

septembre 15, 2018

Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena devant le Parlement à Colombo le 8 mai 2018 / © AFP/Archives /

Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena a rappelé son ambassadrice en Autriche ainsi que cinq employés de l’ambassade car personne ne répondait à ses appels téléphoniques, a-t-on appris samedi de source officielle.

Suite à plusieurs appels la semaine dernière de M. Sirisena à l’ambassade de Vienne restés « sans réponse durant plusieurs heures », l’ambassadrice Priyanee Wijesekera a reçu son ordre de rappel, a expliqué un responsable.

Ce responsable n’a pas voulu préciser les raisons pour lesquelles M. Sirisena cherchait à contacter urgemment l’ambassade ni pourquoi il n’a pas tenté de le faire par le biais du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé le rappel de l’ambassadrice sans en fournir la raison.

L’ambassadeur du Sri Lanka en Autriche est également accrédité auprès des agences de l’ONU à Vienne ainsi qu’en Bosnie, en République tchèque, en Serbie, en Slovaquie et en Slovénie.

Le président Sirisena avait piqué lundi une colère à propos de noix de cajou servies à bord de la compagnie aérienne nationale alors qu’il rentrait de Katmandou, estimant qu’elles n’étaient pas dignes d’êtres proposées « même à des chiens ».

Un porte-parole de la compagnie aérienne a expliqué qu’elle allait changer de fournisseur et s’était débarrassée de son stock de noix de cajou, servies seulement en classe affaires.

Romandie.com avec(©AFP / (15 septembre 2018 12h02)

L’ambassadrice de France au Mali rappelée prématurément

septembre 6, 2018

Selon les informations du « Monde Afrique », Evelyne Decorps devrait être remplacée par Joël Meyer, actuellement en poste en Mauritanie.

L’ambassadrice française Evelyne Decorps et le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, le 1er août 2017.
L’ambassadrice française Evelyne Decorps et le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, le 1er août 2017. Crédits : SOULEYMANE AG ANARA / AFP

Grand remue-ménage post-électoral à l’ambassade de France au Mali. Alors que les nominations se font en théorie pour trois ans, l’ambassadrice Evelyne Decorps a été, selon les informations du Monde Afrique, rappelée à Paris après seulement deux années passées à Bamako. La décision a été prise au début de l’été, mais la diplomate a été maintenue en fonction pour assurer le suivi du processus électoral ayant abouti à la réélection, contestée par l’opposition, du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en août. Son retour en France devrait intervenir courant septembre.

Faut-il voir dans ce rappel une victoire du chef de l’Etat malien, avec qui les relations ont parfois été difficiles ? Pas forcément. Selon nos informations, la mesure a été prise à Paris dans l’optique, dit-on, « d’incarner un nouveau départ, une nouvelle volonté française au moment où IBK entame un nouveau mandat ». En somme, une « nouvelle narration » – un concept cher à Emmanuel Macron –, quand le président français espère obtenir des résultats rapides au Mali alors que l’accord de paix signé en 2015 peine à être appliqué, que les groupes djihadistes démontrent quasi quotidiennement leur résilience et que l’analyse d’un enlisement des soldats français de l’opération « Barkhane » se renforce.

Siège éjectable

Depuis six mois environ, des rumeurs circulaient à Bamako sur le remplacement de Mme Decorps, bien moins en phase avec la présidence malienne que ne l’était son prédécesseur, Gilles Huberson. Si son travail est salué par ses collègues – certains n’hésitant pas à parler d’un rappel « dégueulasse alors que rien ne pouvait lui être reproché » –, l’ambassadrice aurait aussi eu quelques frictions avec des officiers français. Ont-ils milité pour son départ avant d’entamer « un automne mouvementé », comme cela se murmure au Mali ? La question reste entière.

Personnalité élégante et subtile, tout à la fois franche en privé et mesurée en public, Evelyne Decorps avait occupé entre 2013 et 2016 les fonctions d’ambassadrice au Tchad, un autre poste stratégique au Sahel, où les questions militaires et diplomatiques sont étroitement liées – N’Djamena abritant notamment le poste de commandement pour les 4 500 soldats de l’opération « Barkhane ». Selon nos informations, Mme Decorps devrait être remplacée par Joël Meyer, l’actuel ambassadeur de France en Mauritanie. Afin que son départ ne soit pas interprété comme une sanction, de hautes fonctions dans l’administration publique lui ont été proposées pour la suite de sa carrière.

Quoi qu’il en soit, le fauteuil d’ambassadeur de France au Mali confirme son statut de siège éjectable. Des trois derniers titulaires, seul M. Huberson a été maintenu pendant trois ans. Son prédécesseur, Christian Rouyer, avait été débarqué en 2013 par Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères de l’époque, alors que le gros de l’offensive contre les groupes djihadistes qui occupaient le nord du pays venait à peine de s’achever. Paris pensait alors réduire très rapidement le nombre de ses soldats déployés dans la zone.

Lemonde.fr par Cyril Bensimon

États-Unis: Nickki Haley dénonce des rumeurs « répugnantes » sur une liaison avec Trump

janvier 27, 2018

 

Nikki Haley et Donald Trump au siège de... (REUTERS)

Nikki Haley et Donald Trump au siège de l’ONU.

 

L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies Nikki Haley a qualifié de «répugnantes» et «très agressives» les rumeurs selon lesquelles elle avait une liaison avec le président américain Donald Trump.

 

La rumeur est née de l’auteur Michael Wolff qui a sorti le livre polémique sur Donald Trump Fire and Fury. Il a suggéré dans une interview que le président entretenait une liaison avec une personne et que cette personne faisait l’objet de passages détaillés dans son livre.

Dans Fire and Fury, Michael Wolff a écrit que Nikki Haley, la femme la plus haut placée dans l’administration Trump, se positionnait pour succéder à Donald Trump à la tête des États-Unis.

Nikki Haley a affirmé que les rumeurs n’étaient «absolument pas vraies» dans un podcast jeudi pour le site Politico.

«C’est très agressif et c’est répugnant», a-t-elle ajouté, revenant par ailleurs sur les allégations de M. Wolff selon lesquelles elle avait passé beaucoup de temps en privé avec Donald Trump dans l’avion présidentiel Air Force One et dans le Bureau ovale.

«Je ne suis montée dans Air Force One qu’une seule fois et il y avait plusieurs personnes dans la pièce lorsque j’y étais», a-t-elle affirmé.

Michael Wolff «a dit que j’avais beaucoup parlé avec le président de mon avenir politique dans le Bureau ovale. Je n’ai jamais parlé avec le président de mon avenir et je ne suis jamais seule avec lui», a encore affirmé l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud.

Elle se dit victime de sexisme de la part d’«un petit groupe d’hommes» mal à l’aise devant la détermination des femmes.

«La plupart des hommes respectent les femmes, mais il y a un petit groupe d’hommes qui, si vous faites simplement votre travail, que vous essayez, que vous le faites bien et que vous en retirez de la ferveur, éprouvent un certain ressentiment. Et ils pensent que la seule option est de vous rabaisser», a affirmé Mme Haley.

Nikki Haley, qui avait soutenu le sénateur de Floride Marco Rubio lors des primaires républicaines, a enfin assuré avoir une bonne entente politique avec le président Trump.

«Nous nous entendons très bien et je suis d’accord avec quasiment tout ce qu’il a fait», a-t-elle déclaré.

Lapresse.ca avec Agence France-Presse

L’ambassadrice américaine au Qatar quitte son poste en pleine crise

juin 13, 2017

Doha – L’ambassadrice américaine au Qatar, qui avouait le mois dernier avoir du mal à expliquer la politique du président Donald Trump, a annoncé mardi qu’elle allait quitter son poste.

L’annonce de Dana Shell Smith intervient alors qu’une grave crise oppose le Qatar à ses voisins arabes, qui accusent Doha de « soutenir le terrorisme » et de pencher vers l’Iran.

« Ce mois-ci, je termine mes trois ans comme ambassadrice au Qatar », a écrit Mme Shell Smith sur Twitter, ajoutant avoir été « honorée de travailler » dans ce pays.

A Washington, un responsable a précisé que l’ambassadrice allait quitter le département d’Etat et prendre sa retraite. Elle avait pris cette décision personnelle « il y a un moment déjà », a-t-il dit.

Le mandat des ambassadeurs américains est généralement de trois ans. Mme Shell Smith avait été nommée au Qatar par l’ancien président Barack Obama en 2014.

Le 11 mai, dans un commentaire sur Twitter jugé peu diplomatique, elle avait fait part de son embarras face aux développements à Washington, après le limogeage du directeur du FBI James Comey par le président Trump.

L’administration Trump a envoyé des messages contradictoires sur le Qatar.

Le président américain a appelé ce pays à « arrêter immédiatement » de financer le « terrorisme » tandis que le département d’Etat a souhaité un allègement des sanctions contre Doha.

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte ont rompu début juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar et interrompu leurs liaisons aériennes et maritimes avec le petit émirat gazier, dont la seule frontière terrestre a été fermée par l’Arabie saoudite.

Romandie.com avec(©AFP / 13 juin 2017 17h07)                                            

États-Unis: Trump choisit une jeune gouverneure comme ambassadrice à l’ONU

novembre 23, 2016

Donald Trump a choisi Nikki Haley, pour devenir la prochaine ambassadrice américaine auprès des Nations unies. La jeune gouverneure de Caroline du Sud devient la première femme nommée dans son administration par le président américain élu.

Nikki Haley, 44 ans, est la fille d’immigrants originaires d’Inde. Elle « a fait ses preuves en rassemblant des gens, peu importe leur origine ou leur parti politique, pour faire adopter des politiques importante pour le bien de son Etat et de notre pays », a indiqué Donald Trump dans le communiqué.

« Elle est aussi une négociatrice reconnue et nous avons l’intention de négocier plein d’accords. Elle sera une grande leader pour nous représenter sur la scène mondiale », a-t-il ajouté.

« Enormes défis »
« Notre pays doit faire face à d’énormes défis, au niveau domestique et international. Je suis honorée que le président élu m’ait demandé de rejoindre son équipe et de servir le pays que nous aimons en tant que prochaine ambassadrice aux Nations unies », a réagi Mme Haley, citée dans le communiqué.

Nickki Hayley va succéder à Samantha Power, qui occupe actuellement le poste d’ambassadrice à l’ONU. Elle avait soutenu dans un premier temps le candidat Marco Rubio lors de la primaire républicaine. Elle a toutefois souligné avoir voté pour M. Trump à la présidentielle.

« Je ne vais pas prétendre que j’ai toujours été la première supportrice du président élu, mais j’ai voté pour lui et j’ai été absolument ravie de le voir gagner », a-t-elle notamment déclaré récemment.

Peu d’expérience internationale
La jeune femme a peu d’expérience en politique internationale, mais apporte une dose de diversité dans l’équipe du magnat de l’immobilier après une campagne électorale qui a divisé le pays.

« En tant que gouverneure, elle a mené sept missions commerciales à l’étranger et a réussi à attirer des emplois et des investissements grâce à des négociations avec des entreprises étrangères », a souligné l’équipe du président élu.

Nikki Haley avait accédé à une certaine notoriété quand, en tant que gouverneure de Caroline du Sud (sud-est), elle avait fait décrocher en juillet 2015 le drapeau confédéré, symbole ségrégationniste au yeux de beaucoup, qui flottait depuis des années devant le bâtiment du Parlement de son Etat.

Elle a été la première femme à devenir gouverneure de Caroline du Sud et est actuellement la plus jeune des gouverneurs du pays. Elle est mariée à un capitaine de la garde nationale qui a notamment été déployé en Afghanistan et avec qui ils ont deux enfants âgés de 15 et 18 ans.

Romandie.com avec(ats / 23.11.2016 15h30)             

Cameroun: un enfant tué par le convoi de l’ambassadrice américaine à l’ONU

avril 18, 2016

Washington – Un garçonnet camerounais a été tué accidentellement lundi dans son pays après avoir été percuté par une voiture du convoi de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Samantha Power, en tournée régionale pour la lutte contre Boko Haram, a annoncé la diplomatie américaine.

L’accident de la circulation avait d’abord été rapporté par des médias au Cameroun, avant que Mme Power elle-même le confirme lors d’une allocution devant la presse à Maroua dans le nord du pays.

La diplomate a expliqué qu’un véhicule de son convoi avait percuté un jeune garçon, qui malgré les soins médicaux prodigués immédiatement est mort peu de temps après.

La représentante américaine aux Nations unies a exprimé sa grande tristesse et s’est rendue auprès de la famille pour exprimer (sa) peine, le cœur brisé.

Mme Power est en tournée au Cameroun avec des responsables du Pentagone dans le cadre de la lutte régionale contre le groupe islamiste armé Boko Haram, basé au Nigeria voisin.

Cette organisation, née dans le nord-est du Nigeria en 2009, s’est fait mondialement connaître en avril 2014 par l’enlèvement de 276 lycéennes, dont seulement 57 ont réussi à s’échapper.

Depuis janvier, le Nigeria et ses voisins du Cameroun, du Tchad et du Niger se coordonnent pour se battre contre Boko Haram, avec l’aide notamment des Etats-Unis.

Le président nigérian Muhammadu Buhari avait déclaré en décembre que le groupe islamiste avait été techniquement vaincu. Il est responsable de la mort de quelque 20.000 personnes et du déplacement forcé de 2,6 millions d’autres.

Mme Power a réaffirmé que les Etats-Unis se tenaient aux côtés de ces pays africains qui luttent contre Boko Haram.

Mais elle a rappelé que le groupe armé ne sera pas vaincu uniquement grâce à l’usage de la force militaire mais aussi en le faisant d’une manière qui respecte la vie des civils.

Washington a longtemps mis en cause les agissements de certaines unités des forces armées nigérianes dans la lutte contre Boko Haram, les accusant de violations des droits de l’homme.

Romandie.com avec(©AFP / 19 avril 2016 02h27)